Alexander Pope est né dans une famille fortunée. Atteint dans son enfance dumal de Pott, une infection des disques intervertébraux due à la tuberculose, il en a gardé une petite taille[2]. Il fut membre duScriblerus Club.
Son appartenance à lafranc-maçonnerie, établie comme certaine par quelques archivistes[3], reste discutée. Elle a pour unique source la présence du nom de « Alex Pope » sur la liste des membres de la « Lodge held at the Goat » de Londres. Dans son essaiAlexander Pope and Freemasonry : A Discursive Essay (2003), l'historien W. J. Williams préfère parler d'association entre Pope et les francs-maçons tandis queCécile Révauger, enseignante à l'Université de Bordeaux III[4], explique que « le doute a plané sur l’appartenance maçonnique de Swift et de Pope mais jamais aucune preuve n’a pu être apportée ».
Il n'y a par contre aucun doute sur le fait qu'il est né dans une famille derécusants, a été formé dans des écoles catholiques (qui étaient alors semi-clandestines, étant donné lapersécution religieuse qui persistait en Angleterre à son époque), et a demandé à être assisté par un prêtre catholique dans ses derniers moments. Outre sa santé fragile, cette affiliation religieuse a contribué à sonisolement social, en dehors d'un étroit cercle d'amis et d'admirateurs.
1712 :La Boucle de cheveux enlevée (The Rape of the Lock) ; trad. fr. Pierre Vinclair,Le Rapt de la boucle, éd. bilingue, préf. Guillaume Métayer, Paris,Les Belles Lettres, 73 p., 2022