Second fils du roiLéopoldIII et de la reineAstrid, couple dont il est le dernier enfant encore vivant, Albert de Belgique, titréprince de Liège à la naissance, est le frère cadet de lagrande-duchesseJoséphine-Charlotte et deBaudouin. La mort tragique de sa mère la reine Astrid en 1935 le marque durablement.
Lors de laSeconde Guerre mondiale, après un brefexode en 1940, les enfants royaux, placés sous l'autorité du comteGatien du Parc Locmaria, reviennent d'Espagne en Belgique. En 1944, le prince Albert et les siens sont, sur ordre deHimmler, déportés enSaxe, puis enAutriche, où ils sont libérés par l'armée américaine en 1945. Durant laquestion royale, qui divise la Belgique au sujet du retour du roi dans son pays, la famille royale belge vit en exil durant cinq ans enSuisse, àPregny, avant de revenir en Belgique en 1950. Le roi Léopold III abdique l'année suivante et son fils Baudouin devient le cinquième roi des Belges.
À partir de 1962, président d'honneur de l’Office belge du commerce extérieur, le prince de Liège effectue plus d'une centaine de missions économiques dans le monde et entre en contact avec de nombreux chefs-d’État, comme leprésident Kennedy ou l'empereur du Japon. Il visite également régulièrement des entreprises en Belgique. Parallèlement à ses activités dans le domaine entrepreneurial, le roi mène des actions en faveur de l'environnement et participe à ce titre à plusieurs conférences internationales, comme en 1972 où il préside la délégation belge à laConférence des Nations unies sur l'environnement de Stockholm.
Lescrises politiques que connaît la Belgique de 2007 à 2011 incitent le souverain à exercer un rôle de médiateur et à s'imposer comme un acteur de premier plan, tout en demeurant dans les limites fixées par son statut de roi fédéral. Sur le plan des relations extérieures,Albert II profite de son règne pour mettre en avant la Belgique sur la scène internationale en effectuant et recevant de nombreusesvisites d'État.
Après un règne de vingt ans, le, le roi annonce sa décision d'abdiquer le suivant, jour de lafête nationale belge. Son fils aîné, le princePhilippe,duc de Brabant, lui succède comme septième roi des Belges.
L'année suivante, alors qu'Albert va avoir six ans, laSeconde Guerre mondiale éclate en Belgique le. Le conflit est vécu par la famille royale d'abord dans le cadre d'un brefexode qui débute àLa Panne et se poursuit enFrance, auchâteau de Montal, dans leLot, puis, après ladéfaite française, en Espagne car le roi Léopold III a voulu soustraire ses trois enfants, à l'invasion allemande de la Belgique en les évacuant sous la houlette de personnes de confiance, parmi lesquellesGatien du Parc Locmaria[6]. Alors que le roi s'est constitué prisonnier à Laeken depuis lacapitulation de l'armée belge le, les enfants royaux reviennent en Belgique le[7].
Le roi se remarie le avecLilian Baels, titrée princesse de Réthy[3]. Comme l'affirme l'historien Olivier Defrance, tous les témoignages sont unanimes : Baudouin et Albert accueillent au mieux leur belle-mère et l'appellent même« Maman ». Le roi se réjouit de voir que ses fils sont favorablement transformés par cette nouvelle présence[8]. Le, Lilian met au monde un fils :Alexandre[9]. Si le roi s'est remarié, ses enfants ne vivent pas en permanence au château de Laeken, tandis que Joséphine-Charlotte, entre ses séjours enItalie, regagne sa pension de l'institution de la Vierge Fidèle à Bruxelles, ses frères passent la majeure partie de leur temps auchâteau de Ciergnon, sous la direction de leur gouverneur le comte Gatien du Parc de Locmaria et ne vivent à Laeken que durant les week-ends et les vacances. Le prince Albert bénéficie, jusqu'en 1944, de sa propre gouvernante, Maria Kruyfhooft[10].
