Alexandre Pouchkine est né dans une famille de lanoblesse russe relativement aisée, férue d'art et de littérature[1], où l'on parlefrançais[2]. À dix ans, il litVoltaire etLa Fontaine dans le texte[2].
Passionné d'histoire et degénéalogie, Pouchkine est fier de ce glorieux aïeul, dont il a hérité certains traits qui le distinguent de ses concitoyens : teint mat, lèvres charnues, cheveux bouclés, ce qui lui vaut d'être surnommé« le singe » par ses camarades de lycée[5]. Si lui-même se considère comme laid[6], ses contemporains soulignent que la vivacité et l'éclat de ses yeux bleu acier illuminent sa peau mate, lui donnent la séduction et le charme d'un prince oriental ; il collectionne les succès féminins, malgré une faible attirance pour les mondanités.
Pouchkine n'a pas eu une enfance des plus heureuses. Sa propre mère, de laquelle il tire ses origines africaines, rejette tout d'abord l'enfant à cause de son apparence, notamment de sa peau mate[g]. L'enfant souffrit longtemps de son apparence, parfois jusqu'à détester l'image que lui rendent les miroirs[h].
Rejeté, Pouchkine se réfugie dans lalecture. Lecteur passionné et insatiable, il trouve dans la bibliothèque familiale les classiques anglais (Byron,William Shakespeare,Laurence Sterne) et français (Molière,Voltaire,Évariste Parny). Sa profonde connaissance de laculture française et son parfait bilinguisme (qu'il cultiva toute sa vie) lui valent d'ailleurs le surnom[i] deFrantsouz (Француз, « Le Français ») parmi ses camarades dulycée de Tsarskoïe Selo[7]. Alexandre Pouchkine étonne aussi son entourage par son aisance àimproviser, comme à réciter par cœur desvers innombrables ; samémoire est infaillible, sa vivacité d'esprit remarquable.
En 1817, il intègre leministère des Affaires étrangères, unesinécure. Suivent trois années de vie dissipée àSaint-Pétersbourg. Durant ce temps, il rédige des poèmes romantiques inspirés par les littératures étrangères et russes. Il rencontre aussi les grands noms des lettres russes contemporaines, commeKaramzine ouVassili Joukovski. Ses poèmes sont parfois gais et enjoués, commeRouslan et Ludmila. Ils peuvent aussi être graves, notamment lorsqu'ils critiquent l'autocratie, leservage et la cruauté des propriétaires fonciers. À cette classe appartiennentOde à la Liberté,Hourrah ! Il revient en Russie, etLe Village.
Bien qu'incontestablementlibéral, Pouchkine n'est pasrévolutionnaire, ni même véritablement engagé politiquement, contrairement à nombre de ses amis qui participent aux mouvements réformateurs qui culminent avec la révoltedécabriste[8].
C’est dans cette petite maison du village deMikhaïlovskoïe, que Pouchkine vécut son exil de 1824 à 1825 (cl. Ria Novosti).Pouchkine dans le Caucase
En1820, ses poèmes étant jugésséditieux (Gavriliade), Pouchkine est condamné à l'exil par l'empereurAlexandreIer. Échappant de peu au bagne deSibérie, il est d'abord envoyé àIekaterinoslav (l'actuelleDnipro, enUkraine), où il contracte une fièvre violente. Affaibli, il obtient la permission de voyager dans leCaucase et enCrimée, en compagnie de lafamille Raïevski ; un séjour qui le marque profondément. Pouchkine est ensuite expédié àKichinev enBessarabie (actuelleMoldavie), du 21 septembre 1820 à juillet 1823, puis part pourOdessa. Pendant cette première partie de son exil, passée dans le sud de l'empire, Pouchkine continue à mener une vie très déréglée, toute consacrée à l'amusement : conquêtes amoureuses, fêtes et jeu. Celle-ci, ainsi que son caractère enthousiaste, colérique et moqueur, le pousse à plusieurs reprises à desduels, dont il sort indemne.
