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AlphonseXIII

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AlphonseXIII
Illustration.
AlphonseXIII, photographié parKaulak, en1916.
Titre
Prétendant au trône d’Espagne

(9 ans, 9 mois et 1 jour)
PrédécesseurLui-même
(succession alphonsiste)
Alphonse-Charles de Bourbon
(successioncarliste)
Successeurcontesté entre :
Jacques de Bourbon,
duc de Ségovie, de Madrid et de Tolède
etJuan de Borbón,
comte de Barcelone
Roi d'Espagne

(44 ans, 10 mois et 28 jours)
RégentMarie-Christine d'Autriche(1886-1902)
Président du ConseilFrancisco Silvela
Raimundo Fernández Villaverde
Antonio Maura
Marcelo Azcárraga Palmero
Eugenio Montero Ríos
Segismundo Moret
José Canalejas
Manuel García Prieto
Álvaro de Romanones
Eduardo Dato Iradier
Joaquín Sánchez de Toca Calvo
Manuel Allendesalazar
Gabino Bugallal Araújo
José Sánchez Guerra
Miguel Primo de Rivera
Dámaso Berenguer
Juan Bautista Aznar-Cabañas
PrédécesseurAlphonseXII(roi d'Espagne)
Marie-Christine d'Autriche
(régente d'Espagne)
SuccesseurJuan CarlosIer(1975)
Niceto Alcalá-Zamora
(Seconde République)
Prétendant légitimiste aux trônes de France et de Navarre

(4 ans, 4 mois et 30 jours)
PrédécesseurAlphonse-Charles de Bourbon,duc de San Jaime et d'Anjou
SuccesseurJacques-Henri de Bourbon,duc de Ségovie, d'Anjou, de Madrid et de Tolède,Infant d'Espagne
Biographie
Hymne royalLa Marcha Real
DynastieMaison de Bourbon
Nom de naissanceAlfonso León Fernando María Jaime Isidro Pascual Antonio de Borbón y Austria
Date de naissance
Lieu de naissancePalais royal de Madrid (Espagne)
Date de décès (à 54 ans)
Lieu de décèsRome (Italie)
Nature du décèsAngine de poitrine
SépultureÉglise Santa Maria in Monserrato degli Spagnoli,Rome(1941-1980)
Escurial,Madrid(depuis 1980)
NationalitéEspagnole
PèreAlphonseXII
MèreMarie-Christine d'Autriche
FratrieMaría de las Mercedes de Bourbon
ConjointVictoire-Eugénie de Battenberg
EnfantsAlphonse,prince des Asturies
Jacques-Henri,duc de Ségovie
Beatriz
Fernando
María Cristina
Juan,comte de Barcelone
Gonzalve
Juana Milán y Quiñones de León
María Teresa Ruiz Moragas
Leandro de Borbón y Ruiz Moragas
HéritierMaría de las Mercedes de Bourbon,
princesse des Asturies(1886-1904)
Alphonse de Bourbon-Siciles(1904-1907)
Alphonse,
prince des Asturies(1907-1931)
ReligionCatholicisme
RésidencePalais royal de Madrid

Signature de Alphonse XIII

Image illustrative de l’article Alphonse XIII
Monarques d’Espagne
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AlphonseXIII, ditl'Africain (enespagnol :el Africano)[1], né le àMadrid (Espagne) et mort le àRome (Italie), estroi d'Espagne de1886 à1931.

Fils posthume du roiAlphonseXII,AlphonseXIII règne dès sa naissance. Larégence est confiée à sa mère, le reine-mèreMarie-Christine d'Autriche, jusqu'à sa majorité, en1902. Son règne est marqué par la perte des dernièrespossessions espagnoles d'outre-mer et une très forte instabilité politique.

Le lendemain de la proclamation de laRépublique, en1931, la famille royale se réfugie d'abord àParis puis àRome. Pourtant, lesélections municipales de 1931 n'ont pas donné la majorité aux partis de gauche, qui renversent la monarchie.

À la mort de son cousinAlphonse Charles de Bourbon, le 29 septembre 1936, il devient l'aîné des capétiens donc chef de lamaison de France[2] et en conséquenceprétendant au trône de France.

Il meurt en exil à Rome. Son petit-filsJuan Carlos Ier accède au trône d'Espagne en 1975, à la mort deFrancisco Franco.

Biographie

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Unepeseta à l'effigie d'AlphonseXIII, 1896.
Le roiAlphonseXIII et sa mère (1893).

Fils posthume d’AlphonseXII et deMarie-Christine d’Autriche, il est baptiséAlfonso León Fernando María Jaime Isidro Pascual Antonio de Borbón y Austria.

Roi d'Espagne

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Article détaillé :Règne d'Alphonse XIII.

Larégence est confiée à sa mère, femme respectée pour son comportement et pour sa dignité. Laguerre de 1898 contre les États-Unis fait alors perdre à l'Espagne sesdernières colonies dans lePacifique et l'Atlantique :Cuba,Porto Rico et lesPhilippines.

Les débuts du règne personnel

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Portrait d'AlphonseXIII vers 1910.

Le,AlphonseXIII, âgé de seize ans, est déclaré majeur etassume les fonctions constitutionnelles dechef de l’État ; il visite l'ensemble des provinces espagnoles et voyage à l'étranger, notamment dans l'Empire allemand, auRoyaume-Uni et enFrance.