Le, jour du dixième anniversaire du jeune prince Albert qui souffre des oreillons, est aussi la date dudébarquement de Normandie. Le soir même du débarquement, le colonel Werner Kiewitz, représentant personnel de Hitler et officier de liaison auprès de Léopold III, informe le roi que lafamille royale doit, selon les ordres duReichsführer-SSHeinrich Himmler, être déportée en Allemagne. Le roi Léopold doit partir seul de Laeken, tandis que ses fils qui se trouvent dans la résidence royale de Ciergnon sont conduits à Laeken, sans voir leur père déjà emmené vers l'Allemagne. Le, un deuxième convoi quitte la Belgique. Ce convoi est composé de la princesse Lilian, des quatre enfants, de deux collaborateurs du roi (son secrétaire privé, Willy Weemaes et le gouverneur des princes Gatien du Parc) et de trois dames chargées d'encadrer les enfants. À l'issue de ce voyage forcé, sa famille rejoint le roi prisonnier[11],[12]. Himmler ordonne que la famille soit gardée dans laforteresse de Hirschstein, près deDresde, enSaxe où elle demeure captive depuis l’été jusqu’à la fin de l’hiver 1944-1945, avant d'être conduite, le àStrobl, près deSalzbourg, enAutriche. Entretemps, en,la Belgique est libérée et legouvernement Pierlot a confié larégence du royaume au princeCharles, frère du roi Léopold III[13]. Léopold III et sa famille sont libérés le par les troupes de l'armée américaine. De à, le roi Léopold reste l'hôte imposé par les troupes américaines à l'Autriche. En, le roi annonce son intention de rentrer avec les siens à Laeken, mais le retour au pays est impossible car le gouvernement belge refuse d'en porter la responsabilité politique[14].
Les divergences de vues entre le monarque et le gouvernement belge, dans le cadre de laquestion royale, obligent donc la famille à s'exiler en Suisse, pays neutre, à partir du auchâteau du Reposoir, àPregny, sur la rive droite duLéman, où elle reste jusqu'en. Pendant l'exil en Suisse, Albert et Baudouin sont initialement éduqués dans un établissement àGenève nommé La Châtaigneraie, avant quelques mois plus tard, de rejoindre l'institut Le Rosey àRolle, dans le canton deVaud[15],[16]. Ensuite, Albert étudie, en qualité d'élève interne durant quelques mois jusqu'à la Noël 1947, aucollège privé Saint-Michel de Fribourg[17], avant d'être inscrit, en 1949, aucollège Calvin à Genève[18],[16]. Dès 1947, alors que la Belgique est toujours sous la régence du prince Charles, l'ambassade américaine à Bruxelles commence à envisager la succession du roi Léopold III : si Baudouin est considéré comme trop influencé par son père et manquant de personnalité, Albert est jugé comme un garçon« avec plus de caractère, une meilleure attitude, plus malléable et intelligent[19]. »
Le, le roi et ses deux fils reviennent en Belgique, où Lilian, Joséphine-Charlotte et Alexandre les rejoignent trois semaines plus tard,[20]. Le, le frère aîné d'Albert, Baudouin,duc de Brabant, prête serment en qualité de prince royal[21] avant de devenir le cinquième roi des Belges le, le lendemain de l'abdication de son père, le roiLéopold III. Le prince Albert devient dès lors prince héritier de Belgique[22],[23].
Prince héritier au service de la couronne (1951-1993)
Entretemps la famille royale s'agrandit par les naissances de deux filles du roi et de la princesse Lilian :Marie-Christine, née le etEsmeralda, née le, dont Albert est le parrain[2]. Toujours sur le plan familial, le, la princesse Joséphine-Charlotte quitte Laeken pour épouser le grand-duc Jean de Luxembourg[27]. Albert devient le parrain de leur premier filsHenri en 1955[28]. En 1957, la revue libéraleLe Flambeau évoque unediarchie, soutenant que l'ancien roi continue toujours à influencer les décisions de Baudouin[29].
Le prince Albert en uniforme de la marine et la princesse Paola àAmsterdam en 1966.
Deux ans après son retour en Belgique, le prince Albert entreprend, à dix-huit ans, le son service militaire dans lamarine belge. Promuaspirant le, il prête serment trois jours plus tard devant le front des troupes de la Force navale sur la place d'Armes d'Ostende. La presse avait annoncé la venue du roi Léopold III et de la princesse Lilian, mais ils sont absents, de même que le roi Baudouin souffrant de la grippe[30]. Ensuite, le prince de Liège devient enseigne de vaisseau en 1954,lieutenant de vaisseau en 1957,capitaine de frégate en 1959,capitaine de vaisseau en 1964 etcommodore, grade le plus élevé dans la marine à l'époque, en 1971[31].
