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Albert (Somme)

50° 00′ 10″ nord, 2° 39′ 10″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirAlbert.

Albert
Albert (Somme)
Labasilique Notre-Dame de Brebières.
Blason de Albert
Blason
Image illustrative de l’article Albert (Somme)
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionHauts-de-France
DépartementSomme
ArrondissementPéronne
IntercommunalitéCC du Pays du Coquelicot
(siège)
Maire
Mandat
Maxime Lajeunesse
2023-2026
Code postal80300
Code commune80016
Démographie
GentiléAlbertins
Population
municipale
9 658 hab.(2022en évolution de −2,94 % par rapport à 2016)
Densité700 hab./km2
Géographie
Coordonnées50° 00′ 10″ nord, 2° 39′ 10″ est
AltitudeMin. 42 m
Max. 121 
m
Superficie13,80 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineAlbert
(ville isolée)
Aire d'attractionAmiens
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton d'Albert
(bureau centralisateur)
Législatives5e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Albert
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Albert
Géolocalisation sur la carte :Somme
Voir sur la carte topographique de la Somme
Albert
Géolocalisation sur la carte :Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Albert
Liens
Site webhttps://www.ville-albert.fr/
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Albert (enpicard:Albèrte ouInque[1]) est unecommune française située dans ledépartement de laSomme enrégionHauts-de-France.

Il s'agit de la troisième ville du département par sa population aprèsAmiens etAbbeville[Note 1].

Albert est le siège de lacommunauté de communes du Pays du Coquelicot et la principale ville industrielle de la vallée de l'Ancre.

Géographie

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Localisation

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Albert est située au nord-est dudépartement de la Somme, au centre de la régionHauts-de-France, à 28 km à l'est d'Amiens et 33 km au sud d'Arras, ainsi qu'à environ 45 km deCambrai, 50 km deSaint-Quentin, 75 km deLille et 130 km deParis à vol d'oiseau.

La ville se trouve à l'intersection de la rivièreAncre[sandre 1] et de l'anciennevoie romaine reliantAmiens àBapaume.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sontAveluy,Bécordel-Bécourt,Bouzincourt,Dernancourt,Méaulte,Mesnil-Martinsart,Millencourt etOvillers-la-Boisselle.

Carte
Les limites communales de Albert et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes d’Albert
BouzincourtAveluy
Mesnil-Martinsart
Ovillers-la-Boisselle
Millencourt
Laviéville
AlbertBécordel-Bécourt
Fricourt
Méaulte
Dernancourt

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 13,80 km2 ; son altitude varie de42 à 121 mètres[2].

Albert est située dans la vallée de l'Ancre.

Albert est située sur un terrain marécageux. La tourbe noire recouvre letuf de formation aqueuse parpétrification. Les versants de la vallée reposent sur un massif calcaire[3].

La superficie de la commune est de1 380 hectares, ce qui en fait une petite commune puisque la superficie moyenne d'une commune de France métropolitaine est de1 510,2 hectares[4],[5]

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans lebassin Artois-Picardie. Elle est drainée par l'Ancre et divers autres petits cours d'eau[Carte 1].

Albert se trouve sur un terrain marécageux traversé par plusieurs bras de l'Ancre,affluent droit dufleuve côtier laSomme, et avec une chute de sept mètres dans le jardin public. L'Ancre, d'une longueur de 37 km, prend sa source dans la commune deMiraumont et se jette dans laSomme canalisée àAubigny, après avoir traversé21 communes[6].

L'Ancre est séparé du ruisseau de Méaulte dit le Fossé[sandre 2] par un talus qui domine à 40 m au-dessus de la vallée de l'Ancre, c'est le Montalot sur lequel les premières habitations et le château se sont construits[3].

On y trouve également des étangs, ditsdu Vélodrome, au nord du territoire communal.

À la fin duXIXe siècle, certaines nappes phréatiques contenaient de l'eauséléniteuse et du carbonate de chaux[3].

  • L'Ancre à Albert.
    L'Ancre à Albert.
  • Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseau hydrographique d'Albert.

Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : l'étang du Vélodrome (4,5 ha) et Nouvel étang (2,2 ha)[Carte 1],[7].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Somme aval et Cours d'eau côtiers ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par lebassin versant de laSomme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[8].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat des Hauts-de-France etClimat de la Somme.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[9]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[10]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[11] et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[12]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[13],[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,5 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 752 mm, avec1,2 jours de précipitations en janvier et8,4 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deMéaulte à2 km àvol d'oiseau[15], est de10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 730,3 mm[16],[17]. La température maximale relevée sur cette station est de40,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de−13,7 °C, atteinte le[Note 2].