À Odessa, Pouchkine est initié enfranc-maçonnerie dans laLogeOvide[9] et il sera ensuite secrétaire de la logeLes Chercheurs de la Manne, fondée à Moscou en parSergueï Stepanovitch Lanskoï[10]. Il s'attire l'inimitié du gouverneur de la ville,Vorontsov (sans doute en raison de son penchant pour l'épouse de ce dignitaire), et est exilé dans la propriété familiale deMikhaïlovskoïe dans legouvernement de Pskov. Condamné à l'isolement presque total, le poète s'ennuie, il n'écrit et ne lit que rarement, car les seules distractions qui lui sont permises sont des promenades et courses à cheval, les visites qu'il rend à ses voisines,Praskovia Ossipova et ses filles et nièces, dans leur propriété deTrigorskoïe. Mais aussi les histoires que lui raconte sa nourriceArina Rodionovna, à laquelle il vouera une reconnaissance toute sa vie, lui consacrant même des vers.
Ces six années d'exil sont essentielles pour l'inspiration de Pouchkine : voyage dans leCaucase et enCrimée, découverte de la campagne russe profonde, discussions avec divers aventuriers, contes de sa nourrice. Ce sont aussi celles des premières grandes œuvres, encore fortement marquées par l’influence romantique deByron :Le Prisonnier du Caucase (1821) décrit les coutumes guerrières desCircassiens ;La Fontaine de Bakhtchisaraï (1822) évoque l’atmosphère d'unharem enCrimée ;Les Tziganes (1824) est le drame d'un Russe qui tombe amoureux d'une Tsigane ; laGabrieliade (Gavriliada, 1821), dont il devra plus tard se défendre avec acharnement d'être l'auteur - pour échapper à la Sibérie, est un poème blasphématoire qui révèle l’influence deVoltaire. Surtout, Pouchkine entame son chef-d'œuvre,Eugène Onéguine[k] (1823-1830), écrit sa grande tragédieBoris Godounov (1824-1825), et compose les« contes en vers » ironiques et réalistes.
En1826, une fois matée l'insurrection décabriste,NicolasIer, nouvel empereur de Russie, fait revenir le poète à Moscou. En audience privée, il lui offre le pardon, à condition qu'il renonce aux débordements de sa jeunesse. Et, puisque le poète se plaint de lacensure, l'empereur, se posant en protecteur des arts, lui propose d’être son censeur personnel. Pouchkine n’avait pas le choix, il accepte pour éviter l'exil.
Ainsi débute pour le poète une nouvelle phase depersécution politique. Pouchkine doit rendre compte de ses moindres déplacements aux autorités. Son activité littéraire est étroitement contrôlée. L'empereur va jusqu’à donner des conseils artistiques à son protégé : ainsi, à propos de l'oeuvreBoris Godounov,« Faites-en un roman à laWalter Scott ! » Et le comble est que, simultanément, il passe pour un odieux collaborateur dudespotisme aux yeux des libéraux, qui le considéraient comme l'un des leurs.
Pouchkine reprend sa vie oisive et dissolue. Il accompagne aussi l'armée russe deIvan Paskevitch dans sacampagne militaire de 1828-1829 contre l'Empire ottoman. Cette aventure lui inspire un récit,Voyage à Erzurum, mais lui vaut aussi de nombreux démêlés avec les autorités, qu'il n'avait pas jugé bon d'informer de ses déplacements. Sur le plan littéraire, il achèvePoltava (1828), poème à la gloire dePierre le Grand.
Cependant, l'idée de se marier commence à obséder Pouchkine, persuadé que ce serait pour lui la voie du bonheur. Il jette son dévolu sur une jeune beauté moscovite,Natalia Nikolaïevna Gontcharova.
Après de nombreuses difficultés, principalement dues à la mère de la jeune fille, qui lui reproche son passé de débauché et de proscrit, Pouchkine finit par l'épouser à Moscou le. D'abord installé à Moscou sur larue Arbat, le couple déménage rapidement àSaint-Pétersbourg.
Pouchkine déploie également une intense activité de journaliste, notamment dans le cadre de la revue littéraireLe Contemporain. Celle-ci lui permet de révéler de nouveaux auteurs, commeNicolas Gogol, dont il publieLe Nez, et à qui il fournit le sujet duRevizor et desÂmes mortes. Son prestige est énorme. Cependant, une partie du public, regrettant le ton exalté de ses premières œuvres, n'apprécie pas le style dépouillé des dernières. Politiquement, les réformateurs reprochent aussi à celui qu'ils voient comme un symbole de la cause libérale d'adopter une attitude trop servile à l'égard dupouvoir tsariste.
