Pour les articles homonymes, voirAlcibiade (homonymie).
Cet article est uneébauche concernant labande dessinée.

Cet article ne s'appuie pas, ou pas assez, sur des sourcessecondaires ou tertiaires().
Alcibiade Didascaux est une série debandes dessinéespédagogiques ethistoriques dont le but est de retracer l'histoire descivilisations via un personnage fictif, Alcibiade Didascaux.
Ses différents scénaristes sont André Clanet[1], Scardanelli[2], P. Haggerstein, Cornélius Crane et Clapat[3],[4],[5]. Ce dernier réalise également les dessins.
Alcibiade Didascaux entre dans leMusée de La Poste, en France, en novembre 2002[3].
Les bandes dessinées de la série Alcibiade Didascaux sont desbandes dessinées pédagogiques[6] ethistoriques.
En 1986, paraîtL'Extraordinaire aventure d'Alcibiade Didascaux, la Grèce, langue et civilisation d'alpha à oméga,bande dessinée pédagogique, avec au scénario André Clanet et au dessin Clapat ; l'éditeur est l'Association pour la défense de l'étude des civilisations et langues anciennes (ADECLA), de Saint-Girons, et le livre compte 56 pages[7]. La même année, paraît l'ouvrage d'André Clanet :L'Extraordinaire aventure d'Alcibiade Didascaux, complémentpédagogique de la bande dessinée, la Grèce, langue et civilisation[1]. D'autres tomes suivront dès 1988 et 1989, avec l'ADECLA en tant qu'éditeur[1].
Depuis les années 1990, la série paraît chezAthéna Éditions, créées dans ce seul but[3],[8],[4]. Certains des premiers tomes seront réédités dans celle-ci[9].
Le titre de lasérie estL'extraordinaire aventure Alcibiade Didascaux[3]. Elle compte quatorze volumes en 2011[3] et 17 volumes en 2015[10]. Les différents tomes de la série font traverser différentes périodes historiques, telles que l'Antiquité (égyptienne, grecque, romaine, gauloise[4]) ou leMoyen Âge (avec Scardanelli au scénario et Clapat au dessin)[3].
Le premier album de cette série estAlcibiade Didascaux en Égypte, I - Les Dieux, le Nil, le Pharaon, les Pyramides ; avec pour auteurs Scardanelli et Clapat, il paraît en décembre 1993 chez Athena éditions[10],[4]. Il connaît une réédition en octobre 2010[11].
L'histoire d'un professeur degrec ancien[4] qui, grâce à la complicité de son collègue de physique et chimie, va retrouver l'âge de ses élèves et s'asseoir sur les mêmes bancs qu'eux. Pour revenir à l'âge adulte, il devra subir une autre expérience et servir de cobaye à une nouvelle invention de son collègue : une machine lui fera remonter les siècles jusqu'aux origines de l'humanité et ce n'est que par étapes et fort de son savoir qu'il regagnera son époque. NouvelUlysse, il traversera toute l'histoire du monde grec en une odyssée dans l'espace et dans le temps. Sous le regard d'Einstein, le professeur Didascaux retrouvera dans un musée les traces de son passage ausiècle dePériclès.
Alcibiade Didascaux, professeur delatin, n'est pas prêt à renouveler l'expérience d'un retour dans le temps comme l'y invite son collègue le professeur de Physique Agénor. Un énorme volume de l'Énéide juché sur une armoire de classe échoit sur son crâne et l'assomme. Le voilà parti en rêve dans laRome primitive dont il revit l'époque légendaire. Il aura la désagréable surprise de s'éveiller dans la machine du professeur Agénor dans laquelle l'ont amené ses élèves pendant son sommeil et il ne peut échapper cette fois à une nouvelle expérience. Il est téléporté en 509av. J.-C. dans une tombeétrusque, contraint de revivre l'histoire de Rome après en avoir rêvé la légende. Par bonds successifs dans le temps, il parcourt cette histoire jusqu'à ce qu'il se retrouve enrôlé commelégionnaire dans les armées du consul Marius. C'est le début de nouvelles aventures qui seront racontées dans le deuxième tome, consacré à l'époque impériale.
