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Allemand

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Page d’aide sur l’homonymie

Cet article concerne la langue allemande. Pour les autres significations, voirAllemand (homonymie).

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Allemand
Deutsch(de)
PaysAllemagne,Autriche,Belgique,Italie,Liechtenstein,Luxembourg,Suisse,Pologne,Roumanie,Namibie,Brésil,Danemark,France,Hongrie
Nombre de locuteurs95[1] - 100 millions[2](langue maternelle)
75 - 100 millions(langue étrangère)[1]
Nom des locuteursGermanophones
TypologieSOV (ouSVO) +V2,flexionnelle,accusative,accentuelle,à accent d'intensité
ÉcritureAlphabet latin
Classification par famille
Statut officiel
Langue officielleDrapeau de l'AllemagneAllemagne
Drapeau de l'AutricheAutriche
Drapeau de la BelgiqueBelgique
Drapeau du LiechtensteinLiechtenstein
Drapeau du LuxembourgLuxembourg
Drapeau de la SuisseSuisse
Garde suisse pontificale (Vatican)
Drapeau de l’Union européenne Union européenne
  • Langue régionale officielle

Drapeau de la région du Trentin-Haut-AdigeTrentin-Haut-Adige (Italie)

  • Langue locale officielle

Drapeau de KrahuleKrahule[3](Slovaquie)

  • Langue auxiliaire officielle dans certaines municipalités

Drapeau de la voïvodie d'OpoleVoïvodie d'Opole[4] (Pologne)

  • Langue auxiliaire officielle dans certaines municipalités


Drapeau de la HongrieHongrie[3][5]

  • Langue nationale non officielle :

Drapeau de la NamibieNamibie

  • Régions germanophones historiques importantes :

Drapeau du Frioul-Vénétie JulienneFrioul-Vénétie julienne (Italie)
Drapeau de la LorraineLorraine
Drapeau de l'AlsaceAlsace (France)
Drapeau du DanemarkJutland du Sud (Danemark)
 Transylvanie (Roumanie)
[3][6]

Régi parConseil pour l'orthographe allemande
Codes de langue
IETFde
ISO 639-1de
ISO 639-2deu, ger
ISO 639-3deu
ÉtendueLangue individuelle
TypeLangue vivante
WALSger
Glottologstan1295
État de conservation
Éteinte
EXÉteinte
Menacée
CREn situation critique
SESérieusement en danger
DEEn danger
VUVulnérable
Sûre
NENon menacée
Languenon menacée (NE) au sens de l’Atlas des langues en danger dans le monde
Échantillon
Article premier de laDéclaration universelle des droits de l’homme (voir le texte en français) :Artikel 1
Alle Menschen sind frei und gleich an Würde und Rechten geboren. Sie sind mit Vernunft und Gewissen begabt und sollen einander im Geist der Brüderlichkeit begegnen.
Carte
Image illustrative de l’article Allemand

Carte de la germanophonie.
  • langue maternelle
  • langue co-officielle
  • langue importante,
    « langue nationale » ou
    langue de culture
  • minorités germanophones
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L'allemand (en allemand :Deutsch,/dɔɪ̯t͡ʃ/Écouter) est l'une deslangues indo-européennes appartenant à la branche deslangues germaniques, parlée notamment enAllemagne, enAutriche, enSuisse, auLiechtenstein, auLuxembourg, enBelgique et dans certaines régions limitrophes des pays voisins. Du fait de ses nombreuxdialectes, l'allemand constitue dans une certaine mesure unelangue-toit (Dachsprache). Aujourd'hui l’allemand a trois versions standard :standard allemand,standard autrichien etstandard suisse[7].

Sonhistoire, en tant que langue distincte des autreslangues germaniques occidentales, débute auhaut Moyen Âge, lors de laseconde mutation consonantique.

AuXXIe siècle, seslocuteurs, appelés germanophones, serépartissent principalement, avec près de 100 millions de locuteurs, enEurope centrale, ce qui fait de leur langue la plus parlée au sein de l'Europe en tant quelangue maternelle.

Répartition géographique

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Article connexe :Distribution des germanophones dans le monde.

Langues dérivées

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Histoire

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Première mutation consonantique

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Articles détaillés :Loi de Grimm etLoi de Verner.

Avec la première mutation consonantique (erste germanische Lautverschiebung) aux environs duVe siècle av. J.-C., naissait legermanique commun à partir d'undialecte indo-européen. Cette transformation explique des différences entre les langues germaniques (plus l'arménien) et les autreslangues indo-européennes. On peut, pour simplifier, présenter les faits ainsi :

  • k → h :cor enlatinHerz en allemand,heart enanglais,hart ennéerlandais[10] ;
  • p → f :pater en latin —Vater en allemand,father en anglais,vader en néerlandais[10];
  • t → th :tres en latin —drei en allemand,three en anglais,drie en néerlandais[10];
  • d → t :decem en latin —zehn en allemand,ten en anglais,tien en néerlandais ;
  • g → k :gula en latin —Kehle en allemand,keel en néerlandais ;
  • bh → b :bhrātā ensanskrit (frater en latin) —Bruder en allemand,brother en anglais,broer en néerlandais ;
  • dh → d :adham en sanskrit —Tat en allemand,deed en anglais,daad en néerlandais ;
  • gh → g : *ghostis enindo-européen (hostis en latin) —Gast en allemand et en néerlandais,guest en anglais.

Seconde mutation consonantique

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Article détaillé :Mutation consonantique du haut allemand.

On commence à parler de langue allemande (ou, en linguistique « haut allemand ») lorsque lesdialectes parlés dans le sud-ouest de l'Allemagne subirent laseconde mutation consonantique (zweite germanische Lautverschiebung ouhochdeutsche Lautverschiebung, que l'on situe autour duVIe siècle), période au cours de laquelle la langue commença à se différencier des dialectes du nord (Niederdeutsch,bas allemand).

Cettemodification phonétique explique un certain nombre de différences entre l'allemand actuel et, par exemple, lenéerlandais ou l'anglais[11] :

  • k → ch :ikich (je) ;ookauch (aussi) ;make/makenmachen (faire) ;
  • d → t :day/dagTag (jour) ;bed/bedBett (lit);do/doentun (faire)
  • t → s :what/watwas (quoi) ;street/straatStraße (rue) ;eat/etenessen (manger) ;
  • t → (t)z :sit/zittensitzen (être assis) ;two/tweezwei
  • p → f :sleep/slapenschlafen (dormir) ;ship/schipSchiff (bateau) ;help/helpenhelfen (aider, secourir) ;
  • p → pf en début de mot :pepper/peperPfeffer (poivre) ;paardPferd (cheval) ;
  • v, w, f → b :love/liefdeLiebe (amour) ;avond/eveningAbend (soir)

pour résumer, *k / *p / *t ➜ch /pf (ouf) /ts (ous)[10]

Les dialectes du nord n'ont pas ou peu subi cette seconde mutation phonétique[10]; ils sont qualifiés debas allemand. Cette appellation est jugée abusive par certains linguistes, notamment néerlandais (qui ne sont pas « allemands », du moins depuis lestraités de Westphalie). Le terme « allemand » est ici un terme linguistique, un peu comme « roman », « slave » ou « scandinave ».

