Il commence sa carrière d'ingénieur des Mines dans l'administration, occupe divers postes dans l'industrie à partir de 1990[4], puis retourne dans l'administration en 2002.
Par ailleurs, il écrit plusieurs ouvrages devulgarisation scientifique et d'histoire des sciences auxéditions Odile Jacob. Il est aussi l'auteur de trois blogues : un consacré aux sciences[9], un autre consacré aux bibliothèques numériques[10] et un troisième, Alterscience[11], hébergé sur le site dePour la science.
En 2018, alors que le mandat du sortantJacques Biot arrive à échéance, il pose sa candidature à la présidence de l'École polytechnique[12]. Sa candidature, centrée sur le renforcement du lien avec l'université et le détachement d'avec les Corps d'État, n'est pas retenue par le cabinet de recrutement chargé de la pré-sélection[13].
Depuis 2011, date de soutenance de sa thèse, il est chercheur associé au laboratoire SPHERE (Sciences, philosophie, histoire) de l'université Paris-Diderot. Ses travaux portent sur la critique de la science et de la modernité technique, et son histoire[15].
Lors d'une journée d'étude consacrée à Wikipédia, en 2013.
Il est président de la Société des amis de la bibliothèque de l'École polytechnique (SABIX) (2006-2014)[n 1], et secrétaire général deX-Résistance (2005-2013, après en avoir été secrétaire général adjoint à partir de sa création en 1997). Il est aussi membre du conseil d'administration deWikimédia France (WMFR) de 2008 à 2010[19].
Islam et Science : antagonismes contemporains, Paris, Presses universitaires de France,, 190 p.(ISBN978-2-13-078711-2).
Aux racines du transhumanisme : (France, 1930-1980), Paris,Odile Jacob,, 272 p.(ISBN978-2-7381-5132-2) — ouvrage issu de son mémoire d'habilitation à diriger des recherches.
Un regard sur les élites françaises : L'institut Auguste Comte, Editions Cassini,, 237 p.(ISBN2842252934)
Technocratisme : Les grands corps à la dérive, Editions Amsterdam/Multitudes,, 249 p.(ISBN978-2354802738)
Polytechnique, le dessous Descartes (postface Boris Veblen), Paris, B2, 2024(ISBN978-2-36509-132-9).
Sur la diffusion numérique de la connaissance – Wikipédia – bibliothèques et humanités numériques
« Postures d’opposition à Wikipédia en milieu intellectuel en France », inWikipédia, objet scientifique non identifié ?, dir. L. Barbe, L. Merzeau, V. Schafer, Presses Universitaires de Paris-Ouest, 2015,OpenEdition
« Pour un portail public de l'audiovisuel culturel », tribuneRue 89,lien
« Le rat des livres et le rat d’écran »,Bulletin des bibliothèques de France, 2013 / 6,BBF
« Bibliothèque numérique européenne, de l'utopie aux réalités »,Annales des mines, Réalités industrielles,,p. 43-46,HAL-SHS
Histoire de la critique de la science et de la modernité – analyse des discours de critique ou d’exaltation de la science
« La critique de la modernité technique chez C. F. Ramuz »,Revue d’histoire littéraire de la France, 2018,no 2,p. 411-422.
« Auguste Comte et l’institution scientifique : modalités et ressorts de son opposition et de ses critiques »,Bulletin de la Maison d’Auguste Comte, 2016,no 16,p. 17-22.
« L’alterscience : analyse de ses invariants et mise en relation épistémologique », inSciences et Pseudo-sciences : Regards des sciences humaines (dir. V. Rasplus)éditions Matériologiques, 2014,p. 93-106.
« René Dumont, les quarante ans d'une utopie »,La Vie des Idées,,lienversion anglaise.
« L’avenir de l’anti-science »,Carnets de l’Institut Diderot, hiver 2013/2014, 30 p. (préface de D. Lecourt)[5]
« Radicalités contemporaines anti-science », inLa science en question(s), dir. M. Wieviorka, Éditions sciences Humaines, 2014 (Entretiens d'Auxerre 2013).
« Critique de la modélisation informatique par divers mouvements d'idées radicaux »,al-Mukhatabat (Faculté LSH de Kairouan), L'épistémologie des modèles et de la modélisation,no 3, année 1,PDF
Sur l’enseignement supérieur, ses institutions, les Corps d’État
« La sortie de buts du rapport Thiriez »,Commentaire, 2020/2 (juin) (version auteur).
« Sciencesvs humanités : changer de modèle et de perception »,Annales des Mines, Réalités industrielles, Former pour l’inconnu,,[6]
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DansEinstein, un siècle contre lui, il« reconstitu[e] [...] l'histoire de ces décennies d'opposition aveugle [au physicien], laquelle n'est, étrangement, pas encore complètement éteinte de nos jours »[23].
DansAlterscience, pour le journaliste David Larousserie, il crée un« concept flambant neuf » et se« plonge [...] avec méticulosité aux sources de ces mouvements » d'opposition à la science[24].Libération qualifie ses« résultats » de« saillants », présentés dans un livre« précieux »[25].
↑Élu président de la SABIX en 2006, il fait changer le nom en Société des amis de la bibliothèque et de l'histoire de l'École polytechnique et prend l'initiative de divers projets menés au sein de l'association, notamment la numérisation de cours d'anciens professeurs et de fonds anciens de la bibliothèque de l'École polytechnique.
↑Moatti,Alexandre, « Gaspard-Gustave de Coriolis (1792-1843) : un mathématicien, théoricien de la mécanique appliquée »,http://www.theses.fr/,(lire en ligne, consulté le)
↑« La valeur connaissance est parfois réduite au rang de monnaie de singe »,Sciences et avenir, 21 juin 2016.Lire en ligne
↑DavidLarousserie, « La France, un petit village gaulois du Net »,Le Monde.fr,(ISSN1950-6244,lire en ligne, consulté le)
↑François Romijn, « Alexandre Moatti, Au pays de Numérix »,Lectures, Les comptes rendus, 2016, mis en ligne le 25 janvier 2016, consulté le 11 avril 2016.texte intégral
↑AzarKhalatbari, « Einstein, une théorie relativement mal reçue »,Liberation.fr,(lire en ligne, consulté le)