Statistiques 1991-2020 et records station MEAULTE (80)- alt : 107 m, lat : 49°58'18"N, lon : 2°42'13"E
Records établis sur la période du
1er janvier 1988 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)1,11,23,35,18,21112,91310,57,64,31,86,7
Température moyenne (°C)3,64,27,29,913,216,118,318,515,211,274,110,7
Température maximale moyenne (°C)67,111,114,718,221,223,623,92014,99,76,414,7
Record de froid (°C)
date du record
−13,7
17.01.13
−13
07.02.1991
−9,1
13.03.13
−4,7
07.04.21
−1,6
07.05.1997
1,4
05.06.1991
4,8
04.07.1990
5,7
24.08.1993
2,1
30.09.18
−4,3
29.10.03
−8,5
24.11.1998
−13,6
18.12.10
−13,7
2013
Record de chaleur (°C)
date du record
14,8
09.01.15
18,5
26.02.19
23,1
31.03.21
26,6
29.04.10
30,3
27.05.05
34,1
18.06.22
40,8
25.07.19
38,2
06.08.03
34
15.09.20
28
01.10.11
19,8
06.11.18
15,8
30.12.22
40,8
2019
Précipitations (mm)61,249,953,543,358,756,760,764,755,969,672,184730,3
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
33,4
01.01.03
32
26.02.1990
29,4
20.03.01
28,8
26.04.03
67
28.05.1992
49
20.06.1992
33,7
05.07.12
50,2
18.08.02
42,5
08.09.10
39,8
20.10.01
37,3
13.11.10
36,4
20.12.1993
67
1992
Source :« Fiche 80523001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
6
1,1
61,2
 
 
 
7,1
1,2
49,9
 
 
 
11,1
3,3
53,5
 
 
 
14,7
5,1
43,3
 
 
 
18,2
8,2
58,7
 
 
 
21,2
11
56,7
 
 
 
23,6
12,9
60,7
 
 
 
23,9
13
64,7
 
 
 
20
10,5
55,9
 
 
 
14,9
7,6
69,6
 
 
 
9,7
4,3
72,1
 
 
 
6,4
1,8
84
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Urbanisme

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Carte topographique de la commune en 2021

Typologie

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Au, Albert est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18].

Elle appartient à l'unité urbaine d'Albert[Note 3], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[19],[I 1].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (65,8 %), zones urbanisées (29,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %), eaux continentales[Note 5] (1,4 %)[22].

L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Morphologie urbaine

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Après 1918, la reconstruction de la ville a profondément transformé sa physionomie. Leviaire a été remodelé en respectantgrosso modo l'ancien tracé de la voirie mais en élargissant les rues. La ville a été entièrement reconstruite en brique avec un alignement des trois monuments phares de la ville, la gare, la basilique, l'hôtel de ville. L'habitat est très majoritairement constitué de maisons individuelles. Quelques immeubles divisés en appartements ont été construits dans les années 1960.

Lieux-dits et écarts

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Belle Entrée,Brebière,Étangs du Vélodrome, Falaises du chemin d'Amiens, Ferme duVivier, Fief de la Prée, l'Ancre, la Croisette, la Grande Prairie, laJustice, laPetite Vitesse, le Bosquet, le Champ des Baillets, le Champ Roland, le Champ Tassin, le Chemin Croisé, le Chemin deMailly, le Cul Éventé, le Dessus des Vignes, le Fief Taulvoy, leVivier, les Bernamonts, lesCaraïbes, les Cinquante de Boulant, Montalot, NouvelÉtang, Pont d'Aveluy, Rouillon Bulté, Vallée des Pauvres, Vallée Sellier.

Habitat et logement

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En 2021, le nombre total delogements dans la commune était de 5 151, alors qu'il était de 5 108 en 2016 et de 4 967 en 2011[I 2].

Parmi ces logements, 88,3 % étaient desrésidences principales, 1 % des résidences secondaires et 10,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 72,7 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 27 % desappartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Albert en 2021 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion desrésidences secondaires et logements occasionnels (1 %) par rapport au département (8,4 %) et à la France entière (9,7 %).

Le logement à Albert en 2021.
TypologieAlbert[I 3]Somme[I 4]France entière[I 5]
Résidences principales (en %)88,383,182,2
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)18,49,7
Logements vacants (en %)10,78,58,1

Transports et communication

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La route départementale 929 relie Amiens à Bapaume en passant par Albert (tronçon de l'ancienneroute nationale 29 qui reliaitYvetot à la Belgique). La route contourne la ville pour éviter d'en traverser le centre. Albert est également située à proximité de l'autoroute A 1, entre Paris et Lille, qui la dessert par le biais des sorties 13 et 14.

La ville est desservie par les lignes d'autocarsno 39 (Albert - Péronne) etno 38 (Albert - Bray-sur-Somme - Péronne) du réseau inter-urbainTrans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[23].

La commune dispose de lagare d'Albert sur laligne de Paris-Nord à Lille, desservie par des missionsTER Hauts-de-France.

L'aéroport Albert-Picardie développé et inauguré en 2007, succède à l'aérodrome d'Albert-Bray[24], lui-même évolution de l'aérodrome privé des UsinesH.Potez[25]. Il dispose d'une piste de 2,2 km sur45 mètres de large orientée est-ouest[26].

Toponymie

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Sur une carte de la Picardie de 1620, Albert se nommaitEncre.
Une entrée de la commune.