Moyen Âge

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Entre leXe siècle et leXVe siècle eut lieu unediphtongaison dans les parlers du Sud-Ouest concernant l'articulation en deux phonèmes deei,eu etau. Cela explique à nouveau certaines différences entre l'allemand standard et, par exemple, le néerlandais (les lettres dans les parenthèses expliquent la prononciation en utilisant la langue française):

  • û(ou), → au(aou):hūsHaus (maison) ;mūsMaus (souris)
  • î(î) → ei(aille) :wīseWeise (manière) ;zītZeit (temps)
  • iu(û) → eu(≈oï):liuteLeute (des gens) ;hiuteheute (aujourd'hui)[12]

Contrairement auxÉtats voisins, les contrées germaniques sont restées morcelées (Kleinstaaterei) au cours de l'ensemble duMoyen Âge, ce qui contribua au développement de dialectes très différents et parfois mutuellement inintelligibles[12]. Un premier pas vers une langue interrégionale correspond auMittelhochdeutschpoétique des poètes de cour vers leXIIIe siècle, bien que l'influence sur la langue vulgaire fût quasiment nulle, en raison de la faiblealphabétisation[12]. Aussi les régions germaniques restèrent-elles longtemps coupées en deux régions linguistiques[12]:

Influence de la Réforme

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La période de « l'allemand moderne »« commence conventionnellement avec les écrits deLuther »[13].

Bible en allemand deLuther.

Martin Luther traduisit laBible en « allemand » à l'adresse de « tous les hommes »,alle mannen (étymologie germano-latine du mot « allemand »[14]), c'est-à-dire à l'adresse des « Allemands », afin que le peuple des chrétiens « laïcs » ait accès aux textes religieux, réservés jusque là aux clercs. L'allemand moderne est de ce fait initialement une langue écrite, leSchriftdeutsch (« allemand écrit ») : ce sera « la langue deGoethe » — selon l'expression consacrée, dans laquelle écriront en particulier les poètes (Dichter), écrivains et philosophes du « temps de Goethe » (ainsi qu'on désigne habituellement la large période littéraire duromantisme allemand qui s'étend de la fin duXVIIIe siècle auXIXe siècle). EnAutriche, le standard duGemeindeutsch a été abandonné pour le standard de Luther au cours desannées 1770[15].

Luther traduisit leNouveau Testament en 1521 et l'Ancien Testament en 1534[16]. Bien qu'il ne fût pas pionnier dans l'établissement d'une langue interrégionale — en élaboration depuis leXIVe siècle — ni ne fut le premier à traduire des extraits de la Bible vers une langue vernaculaire germanique[16]. Il n'en reste pas moins qu'avec la Réforme protestante, il contribua à implanter l'allemand standard dans lesadministrations et les écoles, y compris dans le nord de l'Allemagne, qui finit par l'adopter. En 1578,Johannes Clajus se fonda sur la traduction de Luther pour rédiger une grammaire allemande[16],[N 2].

Jusqu'au début duXIXe siècle, leHochdeutsch resta une langue souvent écrite, que beaucoup d'Allemands, en particulier dans le sud, apprenaient à l'école un peu comme « une langue étrangère », à côté desdialectes demeurés vivaces jusqu'à aujourd'hui (notamment enSuisse alémanique).

Au milieu duXVIIIe siècle, concernant la diction, les Allemands conviennent que c'est àDresde et surtout àLeipzig que l’on parle le mieux allemand. À l'inverse, laWestphalie et laBasse-Saxe sont les deux régions dans lesquelles on parle« le plus mauvais allemand »[17].

L'allemand en Europe centrale

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Avec la domination de l'Empire austro-hongrois enEurope centrale, l'allemand y devint la langue véhiculaire. En particulier, jusqu'au milieu duXIXe siècle, lesmarchands et, plus généralement, lescitadins y parlaient l'allemand, indépendamment de leur nationalité :Prague,Budapest,Presbourg,Agram etLaibach constituaient des îlots germanophones au milieu des campagnes qui avaient conservé leurlangue vernaculaire.

Normalisation de l'orthographe et de la grammaire

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Johann Christoph Adelung publia en1781 le premier dictionnaire allemand exhaustif, initiative suivie parJacob et Wilhelm Grimm en1852. Le dictionnaire des frères Grimm, publié en seize tomes entre 1852 et1860, reste le guide le plus complet du vocabulaire allemand. La normalisation progressive de l'orthographe fut achevée grâce auDictionnaire orthographique de la langue allemande deKonrad Duden en1880, qui fut, à des modifications mineures près, déclaré comme référence officielle dans la réforme de l'orthographe de1901.

Langue internationale de la communauté scientifique

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L'allemand a acquis auXIXe siècle le statut delangue internationale dans le domaine scientifique[18]. La majorité desrevues scientifiques étant de langue allemande, des scientifiques de renom publiant leurs recherches dans cette langue (par exemple : laclassification périodique des éléments par le chimiste russeMendeleïev) et les scientifiques allemands renommés pouvant donner des conférences en allemand à l'étranger (par exemple  :Max Planck à l'université Columbia en 1909)[18]. L'allemand a aussi été langue d'enseignement universitaire à l'étranger, notamment en médecine àShanghaï en 1907, ou vu comme une langue dont la maîtrise est indispensable à la pratique professionnelle comme dans les cursus médicaux au Japon à la même période[18].

Ce statut de langue internationale est mis à mal à l'issue de laPremière Guerre mondiale et disparaît définitivement à l'issue de laSeconde[18].

Position au sein de l'Union européenne

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Classification

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Les langues germaniques occidentales (au sud de la ligne rouge).

Alors que l'anglais constitue avec lefrison legroupe anglo-frison, l'allemand constitue en compagnie dunéerlandais legroupe germano-néerlandais deslangues germaniques occidentales. Les autres branches sont labranche nord (ditescandinave) avec lesuédois, ledanois, lenorvégien et l'islandais, et labranche est, éteinte aujourd'hui.

Aussi l'allemand présente-t-il une assez grandesimilitude lexicale avec l'anglais.

Bas-allemand

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Le bas-allemand comprend trois branches principales situées dans les plaines côtières à l'ouest et au nord de la zone germanophone européenne et bordant le sud de la mer du Nord et de la mer Baltique :

Haut-allemand

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Le haut-allemand peut se diviser sommairement du nord au sud en deux sous-zones continentales de l'aire germanophone centrale européenne :

Écriture

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L'allemand s'écrit avec les 26 lettres de l'alphabet latin, trois voyelles surmontées d'unUmlaut (sorte detréma)ä,ö etü, et un symbole graphique spécialß,Eszett ouscharfes S (ligature deS long et de « s » ou « z »), utilisé en lieu et place dess après une voyelle longue ou unediphtongue). LaSuisse n'utilise plus leß depuis lesannées 1930. Jusque dans lesannées 1940, l'allemand était imprimé enécriture gothique (Fraktur) et écrit ensütterlin, ces écritures étant différentes versions de l'alphabet latin.