Alcibiade Didascaux continue son voyage dans l'Empire romain, passant par César, Néron, ou encore les derniers jours de Pompéi et finissant par la dislocation de l'empire.
Sur les traces deChampollion, Alcibiade Didascaux se rend en Égypte afin de retrouver les traces de sacivilisation. L'hellénisme qui nous a tant apporté doit en fait beaucoup à l'Égypte. Alcibiade en est convaincu et il souhaite communiquer son savoir à ses élèves. Cette fois-ci, il est parvenu à échapper à la machine à remonter dans le temps de son collègue de physique, Agénor. Mais voilà que dans le désert, Alcibiade rencontre un étrange égyptologue qui lui offre un curieux cigare. Le héros se retrouve alors projeté mystérieusement dans les méandres du temps et découvre le panthéon de lamythologie égyptienne. Parcourant peu après le monde despharaons, Alcibiade Didascaux découvre les bienfaits duNil nourricier et explique pourquoi l'Égypte est un don du Nil. Il participe à la construction despyramides, dévoile le sens de ces tombeaux et fait un voyage au pays des morts. Ce premier tome se termine avec l'étrange histoire du livre magique deThot, que nul ne doit lire.
Le périple dans le temps du héros se poursuit. Après avoir éprouvé les affres de lamomification, Alcibiade Didascaux découvre la splendeur du monde des pharaons. Revivant l'histoire de l'Égypte, le professeur de grec rencontre bientôt toutes sortes de figures mythiques qu'il présente au lecteur. Il conduira ensuite ce dernier jusqu'au règne de la reineCléopâtre avec qui s'éteindra le monde des pharaons. Regagnant son époque, Alcibiade assiste à la découverte dutombeau de Toutânkhamon, trésor archéologique, par lequel le monde de l'Égypte ancienne va ressurgir et donner naissance à la légende de lamalédiction des pharaons.
Tout commence lors d'une visite auMuséum d'Histoire Naturelle et la visite d'une salle qui n'existerait pas. Alcibiade Didascaux et Musculus se retrouvent bientôt à l'époque desProto-Celtes, avec lesquels ils vont revivre leurs migrations à travers l'Europe. Invités dans un village gaulois, nos deux héros nous présentent lesmœurs et traditions desCeltes deGaule. Alcibiade Didascaux voudra alors rencontrer lesdruides et se fera inviter au grand rassemblement de la forêt desCarnutes. En possession de mystérieuses potions magiques, il pourra accomplir un voyage au pays desdieux et des morts et en revenir. De retour dans le monde terrestre enArmorique, au pays desmenhirs et desdolmens, Alcibiade Didascaux expliquera au lecteur les différentssacrifices humains en vigueur chez les peuples gaulois et il échappera lui-même de peu à l'immolation. Arrivé dans un nouveau village, il se voit expliquer le rite des têtes coupées chez les Celtes, avant d'assister à la fondation deMassalia et de rencontrerPythéas le Massaliote. Grâce à sa machine, Agénor retrouve les héros et les incite à se joindre à l'expédition des roisbituriges, partis à la conquête du monde, expédition qui verra les Gaulois prendre Rome, après la terriblebataille de l'Allia et la défaite inexplicable des armées romaines.