Le nom de la localité est attesté sous les formesIncra en 860 (Dans un manuscrit décrivant les nombreux miracles de saint Riquier) ;Encra en 870[27] ;Enchrias en 1115[28] ;Encres en 1136 ;Enchra en 1144 ;Ancora en 1150 ;Ecrembatis en 1160 (lire sans doute*Ecrembacis) ;Encre en 1186[27] ;Ekrembacis auXIIIe siècle (rôle desfieffés de l'abbaye Saint-Pierre de Corbie)[29] ;Incra en 1219[28], on trouve aussiEncra etAnchora[28], puisAncre en 1265 (Dans un arrêté du parlement de Paris) ;Ancre en 1314[27] ;Encre jusqu'auXVIIe siècle[28] ;Albert en 1620 ;Encre dit Albert en 1733[27].

Albèrte ou aussiInque qui s'est aussi maintenu enpicard.

AuXVIIe siècle, lorsqueConcino Concini, favori de la reineMarie de Médicis, devint marquis d'Encre. Il signait « Marquis d'Ancre » et prit le titre demaréchal d'Ancre, nom sous lequel il est connu dans l'histoire, lorsqu'il devintmaréchal de France[30]Après la chute de Concini en 1617, la seigneurie d'Ancre fut donnée àCharles d'Albert de Luynes, favori deLouis XIII, et cheville ouvrière de l'assassinat de Concini. Charles d'Albert de Luynes obtint du roi que la commune d'Ancre prît le nom d'Albert en 1620[29]. Le toponyme Albert pourrait venir desAlberti, une familleflorentine.

Lesodonymes d'Albert sont par type de voies :
  • avenue

Charles-Lomont[Note 6], Charles-Quéret, duGénéral-Faidherbe, duGénéral-Leclerc,Georges-Clemenceau,Henry-Dunant, duParc, de laRépublique

  • chemin

d'Aïn Témouchent[Note 7], d'Authuille, de Bois-le-Comte, deBouzincourt, deCorbie, croisé de la Justice, croisé de Bellevue, des Flammes, deMailly, de la Mauresse, deMéaulte, duVélodrome, deWarloy-Baillon

  • impasse

d'Austerlitz,Leriche, Louis-Crétel, deMailly,

  • lotissement

"les Baillets"

  • place

d'Armes, desFrères-Wilgos[Note 8], duGénéral-de Gaulle, d'Hédouville,Paul-Doumer, Verville

  • route

d'Aveluy, deMillencourt,

  • rue

Abel Pifre[Note 6], de l'Abreuvoir, Albert-Toulet[Note 9],[Note 6], d'Aldenhoven[Note 10], Alfred-Collard, des Alliés, Alphonse-Pégard[Note 9],Ambroise-Croizat,Anatole-France,André-Lamarre, André-Potelle, Anicet-Godin[Note 9],Aristide-Briand, Auguste-Soufflet[Note 6], d'Aveluy,

Baudelaire, deBécourt, deBirmingham[Note 7], du Bois-le-Comte, deBordeaux[Note 7], de Boulan,

duCadran, desCapucines,Carnot, Chandenier, duChevalier-de La Barre, Christian-Boidin, du Cilam, Constant-Détaille[Note 8],

Daussy[Note 9], Decalogne[Note 6], Delair, desDéportés, deDernancourt, deDoullens, Dubas[Note 6], Duflos-Ferret, Dumont,

Édouard Herriot,Églantines, Emile-Duplan, Emile-Leturcq[Note 6],[Note 9],Émile Zola,

Félix Faure, Firmin Lalliez, desFleurs, de laFontaine,

Galliéni,Gambetta, desGlycines, deGomicourt, Gustave Reimann[Note 8],Guynemer,

Henry Dunant,Henry Potez, Hippolyte Devaux[Note 11],Hoche, du8 mai 1945,Hurtu,

des Ilieux, de l'Industrie, desIris,

Jean Catelas,Jean Guyon,Jean Jaurès, Jeanne d'Harcourt[Note 9],Jean Macé,Jean Mermoz,Joliot Curie,Jules Ferry,Jules Verne,

Lamarck, Léandre Deflandre[Note 8],Léon Blum, de laLibération, desLilas, Louis Crétel,

deMailly, duMarais,Marcel Cachin, Marcel Vast, deMillencourt,Molière, Morel, dumoulin à huile,

Niesky, du 11 novembre,

desOtages, d'Ovillers, desŒillets,

Pablo Neruda, de laPapeterie, du Parc Rochet,Pasteur, Paul Baroux[Note 8],Paul Bert,Paul Langevin, de laPetite Vitesse, Philippe Carette[Note 9],Pierre Curie, du Pont Blanc, dePont Noyelle, de laPrairie, de laPrée,

Raymond Souilliard, Robert Solente[Note 9],Roger Salengro,Roses,

Salvador Aliendé, de laStation,Saint-Exupéry,

Thiers,Tien-Tsin[Note 7], desTulipes

Ulverston,

deVerdun, deVerlaine,Victor Hugo, Victor Liné,Voltaire

 

Histoire

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Préhistoire

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Untumulus connu sous le nom de Minon Castel, situé à proximité d'Albert, en venant d'Amiens[Note 12], tend à prouver l'existence d'une occupation humaine du site d'Albert, à l'époque néolithique[29].

