Blotti au fond de la vallée du Ternin, son territoire est toujours recouvert de feuillus et de sapins. Elle dépendait en grande partie avant la Révolution duduché de Bourgogne et seul le hameau de la Chaux dépendait du Nivernais, raison pour laquelle les habitants manifestèrent leur mécontentement lors de leur rattachement au département de la Nièvre en 1791.
LeTernin, dit aussi laTaraine, rivière qui n'est encore là qu'un gros ruisseau, traversant le territoire du nord au sud, en coulant au fond d'une gracieuse vallée, dominée de toutes parts par des mamelons aux sommets boisés. Ce cours d'eau s'appelle sur l'ensemble de son parcours leTernin ; au Moyen Âge, on disait leTorodam,Taronne en 1330,Tarnin en 1356,Tavernay (1659),Tarenne,Terren ou encoreTaraine,Tennene, en aval du bourg d'Alligny. Elle prend sa source au moulin de Guyon descendant de la paroisse de Saint-Léger-de-Fouche, traverse le village du septentrion au midi et passe par une vallée à 50 pas au-dessous de l'église du bourg.
Le ruisseau de Champcreux au couchant est appelé aussi ruisseau desPrés de Fétigny. Il prend sa source dans une montagne voisine à environ 3 kilomètres du bourg et se jette dans la Taraine à deux cents pas au-dessous de Champcreux et traverse le grand chemin d'Alligny à Saulieu par le moulin Guyon. Sur son cours étaient installés deux battoirs à cent pas l'un de l'autre.
Le ru Colas provient de l'étang des Rias, au couchant dans une vallée, qui se jette dans la Taraine après avoir traversé le grand chemin d'Alligny au moulin Guyon, à deux cents pas au-dessous de Fétigny, entre ce lieu et le moulin de la Chaume. Il faisait fonctionner un battoir à écorces placé sur son cours.
Le ruisseau de Bazole, au levant, qui vient d'une montagne de Pensière et se jette dans la Taraine à cinquante pas de l'église du bourg.
Bellomons, au sommet des montagnes, ancienne baronnie, sans doute à cause de son union avecConforgien. La possession de ce fief donnait droit à une partie des dîmes de la paroisse. Les étangs deBeaumont et deJean de Saulieu qui en dépendaient furent conservés par délibérations des habitants d'Alligny en date du à cause de leur utilité.
Les Boignons
Au nord du bourg à mi-côte à deux cents pas de Champcreux.
Le Boillasson
En plaine au couchant, à trois quarts de lieue du bourg.
Chamboux
Au nord dans une vallée à 5,5 kilomètres du bourg, s’y trouvait le moulin de Chamboux avec sa maison de meunier.
Champcomeau
Chamcomeaul, (1284) -Chamcommeau - Au nord du bourg vis-à-vis de ce hameau, se trouve sur un monticule dominant la rivière, les ruines duchâteau de Champcomeau, connu sous le nom deTour-d'Ocle. Sa position et les vestiges de ses anciens fossés montrent bien qu'il avait une certaine importance. Il doit son second nom à l'un de ses propriétaires, Jean d'Ocle, seigneur en partie d'Alligny et faisant partie des assiégeants deChâteau-Chinon en 1412. Cette terre située sur la rive gauche de la rivière fut rattachée auXIIIe siècle à la baronnie d'Island-lès-Saulieu. Il y avait en ces lieux, un moulin et un étang sur lesquels fut assignée la part de patrimoine revenant au plus jeune fils deJeanIer d'Aligny : Girard d'Aligny dit Besort, entré comme novice à l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun en 1284, ainsi que le montant de l'aumône perpétuelle de 20 sous faite au dit monastère. Le moulin de Chamcommeau, moulait encore en 1905. Un pont en granite, au levant du hameau, enjambe la rivière. Il n'a pu être daté dans le rapport établi et référencé IA00001859 de l'Inventaire général de Bourgogne. Ce lieu-dit comporte une ferme, avec grange, remise, étable, porcherie, cellier, et un corps de logis antérieur à 1842, dont les dépendances sont postérieures ; elle est construite en granite, moellon, enduit, avec sous-sol et rez-de-chaussée, toitures en tuile et ardoise et un escalier extérieur. Cet ensemble duXIXe siècle a fait l'objet d'un rapport référencé IA00001873 à l'Inventaire général du patrimoine de Bourgogne.
Champcreux
Au nord du bourg, dont il est éloigné de 3 kilomètres, formait avec Fétigny deux fiefs en toute justice. (voir article Révolution). Il possédait un battoir sur la carte de Cassini de 1754.
Les Chaumes de Marnay
Le moulin des Chaumes de Marnay est aujourd'hui une propriété privée. Il date de 1852, construit sur l'emplacement d'un étang dont la chaussée fut démolie en amont du moulin de Marnay[4]. La maison du meunier est à côté ainsi qu'un battoir d'écorce au milieu duXVIIIe siècle.