Alcibiade Didascaux assiste à la prise de Rome, à l'exception duCapitole qui ne sera pas pris par les Gaulois deBrennos et au paiement de la rançon, avant de raconter l'expédition gauloise contreDelphes, où un autreBrennus veut piller le lieu sacré où sont rassemblées les offrandes de toutes les cités de laGrèce et va défierApollon Pythien. Les deux héros présenteront ensuite au lecteur le royaume desGalates, ces Celtes d'Asie, l'aventure des Gaulois en Égypte, l'histoire d'amour deCamma, les Gaulois recrutés commemercenaires dans tout le monde méditerranéenn, la peur gauloise qui s'ensuivra, l'histoire de laGaule cisalpine et l'expédition militaire contre Rome ducarthaginoisHannibal lors de ladeuxième guerre punique. Après avoir découvert l'empire des roisArvernes, le lecteur va assister à la conquête du Sud de laGaule transalpine par les Romains et à la création de la première province romaine en Gaule : laNarbonnaise. Le lecteur découvrira ensuite lespeuples germaniques, avant de se laisser conter l'histoire de l'or maudit de Toulouse et l'étrange destin du consulCaepio. Après avoir revécu les invasions desCimbres, desTeutons et desHelvètes, Didascaux et Musculus voyageront dans la Gaule à l'époque deJules César avant d'accompagner l'ambitieuxproconsul dans saguerre des Gaules. Ce deuxième tome se termine lors de la grande révolte gauloise de l'an52 av. J.-C. avec l'apparition d'un nouveau protagoniste :Vercingétorix.
Alors queCésar est en Italie et que ses dix légions sont retranchées dans leur camp d'hiver, où elles sont invincibles, se déclare le soulèvement général des Gaules, placé sous le commandement du chefArverneVercingétorix. Une nouvelle fois la révolte a éclaté chez lesCarnutes, où on retrouve Alcibiade Didascaux dans une situation périlleuse. Le retour précipité de César, son action dans la province romaine de laNarbonnaise,Vellaunodunum,Cenabum, le fabuleux siège d'Avaricum,Gergovie, l'affrontement de l'armée des Gaules et des légions sont les étapes qui vont conduire jusqu'aublocus d'Alésia : le fait d'armes le plus glorieux de César, où l'on voit à l'œuvre la puissance de son génie militaire allié à l'incomparable valeur deslégions. Mais, malgré le désastre d'Alésia, la Celtique et laBelgique sont tour à tour livrées au pillage. Alors que les Gaules semblent être "pacifiées", une petite ville s'oppose encore à l'habile conquérant.Uxellodunum résiste toutjours à l'envahisseur et le lecteur suivra la lutte du véritable village d'irréductibles Gaulois qui osa défier le Proconsul dans un dernier effort de résistance. LaGaule chevelue est maintenant devenue une province romaine et le lecteur assistera à la romanisation des Gaules. Mais l'histoire ne s'arrête pas avec lesGallo-romains et les vaines tentatives romaines de conquête de laGermanie. Les deux héros feront revivre au lecteur les opérations militaires deCaligula, l'insurrection des Celtes deBretagne, l'Empire gaulois et les guerres civiles dont la Gaule fut le théâtre. Après la période d'anarchie militaire que connut l'Empire romain, Alcibiade Didascaux et Musculus entraînent le lecteur jusqu'aux terriblesinvasions barbares.
Musculus mène son enquête afin de retrouver Alcibiade Didascaux égaré dans le temps à l'époque desInvasions Barbares. La célèbre souris philosophe s'est rendue chez le baron deMontesquieu, alors en train d'écrire sesConsidérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence. C'est ainsi que le lecteur va faire connaissance avec lespeuples germaniques auxquels allaient être confronté l'Empire romain. On apprend comment Rome va résoudre ce problème et comment d'autres barbares vont continuellement affaiblir l'Empire romain. Maintenant ce sont des peuples nouveaux qui déferlent sur l'Empire comme une véritable lame de fond :Alamans,Francs,Saxons,Burgondes,Vandales,Goths -Wisigoths etOstrogoths.Leur pression va être si violente qu'elle va presque mettre en pièce l'Empire et avancer de près de deux siècles sa destinée. Alors qu'Agénor et son robot Didacticator cherchent à localiser le professeur Didascaux, celui-ci montre au lecteur comment laLégion, gloire des armées romaines, va se transformer et comment lacavalerie va bientôt devenir la reine des batailles. La terrible défaite de l'Empereur àAndrinople va définitivement changer la face de l'armée romaine et ses rapports avec les peuples barbares de l'Empire, dont certains vont devenir des fédérés. L'incorporation desGoths dans l'armée allait-elle rendre cette dernière invincible ? Désormais, les généraux romains seront des chefs barbares qui s'opposeront à d'autres chefs barbares. Le lecteur suivra ainsi les destins du FrancArbogast, du GothGaïnas, deStilicon leVandale, avant de revivre la prise et le pillage de Rome parAlaric, roi des Wisigoths, et verraToulouse, capitale du royaume des Wisigoths. Pour clore ce premier tome, Didascaux fera la connaissance d'une race inconnue en Europe : lesHuns. Le PatriceAetius, "le dernier des Romains", défendra l'Empire romain d'Occident et le professeur assistera aux brusques changements provoqués par les hordes innombrables de Huns conduites par leur khan,Attila, le Fléau de Dieu.