En 1962, il accepte la présidence d'honneur de l'Office belge du commerce extérieur[34] et effectue plus d'une centaine de missions économiques dans le monde entier. Le prince Albert exerce ces fonctions jusqu'à son accession au trône. En sa qualité de frère du roi, le prince est habituellement reçu par le chef d'État du pays où a lieu la visite. Dès lors, il rencontre le président américainJohn Kennedy (1963), l'empereur du JaponHirohito (1970) ou encore le président chinoisJiang Zemin (1993)[35]. En, lors de sa mission économique auCongo, le prince de Liège note avec satisfaction qu'en plus des objectifs économiques, des avancées sur le plan diplomatique entre la Belgique et son ancienne colonie ont été réalisées. L'enthousiasme populaire qui accompagne la visite princière incite le présidentMobutu à remettre au prince de Liège un message à destination du roi Baudouin, dans lequel il exprime sa volonté de renouer avec la Belgique des relations solides, durables, franches et amicales. Quelques mois plus tard, Mobutu est invité en Belgique. Il s'y rend en, constituant la première visite officielle d'un chef d'État congolais sur le sol belge depuis 1960[36],[37].
D'autre part, le prince Albert mène des actions dans la gestion de l'environnement relatives à divers domaines :urbanisme,logement,conservation de la nature, protection des monuments et sites. Dans ce cadre, il préside ou participe à de nombreuses conférences internationales traitant de ces sujets. En 1969, il est invité par leConseil de l'Europe à assumer la présidence de la Conférence ministérielle européenne sur la protection du patrimoine culturel et architectural[38]. En, le prince Albert préside la délégation belge présente à laConférence des Nations unies sur l'environnement de Stockholm[39].
Le, le prince Albert se rend auVatican, afin de représenter la famille royale belge à l'intronisation du papeJean XXIII. Dans le cadre de la réception donnée par l'ambassade de Belgique, Albert rencontrePaola Ruffo di Calabria à laquelle il va proposer le mariage. Le, l'annonce des futures noces est communiquée officiellement dans le royaume[41]. La nouvelle suscite une controverse car sans consulter préalablement legouvernement de Gaston Eyskens, l'ex-roi Léopold fait savoir qu'il a demandé au souverain pontife de célébrer le mariage de son fils. En qualité de chef d'État, le pape célèbrerait à la fois le mariage civil et le mariage religieux. Les cercles politiques belges s'indignent car l'initiative de Léopold ne tient aucun compte du rôle dévolu au gouvernement par laConstitution lors du mariage d'un prince héritier. Le cardinalJoseph-Ernest Van Roey, primat de Belgique et traditionnel défenseur de Léopold, envenime la situation en affirmant la légalité d'un mariage conclu au Vatican dans unelettre pastorale. Au vu de l'ampleur de la polémique, le pape juge préférable que l'union entre Albert et Paola soit scellée à Bruxelles[42].
LePremier ministreGaston Eyskens estime que les bornes sont franchies et consulte les présidents de partis à ce sujet. Ces derniers s'accordent à affirmer que la position de Léopold doit sortir de l'ambiguïté et que des relations normales doivent être rétablies entre le palais et le monde politique. Le, le Premier ministre annonce le départ de Léopold de Laeken. Le déménagement de ce dernier et de la princesse Lilian auchâteau d'Argenteuil avec leurs trois enfants se fera attendre encore plus d'un an. Les noces de Baudouin etFabiola, le procurent une occasion concrète, mettant réellement fin à la Question royale. Le roi Baudouin est désormais libre de se consacrer intégralement à l'exercice de ses fonctions royales[42].