Un premier complot contre sa personne est déjoué et plusieurs autres tentatives d’assassinat suivront. Le, il essuie un coup de feu en voiture. Le, une bombe est trouvée dans ses appartements au palais de Madrid. Le, un pétard explose àBarcelone sous le portique d'une maison où le roi allait passer, avec la certitude que lesanarchistes avaient conspiré pour tuer le souverain pendant sa visite dans cette ville[3]. Lors de sa visite en France àParis, dans la nuit du au, leprésidentÉmile Loubet et lui-même sont victimes d'un attentat à la bombe organisé par un anarchiste espagnol (Alexandre Farras) à l'angle des rues deRohan et deRivoli. L'auteur de l'attaque, dont ils sortent indemnes, ne sera jamais arrêté[4].

Le mariage du jeune roi intrigue les cours d'Europe. Chaque gouvernement souhaite donner au jeune monarque une épouse qui l'attirerait dans son camp en cas de conflit. Le Kaiser propose l'une de ses parentes catholiques, la princesseMarie-Antoinette de Mecklembourg-Schwerin tandis que l'Angleterre protestante forme des vœux pour quePatricia, fille du duc de Connaught et nièce du roi Édouard VII devienne la prochaine reine.

Le choix du souverain se porte sur une princesse de plus humble origine : la princesseVictoria de Battenberg. Nièce du roiÉdouardVII du Royaume-Uni, la princesse qui, comme nombre de ses cousines, porte le prénom de sa grand-mère la feue reineVictoria du Royaume-Uni, n'en est pas moins issue d'une branche morganatique de lamaison de Hesse ce qui, selon les critères du temps, ne lui permet pas de ceindre une couronne. Amoureux, le roi passe outre. La princesse se convertit au catholicisme. Par courtoisie, elle reçoit comme marraine l'ex-impératrice des Français d'origine espagnole en exil en AngleterreEugénie de Montijo. La future reine accole le prénom de sa marraine au sien. Son entourage cache[réf. nécessaire][Information douteuse] au roi que la jeune femme a de fortes probabilités de transmettre l'hémophilie[5].

Le,AlphonseXIIIépouse à Madrid la princesseVictoire-Eugénie de Battenberg (1887-1969), fille du princeHenri de Battenberg (1858-1896) et deBéatrice du Royaume-Uni.

L'attentat fait la une duPetit Parisien le 17 juin 1906, parPaul Carrey.

Alors qu’AlphonseXIII et son épouse retournent aupalais royal de Madrid après la célébration du mariage, un anarchiste,Mateo Morral, lance une bombe dissimulée dans un bouquet de fleurs face au numéro 88 de la Calle Mayor. Les jeunes époux sortent indemnes de l'attentat qui tue vingt-trois personnes dans le public et la suite royale[6].

L'auteur de l'attentat du est terrassé.

Le dimanche, alors que le roi rentre à cheval d'une revue militaire àMadrid, un anarchiste de 25 ans, nommé Rafael Sánchez Alegre, tire sur lui deux coups de revolver qui ne l'atteignent pas et qui blessent son cheval, à l'angle de la promenade de Recoletos dans la rue d'Alcalá. Le tireur, assommé par un agent de police, tire encore un troisième coup de revolver qui blesse cet agent à la cuisse. Après son arrestation, il déclare avoir agi seul[7].

Première Guerre mondiale

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Pendant laPremière Guerre mondiale, en tant que monarque d'unpays neutre,AlphonseXIII lance ce qui peut être considéré comme la première action humanitaire gouvernementale de l'histoire : le bureau des prisonniers de guerre (Oficina pro-cautivos). Ce bureau entend fournir des réponses aux familles qui ignorent le sort de militaires ou de civils qui se trouvent dans les zones de combat.

Le roi fonde cet organisme séparément du gouvernement afin de ne pas compromettre sa neutralité. Sur fonds propres, il installe au palais royal un secrétariat où parviennent les demandes d'information ou d'intervention en faveur des prisonniers des deux bords. Son action est facilitée par les bonnes relations que le roi entretient avec les pays belligérants. Il utilise lesambassades pour obtenir des informations sur les prisonniers et met en contact des prisonniers des deux camps avec leurs familles. Il sauve environ 70 000 civils et 21 000 soldats et intervient en faveur de 136 000prisonniers de guerre en organisant 4 000 inspections decamps de prisonniers. Il plaide également pour que lessous-marins n'attaquent pas lesnavires-hôpitaux et propose d'instaurer une inspection neutre de ces navires par des militaires espagnols à la sortie et l'entrée des ports. Il obtient des deux parties l'engagement de ne plus torpiller de bateaux arborant un drapeau d'hôpital. Le bureau traitait un tel volume de demandes que les jours fériés étaient travaillés.

Il tente plusieurs actions, en1917, pour libérer et pour amener en Espagne lafamille impériale russe. Les crimes de larévolution d'Octobre ruinent ses plans.

Il soutient les démarches de paix entreprises par l'empereurCharlesIer d'Autriche par l'intermédiaire des princesFrançois-Xavier de Bourbon-Parme etSixte de Bourbon-Parme.

Après la guerre et la mort prématurée de l'empereur Charles en exil,AlphonseXIII accorde l'hospitalité à l'impératrice sa cousineZita de Bourbon-Parme et à ses enfants.

Une monarchie en crise

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Articles détaillés :Semaine tragique (Espagne),Bataille d'Anoual,Gouvernement Manuel García Prieto (5) etCoup d'État de Primo de Rivera.