Cependant, si les dernières années de la vie de Pouchkine ne sont pas heureuses, c'est avant tout pour des raisons familiales. Sa famille et celle de son épouse sont une source constante d'instabilité surtout financière, qui gêne ses activités d'écrivain. Son épouse Natalia, avec qui il a eu quatre enfants[l], se révèle aussi particulièrement dispendieuse. Comme les activités de Pouchkine sont constamment contrôlées et interdites par les autorités, il n'a d'autre ressource que de solliciter l'assistance financière de l'Empereur, assortie de nouvelles contraintes et vexations.
Le dernier tir de Pouchkine, par Adrian Volkov.
Natalia est une femme coquette. Traînant son époux à toutes les fêtes, elle y tombe sous le charme d'un officier alsacien, le baronGeorges Charles de Heeckeren d'Anthès[11]. Ce dernier se faisant de plus en plus pressant, et les rumeurs de plus en plus venimeuses, Pouchkine tente une première fois de provoquer un duel. L'affrontement est évité de justesse, d'Anthès se prétendant amoureux de la sœur de Natalia et l'épousant sur-le-champ. Mais le Français reprend bientôt ses manœuvres de séduction. Des lettres anonymes proclamant Pouchkine« coadjuteur du grand maître de l'Ordre des cocus et historiographe de l'Ordre[12] », commencent aussi à circuler. Exaspéré, le poète envoie une lettre d'insultes au père adoptif de d'Anthès, qu'il soupçonne d'encourager les entreprises malhonnêtes de son fils. Le25 janvier 1837 (dans le calendrier grégorien), une nouvelle lettre anonyme apprend à Pouchkine que Natalia a eu un entretien avec d'Anthès. Le duel entre les deux hommes est inévitable[m].
Pouchkine ayant refusé de retirer ces injures qui attentent à l'honneur du père adoptif et du fils, leduel semble inéluctable. Afin d'éviter tout drame familial, d'Anthès proposa à Pouchkine de se retirer, étant plus aguerri que son adversaire, ce que le poète refusa. Le témoin de d'Anthès, le vicomte Loran d'Archiac, attaché à l'ambassade de France, et lelieutenant-colonel Danzas, ami intime du poète, fixent ensemble les modalités du combat. Le soir du (ou le selon lecalendrier julien en usage alors en Russie), les deux beaux-frères se retrouvent face à face, près du lieu-dit de la Rivière noire, non loin de Saint-Pétersbourg, accompagnés de leurs témoins.
Plus rapide, d'Anthès tire le premier et atteint Pouchkine à la cuisse, faisant choir le poète qui en perd son pistolet. À sa demande, son témoin Danzas lui donne le sien, avec lequel Pouchkine, quoique très souffrant, tire deux balles en direction de son adversaire : la première ricoche sur un bouton d'uniforme et la seconde l'atteint au bras droit. D'Anthès riposte et touche alors le poète au ventre. Mortellement blessé, Pouchkine est ramené chez lui dans la voiture du baron Heeckeren, à l'effroi de son épouse qui s'évanouit en le voyant. Il meurt deux jours plus tard des suites de sa blessure.
Sa femme le fait allonger dans un cercueil, en costume plutôt qu'en habit militaire[13]. Une foule immense[n] vient rendre hommage à l'écrivain dans sa chambre. Les autorités prennent des mesures pour limiter le plus possible les manifestations publiques[o]. Le service funéraire change de lieu au dernier moment : il devait avoir lieu dans lacathédrale Saint-Isaac mais n'est finalement autorisé que dans leХрам Спаса Нерукотворного Образа (temple du Sauveur de l'image miraculeuse)[14] à Saint-Pétersbourg. Le cercueil est ensuite transporté près de la propriété familiale des Pouchkine pour être enterré aumonastère Sviatogorski dans legouvernement de Pskov.