La Chaux
Clax- Dans une vallée au nord-ouest du bourg, à 1 kilomètre du village. Était alternatif avecSaint-Léger-de-Fourches. Une partie formait un fief particulier mouvant d'Island, l'autre partie dépendait de la baronnie. Lechâteau de la Chaux est une bâtisse flanquée de deux pavillons. Il a été reconstruit en 1860 et la chapelle fut bénite le, par MonseigneurThéodore-Augustin Forcade, évêque de Nevers, et dédiée à saint Joseph. Le second jour des Rogations de 1791, Jean Régnier du hameau de Réglois s'étant permis d'enlever des rubans et des fleurs qui ornaient la croix de La Chaux fut condamné le par la municipalité à la requête du procureur de la commune à se prosterner le dimanche à l'issue de la messe paroissiale à deux genoux au pied de la croix du cimetière, à deux mains jointes, le chapeau sous le bras gauche, le temps et l'espace d'une heure, pour réparation de l'injure faite à ladite croix ; à payer sous forme d'amendes, la somme de six livres et encore à se transporter au corps de garde de Saulieu pour 24 heures en forme de correction[5].
La Chapelle
Il y existait jadis, sur l'ancien chemin de Montsauche à Saulieu, une chapelle connue sous le nom deChapelle-des-Brebis dédiée à saint Franchy que l'on invoquait contre les maladies des troupeaux. Il s'y est tenu jusqu'en 1849 un apport dont Antoine Tixier, curé de Saint-Brisson, commis en 1667, parle ainsi :« On a coutume de se rendre, en procession, des paroisses voisines, le mardi de la Pentecôte, à une chapelle ruinée qui portait le nom de Saint-Franchy, dans l'enclave de notre paroisse, auquel jour il s'y trouve des cabaretiers, et où l'on y commet quantité de désordres, tant par les jeux, danses, batteries, blasphèmes, que débauche[6]. » On déterra près de l'emplacement, en 1849, des sarcophages en grès, renfermant des ossements humains. Les villageois des alentours ont prétendu que cette violation des tombeaux avait attiré depuis sur leurs champs la grêle et les tempêtes. Ce lieu était alternatif avecSaint-Léger-de-Fourches.
Au nord-ouest du bourg, à quatre cents pas du bourg se trouve un mamelon qui domine ce bourg, et qui est couronné d'une enceinte quadrangulaire, formée par d'anciens fossés que la tradition dit être un retranchement romain,castrum romanum, d'où serait venu le nom de ce hameau. Lamontagne du Grand-Habre, haute de 681 mètres et que couronnait jadis un signal. Ne serait-elle pas, interroge l'abbé Baudiau, ce lieu dont parleAmmien Marcellin, à l'occasion du voyage ducésarJulien, en356 :Aliis per arborem…;quibusdam per sidolocum iri debere affirmantibus. L'ancienne voie qui allait de Autun à Auxerre par le nord du Morvan devait presque toucher, en effet, le pied de cette montagne. Les différents groupes d'habitations de ces hauteurs sont connus sous le nom de Valottes.
Le Creuzot
Lieu alternatif avecSaint-Léger-de-Fourches, au couchant, sur une montagne à une lieue du bourg.
L'Etang-Neuf ou Moulin Neuf
Groupe de trois maisons situé sous le déversoir de l'étang éponyme. Le moulin de l'étang-neuf est cité dès 1495. Faisant partie de la seigneurie d'Alligny, il est situé au midi dans une vallée avec la maison du meunier à un quart de lieue du bourg. La rivièreLe ternin passe au-dessous. Selon l'abbé Bruneau, vers 1700 à la suite d'un incendie, le moulin, l'huilerie et le battoir sont détruits. Étienne Choureau y est meunier en 1714. En 1757, le curé d' Alligny-en-Morvan indique qu'« à deux pas au-dessous de ce moulin et de celui de Marnay, il y a entre les deux, un battoir de chanvre que l'eau du moulin et celle de la rivière réunies font aller ». En 1773, une femme inconnue d'environ 60 ans décède dans la grange du moulin « dans des sentiments chrétiens » sous les yeux du meunier Pierre Boucher[7]. Le moulin est toujours en activité en 1926. Le moulin dont la rénovation commence en 2002, possède toujours sa roue en bois mais l'huilerie est en ruine.