L’Espagne connut de nombreuses révoltes sociales dans la plupart des grandes villes au cours des deux premières décennies duXXe siècle. La plus violente eut lieu àBarcelone en1909. Un des facteurs déclencheurs fut le mécontentement de la population face à laguerre du Maroc.

L'agitation dans le Nord duMaroc, dans les protectoratsespagnol etfrançais, conduit d'ailleurs à la sanglanteguerre du Rif. En 1921, l'Espagne subit une défaite désastreuse àAnoual. Ledesastre d'Annual fit naître dans l'opinion publique un sentiment très critique envers la politique au Maroc, ainsi qu'envers le système politique en place, en général. Une enquête fut menée sur les responsabilités du désastre d'Annual, qui devait aboutir à la publication d'un rapport. Certaines voix attribuaient ce désastre au monarque, ardent partisan de la politique coloniale. Il avait de plus lui-même nommé les officiers responsables avec qui il entretenait des relations d'amitié, commeDámaso Berenguer ou le général en chefManuel Fernández Silvestre.

Au cours de cette période, le monarque, qui« avait montré depuis des années des tendances absolutistes »[8], fit diverses déclarations dans lesquelles il exprimait sa désaffection pour leparlement[9][10].

Dans ce contexte de crise politique et sociale, lecapitaine général de CatalogneMiguel Primo de Rivera organisa uncoup d'État le. Ce coup d'État fut avalisé parAlphonseXIII qui chargea Primo de Rivera de la formation d'un gouvernement autoritaire, leDirectoire militaire. Certains historiens considèrent significatif le fait que l’une des premières décisions prises par le Directoire militaire fut de s’emparer des archives de laCommission de responsabilités (es) duCongrès des députés qui préparerait un rapport, dont la présentation était prévue le 2 octobre 1923, basé sur l’enquête menée par le généralPicasso sur les responsabilités de la défaite d’Anoual. Selon des déclarations faites par le député socialisteIndalecio Prieto (un opposant à la monarchie) le 17 avril 1923 qui suscitèrent un grand nombre de commentaires, ces conclusions impliquaient le roi[10].

Les Directoires de Primo de Rivera

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Articles détaillés :Dictature de Primo de Rivera,Directoire militaire etDirectoire civil.
Le roiAlphonseXIII entouré d'officiers, à sa droiteMiguel Primo de Rivera.

Miguel Primo de Rivera forme un gouvernement autoritaire, qu'il baptise « Directoire », exclusivement composé de militaires (directeurs militaires). Un directoire civil est ajouté plus tard en 1925.

Ladictature met un point final à laguerre du Rif par ledébarquement d'Al Hoceima en 1925 qui permet la conquête définitive du Rif en 1927. En 1929, sont inaugurées l'exposition universelle de Barcelone et l'exposition ibéro-américaine de Séville.

L'opposition croît contre le dictateur, spécialement parmi les étudiants, les intellectuels et les artilleurs (ces derniers, opposés à la réforme du système de nomination).AlphonseXIII, inquiet pour l'avenir de la monarchie, démet Primo de Rivera du gouvernement le, nommeprésident du Conseil des ministres le généralDámaso Berenguer et affiche son intention de retourner à un régime constitutionnel.

Cette période est appelée « Dictablanda », dictature douce par comparaison avec la dictature dure antérieure.

La dictature de Dámaso Berenguer : la monarchie désavouée

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Articles détaillés :Dictature de Dámaso Berenguer etSoulèvement de Jaca.

Après la chute du dictateur et sa mort quelques semaines plus tard àParis, les manifestations antimonarchiques se multiplient. Le roi est accusé d'avoir protégé la dictature de Primo de Rivera et d'être en partie responsable dudésastre d'Anoual.

Les partis de gauche et de droite s'agitent : les partis de gauche et indépendantistes font front contre la monarchie en signant l'accord de Saint-Sébastien qui prévoit la révolution contre le pouvoir en place, tandis que des coups d'État militaires sont déjoués, notamment àJaca et à la base aérienne des Cuatro Vientos àMadrid. Le premier est dirigé par les capitainesFermín Galán etÁngel García Hernández, fusillés après être passés en conseil de guerre.

Le départ et l'exil

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Article détaillé :Élections municipales espagnoles de 1931.

En, l'amiralJuan Bautista Aznar-Cabañas est désignéprésident du Conseil parAlphonseXIII. Son gouvernement convoque lesélections municipales qui se déroulent le suivant. Elles sont interprétées comme une défaite du régime monarchiste. Pourtant, avec 40 %, la coalition antimonarchiste n'obtient pas la majorité dans l'ensemble du territoire seulement dans les grandes villes. Les zones rurales, où se concentre la grande majorité de la population, sous l'influence descaciques, votent davantage pour la monarchie.

Les socialistes et les autres partis de gauche jugent que le moment de renverser la monarchie est venu. Le, ils décrètent le renversement de la monarchie et le lendemain, laSeconde République espagnole est proclamée. Ils sont de fait les responsables du gouvernement du pays et forment aussitôt un Gouvernement provisoire, présidé parNiceto Alcalá-Zamora.

Les élections municipales n'ont pourtant pas pour vocation de changer la forme politique de l'État. LaConstitution de 1876, alors en vigueur, ne prévoyait évidemment pas qu'une telle consultation pût entraîner la chute de la monarchie.C'est la raison pour laquelle des historiens et des analystes politiques, généralement hostiles à la République, considérent que sa proclamation dès le, surtout sous la pression de la rue madrilène, est une forme de « coup d'État » et une « subversion de l'ordre constitutionnel ».[réf. nécessaire]

Le roi renonce à rester à la tête de l'État sans abdiquer formellement. La nuit du14 au, il quitte le pays afin, selon ses propres dires, d'éviter la guerre civile. Parti de Madrid au volant de sa voitureDuesenberg pourCarthagène, il embarque dans un bateau de la marine espagnole versMarseille et se rend ensuite à Paris. Sa famille quitte l'Espagne en train le lendemain.