Après le décès de Pouchkine, d'Anthès est incarcéré à laforteresse Pierre-et-Paul de Saint-Pétersbourg, puis passe en jugement. Affirmant l'innocence de Nathalie Pouchkine et la pureté de ses propres sentiments, il est, compte tenu de la gravité des injures reçues, gracié par l'empereur, puis reconduit à la frontière. Sa femme, Ekaterina, qui n'avait jamais douté de lui, le rejoindra àBerlin.
La paire de pistolets ayant servi au duel connaîtra plusieurs propriétaires avant d'être vendue aux enchères et achetée par un collectionneur qui, à sa mort, lègue l'ensemble de sa collection sur les voyages et la Poste à la ville d'Amboise : les pistolets, avec leur mallette de voyage, sont aujourd'hui exposés aumusée Hôtel Morin de cette ville. En 1989, ils ont été prêtés à l'Union soviétique.
Pouchkine était déjà considéré au moment de sa mort comme le plus grand écrivain russe : les circonstances dramatiques de sa disparition l'ont transformé en véritable légende et il bénéficie toujours d'une énorme popularité en Russie[p].
S'il n'invente pas lalangue russe moderne comme on le prétend parfois[15], c'est lui qui parachève l'action de ceux qui luttaient depuis des décennies pour imposer le russe tel qu'il était parlé, et non celui, figé, des textes administratifs (oukazes) et religieux. Le deuxième mérite de Pouchkine est d'avoir libéré lalittérature russe de l'influence étrangère. Il s'inspire des grands maîtres européens mais sans se faire l’imitateur d’aucun (si ce n'est dans quelques écrits de jeunesse), contrairement à ceux qui l’avaient précédé.
Son style se caractérise par une simplicité, une précision et une élégance extrêmes.
La contradiction entre la vie mouvementée et l'œuvre harmonieuse du poète a inspiré cette considération àHenri Troyat« S'il avait écrit comme il vivait, Pouchkine eût été un poète romantique, inégal dans son inspiration. S'il avait vécu comme il écrivait, il eût été un homme pondéré, sensible et heureux. Il n'a été ni l'un ni l'autre. Il a été Pouchkine[16] ».
NicolasIer :« Ici tout est calme et seule la mort de Pouchkine intéresse le public et sert de prétexte aux plus sots commérages… Dieu soit loué, il est mort en chrétien. »
Vassili Joukovski :« Notre jeune et prodigieux Pouchkine est l’espoir de notre littérature. »
Nicolas Gogol :« Avec lui, c'est la joie suprême de ma vie qui a disparu. »
Nicolas Gogol :« Je n'entreprenais rien sans son conseil… Je n'ai pas écrit une ligne sans qu'il ne fût devant mes yeux… J'ai le devoir de mener à bien le grand ouvrage qu'il m'a fait jurer d'écrire, dont la pensée est son œuvre. » (Gogol se réfère à son roman inachevé,Les Âmes mortes).
Nicolas Gogol :« La Russie sans Pouchkine — comme c'est étrange. »
Vissarion Belinski :« Ses vers étaient profondément différents quant au fond et quant à la forme d’une année sur l’autre. »
Alexandre Blok« Notre mémoire conserve depuis l'enfance un nom joyeux : Pouchkine. Ce nom, ce son, emplit de soi de nombreux jours de notre vie. Les noms lugubres des empereurs, des chefs de guerre, — les inventeurs d'armes de morts, les bourreaux et les martyrs de la vie. Et puis, à côté d'eux, ce nom léger : Pouchkine. »
Eugène Onéguine (1823-1831), roman en vers, mis enopéra par Piotr Tchaïkovski (1879) et en ballet parJohn Cranko (1965) sur une musique de Tchaikovski (Les saisons) orchestrée parKarl-Heinz Stolze
Rouslan et Ludmilla, 1820, conte en vers inspiré par des contes populaires russes.
Le Visiteur de marbre et autres œuvres théâtrales, Editions Vendémiaire(ISBN2363583582), dont la traduction en français parAndrei Vieru est récompensée par lePrix Russophonie 2021
En Belgique, dans le quartier bruxellois deLaeken, une statue du poète réalisée par le sculpteurGuergui Frangoulian fut inaugurée le 30 septembre 1999[23].