Au nord du bourg, était alternatif deSaint-Léger-de-Fourches, formaient avec Champcreux deux fiefs en toute justice dont l'un appartenait au chapitre d'Autun. Les sujets étaient tenus au guet-et-garde envers la ville de Saulieu. L'autre était possédé par les sires d'Alligny. On y voyait au lieu-dit :le Champ-des-Fourches lepilori de leurhaute justice. Une ordonnance deJean duc de Bourgogne astreignit les habitants au guet-et-garde et à l'entretien des fossés du château seigneurial. Ils devaient, en outre, au baron, à la fête des rois, deux gâteaux de dix deniers chacun affectés sur leurs maisons et héritages[8]. Montabon et Montafroy, hameaux deSaint-Léger-de-Fourches, étaient compris dans cette seigneurie. Les dîmes de ces villages produisaient année commune, aux sires d'Alligny, huit setiers de seigle et autant d'avoine. Un moulin de la Chaume existait aussi en ce hameau, il moulait encore en 1905, comme quatre autres. Dans un bois du hameau, dénommé le bois de la Pierre qui tourne, se trouve un dolmen-autel composé de trois pierres dont la dalle supérieure, soutenue par deux pierres verticales, est plate, et présente en son milieu une concavité. Près de ce hameau, aux environs du lieu-dit les Prés, se trouve La Pierre Pointe.
C'est dans ce hameau que se trouvait le signe patibulaire de la seigneurie au lieu-dit Champs-des-Fourches.
Monbobelin
Sur une montagne, au couchant, à 3 kilomètres du bourg.
Mont
En plaine au levant, à trois cents pas de Pierre Écrite et à une petitelieue du village.
Pensière
Perché au levant du bourg, au-dessus de Bazole, sur un large plateau, ce hameau possède des fours à chaux nourris par une veine de pierres calcaires d'un kilomètre de long gisant au milieu d'un sol profondément granitique. C'est un quasi-phénomène. Le hameau appartenait en 1448 à Renaud de Thoisy, receveur général du duc de BourgognePhilippe le Bon. En 1751, il est la propriété de Germain-Anne Loppin, chevalier, comte de Montfort, président à mortier au parlement de Dijon. Il tenait vraisemblablement ce fief de Claudine Espiard, dame de Blanot, son épouse. Leur fils, Bénigne-Catherine-Magloire, seigneur de La Boulaye, de Launay et de Pensière, ayant émigré en 1791, ses biens furent vendus commebiens nationaux.
La Pierre-Écrite
Petra scripta- Sur la route ouverte auXVIIIe siècle d'Autun àSaulieu, qui est alors parcourue par les diligences qui font halte au relais de poste où Napoléon s'arrêta, en 1815, de retour d'exil à l’île d'Elbe, c'est une stèle gauloise représentant cinq silhouettes mais qui reste mystérieuse.En 1809, un habitant de ce hameau, Jean Machin, étant sorti la nuit de sa maison fut attaqué inopinément par une hyène qui lui sauta au visage. Sans perdre sa présence d'esprit, l'homme étreint la bête dans ses bras et l'emporte dans sa chaumière. Sa fille, réveillée en sursaut, se lève et s'arme d'un grand couteau qu'elle plonge dans la gorge de l'animal qu'elle tua dans les bras de son père[réf. nécessaire].
Dans ce hameau étaient visibles en 1865 les restes d'un ancien castel, lechâteau de Réglois, armé d'une haute tour, avec mâchicoulis, sur un petit mont, culminant à 515 mètres d'altitude et appeléChambard. Il y existe une source chaude, nommée vulgairementChaudes-Aigues. Ce hameau et celui de Marnay sont voisins, ils formaient autrefois une seigneurie en toute justice dans la mouvance du comté de Saulieu. Guillaume Lombard, bourgeois d'Autun, sieur de Chaumien, en reprit de fief de l'évêque en 1356. Ce château est incendié en 1438 et n'a pas été reconstruit en même lieu. Il s'élève sur ce hameau une croix dressée en 1874 en calcaire et granite avec sculpture d'un cœur et fleurs à six pétales, avec l'inscription :O CRUX AVE 1874. Elle mesure 3,25 m de haut, 0,80 de large et 0,90 de profondeur. On n'en connaît pas le maître d'œuvre. Elle a fait l'objet d'une enquête à l'Inventaire général de Bourgogne, dont la référence est IA00001866.
Les Rousselots
Au couchant, à côté des Vallottes et à la même distance du bourg. En 1757, une maison située auTrois fontaines à cent pas au-dessus des Rousselots.
Situé au nord dans une vallée ce hameau est à 5 kilomètres environ du village. Le moulin de la Serrée dans un fond possède une maison de meunier à cent pas au-dessus. Le moulin de la Rochette, avec un battoir d'écorce est à la même distance du bourg. Il y a eu plusieurs moulins sur le site ; certains sur le Ternin, d'autres sur le ruisseau venant de Conforgien. Le moulin de la Rochette est devenu une pisciculture.
Le Terreau Breneau
À deux cents pas du village, au levant. Il s'y trouve une croix en forme de pain de sucre.
