| Naissance | |
|---|---|
| Décès | (à 62 ans) Évecquemont |
| Sépulture | |
| Nom de naissance | |
| Nationalité | |
| Allégeance | |
| Père | Georges Gins(d) |
| Arme | |
|---|---|
| Conflit | |
| Grade | |
| Distinction |
Alexandre Gins, né le àParis et mort le àÉvecquemont[1], est un militaire français,Compagnon de la Libération. En 1940, il se rallie à laFrance libre et, après avoir été formé au sein de laRoyal Air Force, participe à des missions de bombardement au-dessus de la France. Abattu par la défense anti-aérienne en 1943, il est maintenu en captivité enPologne pendant plus d'un an avant de réussir à s'évader.
Alexandre Gins naît le 12 octobre 1911 à Paris au sein d'un couple d'antiquaire[2]. Suivant les traces de ses parents, il exerce à son tour le métier d'antiquaire et se spécialise dans lacéramique chinoise[3]. D'octobre 1931 à octobre 1932, il effectue son service militaire dans l'aviation[4].
Au début de laSeconde Guerre mondiale, il est mobilisé comme sergent à labase aérienne de Villacoublay puis est transféré à labase aérienne d'Évreux où il suit des cours de pilotage[4]. Ayant entendu l'appel du 18 juin 1940 dugénéral de Gaulle, il profite d'être démobilisé en juillet suivant pour tenter de rejoindre l'Angleterre[3]. Passé enEspagne en traversant lesPyrénées, il arrive àBarcelone le 16 novembre 1940 et, ayant pris contact avec le consulat britannique, s'engage dans lesforces françaises libres[4]. Parvenu àLondres en février 1941, il est affecté auxforces aériennes françaises libres et suit une formation intensive de pilotage au sein de laRoyal Air Force[4]. Le 11 novembre 1941, sa formation terminée, il est affecté auno 88 Squadron en tant que pilote de bombardier et est promu sous-lieutenant le mois suivant[4].
Au cours d'une mission le 17 janvier 1943, il est contraint de poser son appareil en catastrophe à la suite d'un incident technique[3]. Blessé à la colonne vertébrale, il doit porter un plâtre et rester au sol pendant trois mois[3]. Le 11 mai suivant, il est affecté augroupe de bombardement Lorraine[2]. Au sein de sa nouvelle unité, il effectue neuf missions de guerre au-dessus de la France, bombardant notamment l'aciérie de Denain[4]. Le 2 septembre 1943, en mission au-dessus deDieppe, son avion est touché par laFlak et contraint d'atterrir dans les lignes ennemies[3]. Fait prisonnier, il est interné auStalag Luft III deŻagań, enPologne[4]. Déplacé dans un autre camp, il profite d'une attaque aérienne le 10 avril 1945 pour s'évader et, après plusieurs jours à se cacher dans les bois, il réussit à rejoindre les lignes alliées[4]. Rapatrié en France à la fin du mois de mai 1945, il retrouve le groupeLorraine le mois suivant avant d'être démobilisé en février 1946 avec le grade de capitaine[3].
Retiré dans lesAlpes-Maritimes, Il devient horticulteur et céramiste[2]. Alexandre Gins meurt le 27 octobre 1973 àÉvecquemont, dans lesYvelines, et est inhumé aucimetière du Montparnasse à Paris[3].
| Officier de la Légion d'honneur | Compagnon de la Libération Par décret du 17 novembre 1945 | Croix de guerre 1939-1945 | |||||||||
| Médaille des évadés | Médaille commémorative française de la guerre 1939-1945 | ||||||||||