Orthographe

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Article détaillé :Réforme de l'orthographe allemande de 1996.

L'orthographe allemande se déduit en général de la prononciation et d'un minimum de connaissances. Mais les fortes disparités régionales dans la prononciation peuvent rendre la tâche ardue. Les principales difficultés orthographiques de l'allemand résident dans :

  • lesemprunts (mots d'origine étrangère) : ils sont souvent écrits conformément au mot d'origine (par ex.Milieu,Mayonnaise) mais la récente réforme de l'orthographe (voir plus loin) autorise la germanisation des termes importés comme l'écriture deJointventure en un mot ;
  • les lettresä ete (e ouvert ou fermé), dans certains cas homophones et dans d'autres de prononciations voisines (par exaufwendig dérivé deAufwand, où l'orthographe réformée permet d'aussi écrireaufwändig) ;
  • la distinction entre consonne simple et consonne double qui, dans un nombre limité de mots et contrairement à la règle habituelle, n'a pas d'influence sur laquantité vocalique (par ex.Platz [tz est considéré comme un doublez] maisplazieren) (voir plus loin : Prononciation) ;
  • la séparation entre les mots (par ex.radfahren « aller à vélo » à côté deAuto fahren « aller en voiture ») et la (non-)capitalisation de certaines expressions (par ex.im dunkeln lassen « laisser incertain » à côté de(jemanden) im Dunkeln lassen « laisser (quelqu'un) dans un endroit obscur »).

Afin de supprimer une partie des difficultés décrites ci-dessus, les représentants allemands,suisses etautrichiens convinrent d'une réforme de l'orthographe. Elle est entrée en vigueur en1998 en Allemagne et est devenue obligatoire à partir de la mi-2005. La dernière réforme datait de1901 et portait entre autres sur la suppression duh dansThor et sur l'ajout due pour les voyelles longues et accentuées dans la conjugaison des verbes, par exemplekritisirtkritisiert).

Les principaux changements concernent :

  • l'homogénéisation de la graphie des mots de même famille (aufwändig deAufwand, mais toujoursaufwenden) ;
  • l'utilisation duß uniquement après les voyelles longues et les diphtongues (on aura alors toujoursder Fuß,die Geiß, maisder Fluss, ce qui est analogue aux règles pour les autres consonnes) ;
  • dans les mots composés (voircrase/mot composé), aucune lettre ne sera plus supprimée (Geschirr +Rückgabe >Geschirrrückgabe ; Schiff + Fahrt = Schifffahrt, etc.) ;
  • la généralisation plus exhaustive de l'écriture en plusieurs mots des expressions figées (auseinander reißen), ce qui est la chose la plus critiquée et qui a aussi créé des nouveaux problèmes : « Furcht erregend » (intimidant,traditionnellement « furchterregend ») mais toujours « noch furchterregender » (encore plus intimidant)
  • la systématisation de la capitalisation des substantifs (der Dritte) ;
  • la simplification de la césure et de l'emploi de la virgule ;
  • la simplification (phonétisation) de termes issus du grec et l'abandon optionnel duph (Fotografie à côté dePhotographie[19]).

Cette réforme rencontre une forte critique en Allemagne. Le Land deSchleswig-Holstein a voté le retour à l'orthographe traditionnelle en1998 (décision annulée pourtant par leparlement régional)? et certains journaux et éditeurs ont depuis décidé de revenir à la graphie conventionnelle.

Prononciation

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Article détaillé :Prononciation de l'allemand.

Contrairement à des langues telles que l'anglais, l'allemand standard (Hochdeutsch) se prononce de manière assez conforme au texte écrit et contient très peu d'exceptions (les sons se prononcent souvent de la même façon), hormis pour lesmots d'emprunt. Presque toutes les voyelles se prononcent clairement, voire longuement, même sans être suivies de lettre muette servant à insister sur la lettre précédente.

Toutefois, les francophones qui apprennent l'allemand rencontrent généralement quelques difficultés, listées ci-dessous.

Tous les sons n'y figurant pas se prononcent toujours de la même manière qu'enfrançais (a, b, d, f, i, k, l, m, n, o, p, ph, q, r, t, x).

Lettres àUmlaut (le tréma français)

  • Ä - ä correspond au [ɛ] ~è français :Ärzte, März, Länder, zählen, Träger, schämen, Männer, Bär
  • Ö - ö correspond au [ø] ~eu français (plus ou moins) :öffnen,Österreich, Höhle, Hölle, Höhe, König, Vögel
  • Ü - ü correspond au [y] ~u français :über, für, Tür, Bücher, Strümpfe, rühren

Les umlauts indiquent également l'accentuation. Ils marquent souvent le pluriel ou le diminutif des noms (avec « -chen » et « -lein »).

Lorsque les Umlauts ne sont pas accessibles (clavier étranger, Internet…), ils sont représentés par « e » :ae pourä,oe pourö,ue pourü.

EnAlsace-Moselle, on remplace habituellement les umlauts :Koenigsmacker,Haut-Koenigsbourg,Hœnheim (dans ces exemples, c'est leö qui est remplacé), ou encore "Schweighaeuser".