L'Empire romain a bien changé. La lutte contre les Barbares, défense épuisante et incessante, domine la vie de l'état depuis leIIe siècle de notre ère. DepuisConstantin, les armées dites romaines ne sont formées que de Barbares fédérés, surtoutGermains. DéjàJulien a été élevé sur le pavois comme un roi germain et, l'empereur, habillé à la germanique, a fini lui-même par se vêtir de peaux de bêtes. La mort de l'empereurThéodose a vu le partage définitif de l'Empire :Constantinople est devenue la capitale de l'empire d'Orient,Rome a été délaissée au profit deMilan et deRavenne, devenue la capitale de l'empire d'Occident. Si l'Empire romain d'Orient va devenir très puissant, l'Empire romain d'Occident va se disloquer.Carthage a été prise par lesVandales qui en ont fait leur capitale. On retrouvera Agénor et son robot toujours sur les traces de Didascaux. Accompagné de Caturix, le professeur de Grec, toujours prêt à revivre des aventures, s'est embarqué sur la flotte deGenséric, le puissant roi des Vandales, qui part piller Rome... La chute de l'Empire romain d'Occident se poursuit et les héros revivent les derniers soubresauts d'un empire qui était irrémédiablement voué à la mort. En476, leSkyreOdoacre dépose l'empereur fictifRomulus Augustule. LesWisigoths sont alors le royaume "Barbare" le plus puissant de l'Europe occidentale. Leur roi,Euric, qui règne descolonnes d'Hercule à laLoire, est maintenant le prince germanique le plus redouté. C'était sans compter surClovis, le roi desFrancs saliens, un homme doué de sens politique et dénué de scrupules. On va suivre son irrésistible ascension, sa lutte contreSyagrius, le roi des Romains de Gaule, l'épisode duvase de Soissons, labataille de Tolbiac, son baptême, ses luttes contre lesBurgondes et le lecteur verra comment, après labataille de Vouillé, lesWisigoths d'Alaric II ont été vaincus, Clovis va aspirer à l'hégémonie sur lesFrancs et faire assassiner tous les autres rois francs. C'est aux Francs et non aux Wisigoths que sera réservée l'hégémonie sur laGaule après la décomposition du monde antique.Toulouse a été pillée et le trésor des Wisigoths, disparu, fera bientôt partie des trésors fabuleux à retrouver. Ce deuxième tome se termine en511apr. J.-C. avec la mort de Clovis, de la dynastie desMérovingiens. Perfidie, cruauté, luxure seront les attributs de cette dynastie et leur histoire ne sera qu'une succession de meurtres et de scènes hideuses que racontera avec force détailsGrégoire de Tours dans son "Histoire des Francs".
