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Albertville

45° 40′ 36″ nord, 6° 23′ 36″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirAlbertville (homonymie).

Albertville
Albertville
En haut, laHalle Olympique avec sa torche Olympique et la place de l'Europe. Au centre, la rue Gambetta (rue commerçante), le mât duThéâtre des Cérémonies et leStade olympique Henri-Dujol. En bas, lacité médiévale de Conflans et son point de vue sur Albertville.
Blason de Albertville
Blason
Image illustrative de l’article Albertville
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionAuvergne-Rhône-Alpes
DépartementSavoie
(sous-préfecture)
ArrondissementAlbertville
(chef-lieu)
IntercommunalitéCommunauté d'agglomération Arlysère
(siège)
Maire
Mandat
Frédéric Burnier Framboret (divers droite)
2020-2026
Code postal73200
Code commune73011
Démographie
GentiléAlbertvillois
Population
municipale
19 706 hab.(2022en évolution de +3,42 % par rapport à 2016)
Densité1 123 hab./km2
Population
agglomération
40 715 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées45° 40′ 36″ nord, 6° 23′ 36″ est
AltitudeMin. 328 m
Max. 2 030 
m
Superficie17,54 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineAlbertville
(ville-centre)
Aire d'attractionAlbertville
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCantons deAlbertville-1 etAlbertville-2
(bureau centralisateur)
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Albertville
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Albertville
Géolocalisation sur la carte :Savoie (département)
Voir sur la carte topographique de Savoie (département)
Albertville
Géolocalisation sur la carte :Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Albertville
Liens
Site webalbertville.fr
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Albertville est unecommune française située dans ledépartement de laSavoie enrégionAuvergne-Rhône-Alpes.

La ville tient son nom deCharles-Albert de Savoie-Carignan,roi de Piémont-Sardaigne et fondateur de la ville dans la première moitié duXIXe siècle.

Située au cœur des Alpes, la commune se trouve à la confluence de l'Isère et de son affluent l'Arly, marquant également la jonction des vallées de laTarentaise, duBeaufortain et duval d'Arly, en amont de lacombe de Savoie. Cette situation géographique lui vaut actuellement le surnom deCarrefour des Quatre Vallées. Sa situation géographique et ses atouts montagnards permirent à la ville d’accueillir lesXVIeJeux olympiques d'hiver de 1992 même si la plupart des épreuves se déroulaient dans les nombreuses stations alentour.

Géographie

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  • Représentations cartographiques de la commune
  • Carte OpenStreetMap.
    Carte OpenStreetMap.
  • Carte topographique.
    Carte topographique.

Localisation

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La commune d'Albertville se trouve aux portes de plusieurs vallées alpines du département de laSavoie. Elle est en effet située à la limite de laTarentaise, duBeaufortain et duval d'Arly, en amont de lacombe de Savoie.

Albertville s'est développé sur le cours de la rivièreArly, avant sa jonction avec l’Isère, situé en partie au sud-ouest de la commune. Les massifs alentour sont pour leur part lesBauges (à l'ouest), leBeaufortain (au nord), laLauzière (au sud) et leGrand Arc.

Les sommets observables depuis Albertville sont la Belle Étoile, ladent de Cons, leroc Rouge ou la Négresse, laroche Pourrie, leMirantin, lapointe de la Grande Journée et la chaîne du Grand Arc.

Panorama d'Albertville et dumassif des Bauges, depuis la cité médiévale deConflans.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes d’Albertville sontVenthon etQueige dans leBeaufortain,Pallud,Mercury,Gilly-sur-Isère etGrignon dans lacombe de Savoie, etEsserts-Blay etTours-en-Savoie. On peut également énumérer comme cités voisines :Ugine (dans le val d’Arly) etLa Bâthie (en Tarentaise).

Carte
Les limites communales de Albertville et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes d’Albertville
PalludPalludVenthon
Queige
MercuryAlbertvilleTours-en-Savoie
Gilly-sur-IsèreGrignonEsserts-Blay

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat d'Auvergne-Rhône-Alpes etClimat de la Savoie.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat des marges montargnardes, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[1]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[2]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[3] et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[4]. Elle est en outre dans lazone H1c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[5],[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,7 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de19,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 445 mm, avec10,2 jours de précipitations en janvier et0,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune d'Ugine à9 km àvol d'oiseau[7], est de11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 398,7 mm[8],[9]. La température maximale relevée sur cette station est de40,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de−16,6 °C, atteinte le[Note 1].

Statistiques 1991-2020 et records station UGINE (73)- alt : 539 m, lat : 45°45'33"N, lon : 6°25'15"E
Records établis sur la période du
1er janvier 1997 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)−0,8−0,32,969,613,314,914,811,583,1−0,16,9
Température moyenne (°C)2,43,77,711,31518,920,720,416,712,46,6311,6
Température maximale moyenne (°C)5,67,712,616,720,324,526,42621,816,810,26,116,2
Record de froid (°C)
date du record
−11,6
27.01.05
−16,6
05.02.12
−10,7
01.03.05
−3
08.04.03
−0,7
06.05.19
2,7
01.06.06
6,6
15.07.16
5,9
31.08.10
2
26.09.02
−2,6
29.10.12
−7,4
27.11.10
−13
20.12.09
−16,6
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
19,7
25.01.25
21,9
25.02.21
25,4
31.03.21
29,8
14.04.24
32,3
24.05.09
36,7
25.06.25
38,7
19.07.22
40,4
13.08.03
32,7
10.09.23
29,3
02.10.23
22,9
02.11.20
19,8
17.12.19
40,4
2003
Précipitations (mm)143109,1122102,1115,8109,1111,3114,892,6106118,8154,11 398,7
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
73,1
04.01.18
70
01.02.13
56,8
30.03.15
44,4
16.04.25
86,7
01.05.15
46,2
01.06.04
69,6
17.07.11
44,8
28.08.20
45,7
13.09.15
41,8
07.10.03
58,5
20.11.15
74,9
10.12.17
86,7
2015
Source :« Fiche 73303005 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,6
−0,8
143
 
 
 
7,7
−0,3
109,1
 
 
 
12,6
2,9
122
 
 
 
16,7
6
102,1
 
 
 
20,3
9,6
115,8
 
 
 
24,5
13,3
109,1
 
 
 
26,4
14,9
111,3
 
 
 
26
14,8
114,8
 
 
 
21,8
11,5
92,6
 
 
 
16,8
8
106
 
 
 
10,2
3,1
118,8
 
 
 
6,1
−0,1
154,1
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Urbanisme

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Typologie

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Au, Albertville est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].Elle appartient à l'unité urbaine d'Albertville[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant17 communes, dont elle estville-centre[Note 3],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albertville, dont elle est la commune-centre[Note 4],[12]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (53,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :forêts (49,7 %), zones urbanisées (26,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), prairies (2,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %), eaux continentales[Note 5] (0,8 %)[15].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

  • Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
  • Photo aérienne en couleurs de la commune.
    Carte orthophotogrammétrique de la commune.