Lettres

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  • E - e :
    Il correspond au [e], [ə] ou au [ɛ] (é, e ou è français), marque un « temps mort » ou sert à allonger lei :
    • suivi au minimum de deux consonnes (ou si la seule lettre le suivant est une consonne), il est prononcéè :
      er- (Erwachsene, ertragen, erreichen, erlauben, ertrinken, ernst), es, essen, elf, Ente, Ende, express, nennen, Stern, rennen, brennen, Pfeffer, Feld, gelb, Fest, des…
      Cette règle n'est cependant qu'une généralité. Par exemple, lee des motsder, er, Pferd, Erde etSchwert se prononceé.
    • suivi d'une seule consonne (ce qui sous-entend qu'après cette consonne il y ait à nouveau une voyelle), il est prononcéé :
      eben, edel, egal, Regal, ehe, eher, Ekel, Elefant, Esel, Etikett, ewig, Nebel
    • en fin de mots, dans les dernières syllabes-en et-er et dans les premières syllabesge- etbe-, il est prononcé [ə] (le fameux « temps mort »), comme dansle en français mais en plus court[N 3] :
      -e : eine, Woche, Nase
      -en : eisen, machen, werden, Blumen
      -er : Pfeffer, Briefträger, Wetter
      -el : Edel, Esel, Ekel
      ge- : Geschäft, Gesehen, gegangen, gesucht
      be- : besuchen, bearbeiten, betrachten, beobachten
    • eh : suivi d'unh, lee donne le soné étiré, à l'instar du son [ee] :
      Ehe, mehr, Kehl, weh
    • ee : doublé, lee donne le son [e] (comme leé français)étiré, à l'instar du soneh :
      Klee, See, Meer
    • ie : précédé pari, lee muet étire le soni :
      Krieg, kriegen, Biene, Biest, Fliege, viel, nie, Wiese, Riese, Liebe
  • G - g :
    Il correspond au [g] degâteau etguitare : le sonj degenou etjambon n'existe que pour les mots d'emprunt en allemand(job, Journalist)
    • Derrièrei et en fin de mot, il se prononce chuinté ouchléger :
      zwanzig, lustig, fertig, wahnsinnig, großartig, Honig, Leipzig, Ludwig, schwierig, eilig, traurig
      Cependant, il est prononcék oug(de gâteau) dans certaines régions ou certains cas.
  • H - h :
    Il est expiré comme en anglais.
    Article détaillé :H aspiré.
    • Précédé para,ä,e,o,ö,u etü, il ne se prononce pas, maisallonge la voyelle précédente :
      fahren, Fahrer, mahlen, Zahn, Zählen, Zähne, ähnlich, Mehl, mehr, Fehler, Lehrer, lehren, stehen, wohnen, Wohnung, ohne, Ohr, Sohn, wohl, Möhre, kühl, Mühle, Kehl
    • Lorsqu'il suit lee, il donne le soné étiré
  • J - j :
    [j] (soit ley français) :
    ja, Jagd, jemand, jetzt, Jahr, Jäger, Maja, Jesus, jammern, Maracuja, Jerusalem, Januar, Juni, Juli, Johann, jung, « juhu! », jubeln, hormis leJ des mots étrangers(joker, jockey, James, job, Journalist)
  • S - s :
    • En début de mot, s’il est suivi des consonnesp out, il se prononce [ʃ] comme lech français ou lesh anglais :
      Sport, Spiel, Sprechen, spannen, Spanien, Stern, Stuhl, still, Stein, Stunde, Stab, Stadt, stoßen, Stube, Stufe, Stehen, Straße, Straßburg, spülen, Strümpfe
    • En début de mot, s’il est suivi d’une voyelle, il se prononce comme lez français :
      Sonne, suchen, so, sehen, Silber, Salbe, sein, suppe, sammeln, selbst
    • Après une voyelle et entre la première et la dernière lettre du mot, il correspond auz français :
      Eisen, Hose, Nase, Mäuse
    • À la fin d'un mot indivisible, il se prononce [s] (s dur) :Maus, Samstag, Geburtstag (attention donc aux mots composés)
    • Se prononce également [s] (s dur) leS deMaryS Hund (le chien de Mary), SamstagS Mittag (le midi du samedi ~ samedi midi)
  • ẞ - ß (L'introduction récente de la majuscule reste controversée et non réglementaire, la transcription en « SS » est plus courante) :
    Il correspond au son [s] (s dur) :Groß, Weiß, naß
    Article détaillé :Eszett.
  • U - u :
    [u] (ou français) :Ufer, Blume
  • V - v :
    Il correspond généralement au son [f] :Vogel, Vorsicht, von, viel, Vater, vor
    • exceptions (mots d'emprunt) :Vanille, Revolution, November, Advent, Sklave, Niveau, Zivil…
  • W - w :
    [v] :Wetter, Wasser, Weg, Wagen, willkommen, wohnen, wo, wenn, wann, was, wie, etwa, Wache, Westen, Woche
    • exceptions (mots d'emprunt) :Far-West
  • Y - y :
    [y] (u français) :Gymnasium, Labyrinth, Hygiene
    • s'il est précédé par unA ou unE, il suit exactement la règle du "ai" et du "ei" :Mayer, Bayern, Meyer, Speyer…
    • exceptions : mots d'emprunt :yahoo, yepee
  • Z z :
    Il correspond au son [ts] (dans certaines régions, on entendra plutôt [dz]) :Zeit, Zeitung, Zirkus, Satz, Salz, März, Marzipan, Zimmer, schwarz, Katze, Zoo, Zunge, Grenze, Zählen, Zelt, Zoll, Zell, Zacht

Digrammes et trigrammes

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‘ch’ = [x] ou [ç], ‘sch’ = [ʃ],

  • ch se prononce de trois façons : soitch dur [χ] comme enbreton, soitch léger [ç] (entreh aspiré etch), soitk [k]:
    • Aprèsa,o etu, il se prononce[χ], soitr dur et net comme danscarte, creuser (son approchant dujespagnol dansJuan, cependant atténué) :
      Bach, machen, Nacht, Woche, Mittwoch, Wache, Tochter, Buch, Tuch, brauchen, suchen, achtung, Sprache, « ach! », acht, Koch, Loch, doch, noch, hoch
    • Aprèsi,e,ä,ö,ü ou uneconsonne, il se prononce [ç] (à mi-chemin entrech eth, une sorte dech léger), comme engrec moderne dansόχι :
      ich, echt, Bücher, Küche, Licht, Wächter, Löcher, Märchen, Mädchen, München, Mönch, nicht, Kirche, welch…
    • Précédants, il se prononce [k], ce qui donne, avec les, le son [ks] (x) :
      Fuchs (à rapprocher de l'anglaisfox), Wachs, Lachs, wachsen, Erwachsene, Dachs, sechs, Ochs (à rapprocher de l'anglaisox), wechseln, verwechseln, Nächste, Büchse, höchste
    • exception (k) :Christus
  • ck correspond auk (en français,c ouq) :
    Glück, Glocke
  • sch correspond au son [ʃ]dur (ch en français,sh en anglais etx en portugais) :
    Schuhe, Schule, Schlüssel, Schwert, schreiben, englisch, französisch, deutsch, Schere, Schlumpf, Schublade. Attention au suffixe-chen :Mäus|chen, biss|chen (anciennement bißchen), Radis|chen
  • ng correspond au son [ŋ]anglais :
    Englisch, « Dring! », Zunge, Lösung, Gang, Angst, Sprung, Frühling, Hunger, Wikinger
  • nk se prononce[ŋk]ng-k, tout comme en anglais(drink) :
    Dank, danke, Bank, Frank, Franken, Frankreich, Enkel, trinken, Inka (il n'y a bien sûr aucune liaison dans l'expressionIn Karlsruhe)
  • au est constitué dea et deu (ou en français) ; il faut bien le prononcer comme un seul son, de même façon que le son françaisoi, constitué deou et dea ; cependant le "a" est plus accentué que le "u" :
    Maus, August, Strauß, genau, Stau, auch, Frau, kaum, kauen, rauchen, « aua! », blau, Verdauung
    • Dans le motVerdauung, le premieru appartient au sonau et le secondu appartient au sonung.
  • äu correspond au son[ɔʏ̯], ouoille(langue d'oïl, Bolchoï, « oyez! », et non deMse ; similaire au son allemandeu) :[Ce passage est incohérent]
    Mäuse, Bäume, gebäude, Häuser, Träume…
  • ei correspond au son[aɪ̯] (deail et non dems), similaire aui anglais :
    Ei, Eimer, einige, einmal, nein, Stein, heiß, Wein, Weihnachten, Reise, sein
  • eu correspond au sonɔʏ̯, ouoil (dela langue d'oïl, Bolchoï et« oyez! », et non deMse ; similaire au son allemandäu) :[Ce passage est incohérent]
    neu, Heu, Feuer, Leute, Europa, neun, heute, Deutsch…

Il faut bien veiller à ne prononcer qu'un son et pas deux sons distincts pour les combinaisons de deux voyelles : par exemple, pour la combinaisonei, il faudra prononcerail (ou lei du mot anglaisknife) et non le denaïf. Le son françaisoi en est l'exemple même : il ne se prononce pas directementoua.