L'histoire se déroule en 49 avant J.-C. La conquête des Gaules (58-51) a procuré à César le prestige, la richesse, et une armée incomparable. Mais le Sénat refuse les propositions modérées de César et ôte par décret ses pouvoirs à César, qui devra être traité en ennemi public, si, après un délai fixé, il n’a pas déposé les armes. Alors, en janvier 49, César passe le Rubicon, rivière qui sépare la Gaule Cisalpine du reste de l’Italie, et marche sur Rome avec ses légions. Les généraux qui auraient osé passer le Rubicon en armes étaient voués aux dieux infernaux. La consternation se répand dans Rome à l’annonce des villes prises l’une après l’autre par César et ses lieutenants et le Sénat délibère au milieu des alarmes. C’est le début de la guerre civile et de la lutte contre Pompée le Grand, à qui le Sénat confie la défense de la République. Cette guerre sera difficile, car les légionnaires affrontent d’autres légionnaires, et Pompée est un chef prestigieux, que l’on a, par ses immenses et éclatantes victoires, considéré comme un Alexandre Romain. À la tête de l’armée sénatoriale, Pompée se retire d’abord à Capoue, déclarant « ennemis publics tous ceux qui ne le suivraient pas, alors que César fait proclamer qu’il tient pour amis ceux qui ne marcheront point contre lui ! ». César ne réussit pas à rejoindre Pompée, qu’il poursuit en vain jusqu’à Brindes, où il assiège les Républicains, mais Pompée réussit à s’échapper par mer. Ne pouvant, faute de bateaux, le poursuivre en Grèce, César rentre à Rome, où il pénètre sans son armée. L’Italie sera vite conquise, mais les Républicains poursuivent la lutte et le conflit s’étend sur d’autres terrains. La Gaule, l’Italie, la Sardaigne, la Corse et la Sicile tiennent pour César ; l’Espagne, l’Afrique, l’Égypte, la Syrie, l’Asie Mineure, la Grèce tiennent pour Pompée. Nous allons assister à une longue poursuite entre les deux hommes et un affrontement mémorable sur l’ensemble de ce théâtre d’opérations qui englobe tout le pourtour de la Méditerranée. César laisse le commandement de l’Italie à Antoine, son meilleur lieutenant et « Maître de cavalerie », et se dirige tout d’abord vers l’Espagne : « Je vais combattre une armée sans général, dit César en partant pour l’Espagne, pour venir ensuite combattre un général sans armée. ». César défait tour à tour les lieutenants de Pompée, avant de s’emparer par un long et terrible siège de Marseille, la ville grecque, qui s’est déclarée contre lui. Mais, César ne peut être partout à la fois, Curion, qui avait été chargé par César de défendre l’Afrique, échoue devant Utique et meurt les armes à la main peu après. De retour à Rome, César est nommé Dictateur, le temps de se nommer lui-même Consul, et de faire passer quelques mesures efficaces à son action. Les Républicains poursuivent la lutte en Grèce, où Pompée, qui a reçu des renforts de ses alliés d’Orient, est maintenant à la tête d’une immense armée, « qu’il déclare invincible ! ». Les négociations entre Césariens et Pompéiens « pour la paix civile » n’aboutiront jamais. Nous suivons l’épopée de César, à la poursuite de son ennemi, en Épire, où César se trouve un moment en extrême difficulté à Dyrrachium et où l’on voit que César peut connaître la défaite, puis en Thessalie enfin, où Pompée est vaincu lors de la bataille décisive de Pharsale en 48. Pompée a été écrasé et nous assistons à sa fuite en Égypte, où les deux frère-sœur-époux, le jeune Ptolémée XIII et Cléopâtre VII, se font la guerre. Nous découvrons la fin ignominieuse du grand Pompée traîtreusement assassiné, alors qu’il s’était placé sous la protection du Roi Ptolémée. C’est aussi pour nous l’occasion de faire connaissance avec la séductrice et insaisissable Cléopâtre. Peu après, César, toujours à la poursuite de Pompée, arrive à son tour en Égypte, et fait son entrée dans Alexandrie à la tête de deux légions et de quelques escadrons de cavalerie. César va régler le différend concernant le pouvoir entre Ptolémée XIII et