Les conditions naturelles

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Albertville est en position de carrefour. La direction nord-est sud-ouest correspondant à la vallée de l’Isère et de son affluent l’Arly est l’axe majeur de la circulation intra-alpine : les géographes l’ont dénommé à juste titre Sillon alpin. Perpendiculairement à cet axe, vers le sud-est la vallée de l’Isère conduit au cœur de la Tarentaise et à l’Italie par lecol du Petit-Saint-Bernard. Vers le nord-ouest, deux voies sont ouvertes en direction d’Annecy et de Genève : celle ducol de Tamié à seulement 907 mètres a été historiquement préférée au détour parUgine. Cette situation est encore valorisée par la discrète poterne qui donne accès au Beaufortain. Ce privilège géographique appelait un développement urbain. Cependant, Albertville a tardé à s’imposer comme la capitale de la Tarentaise car il était nécessaire de mettre la plaine à l’abri des inondations[16].

Le noyau de peuplement le plus ancien correspond à la butte de Conflans, éperon à l’extrême pointe occidentale du massif du Beaufortain. Elle domine la plaine alluviale de l’Arly et de l’Isère d’environ 80 mètres et échappe totalement aux risques d’inondation. Le nom de Conflans (confluence) montre à l’évidence que ce bourg était seul, dès l’époque romaine, en mesure d’exploiter cette position de carrefour. Mais l’exigüité de la butte ne se prêtait pas au développement d’un organisme urbain d’importance. Il fallait au préalable maîtriser le cours de l’Arly. Cet affluent étale son large cône de déjection sur une largeur d’environ six km avec une pente modérée d’une dizaine de mètres sur deux km. Selon une loi assez classique, il a gardé suffisamment de force pour plaquer l’Isère contre la forêt de Ronne, majestueux revêtement septentrional de la chaîne du Grand-Arc. On imagine mal aujourd’hui les dangers de son voisinage. Pendant la crue du « la rivière [a été] si extraordinairement grossie qu’elle regorgea dans la plaine de l’Hôpital et la submergea toute et s’étendit même par celle de Saint-Sigismond qui était toute contigüe » relate un témoin[17],[18].

Conflans

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Conflans vue des quais d'Albertville.

La vocation commerciale du bourg deConflans depuis les temps médiévaux n’est plus aujourd’hui qu’un lointain souvenir[19]. Son déclin était à craindre avec le transfert des salines royales depuis Moûtiers en 1753. Leur fonctionnement dans la vieille capitale tarine avait épuisé les ressources forestières alentour : on manquait de « bois de cuite ». Dans la plaine sous Conflans, on pourrait exploiter les réserves intactes de la forêt de Ronne. Un « canal de l’eau salée » de 27 km, fait de tuyaux ou bornaux de brique, permit ce transfert. Dès lors, les lourds charrois de sel destinés au marché savoyard et même à l’exportation vers la Suisse se sont écartés du vieux bourg perché pour emprunter la route de plaine. Beaucoup plus décisifs dans le déclin de Conflans devaient être les travaux entrepris à partir de 1824 pour maîtriser le cours de l’Arly et soustraire son cône de déjection aux inondations. Aujourd’hui, le tourisme et l’artisanat d’art en complément sont devenus les activités dominantes. Les richesses patrimoniales ont été peu à peu remises en valeur grâce aux efforts conjugués des autorités, de personnalités dynamiques commeMarius Hudry et de laSociété des amis du Vieux Conflans[20].

  • Rue centrale de Conflans
    Rue centrale de Conflans.
  • Place centrale de Conflans
    Place centrale de Conflans.
  • Depuis Conflans, vue sur le centre-ville.
    Depuis Conflans, vue sur le centre-ville.

De l’Hôpital à Albertville

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Saint-Sigismond a fusionné avec Albertville : les deux églises sont proches
Saint-Sigismond a fusionné avec Albertville : les deux églises sont proches.

Le plan fait apparaître deux autres noyaux anciens de peuplement en rive droite de l’Arly. La paroisse de Saint-Sigismond, en bordure de coteau, tire son nom d’un des derniers rois burgondes exécuté par le roi francClodomir en 523 etL’Hôpital, qui en a été détaché au début duXIVe siècle, tire son nom d’un gîte d’étape établi en bordure de l’Arly vers la fin duXIIe siècle par lesHospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

Le trafic s’est animé au fil des siècles grâce au franchissement de la rivière par le pont des Adoubes (des tanneurs) au pied de la montée vers Conflans, mais la chétive bourgade ne comptait encore que256 habitants en 1756. À la fin duXVIIIe siècle, la « voiture du sel » avait déjà donné naissance à une floraison d’activités : cabaretiers, hôteliers, charrons, palefreniers.

Il a fallu toutefois attendre le milieu duXIXe siècle pour qu’on puisse parler d’un véritable décollage. C’est alors qu’ont été entrepris, à l’initiative de la monarchie sarde, les travaux d’endiguement de l’Arly et de l’Isère[21]. À leur confluence, la Pierre du Roy rappelle la cérémonie inaugurale du en présence du roi Charles-Félix. La période la plus active a duré de 1829 à 1840. Dans le secteur du pont des Adoubes, l’Esplanade, plus tard convertie en champ de foire et aujourd’hui en marché, a été à l’abri des inondations en 1844.

Ajoutons que, pour faciliter les relations avec la rive gauche de l'Isère, en 1854, un pont a remplacé le bac du concessionnaire Albertin mais dont l on a conservé le nom. A cette date, l'appellation d'Hôpital n’avait plus cours : « Froissés des méchantes allusions auxquelles prêtait cette désignation qui lui était commune avec les maisons de charité destinées à recevoir les malades ils [les habitants] cherchèrent à en adopter un autre [nom] ». Le roi Charles-Albert se prêta volontiers à cette demande et par lettre patente du, l’Hôpital est devenu Albertville le[22].

Avant la Seconde Guerre mondiale

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Pont des Adoubes sur l'Arly
Pont des Adoubes sur l'Arly.
La place Charles-Albert au déboiché du pont des Adoubes
La place Charles-Albert au débouché du pont des Adoubes.

Dans le siècle qui a suivi la fondation de la commune, la croissance d’Albertville est restée modérée, la population passant de3 408 habitants en 1838 à7 126 en 1936 soit un rythme annuel de 2 % par an. La révolution des transports et celle de lahouille blanche ont eu des effets très progressifs et non spectaculaires.

Le réseau routier a été fortement modernisé. Le long de l’Isère, jusqu’àMontmélian, la digue a servi d’assise pour une nouvelle route rectiligne en lieu et place de l’ancienne voie qui escaladait tous les cônes de déjection afin de desservir chaque village au pied des Bauges (1852). Ce tracé correspond aujourd’hui dans la traversée de la ville à la rue de la République. Perpendiculairement a été percée la rue du Pont ou rue Neuve (l’actuelle rue Gambetta). Dans son prolongement, dès 1840, le pont sur l’Arly avait été reconstruit à une centaine de mètres à l’aval de l’ancien et ses abords en rive gauche avaient été aménagés pour former la place Charles-Albert. L’accès à la Tarentaise par la plaine sous Conflans s’en trouvait simplifié.