  • -tion se prononce[tsi̯oːn] :
    Aktion, Revolution
  • les lettresa, o ete doublées marquent simplement l'allongement du son, comme leh suivant une voyelle (dans ce cas, lee se prononceé) :
    Haar, Paar, Leer, Meer, Schnee, Klee, nee, Moor, Boot…
  • Lecoup de glotte ("Knacklaut") au début des mots (et de certaines syllabes) commençant par une voyelle marque une séparation nette entre les mots. Le français, en revanche, a tendance àlier les mots entre eux.
  • L'accent tonique est assez souvent placé sur l'avant-dernièresyllabe (ex. : dansDino-saurier,au est l'avant-dernière syllabe du mot-valise, mais la première du motSaurier), contrairement à la prononciation française standard qui accentue la dernière syllabe. Il revêt une importance capitale. Deux mots apparemment identiques (par exempleübersetzen) auront des significations entièrement différentes selon que la préposition(über) ou le verbe(setzen) sera accentué.
    -übersetzen = traduire (participe passé : übersetzt)
    -übersetzen = traverser un fleuve, aller sur l'autre rive (p.p. :übergesetzt)
  • L'accentuation est aussi indispensable dans la grande majorité des prénoms :
    Anna, Maria, Maria, Sabine, Sandra, Lena,Anton, Antonia, Simone, Felix, Susanna, Julia, Isabella, Phillip, Mickaël(a), Aurelia, Peter, Stephan, Thomas, Markus, Andrea(s), Rainer, Georg, Delphine, Christine, Alexander (Axel), Claudia, Tobias, Kassandra, Ludwig, Johann(es/a), Brigitte, Barbara, Heinrich, Henrick, Bambi, Faline, Cinderella, Niklas, Sebastian… En revanche,Wolfgang ne comporte aucune voyelle à accentuer hormis l'habituelle accentuation deGang.
  • Le-r et l'ensemble-er dans les terminaisons d'un mot ont de nos jours tendance à s'approcher du sona, à rapprocher de l'anglais :
    -Bauer, Maler, super, Käfer, Kaiser, Mutter, hier, Messer, immer, meister, Dorf, Wort, Bayern
    -Aber bitte, mein Vater, sagen Sie mir mehr als nur ein Wort !
    - Ainsi, on peut entendrewir waren (nous étions) prononcé presque commevia vaan !
  • En dehors des terminaisons, toutes les voyelles sont nettement prononcées, même si elles ont différentes prononciations (cf : lee), si bien qu'il est fréquent qu'il n'y ait pas de différence de prononciation entre, par exemple, les graphiesah et a, eh et e, oh et o, uh etu :
    Mahl et Mal, Ehe et Ewald, hohl et holen, Stuhl etStube…
  • La longueur des voyelles doit être scrupuleusement respectée. Alors qu'en français certains ne font aucune différence entre les voyelles longues et les voyelles brèves (pâtes etpattes,âne etAnne), l'allemand exige de distinguer les deux ("der Apfel muss gegessen werden" : bref / "der ApfelmuB" : long ; "Schall" : bref / "Schal" : long, etc.), au risque, par ailleurs, de malentendus funestes :
    - Du bist einAs = Tu es un as !
    - Du bist einAas = Tu es un salaud ! (littéralement « une charogne »)

Tableau synthétique de laprononciation de l'allemand
Les consonnes
bcchckddtdschfghj
[b], [p][k], [t͡s][ç], [x], [k][k][d], [t][t][dʒ][f][g], [k], [ç][h], [ː][j], [ʒ]
klmnngppfphqu'r
[k][l][m][n][ŋ][p][pf][f][kv][ʁ], [ʀ], [ɐ]
sschß (ss)tts, tztschvwyz
[z], [s], [ʃ][ʃ][s][t][ts][][f], [v][v][y], [j], [i][ts]
Les voyelles
courtesaäeerioöuü
[a][ɛ][ɛ][ɐ][ɪ][ɔ][œ][ʊ][ʏ]
longuesa, aa, ahä, ähe, ee, ehi, ie, iho, oo, ohö, öhu, uhü, üh
[][ɛː][][][][øː][][]
diphtonguesai, ay, eiauäu, eu
[ai][au][ɔi]*
*[ɔi]est parfois retranscrit en[ɔy].

Notes :

  • b = [p] à la fin d'une syllabe ou avants out, [b] devant une voyelle (ab, absolut, Baum).
  • ch = [x] aprèsa,o ouu, [ç] ailleurs, [k] parfois au début d'un mot.
  • d = [t] à la fin d'une syllabe ou avants out, [d] ailleurs.
  • e = [ə] dans les syllabes inaccentuées.
  • g = [k] à la fin d'une syllabe ou avants out, [g] avant une voyelle, [ʒ] dans les mots étrangers.ig = [iç].
  • h = allonge la voyelle lorsqu'il la suit, [h] ailleurs.
  • j = [ʒ] dans les mots étrangers, [j] ailleurs.
  • r = entre une voyelle et une consonne : [ɐ] ou il ne se prononce pas, [ʁ] ou [ʀ] ailleurs.
  • s = [z] au début d'un mot et entre deux voyelles, [ʃ] devantt oup, [s] ailleurs.
  • v = [v] dans les mots étrangers, [f] ailleurs.
  • y = [y] dans les mots provenant du grec, [i] ou [j] ailleurs.dsch,ph,qu ety se trouvent majoritairement dans les mots étrangers.

Grammaire

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Article détaillé :Grammaire allemande.

L'allemand est unelangue flexionnelle comportant desconjugaisons et desdéclinaisons.

Conjugaison

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Article détaillé :Conjugaison de l'allemand.

Le principe de laconjugaison allemande est assez proche du principe de la conjugaison française. Les différences notables sont :

  • l'emploi dusubjonctif, bien moins fréquent qu'en français et essentiellement destiné à relater les propos d'autrui pour le subjonctif I, et à exprimer l'hypothèse, le souhait, ou une situation rêvée pour le subjonctif II ;
  • la différence entrepassif-action (Das Haus wird gebaut, la maison est [en train d'être] construite) et passif-état (Das Haus ist gebaut, la maison est construite [elle est finie]).

En ce qui concerne lamorphologie, les trois principaux types de verbes sont :

  • les verbes faibles, qui conservent leur radical et ont un participe passé en -t (ou -et euphoniquement) ; ces verbes sont parfaitement réguliers au présent de l'indicatif ;
  • lesverbes forts, qui modifient leur radical auprétérit, souvent auparticipe passé et parfois auprésent ; ils ont une terminaison departicipe passé en-en. Ils sont dits assez abusivementirréguliers, le changement de radical étant automatiquement le même au sein de chacune des sept familles de verbes forts ;
  • lesverbes mixtes, parfois appelés verbes faiblesirréguliers, qui se comportent aux temps du passé comme des verbes faibles par leur terminaison et comme des verbes forts par leur altération de radical.