Valottes
Sur une montagne au couchant du bourg dont il est à environ 2 kilomètres. Groupes de hameaux dont les habitations sont construites sur les hauteurs de la montagne duGrand-Habre, les habitants sont dénommés lesValottins, nom que l'on donnait par extension à tous les couvreurs en paille des environs. Ils se déplaçaient en grand nombre dans la Bresse et le Bourbonnais pour réparer les toits de chaume. Le nom de Valotin se prend ordinairement en mauvaise part. L'Inventaire du Patrimoine de Bourgogne a porté son attention sur une ferme comprenant : cour, étable, écurie, fenil, bâtiment de ferme en granite, moellon, enduit calcaire, avec sous-sol et rez-de-chaussée, toit à longs pans recouvert en ardoise. Dossier référencé IA00001872 à l'Inventaire Général.
Les hameaux de Chamboux, la Serrée, les Prés, Fétigny, Champcreux, la Chaux, Saint Franchy, ainsi que les Grosses Pierres étaient alternatifs de la paroisse d'Alligny en 1757 et l'année suivante de la paroisse deSaint Léger de Fourches.
Au, Alligny-en-Morvan est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[21].Elle est située hors unité urbaine[22] et hors attraction des villes[23],[24].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (56,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,9 %), prairies (40,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %),terres arables (1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %), eaux continentales[Note 3] (0,2 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
La localité est mentionnée sous les formesAligneium en 1281[26], puisElianum etAligny.
Selon une tradition érudite locale, le toponyme serait basé sur le nom d’un citoyen romain,Elianus, possesseur d’unevilla en ce lieu[27].
Ernest Nègre explique le premier élément par un autre anthroponymeHelenius se basant sur une forme plus ancienne d'Alligny-Cosne,Eliniacus auVIe siècle[28]. Tout comme pour l'autre Alligny, la terminaison-y s'explique par le suffixe gaulois*-āko, latinisé en-acum,-acus. Suffixe localisant à l'origine, il finit par indiquer la propriété à l'époque gallo-romaine. Cette finale devenu-ei en ancien français est généralement latinisée en-eium, -eyum dans les textes médiévaux.
Albert Dauzat etCharles Rostaing préfèrent rapprocher cet Alligny, des autres hameaux Alligny de la Nièvre et de Maine-et-Loire, ainsi que d'Aligné dans la Sarthe en proposant le nom de personne latinAlinnius[29],Alinus ou germaniqueAllinus[30] cf. aussiAlinhac àYssingeaux (Haute-Loire,Alliniacum ouAliniacum (sans date),Alignac en 1262).
N.B. L'origine latine des anthroponymes ne signifie pas que les propriétaires venaient de Rome, mais qu'ils étaient des autochtones romanisés, des Gallo-Romains.
Au centre du bourg s'élève l'église paroissiale couronnée d'une haute flèche. Elle est dédiée à saint Hilaire.
Avant d'être une commune elle fut paroisse de l'évêché d'Autun et de l'archiprêtré deSaulieu. Elle remonte à la plus haute Antiquité et elle est mentionnée dans le testament du bienheureux Varé en706. Le patronage de la cure était exercé par le chapitre de Saint-Andoche de cette ville, possesseur de quelques meix, à Jarnoy et Marnay. Les dîmes appartenaient au curé du lieu et à celui deSaint-Léger-de-Fourches, aux barons d'Alligny, deConforgien et d'Island et relevaient en fief de ce dernier. Elles se percevaient à raison de vingt-une gerbe l'une. Un quart de celles du Vaulx d'Aligny et de La Sarrée appartenaient au baron de Conforgien et le reste au curé. Celles de Jarnoy, de La Crémêne, de La Place, de Champcomeau, de Pensière, de Mont, de la Pierre-Écrite, de Ruère, de Marnay… se partageaient entre ce dernier et le sire d'Alligny ; celles des alternatifs entre les deux curés et le baron d'Island.
Son importance la fit érigée en cure de seconde classe en1827. La comtesse de Sérent améliora le sort des curés en leur léguant, à perpétuité, par son testament du une rente deTrois cents francs, moyennantQuatre-vingt-seize messes par an pour elle et divers membres de sa famille. Elle a légué une autre rente dedeux cents francs à la fabrique et une semblable aux pauvres, à condition que tout soit administré par le curé et cesserait avec le culte catholique.