Ce tracé dont la France héritera en 1860 deviendra notre RN 90 et restera inchangé jusqu’à la création en 1960 de la déviation en rive gauche de l’Isère. La desserte ferroviaire s’est fait attendre jusqu’en 1876 par branchement sur la voie internationale Paris-Rome à hauteur de Saint-Pierre-d’Albigny. Lagare d'Albertville devait rester le terminus duréseau PLM jusqu’en 1893, date à laquelle lavoie ferrée a été prolongée jusqu’à Moûtiers[23]. Laliaison avec Annecy via Ugine se fera attendre jusqu’en 1901[24].

La révolution de la houille blanche n’a pas concerné directement Albertville faute d’équipements hydroélectriques sur son territoire. Les retombées n’ont toutefois pas été négligeables du fait du voisinage des usines deVenthon et surtout des Aciéries d’Ugine. D’une part, quand la Grande Guerre, devenue guerre d’usure, a mobilisé la population pour l’armement, Albertville a été transformée en une véritable cité-dortoir avec un incessant va-et-vient de trains sur la ligne du PLM en direction des Aciéries d’Ugine ; la paix revenue l’habitude avait été prise d’une résidence urbaine[25]. On a assisté, d’autre part, à une floraison de petites et moyennes entreprises dont la plupart était au service de ces usines : travaux de génie civil (Fangeas), construction métallique, fonderie (Dufour), transports routiers (Viguet-Carrin) ou inspirées par un nouvel esprit d’entreprise (les Vérins hydrauliques)[26].

Rue de la République au centre d'Albertville
Rue de la République au centre d'Albertville.

À partir du noyau ancien le développement urbain s’est réalisé par le prolongement vers le sud-ouest de la rue de la République - rue Victor-Hugo : c’est sur cet axe ainsi que sur la rue Gambetta que se sont regroupés la majeure partie des marchands et des artisans et qu’a pris place la sous-préfecture. Au-delà de la gare, des maisons s’égrenaient le long de la nationale 90 jusqu’au passage à niveau de la voie ferrée. En revanche, le long de l’Arly l’avenuePierre-Blanc, actuellement « des Chasseurs alpins », une fois passé le monumental hôtel de ville construit en 1862, quasiment toute la place a été réservée à l’armée.

En effet, Albertville est devenue ville de garnison et place forte (forts du Mont, des pointières, de Tamié). On a compté jusqu’à1 315 militaires en 1906, soit à l'époque un Albertvillois sur cinq. Se succédaient du nord au sud le pénitencier (1900-1910), la caserne Songeon dont les premiers bâtiments dataient de 1874-78, l’arsenal édifié entre 1883 et 1890 et, au-delà de la voie ferrée de Tarentaise le stand de tir. Le plan de 1975 porte encore quelques traces (pénitencier, caserne, arsenal) de ces emprises militaires qui devaient constituer par la suite autant de réserves foncières[27]. Dans l’intervalle entre ces deux axes l’urbanisation a progressé jusqu’au cours Jean-Jaurès mais avec un tissu de plus en plus lâche sur les transversales les plus méridionales, la rue des Écoles, actuelle rueFélix-Chautemps, était la dernière à mériter vraiment ce nom[28].

La grande croissance des Trente glorieuses

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La population d’Albertville est passée de 7 137 habitants en 1946 à 16 961 en 1975, soit une augmentation de l’ordre de deux fois et demie, soit un taux annuel de 8,2 %, avec toutefois un fléchissement de deux points par rapport à 1968 si on avait arrêté le calcul à cette année-là. Dans la recherche des raisons de cette croissance exceptionnelle, on retrouve des traits communs à l’ensemble de la société française dont l’exode rural : la révolution agricole a libéré une énorme main-d’œuvre ; comme, de surcroît, l’urbanisation a dévoré les espaces cultivés on ne s’étonnera pas de constater que le secteur primaire a chuté jusqu’à quasiment disparaître (1,8 % des actifs en 1975).

Albertville aurait puisé sa vitalité dans les réserves des campagnes savoyardes. Par ailleurs, ces nouveaux urbains se sont ajoutés aux anciens pour exiger davantage de services en matière de commerce, d’éducation et de santé en particulier. On a ainsi l’explication du fort degré maintenu du secteur tertiaire qui a encore progressé de 45 à 50 % des actifs de 1962 à 1968. Il y a, cependant, une spécificité albertvilloise dont la plus étonnante est dans le maintien à un très haut niveau du secteur secondaire (47 % des emplois en 1954, 50 % en 1968), dans une ville qui n’a jamais eu une grande vocation industrielle. Cette particularité est à mettre en rapport avec l’excellente santé des industries de la houille blanche jusqu’à la fin desTrente Glorieuses : Venthon et surtout les Aciéries d’Ugine dont l’effectif a alors atteint et même dépassé les 4 000. La cité est devenue, plus encore que par le passé, un dortoir : on peut estimer à 2 000 ces migrants-alternants qui prenaient quotidiennement le chemin de l’usine. En interrogeant plus en détail les statistiques sur le secteur tertiaire, on découvre la part exceptionnelle des transports routiers avec deux grosses affaires : Viguet-Carrin et, sous forme coopérative, la Tarentaise, dont la place est devenue envahissante dans la plaine sous Conflans. Or, celle-ci tout particulièrement était à 90 % la servante de l’électrochimie et de l’électrométallurgie[29].

Cette prospérité économique a eu sa traduction au plan de l’urbanisme par la conquête intégrale du cône de l’Arly en quatre étapes si l’on se fie au rythme des réalisations de l’Office municipal d’HLM auquel s’est pliée plus ou moins fidèlement la promotion privée. Les 1020 logements livrés de 1952 à 1974 sont, en effet, en position de plus en plus périphérique. Ceux des années 50 ont comblé les trous du tissu urbain jusqu’au cours Jean-Jaurès, près du Pénitencier, à la cité Aubry mais aussi aux Adoubes. De 1960 à 1968, l’effort s’est concentré sur trois secteurs plus excentriques : entre les avenues Jean-Jaurès et Jean Moulin, au voisinage du carrefour de la RN 90 et dans la plaine sous Conflans.

