Pour les articles homonymes, voirTrinquet.
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| Lieu de détention | Bagne de Nouvelle-Calédonie(jusqu'en) |
Alexis Louis Trinquet, né àValenciennes (Nord) le et mort le àParis (XIe arrondissement)[1], est une personnalité de laCommune de Paris.
Ouvrier cordonnier, il se fixe à Paris vers 1850. En 1866, il participe à la création d'une société coopérativeL'Économie ouvrière. En 1869, il fait campagne pour l'élection d'Henri Rochefort au Corps législatif. En, il est condamné à six mois de prison pour cris séditieux et port d'armes.
Il est libéré par la proclamation de la République le. Pendant lesiège de Paris par les Allemands (-), il s'engage dans laGarde nationale. Aux élections complémentaires du, il est élu auConseil de la Commune par leXXe arrondissement ; il siège à la commission de la Sûreté générale. Il vote pour la création duComité de Salut public. Pendant laSemaine sanglante, il combat sur les barricades à Belleville. Arrêté, il est condamné aux travaux forcés à perpétuité par le conseil de Guerre. Il est envoyé au bagne enNouvelle-Calédonie. Malade, il tente de s'évader sans succès et est puni par trois ans de double chaîne. En 1880, toujours au bagne, il est élu aux élections municipales de Paris, dans la circonscription bellevilloise deLéon Gambetta, comme candidat de l'amnistie.
Il rentre après l'amnistie de. À sa mort, il était employé comme inspecteur à la préfecture de laSeine.
Dans l'enfer du bagne : Mémoires d'un transporté de la Commune, présenté parBruno Fuligni, édité par les Éditions des Arènes en 2013, transcription complète du manuscrit d'Alexis Trinquet,(ISBN 2352042283 et9782352042280), 304 p.