Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Alphasyllabaire siddham

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Siddham
Image illustrative de l’article Alphasyllabaire siddham
𑖭𑖰𑖟𑖿𑖠𑖽  sid-dhaṃ écrit en siddham médiéval. Noter la ligature conjointe de la deuxième syllabeddham, utilisant la forme subjointe de la lettredha, sous la forme réduite de la consonneda (avec unvirâma supprimant sa voyelle implicite) qui porte en chef l’anousvâra notant le-ṃ final de nasalisation (cette forme conjointe historique a été plus tard simplifiée par l’utilisation de la consonne 𑖛ddha distincte). Certaines polices de caractères siddham ou certains moteurs de rendu ne prennent pas correctement en charge les ligatures conjointes composées avec unvirâma et peuvent produire un rendu incorrect en termes d’espacement horizontal (en positionnant incorrectement à droite et séparément la deuxième consonne et non en dessous de la première consonne)
Caractéristiques
TypeAlphasyllabaire
Langue(s)Sanskrit
Historique
Système(s) parent(s)Protosinaïtique (origine contestée)

 Phénicien (origine contestée)
  Araméen (origine contestée)
   Brahmi
    Gupta
     Siddham

Système(s) dérivé(s)Devanāgarī,Néwar,Tibétain
modifier 

Cet article est uneébauche concernant lemonde indien, l’écriture et lalinguistique.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations desprojets correspondants.

L’alphabet siddham (𑖭𑖰𑖟𑖿𑖠𑖽   « abouti » ;sanskrit : सिद्धम्), parfois nommégupta tardif, est un ancienalphasyllabaire, utilisé jusqu’auIXe siècle dans le nord de l’Inde pour écrire lesanskrit. Il fut progressivement remplacé par ladevanāgarī, pour disparaître complètement des écrits indiens autour duXIIe siècle.

Il descend directement dugupta et a donné notamment naissance aux alphasyllabairesdevanāgarītibétain etnéwar. Il présente en particulier de nombreuses similitudes avec la devānagari.

Historique

[modifier |modifier le code]

Beaucoup de textesbouddhistes parvenus en Chine ont été écrits en siddham, et l’influence de cette écriture a été particulièrement importante pour la transmission destantras bouddhistes. En effet, il était important de préserver la prononciation exacte desmantras, et lechinois se prêtait mal à la retranscription des sons dusanskrit. Cela a conduit à conserver le siddham enAsie de l'Est et dans les zones où lebouddhisme tantrique (vajrayāna) s’est développé.

Kūkai, le fondateur du bouddhisme japonaisShingon, a introduit le siddham dans son pays à son retour de Chine en 806, après avoir étudié avec un moine formé àNâlandâ, Prajna[1]. Au moment où Kūkai apprit cette écriture, le négoce et les itinéraires de pèlerinage vers l’Inde venaient de fermer du fait de l’expansion de l’empire islamique desAbbassides.

Au Japon, l’écriture de mantras et la copie desoutras en utilisant les caractères siddham est encore pratiquée dans les écoles bouddhistes ésotériques Shingon etTendai, ainsi que dans la secte syncrétique duShugendō. Ces caractères sont connus commeshittan (悉 昙?) oubonji (梵字?). L’édition duTaishō shinshū daizō-kyō pour lecanon bouddhique japonais dubouddhismemahâyâna (issu duTripitaka pour le canonpali, utilisé depuis le Sri Lanka jusqu’en Birmanie et en Chine), conserve les caractères siddham pour la plupart des mantras, et lesbouddhistes coréens écrivent encore les syllabes germes (bija) dans une forme modifiée du siddham.

Au milieu duIXe siècle, la Chine desTang connut une série de purges des « religions d’origine étrangères » entrainant le déclin dubouddhisme ésotérique (lmikkyō au Japon), ce qui coupa le Japon de ses sources en textes siddham. Dans le même temps, d’autres écritures dérivées (en particulier letibétain, lenéwar au Népal, avant ladevanāgarī déjà adoptée en Inde) remplacèrent le siddham enAsie du sud comme écriture. Ce qui fait que l’Asie de l'Est est à l’heure actuelle la seule région où le siddham est encore employé pour les textes et le symbolisme bouddhiques.

Il est typique de voir le siddham écrit avec des pinceaux comme l’écriture chinoise. Au Japon, une brosse spéciale appeléebokuhitsu (朴笔) est utilisée pour la calligraphie siddham formelle.

Utilisation contemporaine

[modifier |modifier le code]

Une innovation récente est l’écriture de slogans en langue japonaise sur les t-shirts à l’aide de caractèresbonji. Le siddham japonaisbonji a évolué à partir de l’original et est maintenant un peu différent de l'ancienne écriture.

Représentation informatique

[modifier |modifier le code]

La plage de caractèresUnicode prévue pour le siddham s’étend deU+11580 àU+115FF.

 v ·d ·m 
enfr
0123456789ABCDEF
U+11580𑖀𑖁𑖂𑖃𑖄𑖅𑖆𑖇𑖈𑖉𑖊𑖋𑖌𑖍𑖎𑖏
U+11590𑖐𑖑𑖒𑖓𑖔𑖕𑖖𑖗𑖘𑖙𑖚𑖛𑖜𑖝𑖞𑖟
U+115A0𑖠𑖡𑖢𑖣𑖤𑖥𑖦𑖧𑖨𑖩𑖪𑖫𑖬𑖭𑖮𑖎𑖯
U+115B0𑖎𑖰𑖎𑖱𑖎𑖲𑖎𑖳𑖎𑖴𑖎𑖵 𑖎𑖸𑖎𑖹𑖎𑖺𑖎𑖻𑖎𑖼𑖎𑖽𑖎𑖾𑖎𑖿
U+115C0𑖎𑗀𑗁𑗂𑗃𑗄𑗅𑗆𑗇𑗈𑗉𑗊𑗋𑗌𑗍𑗎𑗏
U+115D0𑗐𑗑𑗒𑗓𑗔𑗕𑗖𑗗𑗘𑗙𑗚𑗛𑖎𑗜𑖎𑗝 
U+115E0 
U+115F0
Voir aussi :Table des caractères Unicode/U11580

Le codeISO 15924 du siddham estSidd.

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. Gaston Renondeau etBernard Frank, Le Bouddhisme au Japon, in René de Berval (Dir.),Présence du Bouddhisme, Paris, Gallimard, 1987, p. 629.

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Lien externe

[modifier |modifier le code]
v ·m
Alphabets
Alphabets consonantiques (ou abjads)
Alphasyllabaires (ou abugidas)
Syllabaires
Écritures logographiques ou apparentées
Ductus
Normes et standards techniques
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Alphasyllabaire_siddham&oldid=228176532 ».
Catégorie :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp