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Alligny-en-Morvan

47° 12′ 03″ nord, 4° 10′ 41″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirAlligny etMorvan (homonymie).

Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avecAlligny-Cosne.

Alligny-en-Morvan
Alligny-en-Morvan
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionBourgogne-Franche-Comté
DépartementNièvre
ArrondissementChâteau-Chinon (Ville)
IntercommunalitéCommunauté de communes Morvan Sommets et Grands Lacs
Maire
Mandat
Marie-Christine Grosche
2020-2026
Code postal58230
Code commune58003
Démographie
GentiléAllignycois et Allignycoise
Population
municipale
603 hab.(2022en évolution de −1,95 % par rapport à 2016)
Densité12 hab./km2
Géographie
Coordonnées47° 12′ 03″ nord, 4° 10′ 41″ est
AltitudeMin. 410 m
Max. 703 
m
Superficie48,85 km2
TypeCommune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionHors attraction des villes
Élections
DépartementalesCanton de Château-Chinon
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
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Alligny-en-Morvan
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Alligny-en-Morvan
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Alligny-en-Morvan
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Alligny-en-Morvan
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Alligny-en-Morvan (Ailnié enbourguignon-morvandiau) est unecommune située dans ledépartement de laNièvre, enrégionBourgogne-Franche-Comté.

Géographie

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Localisation

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Rose des ventsSaint-BrissonChampeau-en-Morvan
(Côte-d'Or)
Saint-Martin-de-la-Mer
(Côte-d'Or)
Rose des vents
GoulouxN
O   Alligny-en-Morvan   E
S
Moux-en-MorvanBlanot
(Côte-d'Or)

Alligny-en-Morvan est un village duMorvan situé à 10 km au sud deSaulieu, limitrophe du département de laCôte-d'Or et proche de laSaône-et-Loire. Il s'agit de la commune la plus orientale de la Nièvre et la plus grande ducanton de Château-Chinon. À la fin duXIXe siècle, elle possédait une superficie de776 hectares de bois et buissons sur une superficie totale de4 885 ha, soit près de 16 %. Aujourd’hui, ce sont2 100 ha de bois et 302 de friches.

Blotti au fond de la vallée du Ternin, son territoire est toujours recouvert de feuillus et de sapins. Elle dépendait en grande partie avant la Révolution duduché de Bourgogne et seul le hameau de la Chaux dépendait du Nivernais, raison pour laquelle les habitants manifestèrent leur mécontentement lors de leur rattachement au département de la Nièvre en 1791.

Son sol est généralement maigre et arénacé (riche en éléments siliceux), produisant néanmoins beaucoup de céréales et surtout des petits navets très renommés sous le nom denavets de Saulieu. AuXVIIIe siècle, on trouvait dans ces terrains sablonneux peu de seigle mais beaucoup d’avoine, d’orge et de blé noir et des pommes de terre. On y trouve une mine de plomb argentifère, bénite parLucien Charrault, alors curé d’Alligny, le[1] dont l’exploitation a été abandonnée.

Alligny-en-Morvan est également proche des lacsde Chamboux,des Settons etde Saint-Agnan.

AuXVIIIe siècle, le village était desservi par le grand chemin de Saulieu qui était alors en très mauvais état et peu entretenu, passant parConforgien et Beaumont. Ce chemin traversait le village pour aller jusqu'àMoux, passant par le moulin Guyon, traversant la Serrée et le bas de Fétigny.

Hydrographie

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  • LeCousin
  • LeTernin, dit aussi laTaraine, rivière qui n'est encore là qu'un gros ruisseau, traversant le territoire du nord au sud, en coulant au fond d'une gracieuse vallée, dominée de toutes parts par des mamelons aux sommets boisés. Ce cours d'eau s'appelle sur l'ensemble de son parcours leTernin ; au Moyen Âge, on disait leTorodam,Taronne en 1330,Tarnin en 1356,Tavernay (1659),Tarenne,Terren ou encoreTaraine,Tennene, en aval du bourg d'Alligny. Elle prend sa source au moulin de Guyon descendant de la paroisse de Saint-Léger-de-Fouche, traverse le village du septentrion au midi et passe par une vallée à 50 pas au-dessous de l'église du bourg.
  • Le ruisseau de Champcreux au couchant est appelé aussi ruisseau desPrés de Fétigny. Il prend sa source dans une montagne voisine à environ 3 kilomètres du bourg et se jette dans la Taraine à deux cents pas au-dessous de Champcreux et traverse le grand chemin d'Alligny à Saulieu par le moulin Guyon. Sur son cours étaient installés deux battoirs à cent pas l'un de l'autre.
  • Le ru Colas provient de l'étang des Rias, au couchant dans une vallée, qui se jette dans la Taraine après avoir traversé le grand chemin d'Alligny au moulin Guyon, à deux cents pas au-dessous de Fétigny, entre ce lieu et le moulin de la Chaume. Il faisait fonctionner un battoir à écorces placé sur son cours.
  • Le ruisseau de Bazole, au levant, qui vient d'une montagne de Pensière et se jette dans la Taraine à cinquante pas de l'église du bourg.

Morphologie urbaine

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Le territoire de la commune comporte 28 hameaux et des écarts :

Bazoles
sur la rive gauche duTernin, dans une gorge au levant du bourg, dépendance de la seigneurie d'Island-lès-Saulieu auXIIIe siècle. Les sires d'Alligny percevaient un droit de péage sur le chemin de ce hameau au bourg. En effectuant le terrassement pour une construction on y découvrit, en 1834, trois sarcophages en grès renfermant chacun deux squelettes. Aux abords se trouvait une fosse commune, pavée de pierres plates, d'environ sept mètres de diamètre.
Trois habitants de ce hameau : Michel, Claude, Barthélemi, s'étant dit « entre eux les choses les plus vilaines et méprisantes qu'ils avaient pu inventer, et s'étant abîmés d'avanies» furent condamnés le à3 livres 10 sous d'amende par la municipalité. Celle-ci leur enjoignit « très expressément, comme à tous autres de son arrondissement, d'avoir dorénavant plus d'humanité et de chrétienté les uns pour les autres, sous peine d'y être pourvu plus rigoureusement »
[2]. Le Poteau de Bazole séparait la justice d'Alligny de celle de Bazole ; dans ce poteau était fixée une feuille de fer blanc sur laquelle sont peintes les armes deM. de Montal, il était au levant à quatre cents pas du bourg. Le ruisseau dudit Bazole coule entre le poteau et le Terreau Breneau, un peu plus près de celui-ci, ce poteau est contigu à la cour d'une maison seule servant d'hôtellerie sur le grand chemin d'Alligny à Saulieu[3].
Beaumont
Bellomons, au sommet des montagnes, ancienne baronnie, sans doute à cause de son union avecConforgien. La possession de ce fief donnait droit à une partie des dîmes de la paroisse. Les étangs deBeaumont et deJean de Saulieu qui en dépendaient furent conservés par délibérations des habitants d'Alligny en date du à cause de leur utilité.
Les Boignons
Au nord du bourg à mi-côte à deux cents pas de Champcreux.
Le Boillasson
En plaine au couchant, à trois quarts de lieue du bourg.
Chamboux
Au nord dans une vallée à 5,5 kilomètres du bourg, s’y trouvait le moulin de Chamboux avec sa maison de meunier.
Champcomeau
Chamcomeaul, (1284) -Chamcommeau - Au nord du bourg vis-à-vis de ce hameau, se trouve sur un monticule dominant la rivière, les ruines duchâteau de Champcomeau, connu sous le nom deTour-d'Ocle. Sa position et les vestiges de ses anciens fossés montrent bien qu'il avait une certaine importance. Il doit son second nom à l'un de ses propriétaires, Jean d'Ocle, seigneur en partie d'Alligny et faisant partie des assiégeants deChâteau-Chinon en 1412. Cette terre située sur la rive gauche de la rivière fut rattachée auXIIIe siècle à la baronnie d'Island-lès-Saulieu. Il y avait en ces lieux, un moulin et un étang sur lesquels fut assignée la part de patrimoine revenant au plus jeune fils deJeanIer d'Aligny : Girard d'Aligny dit Besort, entré comme novice à l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun en 1284, ainsi que le montant de l'aumône perpétuelle de 20 sous faite au dit monastère. Le moulin de Chamcommeau, moulait encore en 1905. Un pont en granite, au levant du hameau, enjambe la rivière. Il n'a pu être daté dans le rapport établi et référencé IA00001859 de l'Inventaire général de Bourgogne.
Ce lieu-dit comporte une ferme, avec grange, remise, étable, porcherie, cellier, et un corps de logis antérieur à 1842, dont les dépendances sont postérieures ; elle est construite en granite, moellon, enduit, avec sous-sol et rez-de-chaussée, toitures en tuile et ardoise et un escalier extérieur. Cet ensemble du
XIXe siècle a fait l'objet d'un rapport référencé IA00001873 à l'Inventaire général du patrimoine de Bourgogne.
Champcreux
Au nord du bourg, dont il est éloigné de 3 kilomètres, formait avec Fétigny deux fiefs en toute justice. (voir article Révolution). Il possédait un battoir sur la carte de Cassini de 1754.
Les Chaumes de Marnay
Le moulin des Chaumes de Marnay est aujourd'hui une propriété privée. Il date de 1852, construit sur l'emplacement d'un étang dont la chaussée fut démolie en amont du moulin de Marnay[4]. La maison du meunier est à côté ainsi qu'un battoir d'écorce au milieu duXVIIIe siècle.
La Chaux
Clax- Dans une vallée au nord-ouest du bourg, à 1 kilomètre du village. Était alternatif avecSaint-Léger-de-Fourches. Une partie formait un fief particulier mouvant d'Island, l'autre partie dépendait de la baronnie. Lechâteau de la Chaux est une bâtisse flanquée de deux pavillons. Il a été reconstruit en 1860 et la chapelle fut bénite le, par MonseigneurThéodore-Augustin Forcade, évêque de Nevers, et dédiée à saint Joseph.
Le second jour des Rogations de 1791, Jean Régnier du hameau de Réglois s'étant permis d'enlever des rubans et des fleurs qui ornaient la croix de La Chaux fut condamné le par la municipalité à la requête du procureur de la commune à se prosterner le dimanche à l'issue de la messe paroissiale à deux genoux au pied de la croix du cimetière, à deux mains jointes, le chapeau sous le bras gauche, le temps et l'espace d'une heure, pour réparation de l'injure faite à ladite croix ; à payer sous forme d'amendes, la somme de six livres et encore à se transporter au corps de garde de Saulieu pour 24 heures en forme de correction[5].
La Chapelle
Il y existait jadis, sur l'ancien chemin de Montsauche à Saulieu, une chapelle connue sous le nom deChapelle-des-Brebis dédiée à saint Franchy que l'on invoquait contre les maladies des troupeaux. Il s'y est tenu jusqu'en 1849 un apport dont Antoine Tixier, curé de Saint-Brisson, commis en 1667, parle ainsi :« On a coutume de se rendre, en procession, des paroisses voisines, le mardi de la Pentecôte, à une chapelle ruinée qui portait le nom de Saint-Franchy, dans l'enclave de notre paroisse, auquel jour il s'y trouve des cabaretiers, et où l'on y commet quantité de désordres, tant par les jeux, danses, batteries, blasphèmes, que débauche[6]. » On déterra près de l'emplacement, en 1849, des sarcophages en grès, renfermant des ossements humains. Les villageois des alentours ont prétendu que cette violation des tombeaux avait attiré depuis sur leurs champs la grêle et les tempêtes. Ce lieu était alternatif avecSaint-Léger-de-Fourches.
Combe-de-la-Palue
C'est ici qu'était avant 1462, l'ancienne église paroissiale près duchâteau de La Mothe-D'Aligny. Elle était de style roman, ainsi que l'indiquaient les matériaux du clocher et ceux du portail de l'Ouest, démoli en 1852. On pense que son transfert à l'emplacement actuel est dû à JeanIer de Fontenette pour la mettre plus à portée de son château.
La Crémêne
Au nord-ouest du bourg, à quatre cents pas du bourg se trouve un mamelon qui domine ce bourg, et qui est couronné d'une enceinte quadrangulaire, formée par d'anciens fossés que la tradition dit être un retranchement romain,castrum romanum, d'où serait venu le nom de ce hameau. Lamontagne du Grand-Habre, haute de 681 mètres et que couronnait jadis un signal. Ne serait-elle pas, interroge l'abbé Baudiau, ce lieu dont parleAmmien Marcellin, à l'occasion du voyage ducésarJulien, en356 :Aliis per arborem…;quibusdam per sidolocum iri debere affirmantibus. L'ancienne voie qui allait de Autun à Auxerre par le nord du Morvan devait presque toucher, en effet, le pied de cette montagne. Les différents groupes d'habitations de ces hauteurs sont connus sous le nom de Valottes.
Le Creuzot
Lieu alternatif avecSaint-Léger-de-Fourches, au couchant, sur une montagne à une lieue du bourg.
L'Etang-Neuf ou Moulin Neuf
Groupe de trois maisons situé sous le déversoir de l'étang éponyme. Le moulin de l'étang-neuf est cité dès 1495. Faisant partie de la seigneurie d'Alligny, il est situé au midi dans une vallée avec la maison du meunier à un quart de lieue du bourg. La rivièreLe ternin passe au-dessous. Selon l'abbé Bruneau, vers 1700 à la suite d'un incendie, le moulin, l'huilerie et le battoir sont détruits. Étienne Choureau y est meunier en 1714. En 1757, le curé d' Alligny-en-Morvan indique qu'« à deux pas au-dessous de ce moulin et de celui de Marnay, il y a entre les deux, un battoir de chanvre que l'eau du moulin et celle de la rivière réunies font aller ». En 1773, une femme inconnue d'environ 60 ans décède dans la grange du moulin « dans des sentiments chrétiens » sous les yeux du meunier Pierre Boucher[7]. Le moulin est toujours en activité en 1926. Le moulin dont la rénovation commence en 2002, possède toujours sa roue en bois mais l'huilerie est en ruine.
Ferrières
Dans la plaine, au levant à 2,5 kilomètres du bourg. Sur la rive droite de la Taraine, au sud-est du bourg, avait droit de justice, fief mouvant de la Tour d'Island et en arrière-fief du comté de Saulieu. Hugues de Fontette, seigneur de La Mothe d'Aligny, le vendit à la fin duXVe siècle à Charles d'Estinville. Sa veuve, Jeanne de Chaulmery, en fit reconnaissance à l'évêque au nom de ses enfants : Jean, Michel, et Françoise, en 1503[6].
Fétigny
Au nord du bourg, était alternatif deSaint-Léger-de-Fourches, formaient avec Champcreux deux fiefs en toute justice dont l'un appartenait au chapitre d'Autun. Les sujets étaient tenus au guet-et-garde envers la ville de Saulieu. L'autre était possédé par les sires d'Alligny. On y voyait au lieu-dit :le Champ-des-Fourches lepilori de leurhaute justice. Une ordonnance deJean duc de Bourgogne astreignit les habitants au guet-et-garde et à l'entretien des fossés du château seigneurial. Ils devaient, en outre, au baron, à la fête des rois, deux gâteaux de dix deniers chacun affectés sur leurs maisons et héritages[8]. Montabon et Montafroy, hameaux deSaint-Léger-de-Fourches, étaient compris dans cette seigneurie. Les dîmes de ces villages produisaient année commune, aux sires d'Alligny, huit setiers de seigle et autant d'avoine. Un moulin de la Chaume existait aussi en ce hameau, il moulait encore en 1905, comme quatre autres.
Dans un bois du hameau, dénommé le bois de la Pierre qui tourne, se trouve un dolmen-autel composé de trois pierres dont la dalle supérieure, soutenue par deux pierres verticales, est plate, et présente en son milieu une concavité. Près de ce hameau, aux environs du lieu-dit les Prés, se trouve La Pierre Pointe.

C'est à Fétigny que se trouvait une très vieille maison, dite « des Charrues »[1], aujourd'hui disparue mais dont il existe des vues datant du début duXXe siècle, longtemps considérée comme l'une des plus anciennes maisons rurales de France.

Fontaine Blanche
Au couchant à mi-côte, à cinq quarts de lieue du bourg, se trouve une ferme comportant un ensemble de bâtiments : grange, étable, porcherie, du premier quart duXIXe siècle ; logis et dépendances sont sous le même toit, le logis est de plain pied, sans cave, (sol granitique), de dimensions modestes, simple en profondeur, un comble perdu est accessible par porte haute depuis le corps en appentis. Il est réalisé en granite et moellons enduits, comporte un toit à longs pans, la couverture en chaume adresseRD 292. L'ensemble a fait, en 1986, l'objet d'un rapport référencé IA00001874 à l'Inventaire général du patrimoine de Bourgogne.
Les Grosses-Pierres
Lieu alternatif deSaint-Léger-de-Fourches, au-dessous de la Chaux, au nord-ouest à environ 5 kilomètres du bourg.
Guittes-Bonin
ouGuttes-Bonin, sur une montagne au nord-ouest à trois quarts de lieue du bourg, soit environ 3 kilomètres.
L'Huis Quarré
Sur une montagne au nord, à environ 1 kilomètre du bourg.
Jarnoy
Janua - Sur la rive droite de la rivière, près du bourg au couchant, accroché au flanc de la montagne, à 600 pas du village. Le chapitre de Saint-Andoche y possédait trois meix, et quelques rentes seigneuriales. Ce village est connu pour ses excellents navets. Au-dessus de ce hameau sont des restes de castramétation. Au-dessus est le Moulin-Neuf, bâti sous la chaussée d'un étang du même nom. Les sires d'Alligny y percevaient des droits de péage sur les chariots et charrettes et sur les bêtes de somme, allant et revenant des foires des environs[8].
Un premier lavoir fut construit auXIXe siècle, en granite, et moellon sans chaîne en pierre de taille, structure charpente en bois, recouvert de tuiles mécaniques. Il est à droite en venant d'Alligny (1er lavoir). Il a fait l'objet d'un rapport référencé IA00001856 à l'Inventaire Général du Patrimoine de Bourgogne.
Le second lavoir est également du
XIXe siècle, en moellon sans chaîne en pierre de taille, grès, appentis à pignon ouvert recouvert en tuiles mécaniques, les maîtres d'œuvre des deux ouvrages ne sont pas connus. Il a également fait l'objet d'un rapport référencé IA00001857 à l'Inventaire Général du Patrimoine de Bourgogne en 1986. Propriété communale.
Jarles
Moulin entièrement rénové en 1990. Il date de 1284, au départ au pied de Lambruère sur le cours d'un ruisseau de Jarnoy à l'Étang-Neuf. Victime d'un incendie auXVIIIe siècle, il fut reconstruit à l'emplacement actuel par Pierre Quarré d'Aligny.En 1850, la route entre ce lieu et Marnay n'est pas construite et le moulin est désigné sous le nom de moulin de Gerle. Il faisait partie, avec le moulin de l’Étang-Neuf, de la seigneurie d'Alligny. Il tournait encore après la Seconde Guerre mondiale avec deux paires de meules[9].
Marnay
AuXVe siècle :Marney, puis vers 1620–1650 :Marné, et en 1750 :Marnai, l'orthographe actuelle datant de 1800. Dans une vallée au midi entre deux montagnes qui se touchent à une demi-lieue du bourg, avec la maison du meunier se trouve le moulin de Marnay à côté et un battoir à chanvre.
Proche de Réglois, avec lequel il formait une seigneurie en toute justice. Le chapitre de Saint-Andoche y possédait quelques meix. Depuis le Moyen Âge, il a existé des moulins et des battoirs en aval du moulin de Jarles sur le cours de la Taraine, dont le moulin de Marnay, en aval du bourg, cité en 1260 dans le cartulaire d'Autun où Alexandre et Jehan d'Aligny reconnaissent tenir le fief de Girard, évêque d'Autun. En
1714, le moulin de Marnay est tenu par Lazare Choureau. Il est la propriété auXVIIIe siècle du comte de Loppin de Montfort, seigneur de Pensière. La Révolution saisi le bâtiment comme Bien national et envisage sa destruction qui n'aura pas lieu. Il est alors encore recouvert en chaumes. Le moulin est vendu le à un dénommé Perreau pour la somme de8 500 livres. Son fermage est estimé à 450 livres. En 1830, Adrien Barbotte, ancien maire d'Alligny en est le propriétaire. Il y avait aussi un étang vers 1850[4],[10]. Le moulin fonctionne jusqu'au pour la farine blanche destinée à la consommation des humains, et en 1988, pour les farines destinées à l'alimentation des bestiaux. Le[moulin de Marnay, dernier bâtiment de la vallée, fut transformé en gîte rurale de 2004 à 2018. C'est aujourd'hui une propriété privée ouverte au public lors des Journées du Patrimoine.
Le Meurot
C'est dans ce hameau que se trouvait le signe patibulaire de la seigneurie au lieu-dit Champs-des-Fourches.
Monbobelin
Sur une montagne, au couchant, à 3 kilomètres du bourg.
Mont
En plaine au levant, à trois cents pas de Pierre Écrite et à une petitelieue du village.
Pensière
Perché au levant du bourg, au-dessus de Bazole, sur un large plateau, ce hameau possède des fours à chaux nourris par une veine de pierres calcaires d'un kilomètre de long gisant au milieu d'un sol profondément granitique. C'est un quasi-phénomène. Le hameau appartenait en 1448 à Renaud de Thoisy, receveur général du duc de BourgognePhilippe le Bon. En 1751, il est la propriété de Germain-Anne Loppin, chevalier, comte de Montfort, président à mortier au parlement de Dijon. Il tenait vraisemblablement ce fief de Claudine Espiard, dame de Blanot, son épouse. Leur fils, Bénigne-Catherine-Magloire, seigneur de La Boulaye, de Launay et de Pensière, ayant émigré en 1791, ses biens furent vendus commebiens nationaux.
La Pierre-Écrite
Petra scripta- Sur la route ouverte auXVIIIe siècle d'Autun àSaulieu, qui est alors parcourue par les diligences qui font halte au relais de poste où Napoléon s'arrêta, en 1815, de retour d'exil à l’île d'Elbe, c'est une stèle gauloise représentant cinq silhouettes mais qui reste mystérieuse.En 1809, un habitant de ce hameau, Jean Machin, étant sorti la nuit de sa maison fut attaqué inopinément par une hyène qui lui sauta au visage. Sans perdre sa présence d'esprit, l'homme étreint la bête dans ses bras et l'emporte dans sa chaumière. Sa fille, réveillée en sursaut, se lève et s'arme d'un grand couteau qu'elle plonge dans la gorge de l'animal qu'elle tua dans les bras de son père[réf. nécessaire].
La Place
Au nord, au fond du ravin qui sépare ce hameau de Guittes-Bonin, gît une mine de plomb argentifère qui court sous la montagne à laquelle est adossé ce hameau. Elle fut découverte en 1640 par Gaspard Quarré, seigneur d'Alligny. Il la fit exploiter infructueusement car il ne retira, pour une dépense de1 200 livres, qu'un ligot d'argent de 150 écus. Plusieurs tentatives furent depuis faites, mais sans succès. La galerie de 300 mètres de profondeur se divise en deux branches courant presque parallèlement. En 1734, elle fut de nouveau fouillée sans succès etM. Paulin du Boulet, inspecteur des mines, refit une tentative en 1742 rentrant tout juste dans les frais engagés. Elle fut remise en exploitation entre 1912 et 1930, employant une soixantaine d'ouvriers, date de sa fermeture définitive. L'entrée en est condamnée. Elle contient surtout du plomb, un peu d'étain et peu d'argent.Claude Courtépée est descendu dans cette mine en 1774 en compagnie deM. Pasumot au travers« d'une galerie à voûte plate s'avançant de 100 toises[Note 1], le noyau de la montagne est un granit rougeâtre et la pierre un spath fusible. On y trouve beaucoup de cristallisations » (voir aussi le paragrapheLa Révolution dans la section Histoire).François Pasumot
Les Plessiés
Au nord-ouest sur une montagne, ainsi était dénommée une maison s'y trouvant auXVIIIe siècle entre La Chaux et les Guttes Bonin à deux cents pas de celle-ci.
Les Prés
Hameau situé dans une vallée, au nord éloigné d'un kilomètre du bourg.
Precepault (1649)
L'écriture varie en Precepot, Principau, Prespaux, Prissepaux, Pescepant, Prispau :« Ce hameau, dont le nom est passé à l'état de souvenir, était situé entre la cure et la Champagne » (Abbé Bruneau,Monographie d'Alligny-en-Morvan, 1905,p. 197). Dans sa Réponse pour servir à la carte de la Province 1757, le curé d'Alligny écrit :« Prissepaux, au pied d'une montagne, au sud-sud-ouest, et à deux cents pas de mon village ». Prissepeaux sur la carte Cassini levé vers 1757.
Réglois
Dans ce hameau étaient visibles en 1865 les restes d'un ancien castel, lechâteau de Réglois, armé d'une haute tour, avec mâchicoulis, sur un petit mont, culminant à 515 mètres d'altitude et appeléChambard. Il y existe une source chaude, nommée vulgairementChaudes-Aigues. Ce hameau et celui de Marnay sont voisins, ils formaient autrefois une seigneurie en toute justice dans la mouvance du comté de Saulieu. Guillaume Lombard, bourgeois d'Autun, sieur de Chaumien, en reprit de fief de l'évêque en 1356. Ce château est incendié en 1438 et n'a pas été reconstruit en même lieu.
Il s'élève sur ce hameau une croix dressée en 1874 en calcaire et granite avec sculpture d'un cœur et fleurs à six pétales, avec l'inscription :O CRUX AVE 1874. Elle mesure 3,25 m de haut, 0,80 de large et 0,90 de profondeur. On n'en connaît pas le maître d'œuvre. Elle a fait l'objet d'une enquête à l'Inventaire général de Bourgogne, dont la référence est IA00001866.
Les Rousselots
Au couchant, à côté des Vallottes et à la même distance du bourg. En 1757, une maison située auTrois fontaines à cent pas au-dessus des Rousselots.
Ruère
Dans un fond au levant, entre Mont et la Ferrière à 2,5 kilomètres du bourg. Cette terre était unie à la baronnie d'Island auXIIe siècle comme toutes les terres sur la rive gauche de la Taraine.
Saint Franchy
Nom d'une maison en 1757 située à côté de La Chaux, en plaine au couchant à cinq quarts de lieue du bourg. Près de cette maison il paraît qu'il y avait autrefois une chapelle sous le vocable de ce saint mais il n'en reste aucun vestige au milieu duXVIIIe siècle. On n'y voyait qu'une fontaine célèbre en ces temps pour la superstition des villageois qui allaient y tremper les enfants malades. Il s'y faisait alors tous les ans, la seconde fête de la Pentecôte un apport très considérable et il s'y commettait toutes sortes d'abus que l'église ne parvînt pas à abolir[11]. Proche de la fontaine, se trouvait la Tour d'Hoques ou Tour d'Ocle, qui n'est déjà plus auXVIIIe siècle qu'une masse de terre fort élevée et à demi recouverte par les bois où se trouvait jadis le château dont on ne voyait plus que les fossés. Cette motte est en face Champcommeau à 500 mètres du bourg.
La Serrée
Situé au nord dans une vallée ce hameau est à 5 kilomètres environ du village. Le moulin de la Serrée dans un fond possède une maison de meunier à cent pas au-dessus. Le moulin de la Rochette, avec un battoir d'écorce est à la même distance du bourg. Il y a eu plusieurs moulins sur le site ; certains sur le Ternin, d'autres sur le ruisseau venant de Conforgien. Le moulin de la Rochette est devenu une pisciculture.
Le Terreau Breneau
À deux cents pas du village, au levant. Il s'y trouve une croix en forme de pain de sucre.
Valottes
Sur une montagne au couchant du bourg dont il est à environ 2 kilomètres. Groupes de hameaux dont les habitations sont construites sur les hauteurs de la montagne duGrand-Habre, les habitants sont dénommés lesValottins, nom que l'on donnait par extension à tous les couvreurs en paille des environs. Ils se déplaçaient en grand nombre dans la Bresse et le Bourbonnais pour réparer les toits de chaume. Le nom de Valotin se prend ordinairement en mauvaise part. L'Inventaire du Patrimoine de Bourgogne a porté son attention sur une ferme comprenant : cour, étable, écurie, fenil, bâtiment de ferme en granite, moellon, enduit calcaire, avec sous-sol et rez-de-chaussée, toit à longs pans recouvert en ardoise. Dossier référencé IA00001872 à l'Inventaire Général.

Les hameaux de Chamboux, la Serrée, les Prés, Fétigny, Champcreux, la Chaux, Saint Franchy, ainsi que les Grosses Pierres étaient alternatifs de la paroisse d'Alligny en 1757 et l'année suivante de la paroisse deSaint Léger de Fourches.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Bourgogne-Franche-Comté etClimat de la Nièvre.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat de montagne, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[12]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[13]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré[14] et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[15]. Elle est en outre dans lazone H1b au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[16],[17].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de9,8 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 156 mm, avec14,1 jours de précipitations en janvier et8,6 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deDun-les-Places à16 km àvol d'oiseau[18], est de10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 181,7 mm[19],[20]. La température maximale relevée sur cette station est de37,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de−15,3 °C, atteinte le[Note 2].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Alligny-en-Morvan est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[21].Elle est située hors unité urbaine[22] et hors attraction des villes[23],[24].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (56,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,9 %), prairies (40,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %),terres arables (1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %), eaux continentales[Note 3] (0,2 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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La localité est mentionnée sous les formesAligneium en 1281[26], puisElianum etAligny.

Selon une tradition érudite locale, le toponyme serait basé sur le nom d’un citoyen romain,Elianus, possesseur d’unevilla en ce lieu[27].

Ernest Nègre explique le premier élément par un autre anthroponymeHelenius se basant sur une forme plus ancienne d'Alligny-Cosne,Eliniacus auVIe siècle[28]. Tout comme pour l'autre Alligny, la terminaison-y s'explique par le suffixe gaulois*-āko, latinisé en-acum,-acus. Suffixe localisant à l'origine, il finit par indiquer la propriété à l'époque gallo-romaine. Cette finale devenu-ei en ancien français est généralement latinisée en-eium, -eyum dans les textes médiévaux.

Albert Dauzat etCharles Rostaing préfèrent rapprocher cet Alligny, des autres hameaux Alligny de la Nièvre et de Maine-et-Loire, ainsi que d'Aligné dans la Sarthe en proposant le nom de personne latinAlinnius[29],Alinus ou germaniqueAllinus[30] cf. aussiAlinhac àYssingeaux (Haute-Loire,Alliniacum ouAliniacum (sans date),Alignac en 1262).

N.B. L'origine latine des anthroponymes ne signifie pas que les propriétaires venaient de Rome, mais qu'ils étaient des autochtones romanisés, des Gallo-Romains.

Histoire

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La paroisse

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Au centre du bourg s'élève l'église paroissiale couronnée d'une haute flèche. Elle est dédiée à saint Hilaire.

Avant d'être une commune elle fut paroisse de l'évêché d'Autun et de l'archiprêtré deSaulieu. Elle remonte à la plus haute Antiquité et elle est mentionnée dans le testament du bienheureux Varé en706. Le patronage de la cure était exercé par le chapitre de Saint-Andoche de cette ville, possesseur de quelques meix, à Jarnoy et Marnay. Les dîmes appartenaient au curé du lieu et à celui deSaint-Léger-de-Fourches, aux barons d'Alligny, deConforgien et d'Island et relevaient en fief de ce dernier. Elles se percevaient à raison de vingt-une gerbe l'une. Un quart de celles du Vaulx d'Aligny et de La Sarrée appartenaient au baron de Conforgien et le reste au curé. Celles de Jarnoy, de La Crémêne, de La Place, de Champcomeau, de Pensière, de Mont, de la Pierre-Écrite, de Ruère, de Marnay… se partageaient entre ce dernier et le sire d'Alligny ; celles des alternatifs entre les deux curés et le baron d'Island.

Son importance la fit érigée en cure de seconde classe en1827. La comtesse de Sérent améliora le sort des curés en leur léguant, à perpétuité, par son testament du une rente deTrois cents francs, moyennantQuatre-vingt-seize messes par an pour elle et divers membres de sa famille. Elle a légué une autre rente dedeux cents francs à la fabrique et une semblable aux pauvres, à condition que tout soit administré par le curé et cesserait avec le culte catholique.

Les curés de cette paroisse jouissaient autrefois de diverses redevances seigneuriales importantes. André Auribault présenta en1633 au roiLouis XIII, pour en obtenir la réintégration, une requête où il dit « qu'il lui compète et appartient plusieurs baux, droits et devoirs, tant en rentes, cens, poules, corvées, prés, terres, vignes, pasquis, bois, buissons, terruages, dîmes, usages…, que la négligence de ses prédeécesseurs, les guerres et mortalités des années précédentes ont faict perdre une partie des titres et souvenirs desdicts droicts»

Faisant droit à sa requête, le roi lui délivra le des lettres patentes pour contraindre les particuliers ou les détenteurs à lui consentir de nouveaux titres. Mais le succès ne semble pas avoir couronné ces heureux commencements[31].

La seigneurie

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L'ancienne seigneurie d'Alligny,terre allodiale, était une puissantebaronnie remontant aux premiers temps de la féodalité. Elle s'étendait autrefois sur les deux rives de la Taraine. La mouvance appartenait à l'Évêché d'Autun mais leur fut souvent disputée par lecomte de Nevers et le seigneur d'Island, qui semble enfin avoir prévalu. Elle fut érigée en comté parLouisXIV.

XIIeXIVe siècles

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Cette terre fut divisée auXIIIe siècle, en deux portions ayant pour limites le cours de la rivière qui resta banale entre les deux seigneurs. Les habitants de la rive gauche, tels que Bazoles, en partie, Champcomeau, Ruère… furent annexés à la baronnie d'Island-lès-Saulieu. Ceux de la rive droite formèrent un fief particulier sous le nom antique de baronnie d'Alligny. Cette seigneurie comprenait une partie du territoire deMoux[8].

Tous les sujets comme retrayants de la maison forte du lieu étaient tenus, en vertu de l'ordonnance du ducJean sans Peur, au guet et garde, aux réparations du pont dormant, des fossés… ; ils étaient mainmortables, serfs et de serve condition, taillables au jour de Saint Barthélémy, à peine de 7 sous d'amende, corvéables… ; et devaient en outre le droit d'indire dans les quatre cas ordinaires. Gens de pote, ils ne pouvaient tenir d'assemblées, ni jeter d'impôts sur eux-mêmes, ni construire de moulins, de battoirs, ou autres engins, ni même sonner du hautbois sans la permission du seigneur.

Le baron avait droit, pour l'exercice de sa haute, moyenne et basse justice, d'instituer bailli, juge-lieutenant, greffier, sergent…, connaissant de toutes sortes de causes, même emportant la peine de mort. Le signe patibulaire était auChamp-des-Fourches, autrementLe Meurot près de Fétigny. Il jouissait en outre, de très nombreux autres droits seigneuriaux, comme de banvin, de taverne, de banalités pour ses moulins de Jarle et l’Étang-Neuf, ce dernier rapportant en1583 quatre setiers de froment et huit de seigle ; de lods, de ventes, de tailles, celles-ci produisaient88 livres ; les coutumes, 120 boisseaux d'avoine ; les tierces, 20 boisseaux de seigle ; les exploits de justice,20 livres en argent. Et encore, de mesures de langues d'aumailles, de messerie, consistant en une gerbe par feu,en ça la rivière, et par moitié avec le seigneur d'Island,au-delà la rivière. Il existe un moulin au bourg que fait tourner Philippe Choureau en1714.

Les habitants de la rive gauche étaient soumis aux mêmes redevances envers leur seigneur, sinon au guet et garde qu'ils devaient au château d'Alligny.

La baronnie appartenait auXIIe siècle, à une très noble maison de ce nom. Hugues d'Aligny, (de Aligneio) partit pour la Palestine en1147 et fonda, à son retour, un hôpital rural dont le souvenir revit dans le nom del’Étang-de-la-Maladière. Arnould, Alexandre et Jean, ses petits-fils reprirent de fief en octobre1260 de Girard, évêque d'Autun, pour la maison forte d'Alligny et ses dépendances, pour les terres et village d'Outre Taronne, du Reu, Prescepant, La crémêne, Jarnoy, Marnay, Réglois, Pensière, Chassagne, pour moitié, Chaumien, Le Vault de Chissey, Gouloux, en partie, Saint-Léger, aussi en partie, le grand étang sis au-dessous duMoûtier d'Aligny, le moulin et l'étang de Marnay. Jeanne, fille d'Alexandre, porta une partie de la terre d'Alligny en dot à Perrein de Menesserre. Jeanne, leur fille, reprit de fief en1396, tant en son nom qu'en celui de Jean de Menesserre, son frère.

Jean II d'Aligny, baron, fut témoin en1327 de l'acte de foi que fit Louis II, comte de Nevers, à l'évêque d'Autun devant le grand-autel de la collégiale de Saulieu pour tout ce qu'il tenait en fief du prélat.

À cette époque la terre d'Alligny est indivise entre une foule de seigneurs que nous voyons reprendre de fief alternativement.

XVeXVIIe siècles

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Jean III d'Aligny, surnommé d'Ocle, marié à Marguerite, sa cousine, fille de Nicolas d'Aligny, fit hommage en1404. Ils avaient pour coseigneurs les enfants de Perrein de Menesserre, Simon de Fresne, Guy d'Aligny, la dame de Villarnoult, le baron d'Island… Jean assista en1412 avec Guillaume son frère, capitaine du château d'Autun, au siège de Château-Chinon. Celui-ci reprit de fief en1444.

Jean fut un seigneur dur et cruel. L'histoire lui reproche la mort d'un grandgruyer qu'il fit périr dans son château. Revenu de ses emportements, il se condamna lui-même à une sévère pénitence et donna, pour la rémission de ses péchés, sa terre d'Auxan à la Collégiale de Saulieu, où il fut inhumé, et des fonds à diverses autres églises.

Gaspard Quarré de Château-Regnault ayant fait retrait de la baronnie en1637 renouvela le terrier en1649, on voit dans cette pièce que la baronnie était composée alors d'Aligny, Precepault, la Crémaine, Champcommault, la Place, Champcreux, Bazolle, le Creusot, la Vente des Rousselost, Valottes, Prey martin, Reglois, Ferierre, Ruere, Pansiere, Montz, Beaumont, Fontaine Blanche, Fetigny, Marnay, Sainct Brisson, Chevigny, Breuils, les Maignes, les Rozeaux, Chausses guigon, Ponceault, Vernoy Grolot, Montabon, Gouloux, Chamcommaut, Chaulmien, Guise, Chasseigne, la Bellegere, Roche, Mombroin, Saint Leger de F, Palmaroux, Grosse Pierre, la Chaux.

…Ce seigneur se distingua comme brillant avocat au parlement et acquit par sa science, son brillant esprit et son inébranlable fermeté une réputation méritée. Ses harangues furent imprimées en1657[32].

XVIIIe siècle

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Pierre Quarré deChâteau-Regnault d'Aligny, (1644-1730), baron d'Aligny, seigneur de Fétigny, de Juilly, brigadier des armées du roi, grand bailli d'épée du Charolais et gouverneur d'Autun, premier chevalier de l'Ordre de Saint-Louis, en Bourgogne[33]. Il fut surnommé parLouis XIV : Le Brave d'Aligny à cause de sa belle conduite àMaëstrich et àValenciennes et le fit comte d'Aligny.

Claude Quarré de Château-Regnault d'Aligny, fils aîné du second lit, chevalier, comte d'Alligny, Gouverneur d'Autun, et François son frère officier au Régiment de La Chenelaye, érigèrent près de la rivière, le, un croix de pierreen l'honneur de la passion et de la mort de Notre Seigneur toujours en place[Note 4].

En1743, la terre d'Alligny est acquise par François-Bernard Césarde Choiseul-Chevignyd'Esguilly (1690-1749), marquis de Choiseul, seigneur deMontsauche, d'Argoulais, de Palmaroux, de Bussières… homme de grand mérite et très religieux, ambassadeur du roi à Turin. Il mourut au château, le, âgé de 60 ans. Son corps, accompagné de deux chanoines d'Autun et des curés de ses terres, fut transféré en cette ville en l'église Notre-Dame dont il était collateur[Note 5].

À l'ouest du bourg, se trouve l'antique manoir des comtes d'Alligny, on y accède par une belle avenue d'ormes. Il était bien délabré à la fin duXIXe siècle. Connu dans les anciennes chartes sous les noms de château du Puy ou encore de château de La Mothe d'Aligny, il se composait jadis, de deux corps de logis, avec pavillon et six tours, dont quatre rondes et deux pentagones, qui furent rasées auXVIe siècle par ordre deHenriIV. Les fossés, de « cent pieds de long », sur chaque face, et de « quinze de profondeur », existaient encore en partie vers1865. Tous les sujets de la baronnie, ceux des fiefs de Bazolles, de Beaumont, de Fétigny, de Ferrières, de Réglois et de Ruère, étaient tenus au guet et garde du château, à l'entretien et au curement des fossés, ce qu'ils durent exécuter lors de la « déroute des princes »[34]. La chapelle castrale était dédiée à saint Louis.

Le bourg, est également connu par une famille de cultivateurs dont l'ancienmeix-Jeannin, situé entre l'église et le presbytère rappelait le souvenir. Elle été illustrée par le célèbrePierre Jeannin dont le père partit s'installer à Autun pour exercer le métier de tanneur. Il y avait encore en1760 des cultivateurs de ce nom. Les moulins qui étaient une douzaine dans la vallée du Ternin, moulaient toutes sortes de grains, mais également des écorces pour les tanneries de Saulieu.

La Révolution

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AuXVIIIe siècle il s'y tenait quatre foires annuelles qui avaient été confirmées en 1663, avec la création d'un marché du jeudi. Elles se tenaient au champ dénomméLa Champagne.

Le, la commune est rattachée à laNièvre malgré la demande de la population à être rattachée à laCôte-d'Or. Cette année-là François-Samuel Serpillon, fils de Pierre, bourgeois de Saulieu, ancien lieutenant criminel du bailliage d'Autun, est élu capitaine de laGarde nationale d'Alligny ; il équipe à ses frais un volontaire de la commune.

La1re conscription a lieu le par tirage au sort s'effectuant dans l'église. Ceux du Morvan iront rejoindre ce qui formera le85e régiment de ligne qui combattra àJemmapes.

Le, le citoyen Claude Donet, marchand demeurant à Réglois, fait l'acquisition des biens de la paroisse et en fait remise à Claude Nettement, marchand de Montsauche… Louis Rasse est juge de paix à Montsauche.

Le, a lieu la Seconde conscription, toujours par tirage au sort. Ceux que le sort a désigné formeront dans le Morvan le17e régiment de ligne qui ira combattre sur le Rhin et en Vendée. La3e conscription de janvier1793 donnera lieu à un mécontentement général des populations et des désertions en grand nombre. Ceux qui sont désignés iront rejoindre le16e régiment de ligne et combattront en Espagne. Le, Louis Rasse et Frébaut commissaires deFouché font enlever une des cloches de l'église. Claude Pernot reçoit25 livres pour la descendre du clocher. Claude et Nicolas Chaumien se chargent de la conduire àChâteau-la-Montagne, pour30 livres. Pour éviter des manifestations de la population, les commissaires promettent de faire réparer l'église mais elle ne subira que des profanations. On y tint des Assemblées tumultueuses et un atelier de salpêtre y fut même installé, dirigé par un sans-culotte du nom de Rasse. Une deuxième des trois cloches sera transférée à Château-Chinon.

Le, le maire, le procureur de la commune et un conseiller municipal se rendent au château où plusieurs personnes suspectes sont retirées avec des armes et des munitions pour y faire commettre trahison aux citoyens. Le procès-verbal indique qu'ils n'ont rien trouvé, ni gens, ni armes qui puissent nuire à la patrie, sauf une porte en fer, fermée à clef. Le, mise en application du calendrier républicain.

Le, les habitants d'Alligny réclament la réouverture de l'église et le rétablissement du culte catholique avec le retour du curé Crépey. Ils n'obtiennent pas gain de cause. Toutefois le curé reviendra à plusieurs reprises et se retirera chez son frère à Saulieu où il rendra son âme à Dieu le.

La Municipalité le se rend auTemple de la Raison, cy-devant église, pour y procéder à l'inventaire des vases sacrés et ornements qu'elle envoie au district d'Arnay. L'hiver de1794 sera particulièrement rigoureux.

Un conflit s'éleva entre les habitants deLa Place et ceux deChampcreux en1796. Les habitants deLa Place voulant « être maintenus et gardés dans la propriété, possession et jouissance où ils sont de temps immémorial dans les bois communaux dépendant de la ci-devant châtellenie d'Alligny, notamment du canton de bois communal appelé le Chafaux, contenant environ 15 ou 20 arpents, ainsi que dans les parties de bois ci-devant défrichées et actuellement en terre labourables et également maintenus dans le droit où ils sont aussi de temps immémorial, d'y faire paître et pacages leurs bestiaux ». Les habitants deChampcreux de leur faire droit. Les habitants deLa Place par acte du 23 floréal an IV de la République (), constituent:« pour leurs procureurs généraux, spéciaux et irrévocables Louis et Claude Boidot, leurs concitoyens présents et acceptant, auxquels ils donnent pouvoir de et au nom de tous les habitants dudit hameau de la Place, pourvoir au tribunal civil du département de la Nièvre contre les habitants du hameau de Champcreux, même commune d'Alligny, pour lesdits habitants de la Place d'être maintenus et gardés dans le droit où ils sont, aussi de temps immémorial, d'y faire paître et pacager leurs bestiaux » La justice donna droit aux demandes des habitants deLa Place en les maintenant dans leurs anciens droits.

En1798, nomination d'un curéintrus, Claude Bizouard, qui restera en fonction jusqu'en1805.

Le (18 brumaire an VIII de la République), coup d'État de Napoléon, marquant la fin de la période de la Révolution française.

XIXe siècle

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Le, le maire d'Alligny, Laurent Primard, et le curé, Pierre Claude André Rasse, prennent le maquis auBois de Latois avec les partisans de Napoléon. Un mois plus tard, le, le maire reçoit du préfet,Joseph Fiévée, l'ordre de se soumettre au chambellan de l'Empereur pour la direction des forces locales des partisans.

En1865, Alligny appartient à la Maison du Comte Albéric-César-Guy de Choiseul, neveu de la douairière de Sérent.

XXe et XXIe siècles

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La Grande Guerre 1914-1918
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Guerre 39-40, la Résistance
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Aujourd'hui, il ne reste plus que 23 agriculteurs, quelques commerces : alimentation, vins, bières, marchand de charbon, une pharmacie, un bureau de poste, un restaurant, une ferme auberge, un élevage piscicole, quelques artisans (tissage, création de chapeaux, restauration de meubles) et une fabrique de martinets, plusieurs gîtes ruraux et un centre équestre. Il reste encore un travail à ferrer les bœufs près du pont du Ternin. Le monument aux Morts présente la particularité d'être construit avec les colonnes provenant d'un de ses châteaux.

Politique et administration

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Alligny-en-Morvan fait partie de laCommunauté de communes Morvan Sommets et Grands Lacs.

Curés
(Liste non exhaustive, d'aprèsLucien Charrault,Dans l'ombre du Morvan, 1933)
  • 1278 - Pierre.
  • 1380 - Humbert de Pont, le plus ancien curé connu ; il reçut une fondation de quatre messes basses, aux Quatre-Temps de l'année, faite par Robert Rose et Guillemette, sa femme, pour un pré et une pièce de terre, situés dansLa Combe-de-la-Palue, près de l'église, approuvée par Pierre d'Ostun, chevalier, seigneur de Chevigny, d'Island et d'Alligny, en partie.
  • - Sans date - Hugues Gouhault.
  • 1485 - Jean Muley ou Meuley.
  • 1504 - Hugue Nobilis ; construisit la cure de la rue Boisseau (actuelle rue de la Gare) qui portera son nom durant plus de deux siècles.
  • - Sans date - Guillaume Febve.
  • - Sans date - Emery.
  • 1518 - Jean Mulet ; fit refondre la grosse cloche.
  • 1520 - Guillaume Bonain.
  • 1522 - Hilaire Bonain.
  • 1522 - François Regnault.
  • 1528 - Blaise Bonin, prêtre, receveur et négociateur de la Maison de La Mothe d'Alligny.
  • 1531 à1542 - Philibert Muller.
  • 1580 - Léonard Cottin, né à Alligny.
  • 1588 à1607 - Lazare Cottin, neveu du précédent.
  • 1608 - Jean Robelin.
  • 1609 à1624 - Jacques Salier, né à Saulieu et chanoine de Saint-Andoche.
  • 1624 à1648 - André Auribault, né à Planchez, premier curé à tenir les registres de catholicité.
  • 1649 à1664 - Lazare Auribault, neveu du précédent, présent sur le terrier de 1649.
  • 1661 à1665 - Jean Corbizet.
  • 1665 à1707 - Edme Guillier, né à Saulieu, inhumé à Alligny. Il paya dix livres d'amortissement pour un échange, 34 livres, 14 sous, 4 deniers de décimes et 41 sous 1 denier pour son droit de synode.
  • 1707 à1711 - Joseph Guillier, neveu du précédent.
  • 1711 à1729 - Jean Blaizot, neveu du précédent, inhumé dans l'église.
  • 1729 à1731 - Jean Morot, inhumé dans le chœur de l'église.
  • 1731 à1738 - Claude Buchillot.
  • 1738 à1769 - Jacques Burevelle, né à Saulieu, décédé le 28 octobre 1761 à Saulieu.
  • 1769 à1782 - J.B. Blandin, de Pouilly-en-Auxois.
  • 1782 à1798 - Edme-Alexandre Crêpey, assermenté à cette date.
  • 1798 à1801 - Claude Bizouard.
  • 1801 à1805 - Jean Largy.
  • 1805 à1815 - Pierre Claude-André Rasse.
  • 1815 à1819 - Philibert Michelin.
  • 1820 à1821 - J-B. Croiset.
  • 1824 à1879 - Jean-Marie Pillien.
  • 1880 à1891 - Jean Thepenier.
  • 1891 à1895 - Claude Navarre, décédé le 25 janvier 1895.
  • 1895 à1907 - Jean Bruneau, auteur d'une monographie du village.
  • 1907 -1929 -Lucien Charrault.
Maires nommés
(liste non exhaustive)
Maires élus
Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19481989Fernand MennetereyPSCultivateur
1989?Jean Pierre CortetPSProfesseur
mars2001mars2008Alain MachinPS 
mars2008en coursMarie-Christine GroscheDVGSalariée agricole
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].