Lors de ses traditionnelles vacances estivales en Espagne, le roi Baudouin meurt subitement dans sa villa deMotril le. L'ensemble de la classe politique est en proie au doute au sujet de la succession royale.Jean-Luc Dehaene, alors Premier ministre, décide d'agir rapidement, car, selon lui,« le roi Baudouin a désigné son neveu le princePhilippe comme son successeur », mais le défunt monarque ne songeait évidemment pas à sa mort prématurée[47]. Pendant ce temps, Albert et Paola sont en vacances àGrasse. Le Premier ministre téléphone au prince Albert pour connaître ses intentions. Un conseil des ministres restreint se tient à Bruxelles. Lors de la discussion du conseil, le rappel de la Constitution est mis en exergue : le prince Albert est bien l'héritier constitutionnel de son frère. DeNice, un avion affrété par legouvernement belge vient chercher le prince Albert et la princesse Paola pour les emmener à Bruxelles. Dès lors, dix jours plus tard, c'est Albert quiprête serment le devant lesChambres réunies ennéerlandais, enfrançais et enallemand comme sixième roi des Belges et accède au trône, à l'âge de59 ans[47].
À l'époque de l'affaire Dutroux en 1996, le couple royal s'implique personnellement et, mettant entre parenthèses tout protocole, reçoit durant une semaine tous les parents d'enfants disparus[52]. Le roi prononce ensuite des discours très critiques envers la police et la justice, sans pour autant se fâcher avec le gouvernementDehaeneII. Il milite pour la création à Bruxelles deChild Focus, le centre européen pour enfants disparus et sexuellement exploités, dont la reine Paola devient présidente d'honneur en 1998. Le roi réussit à se positionner aux côtés de la population et à s'imposer définitivement[53],[52].
Durant la nouvellecrise politique de 2010-2011 qui dure 541 jours (la plus longue de l'histoire politique belge), Albert II montre son agacement dans son discours traditionnel prononcé lors de laFête nationale belge, le[55]. Il y rappelle fortement son rôle constitutionnel en tenant à mettre en garde sur l'attitude des responsables politiques belges peu favorables à s'entendre pour former un gouvernement et ainsi à trouver un compromis pour sauvegarder l'avenir du pays. Il s'implique avec ténacité et fermeté pour aboutir à une issue à cette crise en se présentant comme le dernier rempart contre l'éclatement de la Belgique en deux entités flamande et wallonne. La crise se termine, au grand soulagement d'Albert II, par la nomination, le, du socialisteElio Di Rupo au poste de Premier ministre d'ungouvernement réunissant les trois grandes familles politiques traditionnelles du pays jusqu'à la fin de la législature en 2014[55],[52]
Le roi préside chaque année la cérémonie du à lacolonne du Congrès[59] et accorde son haut patronage à diverses associations patriotiques, comme le Comité national belge du Souvenir et la Ligue royale belge des Vétérans du roi Léopold III[60].
Comme la Constitution belge l'y autorise, le roi accorde chaque année des titres de noblesse à des Belges méritants. Durant son règne, le roi Albert II a créé presque300 comtes, barons ou chevaliers. Il ne s'agit cependant pas d'une prérogative du roi seul, mais de l'institution royale, c'est-à-dire du roi et de ses ministres car lecontreseing ministériel est indispensable[69]. Les anoblissements se font après avis de la Commission consultative pour les faveurs nobiliaires et sur proposition duministre des Affaires étrangères.Pierre-Yves Monette, conseiller honoraire au cabinet du roi rappelle que« L’octroi de concessions nobiliaires est incontestablement un domaine où le Roi peut imprimer sa marque personnelle et se distinguer de ses prédécesseurs[69]. »
Le roi Albert II avec le premier ministre indienManmohan Singh (New Delhi, 4 novembre 2008).
Comme son frère, Albert II profite de son règne pour mettre en avant la Belgique sur la scène internationale. Au cours de son règne, le roi effectue29visites d'État. En retour, il reçoit quinze visites d'État et de nombreuses visites officielles de dirigeants étrangers[70]. Une visite d’État, ainsi que le souligne l'historienVincent Dujardin, présente un caractère solennel et exceptionnel et n'advient qu'une fois par règne et par pays[71]. La plupart des visites royales ont pour destination des pays européens. En 2005, sur invitation du président chinoisHu Jintao, le couple royal se rend en Chine du au, visite la plus lointaine du règne[72]. La visite royale enInde est la plus longue visite d'État du roi, celle-ci dure 12 jours, du au[73].