Les curés de cette paroisse jouissaient autrefois de diverses redevances seigneuriales importantes. André Auribault présenta en1633 au roiLouis XIII, pour en obtenir la réintégration, une requête où il dit « qu'il lui compète et appartient plusieurs baux, droits et devoirs, tant en rentes, cens, poules, corvées, prés, terres, vignes, pasquis, bois, buissons, terruages, dîmes, usages…, que la négligence de ses prédeécesseurs, les guerres et mortalités des années précédentes ont faict perdre une partie des titres et souvenirs desdicts droicts»
Faisant droit à sa requête, le roi lui délivra le des lettres patentes pour contraindre les particuliers ou les détenteurs à lui consentir de nouveaux titres. Mais le succès ne semble pas avoir couronné ces heureux commencements[31].
L'ancienne seigneurie d'Alligny,terre allodiale, était une puissantebaronnie remontant aux premiers temps de la féodalité. Elle s'étendait autrefois sur les deux rives de la Taraine. La mouvance appartenait à l'Évêché d'Autun mais leur fut souvent disputée par lecomte de Nevers et le seigneur d'Island, qui semble enfin avoir prévalu. Elle fut érigée en comté parLouisXIV.
Tous les sujets comme retrayants de la maison forte du lieu étaient tenus, en vertu de l'ordonnance du ducJean sans Peur, au guet et garde, aux réparations du pont dormant, des fossés… ; ils étaient mainmortables, serfs et de serve condition, taillables au jour de Saint Barthélémy, à peine de 7 sous d'amende, corvéables… ; et devaient en outre le droit d'indire dans les quatre cas ordinaires. Gens de pote, ils ne pouvaient tenir d'assemblées, ni jeter d'impôts sur eux-mêmes, ni construire de moulins, de battoirs, ou autres engins, ni même sonner du hautbois sans la permission du seigneur.
Le baron avait droit, pour l'exercice de sa haute, moyenne et basse justice, d'instituer bailli, juge-lieutenant, greffier, sergent…, connaissant de toutes sortes de causes, même emportant la peine de mort. Le signe patibulaire était auChamp-des-Fourches, autrementLe Meurot près de Fétigny. Il jouissait en outre, de très nombreux autres droits seigneuriaux, comme de banvin, de taverne, de banalités pour ses moulins de Jarle et l’Étang-Neuf, ce dernier rapportant en1583 quatre setiers de froment et huit de seigle ; de lods, de ventes, de tailles, celles-ci produisaient88 livres ; les coutumes, 120 boisseaux d'avoine ; les tierces, 20 boisseaux de seigle ; les exploits de justice,20 livres en argent. Et encore, de mesures de langues d'aumailles, de messerie, consistant en une gerbe par feu,en ça la rivière, et par moitié avec le seigneur d'Island,au-delà la rivière. Il existe un moulin au bourg que fait tourner Philippe Choureau en1714.
Les habitants de la rive gauche étaient soumis aux mêmes redevances envers leur seigneur, sinon au guet et garde qu'ils devaient au château d'Alligny.
La baronnie appartenait auXIIe siècle, à une très noble maison de ce nom. Hugues d'Aligny, (de Aligneio) partit pour la Palestine en1147 et fonda, à son retour, un hôpital rural dont le souvenir revit dans le nom del’Étang-de-la-Maladière. Arnould, Alexandre et Jean, ses petits-fils reprirent de fief en octobre1260 de Girard, évêque d'Autun, pour la maison forte d'Alligny et ses dépendances, pour les terres et village d'Outre Taronne, du Reu, Prescepant, La crémêne, Jarnoy, Marnay, Réglois, Pensière, Chassagne, pour moitié, Chaumien, Le Vault de Chissey, Gouloux, en partie, Saint-Léger, aussi en partie, le grand étang sis au-dessous duMoûtier d'Aligny, le moulin et l'étang de Marnay. Jeanne, fille d'Alexandre, porta une partie de la terre d'Alligny en dot à Perrein de Menesserre. Jeanne, leur fille, reprit de fief en1396, tant en son nom qu'en celui de Jean de Menesserre, son frère.
Jean II d'Aligny, baron, fut témoin en1327 de l'acte de foi que fit Louis II, comte de Nevers, à l'évêque d'Autun devant le grand-autel de la collégiale de Saulieu pour tout ce qu'il tenait en fief du prélat.
À cette époque la terre d'Alligny est indivise entre une foule de seigneurs que nous voyons reprendre de fief alternativement.
Jean III d'Aligny, surnommé d'Ocle, marié à Marguerite, sa cousine, fille de Nicolas d'Aligny, fit hommage en1404. Ils avaient pour coseigneurs les enfants de Perrein de Menesserre, Simon de Fresne, Guy d'Aligny, la dame de Villarnoult, le baron d'Island… Jean assista en1412 avec Guillaume son frère, capitaine du château d'Autun, au siège de Château-Chinon. Celui-ci reprit de fief en1444.
Jean fut un seigneur dur et cruel. L'histoire lui reproche la mort d'un grandgruyer qu'il fit périr dans son château. Revenu de ses emportements, il se condamna lui-même à une sévère pénitence et donna, pour la rémission de ses péchés, sa terre d'Auxan à la Collégiale de Saulieu, où il fut inhumé, et des fonds à diverses autres églises.
