Albert Ballu va découvrir l'architecture dès sa plus jeune enfance. À sa naissance, son pèreThéodore Ballu,prix de Rome (1840) et pensionnaire de lavilla Médicis (1841-1845), travaille comme assistant de l'architecte en chef sur le chantier de labasilique Sainte-Clotilde. Lorsque le Jeune Albert est admis, à 19 ans en 1868, à l'école des Beaux Arts, son père Théodore, qui est architecte en chef des travaux de la Ville de Paris depuis 1860, vient tout juste de terminer le chantier de l'église de la Trinité. Le jeune étudiant, entré dans l'atelier d'Auguste-Joseph Magne (1816-1885)[2], conforte sa formation en assistant son père sur quelques-uns de ses projets.
Après des études, il remporte plusieurs prix : celui deBordeaux (sixième prix faculté de médecine et de pharmacie ) et deCharleroi (palais de justice).
Tour de solidor à Saint-Servan (Ille-et-Vilaine): état actuel et restitution au XIVe siècle de la tour et de ses abords, 8 p., Aux bureaux de la construction moderne, 1886.
Les ruines de Timgad (antique Thamugadi), vol 1, 243 p., Ernest Leroux, 1897[1].
Les ruines de Timgad (antique Thamugadi), vol 2, 243 p., Ernest Leroux, 1903.
Ruines de Djemila (antique Cuicul), par Albert Ballu, architecte en chef des monuments historiques de l'Algérie, Impr.-libr. Jules Carbonel, 73 p., 1921.
↑Laurent Noët,« Un vestige méconnu de l'Exposition universelle de 1900 : le restaurant Pavillon Élysée et son décor plafonnant », dansGypseries : gipiers des villes, gipiers des champs, creaphis editions,(ISBN978-2-913610-58-3,présentation en ligne),p. 192-193.
↑a etbSami Boufassa, « Le pavillon de l’Algérie à travers les expositions coloniales, internationales et universelles »,Diacronie,nos 19, 3,, § 11(lire en ligne [surjournals.openedition.org]).
Agnès Groslambert,L'archéologie algérienne de 1895 à 1915 : les rapports d'Albert Ballu publiés au Journal officiel de la République française de 1896 à 1916, vol 16 Collection du Centre d'études romaines et gallo-romaines, Diffusion de Boccard, 421 p., 1997(ISBN978-2-904974-15-1).
Nabila Oulebsir,Les usages du patrimoine : monuments, musées et politique coloniale en Algérie (1830-1930), éditions MSH 411 p., 2004(ISBN978-2-7351-1006-3).
Rachid Ouahès, « Ballu Albert (Paris, 1849 - Paris, 1939) », dansDictionnaire des orientalistes de langue française, par François Pouillon, Karthala éditions, 2008(ISBN978-2-84586-802-1),pp. 43-44(extrait).