Le roi est un amateur d'automobiles, possédant notamment unePorsche Cayenne et, au fil du temps, divers modèles deBMW. Il se rend régulièrement au muséeAutoworld créé en 1986 dans leparc du Cinquantenaire à Bruxelles. Il marque également une prédilection pour lesmotos grâce auxquelles il peut se balader incognito et sillonner les routes de Belgique. Il est plusieurs fois blessé lors de chutes, notamment dans le sud de la France en 2002. Possesseur de motosBMW etHonda, le dernier modèle acquis par le roi, en 2010, est uneHonda GL[80].
Un arrêté royal du, paru auMoniteur belge le, prévoit que le roi ou la reine qui a abdiqué porte les armes royales chargées d'unlambel « à trois pendants de gueules ».
L'ex-roi conserve le prédicat de « Majesté » et est donc appelé « Sa Majesté le roi Albert ».
Le, le roi Albert II reconnaîtDelphine Boël comme étant sa fille illégitime, à la suite de la publication des résultats du test ADN auquel il s'est soumis. Le suivant, la cour d'appel de Bruxelles accorde à Delphine le titre deprincesse de Belgique et l'appellation de « Delphine de Saxe-Cobourg ». Le, un message commun du roi Philippe et de la princesse Delphine, signé « Philippe & Delphine », révèle que le frère et la sœur se sont rencontrés pour la première fois la semaine précédente auchâteau de Laeken, résidence du roi, et que ce nouveau lien « va désormais se développer dans un cadre familial »[83],[84],[85]. La princesse Delphine est reçue pour la première fois par son père le, auchâteau du Belvédère, en présence de la reinePaola[86].
Le, le roi Albert II, dépassant l'âge de son aïeul le roiLéopoldIer, devient le souverain en exercice le plus âgé de l'histoire la Belgique[87]. Le, à la suite de lamort de la reine Élisabeth II du Royaume-Uni, le roi Albert II devient le plus âgé des rois et reines d'Europe régnant ou ayant régné[88]. Il continue cependant à assurer quelques rares engagements publics, comme lors de laFête du Roi, le, où Albert II et la reine Paola apparaissent à lacathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles[88]. Le, l'ancien couple royal apparaît pour assister à la messe annuelle en mémoire des défunts de la famille royale à l’église Notre-Dame de Laeken[89].
Avant son règne, le prince Albert apparaît en sur une série de sept timbres pour le centenaire de laCroix-Rouge. Il y est représenté avec son épousePaola et leurs deux premiers enfantsPhilippe etAstrid. Durant son règne, son effigie figure sur plusieurs séries de timbres-poste d'usage courant belges[99].
↑Rédaction, « Mis en minorité, sur la question de la délégation aux obsèques du roi George VI, le gouvernement refuse de démissionner »,Le Soir,,p. 1.
↑O.B.C.E.,L'Office belge du commerce extérieur : sa mission, ses services aux exportateurs, son organisation administrative, Bruxelles, O.B.C.E.,, 60 p.,p. 10.
↑Pierre-Olivier de Broux, Philippe Desmette et Sophie Glansdorff,La transmission du pouvoir monarchique : Entre droits et devoirs, du Moyen Âge à nos jours, Asp/Vubpress/Upa,, 222 p.(ISBN978-9-057188336),p. 179.
↑Robert Senelle, Émile Clément et Edgard van de Velde,À l'attention de Sa Majesté le Roi : La monarchie constitutionnelle et le régime parlementaire en Belgique, Mols,, 519 p.(ISBN978-2-874020841),p. 457.
↑Mario Danneels,Paola : de la dolce vita à la couronne, Luc Pire,, 279 p.(ISBN978-2930240824).
↑Jules Gheude,Lettre à un ami français : De la disparition de la Belgique, Mon Petit Éditeur,, 384 p.(ISBN978-2-34200-888-3),p. 129.
↑Marie-Luce Delfosse, « Vers la loi du 28 mai 2002 relative à l’euthanasie (I). Une approche des débats parlementaires »,Courrier hebdomadaire du CRISP,vol. 22-23,,p. 7-104(lire en ligne, consulté le).
↑Réhane Ameur,L'art de la confrontation chez Jan Fabre : genèse d'un processus de création, Liège, Université de Liège,, 125 p.(lire en ligne),p. 34-36.