Les six auxiliaires de mode (können, pouvoir ;dürfen, avoir le droit , etc.), qui sont employés dans un nombre important de contextes différents, et le verbewissen (« savoir ») sont des verbes à conjugaison spéciale (irrégulière au singulier :ich kann, régulière au pluriel :wir können), mais ils se comportent aux temps du passé pratiquement comme des verbes faibles :konnte,gekonnt.

Déclinaison

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Article détaillé :Déclinaisons allemandes.

Ladéclinaison allemande comporte quatrecas, lenominatif, l'accusatif, ledatif et legénitif, auxquels se combinent troisgenres grammaticaux, lemasculin, leféminin et leneutre ainsi que deuxnombres, le singulier et le pluriel.

Le porteur essentiel de lamarque de déclinaison est ledéterminant, secondé par l'adjectif épithète si le déterminant est absent ou bien sans désinence (marque de déclinaison).

Le nom porte également la marque de déclinaison au datif pluriel à tous les genres, au génitif singulier masculin ou neutre.

Les déclinaisons sont employées :

  • pour indiquer lafonction syntaxique d'ungroupe nominal :sujet ou attribut du sujet (nominatif),COD (accusatif),COI d'attribution (datif), oucomplément du nom (génitif) ;
  • après certainesprépositions, dites « mixte » (Wechselpräpositionen) pour indiquer s'il y a changement de lieu (accusatif) ou non (datif) ;
  • en fonction du cas exigé par les prépositions ainsi que par les verbes, les adjectifs ou les noms suivis d'uncomplément ;
  • la déclinaison renseigne également sur le genre du mot.

Syntaxe

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Article détaillé :Syntaxe allemande.
Article connexe :Grammaire allemande (§ Syntaxe).

L'allemand a pour particularité syntaxique principale de placer des éléments importants, soit en première position dans la phrase, soit en dernière position. L'inversion du verbe et du sujet a lieu quand un complément vient en tête de phrase ;« heute geht es ihm gut = aujourd'hui il va bien » ; le rejet est le renvoi du verbe en fin de subordonnée « …, wenn er Wein trinkt = lorsqu'il boit du vin »

Autre exemple :

Ernahm gestern trotz aller Schwierigkeitendiese Maschine in Betrieb.

Il a mis cette machine en service hier malgré toutes les difficultés.

Sont mis en valeur :

  • le sujeter (il) ;
  • l'actionin Betrieb [nehmen] ([mettre] en service) placée en fin de phrase ;
  • l'objetdiese Maschine (cette machine).

Avant l'action et l'objet sont énumérées les circonstances. L'ordre de la phrase peut être modifié pour insister sur un des éléments, que l'on place alors en tête de phrase :

Gestern nahm er trotz aller Schwierigkeiten diese Maschine in Betrieb.

(C'est) hier (qu')il a mis cette machine en service malgré toutes les difficultés.

Trotz aller Schwierigkeiten nahm er gestern diese Maschine in Betrieb.

Malgré toutes les difficultés, il a mis cette machine en service hier.

Diese Maschine nahm er gestern trotz aller Schwierigkeiten in Betrieb.

C'est cette machine qu'il a mise en service hier malgré toutes les difficultés.

Surcomposition

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La langue allemande peut se passer d'article augénitif en juxtaposant deux éléments (déterminants + déterminé) — ou même beaucoup plus. L'allemand est même connu pour sa capacité à former des surcomposés de grande longueur que les Allemands eux-mêmes appellent par dérisionBandwürmer « vers solitaires »…

Exemples :

  • Rindfleischetikettierungsüberwachungsaufgabenübertragungsgesetz : loi sur le transfert des responsabilités de la surveillance de l'étiquetage de la viande bovine. Ce mot est le plus long attesté officiellement ;
  • Rindfleischetikettierungsüberwachungsaufgabenübertragungsgesetzesgegnerstammtischaschenbecher [exemple fictif] : le cendrier de la table d'habitués des opposants à la loi sur le transfert des obligations de surveillance de l'étiquetage de la viande bovine[20] ;
  • Donaudampfschifffahrtsgesellschaftsraddampferkapitänskajütentürsicherheitsschlüssel [exemple fictif] : la clé de sûreté du quartier du capitaine du bateau à aubes de la compagnie de navigation à vapeur sur le Danube ;
  • Oberlokomotivfahrerswitwe = veuve de conducteur principal de locomotive (vu sur une tombe enAutriche) ;
  • Mittelgebirgsschwelle = la région demoyenne montagne allemande ;
  • Pflanzenbehandlungsmitteleinsatz : application de produits phytosanitaires.

Certains des exemples ci-dessus sont fictifs (ils sont morphologiquement corrects, mais n'ont pas été employés de façon réelle). D'autre part, quand un surcomposé est très long ou peu courant, on peut le diviser par un trait d'union :Mehrjahres-Programmvereinbarungen, « conventions-programmes pluriannuelles ».

La composition à multiples éléments ne se limite pas au couple objet possédé-possesseur (du typeKapitänsmütze « casquette de capitaine ») mais aussi à toutes sortes de relations :

  • origine :Kalbsschnitzel « escalope de veau » ;
  • but :Kinderschnitzel « escalope pour enfant" (petite portion) ;
  • temps :Sommerurlaub « vacances d'été » ;
  • type :Milchzähne « dents de lait » ;Vollmilchschokolade « chocolat au lait ».

En français, la possession marquée par « de » a plusieurs sens qui se rendent en allemand de trois manières distinctes :

  • formule possessive 1 (génitif) :das Kind der Wölfe (l'enfant desloups : ici, l'enfant appartient aux loups ou vient des loups ; l'enfant est souvent humain ici ; dans ce cas, c'est le motWolf qui est l'élément important) ; au singulier, la formule devientdas Kind des Wolfes. En anglais, cette formule estof the, c'est-à-direde la (du) etde les (des) ;
  • formule possessive 2 :Mutters Kind (l'enfantde [la] mère). En anglais, cette formule estmother's child (noter l'apostrophe en plus pour l'anglais, contrairement à l'allemand). Généralement, si l'on veut mettre le prénom dans l'expression, on utilise cette formulation ; cependant, il y existe des cas comme certains titres de film :Die fabelhafte Weltder Amélie, reprise allemande duFabuleux Destin d'Amélie Poulain,Die Verlorene Ehreder Katharina Blum,Die Eheder Maria Braun. Il existe des expressions dans lesquellesMutters Kind devientDas Kind Mutters ;
  • mot composé :das Wolfkind (l'enfant des loups : l'enfant-loup ou le louveteau ; dans ce cas, le mot important de l'expression composée estKind — il s'agit du dernier mot) :
    • est plus louveteaudas Wolfkind quedas Kind des Wolfes, bien que la traduction exacte de « louveteau » soitWolfswelpe,
    • Das Wolfkind n'indique pas le nombre des loups dont l'enfant est le sujet, contrairement àDas Kind des Wolfes / Das Kind der Wölfe.

