Le site est occupé en permanence par les militaires pour de la surveillance radar des terres de l'extrême nord du pays qui est totalement inhabité et pour affirmer la souveraineté sur ce territoire. L'accès au site est donc largement réglementé. La station météorologique est également le lieu de recherches en climat et pollution arctique.
La région a souvent été le point de départ de plusieurs des tentatives visant à atteindre lepôle Nord, la dernière étant l’expédition deRanulph Fiennes autour du monde par les pôles au printemps1982. Des expéditions sont régulièrement entreprises dans l’archipel arctique canadien et le ministère de la Défense nationale (MDN) examine au cas par cas les demandes d’appui qui lui sont adressées.
Seuls trois navires se sont rendus jusqu’à la station desForces canadiennes d'Alert à ce jour : un brise-glace de la Garde côtière américaine (US Coast Guard), leStaten Island en1953, et leSt-Laurent de laGarde côtière canadienne, en août1971. Le NGCC St-Laurent s’est rendu jusqu’à 82 degrés 59 minutes de latitude nord, plus loin que tout autre navire de surface pour l’époque. Ce record a été battu en août1977 lorsque lebrise-glace soviétiqueArktika a atteint le pôle Nord.
SFC AlertL'observatoire de surveillance de l'atmosphère globaleDr Neil Trivett le 1er juin 2016
La station des Forces canadiennes Alert (SFC) dispose d'un personnel à temps plein composé d’environ 70 personnes occupant les fonctions suivantes : services administratifs, exploitation, construction et génie, transport, approvisionnement, services alimentaires et médicaux. Au printemps, lorsque reviennent les périodes de clarté, le contingent et les activités connexes augmentent avec le ravitaillement de la station et en fonction des nouveaux projets de construction et des activités d’entretien préventif mis en œuvre. La SFC Alert est toujours réglée à l’heure d’Ottawa. Les affectations pour la plupart de postes permanents à la SFC Alert durent six mois, et quelques postes spécialisés nécessitent une rotation tous les trois mois.
Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) exploite également des services d’observations aérologiques (radiosondage) et météorologiques à la SFC Alert[1]. Deux personnes sont employés en rotation pour prendre ces relevés qui prennent en général de 90 à 100 heures par semaine. Les observationsMETAR sont prises selon les besoins de la station, celles d'aérologie deux fois par jour à 00 et12 h UTC et les observations climatologiques (mesure des chutes de neige, de l'épaisseur dumanteau neigeux, information sur la glace de mer, mesure de l'ozone stratosphérique) sont faites soit quotidiennement, hebdomadairement ou bi-hebdomadairement[1].
ECCC a annoncé, en, que pour une période de six mois, une seule personne serait en devoir ce qui réduirait le programme d'observation[1]. Il fut cité la difficulté de recruter du personnel pour ce poste éloigné. Des scientifiques de l'Arctique ont laissé savoir que cela laisserait un trou permanent des données de 2017 pour comprendre lechangement climatique mondial. Les données sur les conditions atmosphériques, l'épaisseur de la neige et l'épaisseur de la glace de mer recueillies à Alert remonte aux années 1960, ce qui en fait l'un des plus anciens et des plus précieux au monde pour comprendre ce changement[1].
↑Soleil juillet : donné récupéré de Environnement Canada le 17 juin 2011 par Wikipédia anglais et le reste Environnement Canada consulté le 25 septembre 2012.