  • À Albertville, l'urbanisation pendant les 30 Glorieuses a gagné tout le cône de l'Arly.
    À Albertville, l'urbanisation pendant les 30 Glorieuses a gagné tout le cône de l'Arly.
  • Tours Novarina d'Albertville.
    Tours Novarina d'Albertville.
  • La plaine sous Conflans en direction de la Tarentaise.
    La plaine sous Conflans en direction de la Tarentaise.
  • Vue des TGV 'Neige' Eurostar et Thalys à la gare d'Albertville
    Vue des TGV 'Neige'Eurostar etThalys à la gare d'Albertville

Un nouveau bond de 1968 à 1973 par-dessus les établissements Viard-et-Vial, Felter, Sotrabas, Viguet-Carrin a conduit au quartier Sainte-Thérèse doté de deux foyers pour travailleurs migrants et pour personnes âgées et signalé de loin par les trois tours Novarina : la boucle de la voie ferrée vers la Tarentaise a été ainsi peu ou prou remplie. Cet obstacle a été sauté en 1976, avec la livraison par l’Office HLM rue des Trois Poiriers des premiers d’un groupe de 250 logements. Les équipements publics se sont efforcés d’accompagner cet étalement comme en témoigne la hiérarchie des établissements scolaires. Le centre-ville s’est octroyé le lycée-CES Jean-Moulin ; chaque rive de l’Arly a eu son CES : « Combe de Savoie » en rive droite, « Pierre-Grange » en rive gauche tandis que les groupes primaires périphériques, à Sainte-Thérèse, au Champ de Mars, sous Conflans ont évité aux plus petits des parcours trop éprouvants. Par ailleurs, on a assisté au regroupement des activités économiques dans des zones spécialisées, celle du Chiriac à l’ouest, celle sous Conflans entre la voie ferrée et l’Isère à l’est[30].

Une telle saturation de l’espace appelait une adaptation adéquate du réseau routier : la déviation de la RN 90 le long de l’Isère et le traitement en avenue (des Chasseurs Alpins) de la voie longeant l’Arly ont permis d'éviter au centre-ville de nombreux embouteillage. En revanche, rien n’a été fait pour régler le problème de la circulation à l’intérieur de la ville en supprimant les passages à niveau. Car lorsque la voie ferrée a été prolongée jusqu’à Moûtiers, le PLM a choisi la solution durebroussement en gare d’Albertville : les motrices doivent donc manœuvrer pour reprendre leur place en tête des convois en direction de la Tarentaise. Le problème aurait été partiellement résolu s'il avait été concrétisée par la solution d’un tunnel de deux kilomètres sous Conflans[31].

Albertville, capitale olympique (1992)

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La population d'Albertville est passée de 16 961 en 1975 à 18 950 en 2014, soit un taux de croissance annuel de 0,2 à 0,3 %. On peut donc parler de stagnation démographique et mettre celle-ci en rapport avec la saturation de l'espace communal. La croissance semble s'être reportée sur les six communes limitrophes qui sont passées pendant la même période de 5 656 à 10 294 habitants soit une croissance de 182 %, et un taux annuel de 4 à 5 %. Il ne faut donc pas s'attendre à de grands bouleversements urbanistiques. Cependant, il s'est produit dans cette période un événement majeur : le choix d'Albertville comme capitale olympique pour lesJeux olympiques d'hiver de 1992 qui ont donné à la ville une notoriété mondiale. Ce choix n'est pas le fruit du hasard. Le COJO réuni à Lausanne le a reconnu la situation privilégiée du carrefour albertvillois par rapport aux stations de Tarentaise et du Beaufortain en vue du déroulement des 57 épreuves. Il a aussi récompensé la ténacité deMichel Barnier, président du Conseil général de la Savoie mais aussi Albertvillois, du triple champion olympiqueJean-Claude Killy qui a co-présidé le Comité porteur du projet et du maireHenri Dujol[32].

  • Mas des cérémonies dans le Campus olympique d'Albertville
    Mas des cérémonies dans le Campus olympique d'Albertville
  • Le Centre culturel le Dôme inauguré pour les JO de 1992
    Le Centre culturel le Dôme inauguré pour les JO de 1992
  • La halle olympique et la vasque olympique des Jeux olympiques d'hiver de 1992
    La halle olympique et la vasque olympique des Jeux olympiques d'hiver de 1992
  • Façade de la gare d'Albertville
    Façade de la gare d'Albertville

Sur le plan de l'urbanisme, il faut souligner la définitive insertion d'Albertville et de la Tarentaise dans les réseaux de communication nationaux les plus modernes. Grâce aux 15 km de l'A 430 dans le prolongement de l'A 43, la ville est raccordée à l'ensemble du réseau autoroutier national. À partir du carrefour de la Pierre du Roy, la voie rapide empruntant le tracé de l'ex RN 90 déviée, assure la liaison avec Moûtiers au cœur de la Tarentaise. En direction d'Ugine et de la Haute-Savoie dans le prolongement de la nouvelle voie de rive droite de l'Arly, la Route nationale 212 a été mise au gabarit routier. Une autre meilleure solution a permis d'évacuer le trafic de transit : la voie sur berges, mais elle devait être réalisée 16 ans après les J0 (2008). La gare SNCF a été modernisée et la voie ferrée a été électrifiée jusqu'à son terminus à Bourg-Saint-Maurice. L'installation du COJO et le déroulement dans la ville de 18 des 57 épreuves ont nécessité la création d'un ensemble d'équipements sportifs autour du Campus olympique de la Halle avec patinoire, et le stade olympique. Le mât des cérémonies toujours en place, entretient le souvenir de l'ouverture () et de la clôture () des Jeux. Albertville s'est également dotée d'un grand centre culturel au cœur de la ville, de cinq nouveaux hôtels. L'hôpital a quitté la rue Pasteur pour des nouveaux bâtiments spacieux et modernes au Plan Perrier (N H sur le plan)[33].

Voies de communication et transport

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La commune d’Albertville se situe sur la route des grandesstations de sports d’hiver de lavallée de la Tarentaise, elle est donc desservie par un important trafic routier et ferroviaire.

Voies routières

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Péage d'Albertville à la fin de l'autoroute A430
L'ancienneRoute nationale 212 en direction d'Annecy à Albertville.

La ville marque la fin de l'autoroute A430, prolongeant le parcours de l’autoroute A43 provenant deChambéry etLyon. La poursuite par la route jusqu'aux stations deTarentaise est effectuée par lanationale 90 en direction deMoûtiers et deBourg-Saint-Maurice.

En outre, la commune marque le départ de l’ancienneroute nationale 212 aujourd’hui D 1212 pourAnnecy viaUgine etFaverges.

Depuis le, une voie sur berge est ouverte. Elle permet de désengorger l’axe routier principal, traversé par près de 25 000 véhicules par jour pendant les vacances d’hiver.

Transport ferroviaire

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TER etTGV en gare d’Albertville en hiver.

La commune est reliée au réseau ferroviaire national depuis 1884.

Elle est desservie par la ligne ferroviaire à voie unique diteligne de la Tarentaise, deSaint-Pierre-d'Albigny àBourg-Saint-Maurice. De lagare d'Albertville part une autre ligne en direction d’Annecy, laligne d'Annecy à Albertville, aujourd’hui abandonnée et partiellement transformée en piste cyclable, seul le tronçon Albertville-Ugine étant conservé pour permettre la circulation de trains de marchandises desservant les usines d'Ugine.

La ligne en provenance deChambéry ainsi que la gare sont alimentés en 1 500 Vcontinu, alors que la portion de ligne restant pour Bourg-Saint-Maurice est alimentée par une tension passe de 25 000 Valternatif monophasé. Le sectionnement a lieu dans Albertville après le passage à niveau coupant la rue Pasteur.

Pistes cyclables

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Une piste cyclable permet de rejoindre Annecy. Un nouveau tronçon (en site propre) à la sortie d’Albertville, longeant l'Arly permet un trajet agréable. Cependant la piste s'arrête en dessous deCésarches et oblige les cyclistes à circuler sur la route départementale jusqu'à Ugine. Une autre piste cyclable permet de rejoindre la base de loisirs deSainte-Hélène-sur-Isère depuis le pont du Mirantin à Albertville. Cette piste cyclable longe le cours de l’Isère.

Transports en commun

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Article détaillé :Transports Région Arlysère.

Depuis le, un réseau de transport urbain a été mis en place par lacommunauté d'agglomération Arlysère : deux lignes de bus quadrillent l’agglomération et une ligne relie Albertville àUgine.

Le projet, qui devait initialement être mis en orbite en trois ans, a finalement été un succès surprenant, puisque l’objectif de fréquentation de 100 000 passagers a été atteint en, soit plus de deux ans avant la date prévue.Le réseau, depuis, s’est développé, et comporte quatre autres lignes fonctionnant dans la vallée de la Tarentaise.

Transports aériens

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Unaérodrome (et aéro-club) est situé à proximité d'Albertville sur la commune deTournon, avec une partie s'étendant également sur celle deFrontenex.

Toponymie

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Albertville tient son nom du roi de SardaigneCharles-Albert, fondateur de cette ville parlettres patentes du[34],[35]. La nouvelle commune est formée à partir de la cité médiévale deConflans et du bourg deL'Hôpital[34],[35].

Enfrancoprovençal, le nom de la commune s'écritArbevela (graphie de Conflans) ouArbèrtvile (graphieORB)[36].

Histoire

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Antiquité

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Vue partielle de laTable de Peutinger. Au centre la voie passant en Tarentaise par les cités :Axima (Aime) X.Darantasia (Moûtiers) XIII.Obilonna III.Ad Publicanos (Conflans, Albertville) XVIMantala (Saint-Jean-de-la-Porte).

À l’époque romaine, le bourg sur le roc constituait un point important de la voie Milan-Vienne. Situé à la confluence de l’Arly et de l’Isère, les Romains baptisèrent la cité : « ad confluentes », d’où son nom. La plaine était quant à elle occupée par les douaniers et constituait le poste frontière de « ad publicanos » (du latinpublicanus : le fermier d’impôt, ici, le douanier)[37].

Période médiévale

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Articles détaillés :Conflans (Savoie) etL'Hôpital (Savoie).

À la fin duXIIe siècle, lesHospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem fondèrent une maison hospitalière pour accueillir les voyageurs et les pèlerins. Tout autour, un village se développe :L'Hôpital. En 1216, il est fait pour la première fois mention del’Hôpital-sous-Conflans, puis, en 1287, la ville prend le nom deVillefranche de l’Hôpital[38].

Au cours des siècles, la ville, suivant les faits historiques de la Savoie, a appartenu aux comtes et ducs de Savoie, qui deviennent rois de Sardaigne, et a été quelquefois occupée par les armées françaises, jusqu’à la réunion à la France en 1860.

Période contemporaine

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En 1801, après la conquête de la Savoie par Bonaparte, elle prit temporairement le nom deConflent.

Ce ne fut qu'en1835, avec l'ordonnance du, que le roi de SardaigneCharles-Albert réunit les deux bourgs deConflans et del'Hôpital pour former Albertville[34].« Dans l'intérêt réciproque des deux villes de Conflans et de l'Hôpital, il a été reconnu que leur réunion en un seul corps de communauté sera pour leurs habitants respectifs une somme d'avantages d'autant plus précieux qu'ils leur seront offerts par la nature même des lieux »[39]. En 1965 la commune limitrophe de Saint-Sigismond fusionne avec Albertville et devient ainsi un quartier.

AuXXe siècle, l'industrie électrochimique est très forte grâce à lacroissance rapide d'Ugine aciers, qui a produit la moitié de l'acier inox français.

Le se produit unséisme demagnitude 4,5 et dont l'épicentre se trouve àMercury, juste au nord-ouest d'Albertville[40]. La secousse qui ne provoque ni dégât matériel, ni blessé est bien ressentie dans la région d'Albertville, d'Annecy, deChambéry et dans lavallée de la Tarentaise et plus faiblement dans le reste des deuxSavoie jusqu'au bord duLéman et enIsère, jusqu'àGrenoble[41].

Jeux olympiques de 1992

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Article détaillé :Jeux olympiques d'hiver de 1992.

Organisation desJeux olympiques d'hiver de 1992, du 8 au. Ouverture prononcée par le présidentFrançois Mitterrand.

Politique et administration

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Hôtel de ville d'Albertville vu du pont des Adoubes sur l'Arly
Hôtel de ville d'Albertville.

La ville d'Albertville est une sous-préfecture de laSavoie. Elle fait partie de ladeuxième circonscription de la Savoie.L'arrondissement d'Albertville est divisé en quatre cantons et une fraction de canton :

Elle est également la ville centre de lacommunauté d'agglomération Arlysère.

Tendances politiques et résultats

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La ville d'Albertville est un bastion traditionnel de la droite. Elle est ainsi dirigée de1958 à2008 parJean-Baptiste Mathias (UNR),Henri Dujol (RPR) etAlbert Gibello (UMP). La liste d'union de la gauche conduite par Philippe Masure créé la surprise en l'emportant auxélections de 2008. Auxélections cantonales de 2011, les cantonsd'Albertville-Nord etd'Albertville-Sud élisent tous les deux un conseiller généralsocialiste et en2012,François Hollande obtient 50,68 % des voix au second tour de l'élection présidentielle. La ville est reprise par la droite en2014.

Administration municipale

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Élection municipale de 2008

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Lors desélections municipales de mars 2008, le taux de participation atteint 59,67 %. Au cours de cette élection à tour unique, la liste d'union de la gauche « Un nouvel élan pour Albertville » conduite par Philippe Masure recueille 50,96 % dessuffrages tandis que la listeUMP « Albertville avec passion » menée parAlbert Gibello n'en remporte que 49,04%.À la surprise générale, Albertville, traditionnellement ancrée à droite, bascule à gauche de justesse (145 voix d'écart). Le résultat surprend d'autant plus que Philippe Masure était pratiquement inconnu des Albertvillois avant la campagne.

Résultats
CandidatsÉtiquettePremier tour
Voix%
 Philippe MasurePS -PCF319051,00
 Albert GibelloUMP307049,00
Inscrits10939100,00
Abstentions441240,33
Votants652759,67
Blancs et nuls2674,09
Exprimés626095,91

Le conseil municipal se compose de 33 sièges ; 25 pour la liste « Un nouvel élan pour Albertville » et 8 pour la liste « Albertville avec passion ».Il est composé du maire, de neuf adjoints, de quinze conseillers délégués et de huit conseillers municipaux d'opposition.

GroupePrésidentEffectifStatut
PS -PCFPhilippe Masure25majorité
UMPVincent Rolland8opposition

Élection municipale de 2014

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Article connexe :Élections municipales de 2014 en Savoie.

Lors desélections municipales de mars 2014, le taux de participation lors du premier tour atteint 52,72 % (-6,95% par rapport à 2008). La listeUMP « Debout Albertville ! » menée par Martine Berthet recueille 43,60 % dessuffrages tandis que la listePS-EELV « Osons Albertville ! » conduite par Noëlle Aznar-Molliex remporte 27,37%. Lesans étiquette Michel Batailler et le candidatFront de gauche Stéphane Jay rassemblent respectivement 20,95% et 8,09% des voix.

Le second tour est une triangulaire au cours de laquelle le taux de participation s'élève à 55,25%. Martine Berthet l'emporte avec 49,95% des voix contre 33,91% pour Noëlle Aznar-Molliex et 16,14% pour Michel Batailler.

Résultats
CandidatsÉtiquettePremier tourSecond tour
Voix%Voix%
 Stéphane JayFG4708,09
 Noëlle Aznar-MolliexPS-EELV PCF159027,37207833,91
 Michel BataillerSE121720,9598916,14
 Martine BerthetUMP253343,60306149,95
Inscrits11385100,0011386100,00
Abstentions538347,28509544,75
Votants600252,72629155,25
Blancs et nuls1923,201632,59
Exprimés581096,80612897,41

Le conseil municipal se compose de 33 sièges ; 25 pour la liste « Debout Albertville ! », 6 pour la liste « Osons Albertville » et 2 pour « Votez pour vous ! ».Il est composé du maire, de neuf adjoints, de quinze conseillers délégués et de huit conseillers municipaux d'opposition.

GroupePrésidentEffectifStatut
UMPMartine Berthet25majorité
PS-EELVNoëlle Aznar-Molliex6opposition
SEMichel Batailler2opposition

Élection municipale de 2020

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Lors des élections municipales de, le taux de participation au premier tour est de 34.65 %, faible mobilisation dans un contexte de début depandémie de Covid-19. Au cours de cette élection, la liste « Faire un beau futur pour Albertville » conduite par Frédéric Burnier Framboret est élue dès le premier tour avec 53.32 % des suffrages. La liste « Albertville Autrement » recueille 34.99 %.

Résultats
CandidatsÉtiquetteVoix%Sièges
 Pierre BiguetSE1915,24
 Laurent GrazianoPS-EELV-PCF1 27534,996
 Esman ErgülLREM2356,451
 Frédéric Burnier FramboretSE1 94353,3226
Inscrits10 774100,00
Abstentions7 04165,35
Votants3 73334,65
Blancs et nuls892,38
Exprimés3 64497,62

Liste des maires

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Article détaillé :Liste des maires d'Albertville.

Liste de l’ensemble desmaires qui se sont succédé à la mairie d’Albertville :

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19581971Jean-Baptiste MathiasUNRMédecin,sénateur de la Savoie
19711995Henri DujolUDR puisRPRChirurgien
19952008Albert GibelloRPR puisUMPVice-président du conseil général
20082014Philippe MasurePSGéologue.
20142017
(démission)
Martine BerthetUMP-LRSénatrice de la Savoie[42]
Pharmacienne.
novembre 2017en coursFrédéric Burnier-FramboretSEGéomètre-expert, suppléant du députéLRVincent Rolland

Instances judiciaires et administratives

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  • Un palais de justice (construit entre 1866 et 1870). Il comprend untribunal correctionnel, des juridictions civiles, unconseil des prud'hommes et unemaison de la justice et du droit. Sur sontympan, la Justice trône au-dessus de la Loi. Elle tient la balance, entre la main de justice, symbole du pouvoir judiciaire à gauche et le glaive qui tranche, à droite. Le décor floral, le chêne et l’olivier renforcent ce symbolisme.
  • Autrefois, une prison, construite auXIXe siècle, transformée enpénitencier militaire, ce dont témoigne la place du pénitencier. Elle se situe depuis 1992 au centre pénitentiaire d'Aiton (canton d'Aiguebelle), qui comprend une maison d'arrêt et un centre de détention pour hommes majeurs.

Il y avait aussi un bagne en dessous du fort supérieur d'Aiton à 16 km au sud-ouest d'Albertville. Lefort d'Aiton connut en effet une affectation spéciale, lorsque, en 1962, il reçut les « pensionnaires » ducentre disciplinaire de l'armée française ou, plus précisément, la « compagnie spéciale des troupes métropolitaines », venue du sud deColomb-Béchar (Algérie) et dissoute en 1972. Les bagnards subissent des mauvais traitements dont la presse et un livre se font l’écho[43],[44],[45],[46],[47]. Un petit détachement de ce bagne de la valeur d'un peloton était employé à des travaux de génie dans le camp deChambaran (Isère). Ils étaient revêtus de la tenue de 1940 (treillis blanc, calot à grandes pointes) et étaient chaussés de sabots.

Politique environnementale

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En, l’équipe de Philippe Masure annonce la création d’un poste de premier adjoint au développement durable et étudie un projet de construction d’un « éco-quartier » place du pénitencier et d’une coulée verte.

Jumelages

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Le jumelage est une relation établie entre deux villes de pays différents qui se concrétise par des échanges socio-culturels. La ville d’Albertville est jumelée avec :

Elle entretient des pactes d’amitié avec :

Elle entretient également des relations privilégiées avec :

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[48],[Note 6].

En 2022, la commune comptait 19 706 habitants[Note 7], en évolution de +3,42 % par rapport à 2016 (Savoie : +3,63 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806183818481858186118661872
1 2511 3031 4503 4063 8013 8964 0183 8974 398
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
187618811886189118961901190619111921
4 7505 0865 4605 8546 3716 1646 3646 2765 654
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
192619311936194619541962196819751982
6 1036 5487 1267 1378 42612 15915 73916 96116 970
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
1990199920062011201620212022--
17 41117 34018 00918 83219 05519 81219 706--
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puisInsee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 34,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (33,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 28,3 % la même année, alors qu'il est de 26,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 9 165 hommes pour 10 049 femmes, soit un taux de 52,30 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,04 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[51]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,3 
90 ou +
2,5 
7,6 
75-89 ans
12,4 
15,3 
60-74 ans
17,2 
19,5 
45-59 ans
18,1 
19,2 
30-44 ans
18,0 
17,9 
15-29 ans
15,0 
19,3 
0-14 ans
16,8 
Pyramide des âges du département de laSavoie en 2021 en pourcentage[52]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
7,2 
75-89 ans
9,9 
17,1 
60-74 ans
18 
21,1 
45-59 ans
20,4 
18,9 
30-44 ans
18,4 
17,2 
15-29 ans
15,1 
17,7 
0-14 ans
16,2 

Ménages

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Icône d'horloge obsolète.
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Raison : Données obsolètes.

Le nombre total de ménages albertvillois est de9 417 (2019)[53]. Ces ménages ne sont pas tous égaux en nombre d’individus. Certains de ces ménages comportent une personne, d’autres deux, trois, quatre, cinq voire plus de six personnes. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.