À Paris, le roi s’installe à l’hôtel Meurice, puis àAvon (Seine-et-Marne) à l’hôtel Savoy, le gouvernement de laRépublique française lui ayant demandé de rester à au moins 60 km de la capitale. Il adopte le titre de courtoisie de « duc deTolède ». En1934, l’ex-roi et sa famille quittent laFrance et s’installent définitivement àRome auGrand Hôtel. La reine vit séparément d'abord dans sa patrie d'origine, le Royaume-Uni puis en Suisse, ne retrouvant son mari que lors des fêtes familiales.

Par la loi du, lesCortes républicaines déclarentAlphonseXIII« hors la loi », coupable de« haute trahison » et déchu de tous ses droits :

« […]Don Alfonso de Borbón será degradado de todas sus dignidades, derechos y títulos, que no podrá ostentar ni dentro ni fuera de España, de los cuales el pueblo español, por boca de sus representantes elegidos para votar las nuevas normas del Estado español, le declara decaído, sin que se pueda reivindicarlos jamás ni para él ni para sus sucesores. »
« […] Don Alfonso de Borbón sera privé de toutes ses dignités, droits et titres, qu'il ne pourra utiliser ni en Espagne ni hors d'Espagne, et dont le peuple espagnol, par la voix de ses représentants élus pour voter les nouvelles normes de l'État espagnol, le déclare déchu, sans possibilité de les revendiquer à l'avenir, pour lui comme pour ses successeurs. »

Cette loi est annulée le parFrancisco Franco[11].

La guerre civile

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Au début de laguerre civile, le roi appuya avec ferveur lesnationalistes, affirmant être« un phalangiste de la première heure[12] ».

Les relations du roiAlphonseXIII avec le futur dictateurFrancisco Franco sont bien documentées[13]. De par ses succès au Maroc, Franco était connu du roi et peu à peu devint une sorte de favori royal. En, le roi lui attribua la médaille militaire et la charge honorifique de « Gentilhombre de cámara ». Franco s'entretint personnellement avec le roi de la retraite du Maroc. En, en visite au Maroc, le général Primo de Rivera remit une lettre à Franco ainsi qu'une médaille religieuse en or. Par décret royal du, il le nomma directeur de l'Académie générale militaire récemment créée. Franco vota pour la candidature monarchique à Saragosse[14].

Le, Franco écrivit une lettre àAlphonseXIII : le roi, qui venait de donner un million depesetas à la cause franquiste, lui avait écrit sa préoccupation sur la faible priorité accordée à la restauration de la monarchie ; Franco laissa clairement entendre que le roi ne pourrait pas jouer un rôle dans le futur au vu de ses erreurs passées. À la fin de la guerre, le roi déclara :« J'ai choisi Franco quand il n'était personne. Il m'a trahi et trompé tout le temps[15]. »

Questions dynastiques

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Au décès de son cousinAlphonse-Charles de Bourbon, duc de San Jaime, àVienne le,AlphonseXIII devint l'aîné desCapétiens et desBourbons. Leslégitimistes français le reconnurent alors comme roi de France et de Navarrede jure, sous le nom d'AlphonseIer, et certainscarlistes espagnols le reconnurent de leur côté comme roi des Espagnes et des Indesde jure, sous le nom d'AlphonseXII.

Armoiries à partir de 1936

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Devenu le le chef de lamaison de Bourbon — jefe de la Casa de Borbón, en sus dos ramas principales, comme il se déclarait lui-même[16],[17],[18],[19],[20] —,AlphonseXIII se départit de ce fait de labrisure d'Anjou (labordure degueules autour desarmes de France,sur le tout des armes d'Espagne), comme le lui suggéra[21],[22] l'héraldiste ethistoriensuisse[23] Heinrich-Karl Zeininger von Borja, qui s'était mis à son service[24],[N 1].

Prétention au trône de France

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AlphonseIer
Description de cette image, également commentée ci-après
AlphonseIer /XIII le àCalais (photographieagence Meurisse,1931,Paris,BnF,département des estampes et de la photographie).

Succession

Prétendant aux trônes de France et de Navarre


(4 ans, 4 mois et 30 jours)

Données clés
Nom revendiquéAlphonseIer
PrédécesseurAlphonse-Charles de Bourbon
SuccesseurJacques-Henri de Bourbon

Description de cette image, également commentée ci-après
Prétendants au trône de France

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À la mort en 1883 d'Henri d'Artois, comte de Chambord (petit-fils deCharlesX), la branche carliste (issue de l'infant Charles, frère puîné du RoiFerdinand VII d'Espagne) était devenue la nouvelle branche aînée des Bourbons. Celle-ci s'éteignant à son tour en 1936 avec la mort duduc de San Jaime, l'ancien roiAlphonseXIII lui succède comme aîné des Bourbons et des Capétiens, par primogéniture et collatéralité masculines (son arrière-grand-père était l'infant François de Paule, plus jeune frère deFerdinandVII).