Il faut savoir avant tout qu'en allemand le premier mot dans un composé est, comme l'adjectif qui précède le sujet, moins mis en avant que s'il est placéaprès le sujet.

Prenons le titre du3e tome de la bande dessinéeBroussaille,La Nuitdu chat. Dans le titre (et dans l'histoire), l'élément (et le sujet) important estle chat, connu et recherché. C'est la nuit du chat, qui « appartient » au chat.On va donc préférer la traductionDie Nachtder Katze (La nuitdu chat) à Die Katzennacht (La nuit à chats). Dans cette dernière formulation, c'est l'élémentnuit (Nacht) qui est visé.

Autre exemple plus rapproché de la syntaxe française : Dans « Nuits dans les jardins d'Espagne », la traduction correcte estNächte in den Gärten von Spanien et nonNächte in den spanischen Gärten. La traduction deNächte in den spanischen Gärten est « Nuits dans les jardins espagnols ».

Lexique

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Noms de la langue allemande

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La langue allemande (ainsi que le peuple) a la particularité d'avoir des appellations très différentes d'une langue à l'autre (par exempleGerman,Deutsch,alemán,német, etc.). En effet, sixracines différentes entrent en jeu :

En hébreu classique, les pays allemands sont connus sous l’appellation deashkenaz (אשכנז), par généalogie populaire d'après Gen. 10:3. Pour l’hébreu moderne, voir plus haut.

Emprunts

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Un nombre important (environ 400) de mots franciques existent en français moderne en ayant traversé leroman et l'ancien français (par ex.heaume,guerre, griffe, agripper, éperon,cible,fauteuil) ; seuls les mots d'origine plus récente sont encore discernables en tant qu'emprunts lexicaux (frichti,ersatz).

Exemples de mots allemands

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Lapertinence de cette section est remise en cause. Considérez son contenu avec précaution.Améliorez-le oudiscutez-en, sachant quela pertinence encyclopédique d'une information se démontre essentiellement par des sources secondaires indépendantes et de qualité qui ont analysé la question.(avril 2024)
MotTraductionPrononciation standard***
terreErde[ˈʔe:ɐ.də]
cielHimmel[ˈhɪml̩]
eauWasser[ˈvasɐ]
feuFeuer[ˈfɔɪ.ɐ]
hommeMann[man]
femmeFrau[fʁaʊ]
enfantKind[kɪnt]
mangeressen[ˈʔɛsn̩]
boiretrinken[ˈtʁɪŋ.kn̩]
grandgroß[gʁoːs]
petitklein[klaɪn]
nuitNacht[naχt]
jourTag[taːk]
lumièreLicht[lɪçt]
véloFahrrad['fa:ɐ̯ra:t]

Exemples de phrases :

  • Guten Tag/Guten Morgen, ich heiße X. Und Sie/Du → Bonjour, je m'appelle X. Et vous/toi (Guten Tag pour l'après-midi,Guten Morgen pour le matin)
  • Ich bin's → C'est moi
  • Das Wetter ist schön → Il fait beau
  • Ich liebe dich → Je t'aime
  • Ich hasse dich → Je te hais
  • Ich bin die Mutter → Je suis la mère
  • Ich spreche Deutsch → Je parle allemand

Vivacité de la langue

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EnEurope, l'allemand est unelangue internationale qui, dans laliste hiérarchique des langues d'Abram de Swaan (en), fait partie des langues« supercentrales »[21].
Traduction de l'image : 1 langue hypercentrale (anglais) ; 13 langues supercentrales (arabe,mandarin, anglais,français, allemand,hindi,japonais,malais,portugais,russe,espagnol,swahili,turc) ; langues centrales (environ 100) ; langues périphériques (toutes les autres, 98 % des langues du monde).
Dans la hiérarchie des langues mondiales (Graddol 1997), l'allemand se classe parmi les langues « régionales » (importance plus forte qu'une langue nationale, mais moindre qu'unelangue internationale comme l'anglais).

L'allemand a toujours la possibilitésémantique deformer de nouveaux mots par les procédés de composition et de dérivation.

Tout comme le français a créé le verbese pacser à partir d'un sigle administratif de l'état civil (PACS), l'allemand peut adapter dans le langage courant des termes nouveaux adaptés à l'actualité. Ainsi, le motapprenti s'est dit pendant des sièclesLehrling, du verbelehren « enseigner » signifiant donc « celui à qui l'on enseigne quelque chose », suivi du diminutif-ling. Son maître était leMeister.

La réforme administrative au début desannées 1970 a remplacé le termeMeister par deux termes précisant que l'un enseigne effectivement (der Ausbildende, gérondif deausbilden « former ») et que l'autre a le droit et la responsabilité de la formation (der Ausbilder « le formateur »). L'apprenti devint logiquementder Auszubildende (c'est-à-dire celui qui doit être formé), en abrégé l'acronymeAZUBI. La forme féminine se réalise avec la terminaison habituelle -in, Azubin.

Spécificités de la Suisse alémanique

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Article détaillé :Allemand suisse.
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Spécificités de l'Autriche

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Article détaillé :Allemand autrichien.

L'allemand standard autrichien présente des différences à tous les niveaux linguistiques, mais surtout au niveau de la prononciation, du vocabulaire et de l'utilisation de la langue (pragmatique)[22].

Prononciation : certaines lettres se prononcent différemment en Autriche, selon de façon analogue à la Bavière. En Autriche, ces prononciations sont standard,König ouwenig avec -/ik/ (pas de -/iç/ comme en Allemagne)[23]. Le « R » a tendance à être roulé comme en Bavière, les Autrichiens étant de la même tribu germanique que les Bavarois (sauf les habitants du Vorarlberg, qui sont des Alamans). Les deux premiers mois de l'année diffèrent (Januar/Jänner, Februar/Feber), mais il n'y a pas de lexique spécifique à l'Autriche, contrairement au cas de la Suisse.

Vocabulaire : le standard autrichien comporte au moins 8 000 mots standard uniques, certaines estimations vont jusqu'à 45 000 mots[24]. Certains peuvent être considérés comme non standard dans la norme allemande (Jänner), tandis que d'autres sont uniques (Bankomat).

Certains linguistes critiquent la lenteur de l'adoption de l'allemand autrichien standard dans les études allemandes aujourd'hui et en imputent la responsabilité à unaxiome allemand standard unique[25].