Cléopâtre. C’est le début de la guerre d’Alexandrie, où nous voyons César passer tout l’hiver, assiégé dans le Palais royal d’Alexandrie avec Cléopâtre. Dans l’attente de renforts, César a transformé le Palais en une forteresse inexpugnable. Nous suivons les tentatives de l’eunuque Pothinos, d’Achillas, de Théodotos, puis de Ganymède contre les Romains. César va devoir montrer toute son ingéniosité pour se rendre invincible. Cette « guerre d’Alexandrie » va durer plusieurs mois, destruction de la flotte, incendie de la fameuse bibliothèque des Ptolémées... César sera sauvé par les Juifs, envoyés par le grand-prêtre Hyrcam, sous la conduite d’Antipater, et emmenés par Mithridate de Pergame : bataille du Nil, mort de Ptolémée XIII et prise d’Alexandrie. Vainqueur, César couronne la belle Cléopâtre, chasse Arsinoé, sa sœur cadette, puis part en croisière amoureuse sur le Nil à la découverte du pays des Pharaons. Mais soudain, César doit se rendre en Syrie pour rétablir l’autorité romaine en Orient, punir les exactions contre les Romains et y affronter Pharnace. Nous assistons alors à la foudroyante victoire de Zéla. Ce fut après cette journée de Zéla que César s’écria : « Heureux Pompée, voilà donc les ennemis dont la défaite vous a valu le nom de Grand ! » Il écrit à Rome : Veni, vidi, vici... ».
Vainqueur de labataille de Philippes, où il a définitivement vaincu les Républicains, en42 av. J.-C.,Marc Antoine devient le nouveau maître de l'Orient. La nouvelle mission qu'il reçoit duSénat consiste à réorganiser cet Orient Romain. Alcibiade Didascaux et Musculus assistent alors à la célèbre rencontre deTarse entreCléopâtre, la toute-puissante reine d'Égypte, et Marc Antoine, l'ancien lieutenant et bras droit deCésar, nouvel homme fort de Rome. C'est peu après cette rencontre qu'Antoine se rend pour des "vacances égyptiennes" àAlexandrie, où le lecteur y découvre ce que l'on appellera désormais la "Vie inimitable". Séductrice, ensorceleuse, insaisissable, Cléopâtre est l'une des femmes les plus célèbres de l'Histoire. Pendant la longue absence amoureuse d'Antoine, la situation à Rome redevient des plus confuses et on voit bientôt s'organiser un nouveau partage du monde avec les "accords de Brindes" entreOctave et Antoine. Les deux "héritiers de César" laissent de côté leur sourde rivalité et deviennent beaux-frères. Antoine, dans son rêve de nouvelAlexandre le Grand, conquérant du monde, s'apprête à soumettre l'Orient et à venger le désastre deCrassus, à labataille de Carrhes.
Après la rupture totale entreAntoine etOctave, le lecteur découvre comment le "fils adoptif de César" devient "Octave le vengeur de la liberté" et comment se déroule une terrible guerre de propagande entre les deux hommes avec la polémique autour deCésarion, "le soi-disant fils de César" et "l'ensorceleuseCléopâtre qui menace Rome". On voit ensuite comment Antoine est déclaré par leSénat ennemi de Rome et "comment une guerre peut être juste", avant d'assister au choc final entre Antoine et Octave :31 av. J.-C.Actium sera une bataille navale. Le lecteur revivra les tragiques évènements qui suivent la victoire d'Octave et la fuite d'Antoine et Cléopâtre. Puis ce sont les derniers combats àAlexandrie, les dernières tractations avec la séductrice Cléopâtre, avant qu'Antoine et Cléopâtre ne décident de quitter la vie. LaRépublique romaine ne sera pas rétablie et Octave va imposer sa "royauté universelle sans le titre". L'Égypte deviendra une province romaine et l'or de l'Égypte va permettre à Octave de laisser Rome de marbre comme il l'avait promis. Celui qui était né Octave, devenu Octavien, fonde l'Empire et devient l'empereur César Auguste. Le premier desempereurs va connaître un très long règne et avec Auguste, laPax Romana succède aux dix-huit années de guerre civile qui ont ensanglanté Rome après l'assassinat deJules César. C'est une nouvelle histoire de Rome qui commence. César Auguste sera adulé à Rome et glorifié en Égypte, enpharaonHorus Auguste.