Antiquité

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Lavoie romaine reliantSamarobriva (Amiens) àBagacum Nerviorum (Bavay) passait par le site sur lequel s'est construite la ville d'Albert. Des substructions près de la voie romaine furent retrouvés à 2 km du centre-ville d'Albert[31].

Moyen Âge

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Il n'y a pas trace, dans les textes anciens, de l'existence d'un lieu nommé Encre, avant lehaut Moyen Âge[32].

Haut Moyen Âge, Encre sort de l'anonymat

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En 1840, Un groupe de tombes fut découvert dans lecimetière communal durant des travaux effectués pour agrandir le sol de l'église, mais ne donna lieu à aucune observation archéologique. Lors de la construction de la basilique, au niveau du clocher et du portail, Émile Comte, assisté deCharles Joseph Pinsard, fouilla une quinzaine de tombes en 1894. Plus d'une dizaine d'objets : bassin et anses en bronze, deux céramiques, deux lances, un poignard et des couteaux en fer, un collier en fil de cuivre et des perles de fer, deux fragments de coffret furent datés desVIe et VIIe siècles, d'autres objets isolés de même période ont été découverts dans le cimetière[33].

Émile Comte fouilla par ailleurs en 1892 deuxsarcophages trapézoïdaux en calcaire jaunâtre, recouverts d'un couvercle à pans inclinés et probablement rattachés à cette nécropole.

Il semblerait, d'après l'abbé Decagny, que la terre d'Encre ait été une des premières donations du roiDagobert Ier (629-639) à l'abbaye de Saint-Riquier. Cependant, c'est à lapériode carolingienne qu'est fait mention pour première fois d'un lieu nomméEncre dans laChronique de l'abbaye de Saint-Riquier d'Hariulf d'Oudenbourg qui indique qu'unecella, c'est-à-dire une communauté de douzechanoines, existait à Encre en 831.

Moyen Âge classique, Encre fief du comte de Saint-Pol

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Bas Moyen Âge, Encre sous la tutelle bourguignonne

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  • Jacques de Châtillon-Saint-Pol, fils de Guy IV, transmit ses droits à sa fille Isabeau de Châtillon qui mourut en1360 transmettant ses droits à son épouxGuillaume Ier de Coucy, la seigneurie d'Encre passa ensuite à leur troisième fils, Raoul deCoucy, seigneur deMontmirail et deLa Ferté-Gaucher.
  • AuxXIVe etXVe siècles, on comptait à Encre les corporations suivantes : les drapiers, tisserands, foulons, teinturiers, bouchers, cordonniers, boulangers, poissonniers, ferronniers…
  • Jeanne d'Harcourt (1366-1412), fille deJean V d'Harcourt, veuve de Raoul de Coucy, et mère deRaoul de Coucy, évêque de Metz puis de Noyon qui mourut en 1425, fut damedouairière d'Encre et de Montmirail. Elle mit fin, en1411 à des différends qui perduraient entre les seigneurs et la commune dans le domaine financier. Elle octroya, en outre, à la commune le droit de louer des marais qu'elle possédait. Elle intervint également auprès du prieur pour le financement de la réparation des remparts de la ville.
  • À la mort de Jeanne d'Harcourt, la seigneurie d'Encre échut à sa fille Blanche de Coucy, veuve d'Hugues II de Roucy, seigneur de Pierrepont puis à sa mort en 1437, à sa petite-fille Jeanne de Saluces (fille de Marguerite de Roucy et deThomas de Saluces). Par mariage de Jeanne de Saluces avec Guy IV de Nesle, la seigneurie d'Encre échut à lamaison de Clermont-Nesle en1428.
  • En1435, par letraité d'Arras, la seigneurie et la ville d'Encre passèrent sous le contrôle duduc de Bourgogne.
  • En1437,Guy IV de Nesle, seigneur d'Encre, ayant à se venger deLa Hire ancien compagnon d'armes deJeanne d'Arc, s'empara de lui àBeauvais et l'emprisonna au château d'Encre. Il dut le libérer sous la pression du duc de BourgognePhilippe le Bon et du roi de FranceCharles VII.
  • Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, passa la nuit du au château d'Encre. À sa mort en1477, Encre fut définitivement rattachée à la France[32].