En 1931, il avait été fait chevalier de l'ordre du Saint-Esprit[26] parJacques de Bourbon (1870-1931), duc d'Anjou et de Madrid, qui lui avait déclaré :« Petit fils aîné deLouisXIV, petit-fils aîné dePhilippeV je suis chef de la Maison de France, chef de la Maison d'Espagne. Après moi, mes droits saisissent mon oncleD. Alphonse qui n'a pas d'héritier direct ; après lui, qui est vieux, c'est toi qui es jeune. (…) Tu seras un jour chef de la Maison de France ; après toi ce sera ton fils aîné »[27].

Discutant en 1940 avec un ambassadeur de France durégime de Vichy, et évoquant une hypothétique restauration de la monarchie en France,AlphonseXIII se désigne en disant :« Restauration, oui ; mais la bonne, la légitime »[N 2].

Prétention au trône d'Espagne

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En 1933,AlphonseXIII fait renoncer ses deux fils aînés à leurs droits au trône constitutionnel d'Espagne. Le premier,Alphonse (1907-1938), esthémophile et donc d'une faible espérance de vie à l'époque. Indépendamment, il signe une lettre à l'attention de son père — rédigée à l'avance par le secrétariat de ce dernier — par laquelle il renonce à ses droits (le motif invoqué est le choix par le prince des Asturies d'une épouse« n'appartenant pas à lacondition que les anciennes lois espagnoles et les convenances de la cause monarchique, qui importent tant pour le bien de l'Espagne, requerraient » : allusion à laPragmatique sanction de1776 sur les unions dites inégales) quelques jours avant d'épouser Edelmira Sampedro Robato, uneroturière (il récusera cette renonciation quelques années plus tard[29]). Le puîné,Jacques (1908-1975), est sourd depuis l'enfance à la suite d'une opération des oreilles (consécutive à uneotite mal soignée), ce qui lui donne une diction particulière. Le roi déchu désigne alors comme son successeur leur frère cadetJean (1913-1993), futurcomte de Barcelone, en faveur duquel il « abdique » le, laissant à ce fils le rôle de chef de la maison royale. L'infant Jacques, duc d'Anjou et de Ségovie, récuse en 1949 sa renonciation de 1933, faite sous la pression paternelle.

AlphonseXIII meurt le au Grand Hôtel de Rome d'uneangine de poitrine. Il est enterré dans l'église Sainte-Marie de Montserrat des Espagnols.

Pour sa part, son fils Jean, comte de Barcelone, renoncera à ses prétentions au trône en 1977, deux ans après l'instauration de la monarchie en faveur de son filsJuan Carlos à la mort du généralFranco, en vertu de la loi de succession de 1947 et de sa nomination commeprince d'Espagne en 1969. Par la renonciation du comte de Barcelone à ses prétentions, certains monarchistes considérèrent queJuan CarlosIer« récupéra la légitimité dynastique de la monarchie historique », ce qui est inscrit dans l'article 57 de laConstitution espagnole de 1978 (« S. M.Juan CarlosIer de Bourbon, légitime héritier de la dynastie historique »[30]).

En1980, le roi Juan Carlos, petit-fils d'AlphonseXIII, ordonne le transfert de ses restes vers lanécropole royale de l'Escurial.

La famille royale

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Mariage et enfants

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AlphonseXIII a épousé en 1906 la princesse Victoire-Eugénie, dite « Ena » de Battenberg. Petite-fille de lareineVictoria du Royaume-Uni, elletransmit, à l'instar de sa cousine l'impératrice Alexandra deRussie, le gène de l'hémophilie à certains de ses fils.

S'estimant trahi, le roi s'éloigna peu à peu de la reine, connaissant de nombreuses liaisons adultérines, courtisant même en 1912 une femme de sang royal, la princesseBéatrice de Saxe-Cobourg et Gotha, une autre petite-fille de la reine Victoria, sœur cadette de lareine de Roumanie et cousine de sa femme, qui avait épousé l'infantAlphonse d'Orléans, duc de Galliera, un de ses cousins. Le scandale fut si grand que la reine mère Marie-Christine intervint et obligea son fils à ordonner au duc et la duchesse de Galliera de quitter l'Espagne, puis à nommer le duc à diverses fonctions diplomatiques afin de tenir le couple éloigné du territoire espagnol.

La reine Victoria Eugenia avec le prince des Asturies et l'infante Béatrice (1912).

De son mariage avec la princesseVictoire-Eugénie de Battenberg, le roi eut sept enfants :