Gaspard Quarré de Château-Regnault ayant fait retrait de la baronnie en1637 renouvela le terrier en1649, on voit dans cette pièce que la baronnie était composée alors d'Aligny, Precepault, la Crémaine, Champcommault, la Place, Champcreux, Bazolle, le Creusot, la Vente des Rousselost, Valottes, Prey martin, Reglois, Ferierre, Ruere, Pansiere, Montz, Beaumont, Fontaine Blanche, Fetigny, Marnay, Sainct Brisson, Chevigny, Breuils, les Maignes, les Rozeaux, Chausses guigon, Ponceault, Vernoy Grolot, Montabon, Gouloux, Chamcommaut, Chaulmien, Guise, Chasseigne, la Bellegere, Roche, Mombroin, Saint Leger de F, Palmaroux, Grosse Pierre, la Chaux.
…Ce seigneur se distingua comme brillant avocat au parlement et acquit par sa science, son brillant esprit et son inébranlable fermeté une réputation méritée. Ses harangues furent imprimées en1657[32].
Pierre Quarré deChâteau-Regnault d'Aligny, (1644-1730), baron d'Aligny, seigneur de Fétigny, de Juilly, brigadier des armées du roi, grand bailli d'épée du Charolais et gouverneur d'Autun, premier chevalier de l'Ordre de Saint-Louis, en Bourgogne[33]. Il fut surnommé parLouis XIV : Le Brave d'Aligny à cause de sa belle conduite àMaëstrich et àValenciennes et le fit comte d'Aligny.
Claude Quarré de Château-Regnault d'Aligny, fils aîné du second lit, chevalier, comte d'Alligny, Gouverneur d'Autun, et François son frère officier au Régiment de La Chenelaye, érigèrent près de la rivière, le, un croix de pierreen l'honneur de la passion et de la mort de Notre Seigneur toujours en place[Note 4].
En1743, la terre d'Alligny est acquise par François-Bernard Césarde Choiseul-Chevignyd'Esguilly (1690-1749), marquis de Choiseul, seigneur deMontsauche, d'Argoulais, de Palmaroux, de Bussières… homme de grand mérite et très religieux, ambassadeur du roi à Turin. Il mourut au château, le, âgé de 60 ans. Son corps, accompagné de deux chanoines d'Autun et des curés de ses terres, fut transféré en cette ville en l'église Notre-Dame dont il était collateur[Note 5].
Le bourg, est également connu par une famille de cultivateurs dont l'ancienmeix-Jeannin, situé entre l'église et le presbytère rappelait le souvenir. Elle été illustrée par le célèbrePierre Jeannin dont le père partit s'installer à Autun pour exercer le métier de tanneur. Il y avait encore en1760 des cultivateurs de ce nom. Les moulins qui étaient une douzaine dans la vallée du Ternin, moulaient toutes sortes de grains, mais également des écorces pour les tanneries de Saulieu.
Le, la commune est rattachée à laNièvre malgré la demande de la population à être rattachée à laCôte-d'Or. Cette année-là François-Samuel Serpillon, fils de Pierre, bourgeois de Saulieu, ancien lieutenant criminel du bailliage d'Autun, est élu capitaine de laGarde nationale d'Alligny ; il équipe à ses frais un volontaire de la commune.
Le, le citoyen Claude Donet, marchand demeurant à Réglois, fait l'acquisition des biens de la paroisse et en fait remise à Claude Nettement, marchand de Montsauche… Louis Rasse est juge de paix à Montsauche.
Le, a lieu la Seconde conscription, toujours par tirage au sort. Ceux que le sort a désigné formeront dans le Morvan le17e régiment de ligne qui ira combattre sur le Rhin et en Vendée. La3e conscription de janvier1793 donnera lieu à un mécontentement général des populations et des désertions en grand nombre. Ceux qui sont désignés iront rejoindre le16e régiment de ligne et combattront en Espagne. Le, Louis Rasse et Frébaut commissaires deFouché font enlever une des cloches de l'église. Claude Pernot reçoit25 livres pour la descendre du clocher. Claude et Nicolas Chaumien se chargent de la conduire àChâteau-la-Montagne, pour30 livres. Pour éviter des manifestations de la population, les commissaires promettent de faire réparer l'église mais elle ne subira que des profanations. On y tint des Assemblées tumultueuses et un atelier de salpêtre y fut même installé, dirigé par un sans-culotte du nom de Rasse. Une deuxième des trois cloches sera transférée à Château-Chinon.