Temps modernes

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XVIe siècle, Encre ville ligueuse

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  • Les hostilités ayant repris entre le roi de FranceFrançoisIer et l'empereur et roi d'EspagneCharles Quint, en1523, Encre,Mailly-Maillet etMiraumont furent brûlées par les armées anglo-impériales deMaximilien d'Egmont, comte de Buren.
  • La fille de Jean IV de Nesle, Louise de Nesle épouse de Jean de Bruges de la Gruthuyse, sans descendance, fit don de ses terres d'Encre et deBray-sur-Somme à sa cousineCharlotte d'Humières épouse de François de Montmorency.
  • En1553, les Impériaux occupèrent Encre brûlant la ville et détruisant le château. La ville fut réoccupée et détruite l'année suivante.
  • À la mort de Charlotte d'Humières, la seigneurie passa à son frère,Jacques d'Humières, un des fondateurs de laLigue. En juin1576, le roiHenri III érigea la seigneurie d'Encre en marquisat. En1579, Charles d'Humières succéda à son père. En1589 après l'assassinat d'Henri III, il prit le parti d'Henri IV mais les bourgeois d'Encre reconnurent, eux, l'autorité duduc de Mayenne, chef de la Ligue.
  • En1591, Encre fut reprise par Charles d'Humières.
  • 1594, Henri IV accorda à la ville d'Encre une exemption fiscale de trois ans.
  • Le, Charles d'Humières fut tué d'un coup de mousquet lors de la reprise deHam aux Espagnols. La seigneurie d'Encre passa à sa sœur Jacqueline d'Humières qui avait épousé, le, Louis II de Crevant (1595-1648).
  • Après laprise d'Amiens par les Espagnols en1597, Henri IV ayant fait le siège de la ville, l'archiducAlbert d'Autriche envoya une armée de secours vers Amiens. Henri IV se lança à sa rencontre la forçant à rebrousser chemin et à se disloquer devant Encre.

Encre devient Albert, auXVIIe siècle ; les invasions espagnoles

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Article détaillé :Maison d'Albert de Luynes.

XVIIIe siècle, Albert au Siècle des Lumières

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  • En1702, la commune se dota d'un hôtel de ville situé sur la place d'Armes qui servit tout à la fois à l'administration municipale, à la justice seigneuriale et de grenier à blé.
  • le, Albert fut dotée d'ungrenier à sel où on stocka le sel pour la ville et cinquante paroisses des environs. C'était aussi la juridiction chargée de régler les litiges liés à lagabelle.
  • En1726, un maître, du nom de Dheilly, protégé de l'entourage du comte de Toulouse, assura, à Albert, l'enseignement du latin. Il fut remplacé par un prêtre en 1734. L'enseignement primaire était assuré à l'hôtel-dieu pour les garçons, une religieuse assurant l'enseignement aux filles.
  • En1730, un service hebdomadaire de messagerie fut institué entre Albert et Amiens. Albert fut desservie quelque temps après par un chariot allant de Rouen à Cambrai qui passait une fois par semaine.
  • En1769, le mariage deMarie-Adélaïde de Bourbon-Penthièvre avec Louis-Philippe d'Orléans (le futurPhilippe-Égalité) fit passer la seigneurie d'Albert à la famille d'Orléans.
  • En1781, un Bureau de Charité fut pour la première fois ouvert à Albert. La même année, un maître de pension enseignait le latin, la rhétorique et les mathématiques[36].
  • En1786, l'administration municipale installa l'éclairage public dans les rues[32].

Révolution française et Empire

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  • En1789, après la rédaction descahiers de doléances dutiers état, les Albertins subirent l'augmentation du prix du blé. Des chariots qui en transportaient furent pillés le. Le, le bruit courut que des « ennemis » fauchaient les moissons : toute la ville prit les armes. C'est ainsi qu'Albert prit part à cet épisode de la Révolution appelé laGrande Peur.
  • 1793 : Le 16brumaireanII, àParis, tomba dans un panier la tête de celui qui fut le duc de Chartres, le duc d'Orléans, le citoyenPhilippe-Égalité, et le dernier seigneur d'Albert.
  • Pendant laTerreur en1793-1794, le maire d'Albert, Scribe Poly, enfouit la statue de Notre-Dame de Brebières dans un tonneau de sel qu'il cacha dans son épicerie. Pour instituer le culte de la Raison, les six cloches furent descendues du clocher et les statues de l'église transférées dans le grenier de l'hôtel de ville. Les archives de l'Hôtel-Dieu et de l'église furent brûlées. Une dizaine de suspects furent arrêtés dont le curé, la châtelaine de Boulan, le procureur, un notaire et son fils…

Époque contemporaine

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XIXe siècle, la révolution industrielle transforme Albert

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Albert à la Belle Époque

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LaBelle Époque, qui va de la fin duXIXe siècle à 1914, fut marquée à Albert comme partout en France par la reprise économique, des avancées technologiques et un timideprogrès social.

  • En1898, la ville disposait d'un téléphone public, route de Bapaume[40].
  • Avec les progrès de l'industrialisation, la ville d'Albert connut une très forte croissance démographique de 1 936 habitants en 1800, elle passa à 3 507 en 1851 pour atteindre 7 348 habitants en 1901, soit un triplement de la population en un siècle.
  • En1900, un monument commémoratif de laguerre franco-prussienne fut érigé sur la placeFaidherbe (place Emile-Leturcq).
  • En, uneécole primaire supérieure pour garçons ouvrit ses portes à Albert. En, ce fut uncours complémentaire qui fut créé pour les filles.
  • 1911, création de la Maison du Peuple, rueThiers, pour servir de lieu de réunion aux organisations ouvrières.
  • Albert, avant la Première Guerre mondiale
  • Les installations ferroviaires et de la ville.
    Les installations ferroviaires et de la ville.
  • La Société industrielle et l'école supérieure.
    La Société industrielle et l'école supérieure.
  • La rue Anatole-France.
    La rue Anatole-France.