Les ménages
Ménages de :1 personne2 pers.3 pers.4 pers.5 pers.6 pers. ou +
Albertville36,5 %30,5 %14,1 %11,9 %4,3 %2,7 %
Moyenne Nationale31 %31,1 %16,2 %13,8 %5,5 %2,4 %
Sources des données :INSEE[54]

La démographie sur le bassin albertvillois, bien que stable depuis déjà plus de 30 ans, se porte plutôt bien. De nouveaux immeubles ont « fleuri » en quelques mois et l’on attend, sur Albertville, environ 2000 nouveaux habitants d’ici 2010.

Enseignement

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Albertville fait partie de l'académie de Grenoble.

Maternelle

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Les écoles publiques :

Les écoles privées :

Primaire

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Les écoles publiques :

  • école Albert-Bar ;
  • école du Val-des-Roses ;
  • école de la plaine d’Albertville ;
  • école Raymond-Noël ;
  • école du Champ-de-Mars ;
  • école de la Plaine de Conflans.

Les écoles privées :

  • école Saint-François.

Collèges

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Les collèges publics :

  • collège Jean-Moulin ;
  • collège Pierre-Grange ;
  • collège de la Combe-de-Savoie.

Collège privé :

  • collège Jeanne-d’Arc.

Lycées

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Les lycées publics :

  • lycée Jean-Moulin, rénové en (800 élèves).

Les lycées privés :

  • lycée Jeanne-d’Arc (800 élèves).

Enseignement professionnel

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  • Établissement régional d’enseignement adapté (E.R.E.A) Le Mirantin
  • Lycée professionnel Le Grand Arc.

Manifestations culturelles et festivités

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  • LeGrand Bivouac est le festival du voyage et des découvertes partagées qui a lieu à Albertville chaque année à la fin octobre, avec des écrivains, reporters, photographes, ethnologues, réunis avec le public autour de dizaines d'évènements (films, conférences, apéros-rencontre, expositions, animations...). Les invités et les sujets proviennent du monde entier. Le Grand Bivouac comporte aussi un salon réservé aux professionnels du voyage-aventure.
  • Albertville Jazz Festival[55] : le festival de Jazz d'Albertville dont la première édition a eu lieu en 2015.
  • Neige et glace se déroulant fin novembre
  • Festival de Musique Militaire en juillet

Santé

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Article détaillé :Centre hospitalier intercommunal Albertville-Moûtiers.

Le Centre hospitalier intercommunal Albertville-Moûtiers (CHAM), comme de nombreuses infrastructures, a été construit à l’occasion desXVIe Jeux d’Hiver, en 1992.

Sports

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  • Rugby à XV : Stade olympique Ugine Albertville qui a participé auChampionnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale 2012-2013. Il évolue en Régionale 2 - Championnat Territorial - Poule 1 lors de la saison 2022-2023.
  • LaHalle olympique, héritée des Jeux Olympiques, constitue un ensemble dédié aux manifestations sportives et culturelles. On y trouve comme élément principal une patinoire, mais également des terrains de tennis et des murs d’escalade. À ce titre, la Halle Olympique est le terrain de rencontres sportives mais aussi une salle de spectacle. De nombreux artistes, chanteurs et humoristes s’y arrêtent chaque année.
  • Le parc olympiqueHenri-Dujol (anciennement parc du Sauvay, rebaptisé du nom de l’ancien maire de la ville de 1974 à 1995) comprend un ensemble de terrains pour de nombreuses pratiques sportives.

Médias

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La presse est représentée majoritairement par les grands quotidiens régionaux et notammentLe Dauphiné libéré. Plus localement, on trouve une presse assez riche, avecLa Savoie, l’Essor savoyard,Le Messager, laVoix des Allobroges,Le Faucigny et bien d’autres. En plus des stations de radiophonie nationales, la ville est couverte par de nombreuses antennes locales dontFrance Bleu Pays de Savoie,ODS radio, Radio Altitude,Hot Radio, Montagne FM, Oxygène Radio… La télévision locale8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l’émissionLa place du village expose la vie locale du bassin aixois. C’est également le cas dans les informations locales de cette même chaîne télévisée ainsi que surFrance 3 dans l’édition locale et régionale.

Lieux de culte

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Église Saint Jean-Baptiste.

La ville compte de nombreux lieux de culte. Plusieurs confessions y sont représentées.

Liste non exhaustive des lieux de cultecatholique :

Liste non exhaustive des lieux de culte protestant :

  • Église protestante évangélique, avenue Victor Hugo ;
  • Salle du royaume, chemin de la Cassine.

Liste non exhaustive des lieux de cultemusulman :

  • Mosquée du Champ-de-Mars.

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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En 2004, les revenus moyens par ménages albertvillois est d’environ 14 118 €/an contre 15 027 €/an au niveau de la moyenne nationale[56].

Emploi

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La population active totale d’Albertville s’élève à 7 676 personnes[57]. Le taux d’activité entre 20 et 59 ans est de 82 %, ce qui place la commune dans la moyenne nationale qui est de 82,2 %. On dénombre 1 102 chômeurs, ce qui en 1999 donna un taux de chômage de 14,4 %. En tout et pour tout, la population comprend 44,3 % d’actifs, 18,7 % de retraités, 22,8 % de jeunes scolarisées et 14,2 % de personnes sans activités[57]. On dénombre environ 6 000 salariés dans l’industrie.

Répartition des emplois par domaine d’activité

 AgriculteursArtisans, commerçants, chefs d’entrepriseCadres, professions intellectuellesProfessions intermédiairesEmployésOuvriers
Albertville0,4 %7,4 %7,7 %21,2 %30,7 %32,6 %
Moyenne Nationale2,4 %6,4 %12,1 %22,1 %29,9 %27,1 %
Sources des données :INSEE[57]

Tissu économique

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Entreprises de l’agglomération

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Le nombre d’entreprises et d’établissements total en2004 était de 1 185. Albertville a atteint un nombre de 134 créations d’entreprises pour l’année2004. Elle se situe ainsi au339e rang national. On peut dénombrer principalement treize types d’établissements[58]. Les établissements de l’industrie agricole et alimentaire représentent 2 % du nombre total d’entreprises avec un nombre de vingt-quatre, les industries des biens de consommation représentent 2 % avec vingt-quatre établissements, les industries des biens d’équipement une part de 1,2 % avec quatorze entreprises, l’industrie des biens intermédiaires comporte dix-huit entreprises soit 1,5 %, l’énergie s’élève à 1,4 % avec ses seize entreprises, la construction avec ses 113 entreprises représente 9,5 %, lecommerce représente pas moins de 31 % du nombre total d’entreprises avec trois cent soixante-sept établissements, letransport comprend quarante et un établissements soit 3,5 %, les activitésimmobilières totalisent quinze entreprises soit 1,3 %, les services aux entreprises représentent 16,1 % avec cent quatre-vingt-onze établissements, les services aux particuliers comprennent cent quatre-vingt-quatre entreprises soit 15,5 % et enfin pour ce qui touche au dernier type d’établissement à savoir l’éducation, lasanté et l’action sociale on dénombre cent soixante-dix-huit entreprises soit 15 % du nombre d’établissements total.