Le, le maire, le procureur de la commune et un conseiller municipal se rendent au château où plusieurs personnes suspectes sont retirées avec des armes et des munitions pour y faire commettre trahison aux citoyens. Le procès-verbal indique qu'ils n'ont rien trouvé, ni gens, ni armes qui puissent nuire à la patrie, sauf une porte en fer, fermée à clef. Le, mise en application du calendrier républicain.
Le, les habitants d'Alligny réclament la réouverture de l'église et le rétablissement du culte catholique avec le retour du curé Crépey. Ils n'obtiennent pas gain de cause. Toutefois le curé reviendra à plusieurs reprises et se retirera chez son frère à Saulieu où il rendra son âme à Dieu le.
La Municipalité le se rend auTemple de la Raison, cy-devant église, pour y procéder à l'inventaire des vases sacrés et ornements qu'elle envoie au district d'Arnay. L'hiver de1794 sera particulièrement rigoureux.
Un conflit s'éleva entre les habitants deLa Place et ceux deChampcreux en1796. Les habitants deLa Place voulant « être maintenus et gardés dans la propriété, possession et jouissance où ils sont de temps immémorial dans les bois communaux dépendant de la ci-devant châtellenie d'Alligny, notamment du canton de bois communal appelé le Chafaux, contenant environ 15 ou 20 arpents, ainsi que dans les parties de bois ci-devant défrichées et actuellement en terre labourables et également maintenus dans le droit où ils sont aussi de temps immémorial, d'y faire paître et pacages leurs bestiaux ». Les habitants deChampcreux de leur faire droit. Les habitants deLa Place par acte du 23 floréal an IV de la République (), constituent:« pour leurs procureurs généraux, spéciaux et irrévocables Louis et Claude Boidot, leurs concitoyens présents et acceptant, auxquels ils donnent pouvoir de et au nom de tous les habitants dudit hameau de la Place, pourvoir au tribunal civil du département de la Nièvre contre les habitants du hameau de Champcreux, même commune d'Alligny, pour lesdits habitants de la Place d'être maintenus et gardés dans le droit où ils sont, aussi de temps immémorial, d'y faire paître et pacager leurs bestiaux » La justice donna droit aux demandes des habitants deLa Place en les maintenant dans leurs anciens droits.
En1798, nomination d'un curéintrus, Claude Bizouard, qui restera en fonction jusqu'en1805.
Le (18 brumaire an VIII de la République), coup d'État de Napoléon, marquant la fin de la période de la Révolution française.
Le, le maire d'Alligny, Laurent Primard, et le curé, Pierre Claude André Rasse, prennent le maquis auBois de Latois avec les partisans de Napoléon. Un mois plus tard, le, le maire reçoit du préfet,Joseph Fiévée, l'ordre de se soumettre au chambellan de l'Empereur pour la direction des forces locales des partisans.
En1865, Alligny appartient à la Maison du Comte Albéric-César-Guy de Choiseul, neveu de la douairière de Sérent.
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Guerre 39-40, la Résistance
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Aujourd'hui, il ne reste plus que 23 agriculteurs, quelques commerces : alimentation, vins, bières, marchand de charbon, une pharmacie, un bureau de poste, un restaurant, une ferme auberge, un élevage piscicole, quelques artisans (tissage, création de chapeaux, restauration de meubles) et une fabrique de martinets, plusieurs gîtes ruraux et un centre équestre. Il reste encore un travail à ferrer les bœufs près du pont du Ternin. Le monument aux Morts présente la particularité d'être construit avec les colonnes provenant d'un de ses châteaux.
1380 - Humbert de Pont, le plus ancien curé connu ; il reçut une fondation de quatre messes basses, aux Quatre-Temps de l'année, faite par Robert Rose et Guillemette, sa femme, pour un pré et une pièce de terre, situés dansLa Combe-de-la-Palue, près de l'église, approuvée par Pierre d'Ostun, chevalier, seigneur de Chevigny, d'Island et d'Alligny, en partie.
1665 à1707 - Edme Guillier, né à Saulieu, inhumé à Alligny. Il paya dix livres d'amortissement pour un échange, 34 livres, 14 sous, 4 deniers de décimes et 41 sous 1 denier pour son droit de synode.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].
En 2022, la commune comptait 603 habitants[Note 6], en évolution de −1,95 % par rapport à 2016 (Nièvre : −3,28 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Stèle funéraire gallo-romaine au lieu-ditPierre Écrite, comportant cinq personnages sculptés interprétés comme une famille de bûcherons et inscriptions. Elle est à rapprocher des stèles trouvées à Saulieu et au château de la Chaux. Y sont gravées des lettres (qu'on dit être grecques) qui n'ont pas pu être toutes déchiffrées[40].