Première Guerre mondiale, Albert anéantie

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Articles détaillés :Bataille d'Albert (1914),Bataille d'Albert (1916) etBataille d'Albert (1918).

Aux destructions matérielles, s'ajoutèrent celle de ses registres paroissiaux les plus anciens :B.M.S. (catholicité) et les premiersN.M.D. (état-civil), lors de l'incendie de la ville dePéronne, elle fut aussi terriblement touchée par les bombardements du premier conflit mondial. Ainsi, pour la commune d'Albert, aucun acte d'état civil n'est antérieur à1833.

  • La ville détruite
  • La basilique ruinée.
    La basilique ruinée.
  • Ruines de la gare d'Albert, détruite pendant la Première Guerre mondiale
    Les ruines de la premièregare.
  • La rue de Nemours.
    La rue de Nemours.
  • Le château de Boulan en ruine.
    Le château de Boulan en ruine.
  • Albert et basilique Notre-Dame de Brebières en 1918
    Albert et basilique Notre-Dame de Brebières en 1918

Entre-deux-guerres, reconstruction de la ville et innovations industrielles

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Alexandre Miniac, aquarelle du futur hôtel de ville d'Albert, 1930.

La ville est considérée comme détruite à la fin de la guerre[42] et a été décoré de laCroix de guerre 1914-1918, le[43] et de la Légion d'honneur le.

L'entre-deux-Guerres fut une période de reconstruction pour la ville et son industrie. De nombreux immeubles furent bâtis dans le styleArt déco, principalement sous le mandat de maire d'Émile Leturcq.

Quatre villes furent marraines de la reconstruction d'Albert :Aïn Témouchent (Algérie),Birmingham (Royaume-Uni),Bordeaux etTien-Tsin (Chine) en y participant financièrement[44].

L'architecte amiénois, André Albert Dufau[45] (1875-1945), père des architectesPierre Dufau et André Dufau, dirigea une partie de la reconstruction de la ville.

Articles détaillés :Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme etReconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.

En 1924, l'industrie aéronautique s'installa àMéaulte, commune voisine d'Albert, sous l'impulsion de l'avionneurHenri Potez, maire de la ville de 1947 à 1959.

En 1928,Henri Hénon fabriqua à Albert sa première caravane. Il innova dans ce domaine par l'utilisation dupolyester. Son entreprise prospéra jusqu'aux années 1960.

En 1932, leprésident de la République,Albert Lebrun, vint à Albert pour inaugurer le nouvel hôtel de ville.

  • L'entre-deux-guerres
  • Le monument aux morts, en 1925.
    Le monument aux morts, en1925.
  • La rue de la Gare.
    La rue de la Gare.