Parmi les entreprises qui ont choisi Albertville-Ugine-Tarentaise :

La commune dispose de 17 zones industrielles sur 170 hectares dont 41 hectares de terrains disponibles.

Commerce

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Rue Gambetta d'Albertville
Rue Gambetta, une des rues commerçantes du centre-ville.

Tourisme

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Le développement touristique de la ville d'Albertville repose sur sa situation au carrefour de quatre vallées et plusieurs massifs, en amont de la Combe de Savoie, à l'aval de la vallée de la Tarentaise, mais aussi des massifs du Beaufortain et du Val d'Arly où se trouvent de nombreuses stations de sports d'hiver dont elle fut la capitale olympique en 1992, mais aussi de sa cité médiévale de Conflans. Le développement de l'activité touristique de la ville, remonte à 1946, avec la création d'unsyndicat d'initiative[59]. La structure promotionnelle devient la Maison du Tourisme du Pays d'Albertville. La valorisation du patrimoine urbain en lien avec la société des Amis du Vieux Conflans permet d'obtenir lelabel officiel « Ville d'art », en 2003[60].

En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organismeSavoie Mont Blanc, est de2 160 lits touristiques répartis dans179 structures[Note 8]. Les hébergements se répartissent comme suit :14meublés ;7hôtels ; une structure d'hôtellerie de plein air ; un centre ouvillage de vacances/auberge de jeunesse ; unrefuge ougîte d'étape et troischambres d'hôtes[61].

Le petit train touristique devant le camping en.

En, la mairie d’Albertville projette la mise en place d’un petit train électrique[62] entre le centre-ville et la cité médiévale deConflans[62] afin de remplacer la ligne J du réseau d'autobusTransports Région Arlysère (Albertville↔Conflans)[63] et un précédent petit train, dont l’exploitation avait cessé en1973[64]. Prévu pour mi-décembre[62], sa mise en service est finalement reporté à mi-juin, pour une période d’essai de trois mois, soit jusqu’à mi-septembre[63]. Le petit train, acheté d’occasion enCharente-Maritime[64], commence à circuler le[65] et dessert, au cours d’une visite commentée de 45 minutes[66], quatre arrêts : l’hôtel de ville, qui est son point de départ, le camping des Adoubes, la cité médiévale deConflans et lagare SNCF[66]. D’une capacité de 74 personnes[64], il assure huit départs par jour, à l’exception du lundi, et la fin de la période d’essai est prévue pour le[66], la reconduction de cette attraction étant soumise aux résultats obtenus pendant l’été[63]. Le manque de fréquentation contraint le propriétaire à cesser l’exploitation un mois et demi plus tôt, le, le petit train ayant embarqué moins de la moitié de la clientèle nécessaire pour couvrir les frais d’exploitation[67].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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La ville obtient lelabel officiel « Ville d'art », en 2003[60].

Patrimoine classé

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La commune compte dix monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[68] et aucun répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[69]. Par ailleurs, elle compte vingt-deux objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[70] et aucun répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[71].

Période romaine

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Sous l’occupation romaine, Albertville constituait probablement un poste frontière. Des fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour une villa dans le village voisin deGilly-sur-Isère. Lavoie romaine deMilan àVienne, par lecol du Petit-Saint-Bernard, passait par la ville.

Période médiévale

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Conflans.
  • Maison à tourelles à Albertville.
Cité médiévale de Conflans
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Article détaillé :Conflans (Savoie).

Patrimoine naturel et fleurissement

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La commune est une « Villes-Portes » duparc naturel régional du Massif des Bauges[79], qui a obtenu en le label international soutenu par l’UNESCO, Geopark, devenant ainsi la1re réserve cynégétique (faune sauvage) et3e Géopark de France (87e mondial)[80]. La communauté d'agglomération Arlysère est également liées à celui-ci par l'intermédiaire de ses communes membres.

En2014, la commune d'Albertville a été récompensée par le « Concours des villes et villages fleuris » avec trois fleurs[81] en gagnant une fleur par rapport aux ans passés[82].

Gastronomie

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Patrimoine culturel

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Place de l’Europe.

De nombreux lieux sont consacrés à la culture :

  • musée d’ethnographie et d’histoire (Château Rouge) ;
  • musée savoisien ;
  • archives tarines (château Manuel) ;
  • Maison des Jeux olympiques, fondé en ;
  • centre culturel du Dôme, édifice monumental érigé pour les Jeux Olympiques et abritant un cinéma, un théâtre et une médiathèque. Il s’articule autour d’une place très appréciée des Albertvillois : la place de l’Europe.

Le tissu associatif offre à la ville un visage culturel multiple grâce notamment aux structures suivantes :

  • le centre social et culturel InterVal'. Il sera contraint à la fermeture en. La justice ordonnera une liquidation judiciaire et le licenciement des 22 salariés restant. La fermeture est la conséquence du non-renouvellement à hauteur de l’exercice précédent d’une subvention municipale.[réf. nécessaire] ;
  • la compagnie de théâtre ;
  • l'orchestre d’harmonie d’Albertville ;
  • l'école intercommunale de musique et de danse (EIMD) ;
  • le festival du voyage LeGrand Bivouac ;
  • laSociété des Amis du Vieux Conflans.

Le monument aux morts des résistants de la Seconde Guerre mondiale d'Albertville et de Beaufort a été réalisé par le sculpteurPhilippe Besnard.

Vie militaire

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Unités ayant été stationnées à Albertville :

Dans les années 1870-1880, des fortifications furent construites autour d'Albertville pour en faire uneplace forte en cas d'attaque italienne : lefort de Tamié, lefort de Villard, les batteries des Granges, la batterie de Lançon, les batteries de Conflans, lefort du Mont, leblockhaus du Laitelet, le blockhaus des Têtes, lefort de Lestal et le blockhaus de l'Alpettaz.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Armes d’Albertville

Les armes d’Albertville se blasonnent ainsi :Parti : au 1) de gueules à la croix d'argent cantonnée à la pointe senestre d'une tour de même, au 2) coupé d'argent et d'azur à l'ancre de sable chargée d'une gerbe de blé d'or, brochant sur le tout.

Elles représentent la réunion de deux localités :

  • Conflans : Les armes de Savoie avec une tour représentant les fortifications.
  • L’Hôpital : Le bleu représente les rivières, l’ancre le flottage du bois et les activités portuaires et la gerbe l’extension des champs grâce à l’endiguement de l’Arly.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Albertville comprend une ville-centre et16 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  7. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  8. La structureSavoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme lesrésidences secondaires[61].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », surremonterletemps.ign.fr(consulté le). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

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v ·m
Anneaux olympiques
v ·m
Plus de 15 000 habitants
Plus de 1 000 habitants
Moins de 1 000 habitants
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