Nos deux héros se trouvent mystérieusement projetés à l’époque des Mérovingiens, où ils revivent la lutte entre les descendants de Clovis. Notre célèbre professeur de Grec nous présente ensuite les grandes figures du haut Moyen Âge pour nous expliquer les partages successifs du « Rex Francorum » : l’histoire de la reine Frédégonde : l’implacable rivale de la cruelle Brunehaut, Clotaire II ; Dagobert ; les Rois fainéants… Nous voyons ensuite avec l’apparition des Pippinides comment les Maires du Palais vont devenir de plus en plus importants dans le « Royaume des Francs », jusqu’à l’arrivée au pouvoir de Charles Martel, dont nous allons bientôt revivre la geste. Pour terminer cet album, Alcibiade et Musculus se rendent à Constantinople, la capitale de l’Empire Romain d’Orient, qui va jouer un rôle si important durant toute la période du Moyen Âge. La capitale de l’Empire Byzantin est alors assiégée…
Nous allons revivre les grands événements de l’Occident et de l’Orient médiéval, ce qui est essentiel pour comprendre le Moyen Âge : la lutte impitoyable pour le pouvoir à Constantinople, la naissance de l’Islam et son expansion fulgurante, la conquête d’Al Andalus en Espagne, l’histoire des Omeyyades et des Abbassides, la fondation du royaume de Cordoue, par Abd al Rahman, le dernier des Omeyyades. Nous verrons comment Charles Martel, va arrêter près de Poitiers l’expansion musulmane ; en Orient, les Abbassides vont eux transférer leur capitale de Damas et fonder Bagdad « la ville de la Paix », qui deviendra le centre de l’empire musulman. Chez les Francs, les Carolingiens vont succéder aux Mérovingiens par une usurpation de la royauté par Pépin le Bref. Suit l’avènement d’un nouveau personnage : Carolus Magnus. Avec Charlemagne, fils de Pépin le Bref, une nouvelle dynastie "les Carolingiens" vient de naître en Occident. Nous assisterons également à l’apparition de nouvelles inventions toutes venues de Chine : l’étrier, le papier, etc. Tout au long de cet album, nous suivrons ainsi simultanément la situation historique chez les Francs, en Orient et chez les Byzantins. Ce qui permet de mieux comprendre l’Histoire du monde !
Comment Charles, fils de Pépin le Bref et petit-fils de Charles Martel, devint-il « Carolus Magnus » et fut-il couronné Empereur ? Quelles furent ses conquêtes militaires et quelles furent les conditions de ce que nous appelons la Renaissance Carolingienne ? Le Palais d’Aix-la-Chapelle et les Francs, les conquêtes sur conquêtes d’un homme, le plus grand souverain de son époque, qui va régner presque un demi-siècle … « Pour être l’ami du Franc, il ne faut pas l’avoir pour voisin ! », dit alors un proverbe. Voilà ce qu’Alcibiade et Musculus nous font revivre dans ce volume d’une façon inédite, car nous suivons toujours en parallèle les évènements qui se produisent à Byzance, à Bagdad, et à Cordoue et leurs échanges interculturels. À cette époque, le Basileus de Constantinople et le Calife de Bagdad constituent les deux piliers du monde ! Nous allons donc découvrir les figures étonnantes du Calife abbassideHaroun Al-Rachid, le Calife desMille et une nuits, alors au sommet de sa gloire, d’Abd al-Rahman Ier, l’émir Omeyyade de Cordoue, successeur à l’Ouest du califat de Damas, et d’Irène l’Athénienne, la seule femme à avoir été « Empereur des Romains » ! Il existait alors dans ce que nous pourrions dénommer une partie de l’Orient et de l’Occident quatre centres importants qui aspiraient tous à la domination mondiale, mais ignoraient le reste du Monde.
Sur les autres projets Wikimedia :