Seconde Guerre mondiale, la Résistance albertine

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  • 1939-1945,Seconde Guerre mondiale. Le, le maire d'Albert Sainte-Marie Verrier reçut de la préfecture, par téléphone, l'ordre de repli qui devait se faire avec les moyens du bord. La maternité était évacuée par autocar versBeauvais le jour même, l'hospice le lendemain par wagon à bestiaux versArras etSaint-Pol-sur-Ternoise. Le, les Allemands de la1re Panzerdivision occupèrent Albert[46]. L'ancien aérodrome d'Albert-Bray fut utilisé par la Luftwaffe dès 1940. Dans le filmL'Escadrille des Aigles (fiction, mais basée sur des faits réels) une mission d'attaque au sol est exécutée contre l'aérodrome de Bray par les Spitfires du Squadron 71.
  • En, des tracts communistes furent retrouvés dans les rues d'Albert et le, un contremaître allemand était assassiné.
  • En mai1942, les communistes d'Albert parvinrent à fabriquer clandestinement un journal :L'Exploité albertin
  • Dans leconvoi des 45 000, parti de Compiègne pour Auschwitz le, figuraient six Albertins : Cavigioli Émile[47], Dessein Florimond[48], Fletcher John, Pignet Ernest[49], Pignet René[50], Villa Gerolamo[51]. Aucun n'est revenu.
  • À la suite de la découverte de tracts communistes par la police française, le, Georges Delamotte, responsable communiste albertin fut arrêté, condamné, le, par laSection spéciale aux travaux forcés, il fut déporté àBuchenwald en. D'autres Résistants albertins furent arrêtés : Louis Chofflet, Albert Houdant, Alfred Leclercq, Albert Poiret (déporté et décédé àDachau en 1944), Roger Soret lui aussi déporté à Dachau. Un Albertin, Abel Sainte-Croix, cantonnier à la S.N.C.F., organisa le premier groupe de cheminots résistants à Albert. Il devint l'un des organisateurs duFront national et desF. T. P. de laSomme. Il participa à lalibération de Paris.
  • Le, eut lieu devant le Tribunal militaire allemand d'Amiens le procès des membres du « Groupe Michel ». Ils avaient à leur actif un nombre impressionnant de sabotages meurtriers. Parmi eux deux Albertins, les frères Henri et Jacques Wilgos, ainsi qu'Alfred Dizy, le chef du groupe, habitantMorlancourt. Ils furent condamnés à mort et fusillés le dans les fossés de la citadelle d'Amiens.
  • Dans la nuit du 28 au, un sabotage de la voie ferrée àGrandcourt, entre Albert et Arras provoqua le déraillement de deux trains et la mort d'au moins180 soldats allemands. Les jours suivants, les polices allemande et française procédèrent à l'arrestation de résistants, membres du « Groupe Détaille » : Constant Détaille membre deLibération-Nord et duFront national (qui trouva la mort dans le bombardement de laprison d'Amiens lors de l'opération Jéricho), son épouse (déportée), Michel Boudoux, Victor Facquez, Henri Charlemagne, Louis Moret, Marius Reimann (déporté àBuchenwald et àDora où il décéda), membre duréseau Marco-Polo, Micheline Amalric, Christian Arnaud, Engramer, Dereck Pekett et d'autres encore.
  • Le « Groupe Arthur » à Albert dont le chef était Léandre Deflandre et dont le directeur de l'école Notre-Dame, Ghislain Deguine, était membre, fut chargé de collecter des informations et de les transmettre aux forces alliées, d'organiser le franchissement de la ligne de démarcation d'évadés destalag ou de venir en aide à des aviateurs alliés dont l'avion avait été abattu. Ce groupe faisait partie de l'Organisation civile et militaire (O. C. M.). Léandre Deflandre fut arrêté chez lui par la Gestapo le. Il réussit à s'échapper en traversant le jardin public mais il fut abattu par les Allemands et emmené agonisant à la citadelle d'Amiens. Son cadavre fut découvert dans le bois d'Aveluy.
  • L'abbé Henri Dumoulin devint alors le chef de la Résistance albertine, il prépara la libération de la ville et des environs avec l'aide de deux « maquis » un français et un russe dans le canton d'Acheux-en-Amiénois.
  • La Libération : le, la police et la gendarmerie ayant rejoint la Résistance, les combats se déroulèrent, dans Albert, toute la journée face à une compagnie deSS. À 22 h, les chars et les canons de la2e Armée britannique entrèrent dans la ville faisant 300 prisonniers. Le bilan des combats fut de sept morts et sept blessés[46],[52].

Après guerre, les méfaits du « Gang d'Albert »

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Du au, sévit à Albert, dans les environs et jusqu'enSeine-Maritime, le « Gang d'Albert » formé d'une quinzaine d'anciensRésistants – dont certains avec un passé digne d'éloges – commit une série de vols à main armée, en argent et en nature, chez des agriculteurs et des commerçants qu'il soupçonnait demarché noir ou decollaboration avec l'ennemi pendant la guerre, allant jusqu'à tuer un marchand de bestiaux àVauchelles-lès-Authie. Il s'attaqua également à la coopérative laitière d'Albert et aux bureaux de poste deMillencourt etÉpehy. Enfin arrêtés, les malfaiteurs furent jugés par laCour d'assises de la Somme qui prononça trois condamnations à mort et des peines de prison de 2 à15 ans de détention. Les trois condamnés à mort s'étant pourvu en cassation, l'affaire fut rejugée par laCour d'assises de l'Aisne en décembre1951, une seule condamnation à mort fut cette fois prononcée et exécutée. Les deux autres comparses furent condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité[53].

La fin des Trente Glorieuses et le déclin de la machine-outil albertine

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La fin de la période de trente années de croissance économique appeléeTrente Glorieuses toucha inexorablement le secteur de la machine-outil à Albert. La qualité et les performances techniques de la production (la première machine-outil à commande numérique fut fabriquée à Albert) n'étaient pas en cause. Ce furent surtout la taille trop petite des entreprises ne permettant pas de faire les investissements nécessaires, la concurrence des entreprises américaines et allemandes du secteur et les atermoiements de la puissance publique qui conduisirent la machine-outils albertine vers son déclin. L'emploi dans ce secteur ne cessa de diminuer dans les années 1980 et 1990 jusqu'à la fermeture de la plupart des entreprises. Seul le secteur hydraulique subsista ; les entreprises regroupées au sein du Pôle hydraulique et mécanique d'Albert (P.H.M.A.), dontAirbus était le principal élément, parvint à tirer son épingle du jeu.

FinXXe - débutXXIe siècle, l'essor du tourisme de mémoire à Albert

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La ville d'Albert est devenue l'un des pôles principaux du tourisme de mémoire de laPremière Guerre mondiale dans la Somme. Lemusée Somme 1916 a été créé en 1992. Chaque1er juillet, un concert de cornemuses est donné devant la basilique en mémoire des soldats tombés au combat.

Dans le cadre des commémorations de labataille de la Somme, lacantatrice américaineBarbara Hendricks a donné unConcert de la paix accompagnée par l'Orchestre de Picardie, le vendredi à22 heures dans labasilique Notre-Dame de Brebières.