↑Elle était connue comme « la belle créole » à la cour.
↑Selon certaines sources, Abraham Petrovitch Hannibal serait un prince camerounais, longtemps passé pour éthiopien, hypothèse revendiquée par l'intéressé et sa descendance)[3]
↑Initié enjuillet 1814 dans la logeBouclier du Nord (Северного Щита).
↑Il reçut, selon son fils, une éducation française et laïque.
↑Il trouve pourtant un grand réconfort auprès de sa grand-mère Hanibal, née Pouchkine (et lointaine cousine de son propre père), qui l'amène à s'accepter et sait lui faire aimer son arrière-grand-père Abraham Pétrovitch, ancêtre dont il tira toute sa vie durant une grande fierté.
↑Le poète souffrira toujours de son apparence physique ; tout - fors son excellente origine, indiscutable - le différencie de ses camarades et amis : brun, des cheveux crépus (comme sa mère), petit (1,66 m (5′ 5″) - il est plus petit que son épouse Nathalie Nikolaïevna, qui mesure 1,73 m (5′ 8″)). L'une des raisons de son amitié indéfectible avec le poèteJoukovsky, dont la calme carrière s'oppose en tous points à la vie aventureuse de Pouchkine, semble avoir été cette « camaraderie » dans la différence (Joukovsky est à demi-turc, né bâtard, etc.).
↑Il est alors du meilleur ton dans l'aristocratie russe d'entretenir un tuteur français (voire suisse, commeDavid de Boudry etFrédéric-César de La Harpe, c'est-à-dire moins porté à promouvoir les idées de la Révolution française ou de Napoléon) pour l'éducation des enfants. Un gentilhomme russe parle idéalement russe avec ses domestiques et ses paysans, français avec ses amis et sa famille et parfois allemand avec certains officiers. Le français en tant que langue européenne est appris par toute l'aristocratie européenne. Le français et l'allemand sont les deux langues étrangères obligatoires dans l'enseignement secondaire jusqu'en 1917.
↑Il a notamment pour professeur de françaisDavid de Boudry, frère du conventionnelJean-Paul Marat, homme de grande culture classique et ancien tuteur du père de sa future épouse.
↑DansEugène Onéguine, Pouchkine décrit un duel qui ressemble étrangement au combat singulier qui lui a coûté la vie : le paysage est hivernal, les adversaires sont un dandy et un poète jaloux…
↑SelonHenri Gourdin, le duel est probablement un assassinat commandité par le tsar. La thèse est analysée par Henri Gourdin dans l’édition 2010 de sa biographie.
↑La foule a été estimée à 50 000 personnes par August von Liebermann, ambassadeur de Prusse.
↑Lors du concoursName of Russia, visant à désigner le Russe le plus populaire, il termina en quatrième place, avec plus de 516 000 voix, juste derrièreAlexandre Nevski,Stolypine etStaline, mais loin devantLénine et Pierre le Grand :(ru) (www.nameofrussia.ru)
↑Natalia Smirnova,Saint-Pétersbourg ou L'enlèvement d'Europe, Olizane, 1999,p. 77 à 79
↑Préface de Louis Martinez au volume I des Œuvres complètes de Pouchkine à l'Âge d'Homme,p. 22
↑Последний год жизни Пушкина,Составление, вступительные очерки и примечания В. В. Кунина, Moscou, Правда, 1988, page 595. (La Dernière Année de sa vie de Pouchkine, Compilation, essais introductifs et notes de V.Kunin, Moscou, éd. Pravda, 1988)
↑Последний год жизни Пушкина,Составление, вступительные очерки и примечания В. В. Кунина, Moscou, éd. Pravda, 1988, page 585.
Henri Gourdin,Alexandre Sergueïevitch Pouchkine (Biographie), Éditions de Paris - Max Chaleil, 2010.
Corinne Pouillot,Pouchkine, le génie de l'amour, Éditions Belfond, Paris, 2005.
Conte du tsar Saltan et de la belle Princesse-Cygne. Traduit par Henri Abril. Illustrations historiques d'Ivan Bilibine. Édition conjointe BNF et Albin Michel Jeunesse, 2018.