En 2022, la commune comptait 603 habitants[Note 6], en évolution de −1,95 % par rapport à 2016 (Nièvre : −3,28 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 4292 0662 1642 4692 3612 4722 5902 6842 698
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
2 5872 5902 5912 5312 4912 4252 3372 2722 162
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
2 0621 9371 8731 6401 6091 4261 3241 1391 003
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200420062009
883809734709679656651639657
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201420192022------
631607603------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puisInsee à partir de 2006[39]. |recens-prem=20.)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Civils

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Religieux

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Espaces naturels sensibles

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Cette commune est classée en zones :

Patrimoine culturel

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Musée des Nourrices et des Enfants de l'Assistance publique

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Lemusée des Nourrices et des Enfants de l'Assistance publique s'est installé en 2016 dans l'ancien hôtel de La Poste au centre du village. C'est la7e maison à thème de l’écomusée du Morvan. Il héberge un espace d’exposition, un centre-ressource, un café et trois chambres d’hôtes. Dans un espace de 250 m2, l'exposition présente l'histoire desnourrices morvandelles et des enfants de l’Assistance publique qui a façonné l’identité du Morvan et établit un trait d’union avec les questions actuelles sur la famille, la parentalité, les enfants…

Le Tacot du Morvan

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Article détaillé :Chemin de fer de Corbigny à Saulieu.

Au début duXXe siècle, la commune était desservie par une des lignes du Tacot duMorvan : lechemin de fer de Corbigny à Saulieu.

Sa gare était située près du bourg d'Alligny. La commune possédait également des arrêts aux hameaux deJarnoy,Champcommeau etFétigny.

Le trafic voyageurs fut stoppé le.

Association Alligny-en-Morvan

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Déclarée le, elle s'occupe de la recherche, la connaissance, la mise en valeur et la protection du patrimoine d'Alligny-en-Morvan, son siège social est en mairie.

Personnalités liées à la commune

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(ordre alphabétique)

  • Joseph Bruley (1910-1999) : journaliste et écrivain régionaliste né à Alligny-en-Morvan. Il fut également inspecteur central des télécommunications, directeur et rédacteur en chef du journalLe Morvandiau de Paris, président de l'Amicale des Morvandiaux (La Morvandelle) et cofondateur de l'Académie du Morvan.
  • Lucien Charrault (1870-1953) : auteur de plusieurs ouvrages d'histoire locale, en fut le vicaire (1896) et le curé pendant 22 ans (d'octobre1907 à octobre1929).
L'abbé Charrault chez lui, àColméry, en 1951 (Photo de Jean-Louis Coignet).

Notes et références

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Notes

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  1. 100 toises de Bourgogne valent 243,600 mètres.
  2. Les records sont établis sur la période du au.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Partiellement brisée à la Révolution, elle fut restaurée en 1825.
  5. À cause de Marie de Pernes, son aïeule, qui descendait par sa mère du chevalier Nicolas Rolin, fondateur de la Collégiale en1450.
  6. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. a etbLucien Charrault,Dans l’Ombre du Morvan : le canton de Montsauche, 1933 (réédité en 1987 par Lai Pouèlée).
  2. Registre des délibérations de la mairie.
  3. Description de 1757 du curé d’Alligny.
  4. a etbAbbé Bruneau
  5. Mairie, registre des délibérations 1791.
  6. a etbArchives de l’évêché d’Autun.
  7. Bulletin de l'Association des Moulins du Morvanno 59.
  8. ab etcArchives de La Chaux, terrier de 1649.
  9. P. Landry et Noëlle Renault,Les Moulins d'Alligny-en-Morvan.
  10. A. de Charmasse,Cartulaire de l’église d’Autun, 1865
  11. Réponse du curé d’Alligny en 1757 pour servir à l'établissement de la carte de la Province.
  12. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  13. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  14. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  15. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  16. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  17. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  18. « Orthodromie entre Alligny-en-Morvan et Dun-les-Places », surfr.distance.to(consulté le).
  19. « Station Météo-France « Dun_sapc », sur la commune de Dun-les-Places - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  20. « Station Météo-France « Dun_sapc », sur la commune de Dun-les-Places - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  21. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  22. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  23. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », surle site de l'Insee,(consulté le).
  24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  26. Albert Dauzat etCharles Rostaing,Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989(ISBN 2-85023-076-6),p. 10, sousAlignan-sous-le Vent
  27. Testament du bienheureux Varé en l’an786, cité par l’abbé Jacques-François Baudiau,Le Morvand, Nevers 1865 ;3e éd. Guénégaud, Paris, 1965,3vol.,t. II,p. 17.
  28. Ernest Nègre Toponymie générale de la France (lire en ligne)
  29. Albert Dauzat et Charles Rostaing,Op. cité.
  30. Marie-Thérèse Morlet,Noms de personnes de l'ancienne Gaule, Tome I, p. 28b.
  31. Archives d’Alligny, pièces originales.
  32. Jean Taysan,Vie des plus célèbres jurisconsultes, éd. Prault, Paris.
  33. de La Chenaye-Aubert,op. cit.,p. 603.
  34. Terriers de 1650 et 1777.
  35. AD.N, M755
  36. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  37. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  39. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  40. Patrice Vachon,Lieux insolites et secrets de Bourgogne, Éditions Jean-Paul Gisserot, Paris, 2014 (page 41).
  41. Fabrice Cario, Trésors cachés des églises de la Nièvre, La Camosine, 1990, p.15/160.p.
  42. Visitez les églises de la Nièvre, dépliant du Diocèse de Nevers, pastorale Tourisme & Loisirs, 2013

Voir aussi

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Bibliographie

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Sur le Morvan et la Nièvre

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Sur Alligny

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Articles connexes

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Liens externes

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