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Spécificités de la République démocratique allemande (RDA)

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D'une manière générale, dans laRépublique démocratique allemande la langue s'était enrichie de termes officiels, spécifiques au régime politique tout comme sous le régimenational-socialiste. Dans le langage courant, de nombreux termes tournaient ces derniers en dérision. Par exemple, l'abréviationVEB (pourVolkseigener Betrieb, usine propriété du peuple) devenaitVaters ehemaliger Betrieb (l'ancienne usine de Papa)…

De très nombreuses abréviations tirées de l'idéologie communiste avaient cours, les étudiants devant tous suivre des cours deML (marxisme-léninisme), parfois en compagnie de camarades venus de VRP (Volksrepublik Polen), voire de VRM (Volksrepublik Mongolei).On retrouve des néologismes ou de nouvelles expressions dans un nombre important de domaines, notamment :

  • Industrie et techniques : dans le langage technique la matière plastique (der Kunststoff oudas Plastik à l'Ouest, die Plaste à l'Est) ; grande influence du russe (Kombinat, etc.).
  • Gastronomie : des néologismes émaillaient le quotidien de créations « savoureuses », par exemple, un poulet rôti se disaitBroiler (de l'anglais to broil, griller), unBroika était alors un lapin (Broi + Ka, deKaninchen, lapin). Le plat appelé « Harengs à la Bismarck » fut rebaptiséDelihering (Deli, abr. de « délicatesse » etHering, hareng) du fait du rôle contestable (aux yeux des dirigeants communistes) de l'ancien chancelier de l'empereurGuillaume II. La soupe russe « Solianka » fait désormais partie du patrimoine gastronomique de l'Est, qui découvrait avec quarante ans de décalage la cuisine méditerranéenne bien implantée à l'Ouest. Le vraiCoca-Cola (boisson de l'ennemi capitaliste) n'ayant pas droit de cité, unersatz lui ressemblant vaguement fut créé, baptiséClub Cola. Un « blue jean » (appeléeine Jeans à l'ouest) devint un « pantalon à rivets » (Nietenhose).
  • Armée : Dans les langages des différentes armes, par exemple celui de l'aéronautique (qui en Allemagne de l'Ouest est truffé de termes anglo-américains), les Allemands de l'Est, placés sous la tutelle deMoscou, étaient au contraire influencés par lerusse ou continuaient d'utiliser les termes techniques allemands, ce qui provoqua quelques difficultés de compréhension lors de l'intégration dans laLuftwaffe des éléments de l'Armée de l'air de laNVA.

Notes et références

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Notes

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  1. Autrefois nomméeLorraine allemande.
  2. L'ouvrage est intitulé :Grammatica Germanicae linguae.
  3. VoirSchwa.
  4. C’est le même radical qui donneDutch en anglais (pournéerlandais),teuton en français. Le bas latinthiosticus vient duvieux haut-allemanddiutisc.
  5. Une autre étymologie rapproche cette racine du nom du fleuveNiémen, au-delà duquel les tribusgermaniques vivaient avant l’Ostsiedlung. Par ailleurs, il existait aussi une tribu germanique appelée lesNémètes, dont le nom serait d'origine celtique.

Références

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  1. a etb(de) UlrichAmmon,Die Stellung der deutschen Sprache in der Welt, Berlin,De Gruyter,(ISBN 978-3-11-019298-8,présentation en ligne).
  2. SIL Ethnologue[réf. non conforme] (2013). 78 millions d'allemand standard ; 105 millions les dialects du haut et moyen allemand inclus ; 120 millions le bas saxon et le yiddish inclus.
  3. ab etcCharte européenne des langues régionales ou minoritaires, Conseil de l’Europe, 1992.https://www.coe.int/fr/web/european-charter-regional-or-minority-languages/text-of-the-charter
  4. https://www.gov.pl/web/sprawiedliwosc/ustawa-o-minorozach-narodowych-i-etnicznych-oraz-o-jezyku-regionalnym
  5. Loi LXXVII de 1993 sur les droits des minorités nationales et ethniques, Hongrie.https://www.axl.cefan.ulaval.ca/europe/hongrie-loi1993.htm
  6. Minority Rights in Denmark: German Minority in South Jutland.https://minorityrights.org/minorities/germans/
  7. Clyne. Michael.Die Deutsche Sprache in der EU. Cambridge University Press.
  8. « L’Allemand : La langue allemande et les pays germanophones », surstudentsmobility.com,(consulté le).
  9. (de) Bastian Sick,Der Dativ ist dem Genitiv sein Tod, Spiegel Online, 2004. (Deutsch als Amtsprache der USAp. 131).
  10. abcd ete(de)Karl-Heinz Göttert (de),Deutsche Sprache,Reclam-Verlag,coll. « 100 Seiten »,, 100 p., « Herkunft der deutschen Sprache »,p. 18-22.
  11. Voir aussiFausto Cercignani,The Consonants of German: Synchrony and Diachrony, Milano, Cisalpino, 1979.
  12. abc etd(de)Karl-Heinz Göttert (de),Deutsche Sprache,Reclam-Verlag,coll. « 100 Seiten »,, 100 p., « Einheit on der Schriftsprache »,p. 28-48.
  13. Le Robert. Dictionnaire historique de la langue française, sous la dir. d'Alain Rey, Encadré « La langue allemande » par M.-J. Brochard, tome I, 2000,p. 87-88-89.
  14. « Le mot « allemand », d'abordaleman (1080), puisallemant (XXe s.) est emprunté aulatinAlamanus,Alemanus (aussiAlla-,Alle-) désignant au pluriel une confédération de peuples germaniques occidentaux, le pays étant nomméAlamannia, d'oùAllemagne. Le mot latin est d'origine germanique, l'ancien haut allemandAlaman venant probablement deala- « tous, tout » (cf. anglaisall)) etman « homme » (→ mannequin) ». Comme« adjectif et comme nom, il s'applique aux habitants de l'Allemagne » (Le Robert. Dictionnaire historique de la langue française, entrée: « allemand, ande »,p. 86).
  15. Dollinger, Stefan 2021. Österreichisches Deutsch oder Deutsch in Österreich? Vienne: new academic press p. 167-168.https://www.nid-library.com/Home/ViewBook/512/169/view
  16. ab etc(de)Karl-Heinz Göttert (de),Deutsche Sprache,Reclam-Verlag,coll. « 100 Seiten »,, 100 p., « Einheit von der Schriftsprache »,p. 49-53.
  17. Jean-Joseph Expilly,La topographie de l'univers,t. 1, Paris, Bauche, 1757.
  18. abc etd(de)Karl-Heinz Göttert (de),Deutsche Sprache,Reclam-Verlag,coll. « 100 Seiten »,, 100 p., « Stellung der deutschen Sprache »,p. 6-8.
  19. (de) « Fotografie », surDuden(consulté le).
  20. Corentin,« Le mot le plus long – version internationale » — dont les mots allemands les plus longs —, Lexiophiles,.
  21. (en) Abram De Swaan,Words of the World : The Global Language System,chapitre 1.1., 2001.
  22. Dollinger, Stefan. 2021.Österreichisches Deutsch oder Deutsch in Österreich? Identitäten im 21. Jahrhundert. Vienne: nap. https://www.nid-library.com/Home/ViewBook/512/1/view
  23. (de) Stefan Dollinger, « Österreichisches Deutsch oder Deutsch in Österreich? Identitäten im 21. Jahrhundert », surhttps://www.nid-library.com/Home/ViewBook/512/53/view,(consulté le),p. 51
  24. « Österreichisches Deutsch oder Deutsch in Österreich? | NID - NetInteractive Documents », surwww.nid-library.com(consulté le)
  25. (en) SusanneWagner et UlrikeStange-Hundsdörfer,(Dia)Lects in the 21st Century, BoD – Books on Demand,(ISBN 978-3-98554-131-7,lire en ligne)

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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