  • Alphonse (1907-1938),prince des Asturies (1907-1931), comte de Covadonga (1933-1938), « dauphin de France » (1936-1938). Il est hémophile, comme d'autres descendants mâles de son arrière-grand-mèreVictoria (grand-mère de sa mère Victoire-Eugénie). Il épouse en 1933 Edelmira Sampedro y Robato,Cubaine d’origine espagnole qui n’était pas de sang royal. Cette même année, en 1933, son père l'oblige à renoncer à ses droits au trône, officiellement parce que son épouse n'est pas d'une famille royale et que par conséquent il ne peut l'épouser qu'en renonçant à ses droits ; en fait surtout parce qu'il est hémophile. Il prend le titre de courtoisie de comte de Covadonga. Il divorce en 1936, se remarie civilement puis divorce en 1938, et meurt enFloride sans descendance des suites d'un accident de la circulation. A cause de son hémophilie, une hémorragie interne lui est fatale. ;
  • Jacques-Henri (1908-1975),infant d'Espagne, devint sourd à l'âge de quatre ans à la suite d'une opération des oreilles consécutive à une otite mal soignée. Il dut renoncer à ses droits au trône en 1933 sous la pression paternelle et reçoit en 1935 de titre de courtoisie de duc de Ségovie, auquel il ajoute en 1946 celui de duc d'Anjou. En France, il se fait appeler « prince Jacques-Henri de Bourbon » et se présente comme prétendant au trône de France sous le nom d'« HenriVI » (1941-1975). Il épouse en premières nocesEmmanuelle de Dampierre (fille de Roger de Dampierre, vicomte deDampierre, duc pontifical deSan Lorenzo Nuovo et noble deViterbe, et de sa première épouse, la princesse italienne Vittoria Ruspoli des princesPoggio Suasa). Le couple a des enfants, mais fait annuler civilement son mariage en 1947. Jacques se remarie civilement avec la cantatriceCharlotte Tiedemann qui l'aide à améliorer sa diction, mais n'a pas de descendance de ce second mariage ;
  • Béatrice (1909-2002), infante d'Espagne, princesse Torlonia et de Civitella Cesi (1935) par son mariage avec Alessandro Torlonia ;
  • Ferdinand (1910-1910), infant d'Espagne ;
  • Marie-Christine (1911-1996), infante d'Espagne, « fille de France » (1936) épouse en 1940 Enrico Eugenio, comte Marone-Cinzano ;
  • Juan (1913-1993),infant d'Espagne puis « prince des Asturies ». Il est prétendant alphonsiste au trône d'Espagne (1941-1977) avec le titre de courtoisie de « comte de Barcelone » (1941), titre reconnu officiellement en 1977. Il renonce à ses prétentions au trône en 1977 en faveur de son fils Juan Carlos (qui est déjà roi depuis 1975). Il est considéré comme « fils de France » (1936-1993) par leslégitimistes français. Il épouse en 1935María de las Mercedes de Borbón y Orleans ;
  • Gonzalve (1914-1934),infant d'Espagne. Né hémophile (sa mère a transmise cette maladie à lui et à son frère aîné), il meurt sans descendance.

Enfants naturels

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AlphonseXIII a laissé plusieurs enfants naturels :

Ascendance

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AlphonseXIII est un rare exemple d'endogamie. À la onzième génération, il n'a que 111 ancêtres différents, alors que dans une situation standard on s'attend à en identifier 1024. Ce qui représente un taux d'implexe de 89 %[33]

Ascendance d'Alphonse XIII d'Espagne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
32.Charles III d'Espagne
 
 
 
 
 
 
 
16.Charles IV d’Espagne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
33.Marie-Amélie de Saxe
 
 
 
 
 
 
 
8.François-de-Paule de Bourbon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
34.Philippe Ier de Parme
 
 
 
 
 
 
 
17.Marie-Louise de Parme
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
35.Louise-Élisabeth de France
 
 
 
 
 
 
 
4.François d'Assise de Bourbon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
36.Ferdinand Ier des Deux-Siciles
 
 
 
 
 
 
 
18.François Ier des Deux-Siciles
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
37.Marie-Caroline d'Autriche
 
 
 
 
 
 
 
9.Louise-Charlotte des Deux-Siciles
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
38.Charles IV d’Espagne (= 16)
 
 
 
 
 
 
 
19.Marie-Isabelle d’Espagne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
39.Marie-Louise de Parme (= 17)
 
 
 
 
 
 
 
2.Alphonse XII d’Espagne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
40.Charles III d'Espagne (= 32)
 
 
 
 
 
 
 
20.Charles IV d’Espagne (= 16)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
41.Marie-Amélie de Saxe (= 33)
 
 
 
 
 
 
 
10.FerdinandVII d’Espagne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
42.Philippe Ier de Parme (= 34)
 
 
 
 
 
 
 
21.Marie-Louise de Parme (= 17)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
43.Louise-Élisabeth de France (= 35)
 
 
 
 
 
 
 
5.Isabelle II d'Espagne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
44.Ferdinand Ier des Deux-Siciles (= 36)
 
 
 
 
 
 
 
22.François Ier des Deux-Siciles (= 18)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
45.Marie-Caroline d'Autriche (= 37)
 
 
 
 
 
 
 
11.Marie-Christine des Deux-Siciles
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
46.Charles IV d’Espagne (= 16 = 38)
 
 
 
 
 
 
 
23.Marie-Isabelle d’Espagne (= 19)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
47.Marie-Louise de Parme (= 17 = 39)
 
 
 
 
 
 
 
1. Alphonse XIII d’Espagne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
48.François Ier du Saint-Empire
 
 
 
 
 
 
 
24.Léopold II du Saint-Empire
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
49.Marie-Thérèse d'Autriche
 
 
 
 
 
 
 
12.Charles-Louis d'Autriche-Teschen
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
50.Charles III d'Espagne (= 32 = 40)
 
 
 
 
 
 
 
25.Marie-Louise d’Espagne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
51.Marie-Amélie de Saxe (= 33 = 41)
 
 
 
 
 
 
 
6.Charles-Ferdinand d'Autriche-Teschen
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
52.Charles-Christian de Nassau-Weilbourg
 
 
 
 
 
 
 
26.Frédéric-Guillaume de Nassau-Weilburg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
53.Caroline d'Orange-Nassau
 
 
 
 
 
 
 
13.Henriette de Nassau-Weilbourg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
54.Guillaume-Georges de Kirchberg
 
 
 
 
 
 
 
27.Louise-Isabelle de Kirchberg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
55.Isabelle-Augusta de Reuss-Greiz
 
 
 
 
 
 
 