Lechâteau de Champcomeau, connu sous le nom de Tour-d'Ocle. Déjà en ruines en1490, fief réuni à la seigneurie, ancien château des sires d'Alligny ou Aligny sur un promontoire dominant la rivière, vis-à-vis de Champcomeau. L'ancienne église n'en était pas très éloignée.
Travail à ferrer les bœufs (près du pont du Ternin)
Monument aux Morts, réalisé un peu après 1920, avec les colonnes en granit rose duchâteau d'Eschamps deChampeau-en-Morvan, aujourd'hui disparu. Il fait face à l'église qui possède aussi sur son porche des colonnes identiques de même provenance.
Croix monumentale de Réglois (1874)
Le pont de Champcommeau
Le pont d’Alligny : Réalisé en moellon et pierre de taille, en1832, son architecte n'est pas connu. Il est propriété communale. Des archives signalent qu'en 1831, après avoir délibéré, le conseil municipal sollicite du préfet l'autorisation pour cette commune de s'imposer extraordinairement en 1832, pour la reconstruction d'un pont d'Alligny…, considérant que la construction projetée est de la plus urgent nécessité et qu'elle donnerait les moyens d'assurer l'existence d'un grand nombre d'ouvriers malheureux. Cet ouvrage a fait l'objet d'une enquête et d'un rapport référencé IA00001858 à l'Inventaire général de Bourgogne.
Maisons, fermes: Ensemble de 6 maisons antérieures à1843, en granite, moellon et enduit (logis) et à joints beurrés (dépendances), à toitures à longs pans recouvertes, en chaume, ardoise, tuile mécanique, logis de dimensions réduites au rez-de-chaussée de plain pied, comble à surcroît. Ensemble ayant fait l'objet d'une étude et d'un rapport, référencé IA00001876 de l'Inventaire général de Bourgogne.
Le presbytère : C'est une maison en moellons et enduits, avec un sous-sol et rez-de-chaussée, coiffée d'un toit à longs pans et recouvert de tuile plate et mécanique. L’ensemble est composé de : cour, jardin potager, grange, étable et four à pain, construite auXVIe siècle dont l'historien Charrault nous en donne la description suivante : « comprenait ung chanfeur, chambre, grange et estable », d'après le terrier de1649. En1728, il fut décidé de procéder à des réparations et de réaliser une chambre supplémentaire, une salle et un fournil. En1850, le curé fait construire à l'extrémité de la grange, deux chambres. En1862, le presbytère est restauré d'après les plans et devis d'Andoche Pathiot, architecte à Château-Chinon. L'ensemble a fait l'objet d'une enquête et d'un rapport référencé IA00001871 à l'Inventaire général de Bourgogne. C'est une propriété privée qui ne se visite pas.
Déclarée le, elle s'occupe de la recherche, la connaissance, la mise en valeur et la protection du patrimoine d'Alligny-en-Morvan, son siège social est en mairie.
Joseph Bruley (1910-1999) : journaliste et écrivain régionaliste né à Alligny-en-Morvan. Il fut également inspecteur central des télécommunications, directeur et rédacteur en chef du journalLe Morvandiau de Paris, président de l'Amicale des Morvandiaux (La Morvandelle) et cofondateur de l'Académie du Morvan.
Lucien Charrault (1870-1953) : auteur de plusieurs ouvrages d'histoire locale, en fut le vicaire (1896) et le curé pendant 22 ans (d'octobre1907 à octobre1929).
L'abbé Charrault chez lui, àColméry, en 1951 (Photo de Jean-Louis Coignet).
Jean Genet (1910-1986) :écrivain,poète et auteur dramatique qui vécut une partie de son enfance à Alligny-en-Morvan, de1911 à1924. Une plaque apposée sur la maison de ses parents nourriciers, dévoilée par François Mitterrand en1993, en rappelle le souvenir.
Pierre Jeannin (v.1540-1623), conseiller d'Henri IV, dont le père tanneur était originaire d'Alligny au meix Jeannin dont l'oncle et parrain de Pierre possédait ce meix où il demeurait. En1740, il y avait encore des paysans de ce nom que Marie-Louise Jeannin de Castille, princesse de Guise, dame de Montjeu se plut à s'occuper.
Jean Bonnerot (1882-1964), homme de lettres et bibliothécaire à la Sorbonne, né à Poitiers, possédait une maison familiale à la Pierre-Écrite et est inhumé dans le cimetière de la commune.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Partiellement brisée à la Révolution, elle fut restaurée en 1825.
↑À cause de Marie de Pernes, son aïeule, qui descendait par sa mère du chevalier Nicolas Rolin, fondateur de la Collégiale en1450.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑P. Landry et Noëlle Renault,Les Moulins d'Alligny-en-Morvan.
↑A. de Charmasse,Cartulaire de l’église d’Autun, 1865
↑Réponse du curé d’Alligny en 1757 pour servir à l'établissement de la carte de la Province.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).