3.Marie-Christine d'Autriche-Teschen
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
56.François Ier du Saint-Empire (= 48)
 
 
 
 
 
 
 
28.Léopold II du Saint-Empire (= 24)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
57.Marie-Thérèse d'Autriche (= 49)
 
 
 
 
 
 
 
14.Joseph-Antoine d'Autriche-Palatinat
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
58.Charles III d'Espagne (= 32 = 40 = 50)
 
 
 
 
 
 
 
29.Marie-Louise d’Espagne (= 25)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
59.Marie-Amélie de Saxe (= 33 = 41 = 51)
 
 
 
 
 
 
 
7.Élisabeth d’Autriche-Palatinat
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
60.Frédéric-Eugène de Wurtemberg
 
 
 
 
 
 
 
30.Louis-Frédéric de Wurtemberg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
61.Frédérique-Dorothée de Brandebourg-Schwedt
 
 
 
 
 
 
 
15.Dorothée de Wurtemberg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
62.Charles-Christian de Nassau-Weilbourg (= 52)
 
 
 
 
 
 
 
31.Henriette de Nassau-Weilbourg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
63.Caroline d'Orange-Nassau (= 53)
 
 
 
 
 
 
 

Galerie

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Le promoteur de l'aviation

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Alors que le roi envisage de fonder une école de pilotage à Madrid, lors d'un voyage en France il rencontre les pionniers de l'air américains Orville et Wilbur Wright qui lui donnent une démonstration de vol, à Pau[34].

Notes et références

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Notes

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  1. Tout en soignant satuberculose osseuse par l'héliothérapie dans une clinique suisse près du lacLéman[25], Zeininger de Borja préparait la publication d'unAnnuaire de la Maison de Bourbon (projet qui ne put voir le jour du fait de la mort d'AlphonseXIII), dont il légua les archives àHervé Pinoteau, qui en reprit l'idée et la soumit au princeJacques-Henri de Bourbon, duc d'Anjou et de Ségovie (fils aîné d'AlphonseXIII), ce qui aboutit à la parution de l’État présent de la Maison de Bourbon (cinq éditions de 1975 à 2012).
  2. Conversation[19],[28] devant témoins (dont l'épouse duministre secrétaire d’État à la Guerre durégime de Vichy) avec l'ambassadeur françaisGeorges Scapini (chef du S.D.P.G., le Service diplomatique desprisonniers de guerre), le àGenève.

Références

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  1. (es) Eduardo Haro Tecglen, « Alfonso XIII »,El País,‎(lire en ligne).
  2. Patrick van Kerrebrouck,La maison de Bourbon (1256-1987), coll.Nouvelle histoire généalogique de l'auguste maison de France,éd. Patrick van Kerrebrouck, Villeneuve d'Ascq, 1987, p.312
  3. Ernest Laut, « Attentat contre le roi d'Espagne », surLe Petit Journal,(consulté le).
  4. Carte du théâtre de l'attentatLe Petit Parisien, Paris, 2 juin 1905, quotidien(ISSN 0999-2707)[lire en ligne]
  5. Victoria (reine du Royaume-Uni), grand-mère de Victoria de Battenberg, a transmis à une partie de sa descendance l'hémophilie. Il s'agit plus précisément de l'une des variantes les plus répandues, transmissible uniquement par les femmes et n'affectant que les descendants mâles. Par conséquent, deux des fils de Victoria de Battenberg (et d'Alphonse XIII) sont hémophiles. Ainsi que le dernier tsarévitch de Russie;Alexis de Russie, également arrière-petit-fils de Victoria et d'autres descendants de Victoria: cf.cette page.
  6. « Monument pour les victimes de l'attentat de 1906 », surMon nuage(consulté le).
  7. J. Causse, « L'attentat contre le roi d'Espagne »,L'Illustration,no 3660,‎(lire en ligne)
  8. Ben-Ami 2012,p. 37.
  9. González Calleja 2005,p. 28.
  10. a etbBen-Ami 2012,p. 38.
  11. (es) Francisco Franco, « Jefatura del Estado. Leyes »,Boletín Oficial del Estado (BOE), Madrid, Agencia Estatal Boletín Oficial del Estado,no 173,‎,p. 3039(ISSN 0212-033X,lire en ligne) :

    « Artículo primero.— Se declaran nulas y se dejan sin efecto la Ley de las Cortes Constituyentes de la Segunda República, de veintiséis de noviembre de mil novecientos treinta y uno, por la que se declaró culpable de alta traición y privado de la paz jurídica a D. Alfonso de Borbón y Habsburgo-Lorena, así como las demás disposiciones anteriores o posteriores, por las que se produjo limitación o expoliación en su patrimonio privado, o en el de sus parientes por consanguinidad y afinidad dentro del cuarto grado »

    .
  12. (es) José María Zavala, « Entregados a Franco. Los Borbones ante la Guerra Civil »,La Aventura de la Historia núm. 97 (noviembre de 2006), p. 48-53(ISSN 1579-427X)
  13. (es)Paul Preston,El gran manipulador. La mentira cotidiana de Franco, Ediciones B, 2008(ISBN 978-84-666-3829-6)
  14. (es)Francisco Franco Salgado-Araújo,Mi vida junto a Franco, Planeta, Barcelona 1977, p. 93.
  15. (en) John T. Whitaker,We cannot escape History, MacMillan, New York, 1943, p. 106
  16. PatrickVan Kerrebrouck et avec la collaboration de ChristopheBrun (préf. Hervé Pinoteau),Nouvelle histoire généalogique de l'auguste maison de France, t. IV :La maison de Bourbon - 1256-2004,vol. 1, Villeneuve-d'Ascq, Patrick Van Kerrebrouck (auto-édition),,2e éd. (1re éd. 1987), 491 p.(ISBN 2-9501509-5-0), partie 2,chap. I (« Rois de France et de Navarre, Chefs de la maison de Bourbon »),p. 264, note 4.
  17. (es) Juan Balansó,Los Borbones incómodos, Barcelone, DeBols!llo,coll. « Ensayo · Historia » (no 114), (1re éd. 2000), 250 p.(ISBN 84-9793-448-2),p. 111.
  18. Hervé Pinoteau,Nouvelles précisions dynastiques, Paris, Sicre Éditions, 2001,(ISBN 2914352387)(BNF 38869528),p. 53.
  19. a etbHervé Pinoteau,L'héraldique capétienne en 1976, Paris,Nouvelles Éditions Latines,coll. « Autour des dynasties françaises » (no I),, 80 p.(ISBN 2-7233-0001-3,lire en ligne),p. 14-16.
  20. Cortés Cavanillas 1966,p. 418 et 434.
  21. « C'est alors qu'il [AlphonseXIII] daigna, à notre suggestion, supprimer la bordure de gueules, brisure de ses armes, et encore peu de mois avant sa mort prématurée, il insista devant nous sur sa qualité de chef de la Maison de France » :Conde Enrique Carlos Zeininger de Borja, « L'Ordre de Saint-Lazare »,Hidalguía,no 3,‎,p. 528(ISSN 0018-1285,BNF 34466739,lire en ligne).
  22. « Le roiAlphonseXIII, devenu chef de toute la Maison en 1936, a, suivant ma suggestion, supprimé la bordure de gueules » : Comte Zeininger de Borja,C et C : Chercheurs et curieux,vol. 4,no 38, mai 1954,p. 242(ISSN 0996-2824)(BNF 34413982).
  23. « La session ordinaire du Grand Conseil »,Feuille d'avis de Neuchâtel,no 114,‎,p. 14(OCLC 718183855,BNF 32774508,lire en ligne) : Heinrich-Karl Zeininger von Borja, né àHanovre le 23 janvier 1903 et décédé àSorengo le 4 juillet 1965, qui était né allemand, fut naturalisé suisse en 1955 ; il avait épousé une Suissesse. Il était le fils unique d'Elisabeth Groß et deHeinrich Zeininger (de) (1867-1939), qui fut le dernier directeur des jardins de la cour royale de Prusse (et dont une rue dePotsdam porte le nom).
  24. Franch 1974,p. 244-245.
  25. Franch 1974,p. 245.
  26. Franch 1974,p. 171.
  27. Lettre deJean de Mayol de Lupé àJacques de Francqueville d'Abancourt, citée par :Hervé Pinoteau,État de l’ordre du Saint-Esprit en 1830 et la survivance des ordres du roi, Paris,Nouvelles Éditions Latines,coll. « Autour des dynasties françaises » (no II),, 165 p.(ISBN 2-7233-0213-X,lire en ligne),p. 144.
  28. Franch 1974,p. 271.
  29. (es) Juan Balansó,Trío de príncipes, Barcelone, Plaza & Janés,coll. « Así fue : la historia rescatada » (no 2),, 240 p.(ISBN 84-01-53000-8),p. 69-70.
  30. « La Constitución en francés », surtribunalconstitucional.es viaWikiwix(consulté le).
  31. XII. Roger de Vilmorin, surDynastie capétienne, consulté le 09/09/2013
  32. Jean-Fred Tourtchine (préf. Juan Balansó),Les manuscrits du C.E.D.R.E. - dictionnaire historique et généalogique,no 6 :Le royaume d'Espagne, vol. 3, Cercle d'Études des Dynasties Royales Européennes, Paris,1996, 213 p.(ISSN 0993-3964)
  33. Jean-Louis Beaucarnot,Quoi de neuf dans la Famille, Buchet-Chastel, 2021, page 97.
  34. LE 20 FÉVRIER 1909 DANS LE CIEL : ORVILLE ET WILBUR WRIGHT RENCONTRENT LE ROI D’ESPAGNE

Annexes

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Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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AlphonseXIII
Précédé parSuivi par
AlphonseXII
1874-1885

AlphonseXIII
Roi d'Espagne
-
IIe République
(Proclamée en 1931)
Niceto Alcalá-Zamora
(président dugouvernement provisoire (es))
1931-1931


« CharlesXII »
1931-1936

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Succession légitimiste
1936-1941
« HenriVI »
1941-1975


« Alphonse-CharlesIer »
1931-1936

« AlphonseXII »
Succession carliste
1936-1941
Successeursalique : « JacquesIV »
1941-1975
successeur soutenu par les « jeanistes » (ou « estorilos ») : « JeanIV »
1941-1977
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des Espagnes
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Habsbourg(1516-1700)
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Bourbon-Anjou(1813-1868)
Savoie-Aoste(1870-1873)1870-1873 :Amédée Ier
Bourbon-Anjou(1874-1931)
Bourbon-Anjou(depuis 1975)
Souverains des Espagnes médiévales
v ·m
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v ·m
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Fauteuil 1
Fauteuil 2
Fauteuil 3
Fauteuil 4
Fauteuil 5
Fauteuil 6
Fauteuil 7
Fauteuil 8
Fauteuil 9
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Fauteuil 13
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