Le, dans le cadre des commémorations du centenaire de la fin de laPremière Guerre mondiale, le président de la République,Emmanuel Macron, et la première ministre britannique,Theresa May, se sont rencontrés à l'hôtel de ville d'Albert pour un entretien de deux heures, avant de se rendre auMémorial de Thiepval.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de laSomme[I 1].

Elle était depuis 1793 lechef-lieu ducanton d'Albert[2]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour lesélections départementales, la commune estdepuis 2014 lebureau centralisateur d'un nouveaucanton d'Albert[I 1] porté de 26 à 67 communes.

Articles connexes :Liste des cantons de la Somme,Conseil départemental de la Somme etListe des conseillers départementaux de la Somme.

Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de lacinquième circonscription de la Somme.

Articles connexes :Liste des circonscriptions législatives de la Somme etListe des députés de la Somme.

Intercommunalité

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Albert est le siège de lacommunauté de communes du Pays du Coquelicot, unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 sous le nom decommunauté de communes de la région d'Albert - Acheux en Amiénois et Bray-sur-Somme, et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par lecode général des collectivités territoriales.

Article connexe :Intercommunalité en France.

Tendances politiques et résultats

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Lors du premier tour desélections municipales de 2014 dans la Somme, la liste UDI menée par le maiure sortant Stéphane Demilly obtient lamajorité absolue des suffrages exprimés avec 3 675 voix (80,06 %, 27 conseillers municipaux élus dont 22 communautaires), devançant très largement celle PCF-PS-EELV menée par Jean-Pierre Dannel , qui a recueilli915 voix (19,93 %, 2 conseillers municipaux et communautaires élus).
Lors de ce scrutin, 35,95 % des électeurs se sont abstenus[54].

Article connexe :Élections municipales de 2014 dans la Somme.

Lors du premier tour desélections municipales de 2020 dans la Somme, la liste UDI de la majorité sortante menée par Stéphane Demilly obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 618 voix (50,96 %, 22 conseillers municipaux élus dont 19 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[55],[56]:
- l'ancien maire-adjoint Éric Coulon (DVD,910 voix, 28,66 % 4 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires)
- Romain Mareen (PS-PCF,647 voix, 20,38 %3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires).
Lors de ce scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 54,04 % des électeurs se sont abstenus.

Article connexe :Élections municipales de 2020 dans la Somme.

Liste des maires

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L'articlehistoire des maires de France retrace l'évolution des modalités d'élection ou de nomination desmaires de la commune.
Liste des maires successifs[D 1]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Liste de maires d'Ancien-Régime[réf. nécessaire]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
17171718Adrien Drouard  
1718 Antoine Delachenet Receveur du marquisat
1717Jean Decalogne  
17261728Jean-Baptiste Arrachard  
  Dominique Pollet  
17731789Jean-Baptiste Latify  
 
Liste des maires entre laRévolution française et laLibération de la France
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
janvier 1790après décembre 1791Gratien Balin[D 2] Receveur de M. d'Orléans
janvier 1795 M. Payen  
novembre 1795avril 1796Jacques Biard[D 3] Président de la municipalité ducanton d'Albert(novembre 1795 → après mars 1796)
Agent municipal, démissionnaire
janvier 1797septembre 1797Louis Herby (fils)[D 4] Agent municipal, déchu par la loi du19fructidoranV ()
septembre 1797janvier 1798Louis Herby (père)[D 4] Agent municipal
mars 17991802Jean Decalogne[D 5] Cultivateur
Agent municipal en mars 1799 puis maire, démissionnaire
mai 1802décembre 1825Antoine Joseph Lemarchant de Gomicourt[57],[D 6]bonapartiste
puis
légitimisteultra
Propriétaire à Albert, conservateur des forêts,
Président du bureau des finances de lagénéralité d'Amiens avant 1789
Fortune évaluée à200000 F. de revenus en 1807 et 8 000 en 1821
Membre duConseil des Cinq-Cents(1795 → 1797)
Membre duCorps législatif(1811 → 1814)
Député de la Somme(1814 → 1823)
Nomméconseiller général d'Albert(1802 → 1827)
Président duconseil général de la Somme(1811 → 1812)
décembre 18251830Auguste Artaud[D 7] Négociant, manufacturier.
Fortune évaluée à6 000 F. en revenus en 1826
Conseiller d'arrondissement d'Albert(1826 → 1830)
Démissionnaire
septembre 1829mars 1839Jean-Baptiste Choquet[D 8] Négociant.
Fortune évaluée à3 000 F. en revenus en 1826 et 1837.
Démissionnaire
avril 1839janvier 1849François Lefeuvre d'Ovigne[D 9]ConservateurBaron, notaire et propriétaire à Albert
Fortune évaluée à20 000 F. en revenus en 1839 et 1846
Conseiller général d'Albert(1836 → 1848 et 1870 → 1877)
Démissionnaire
mars 1848août 1848Louis Dubas[D 10]RépublicainAgent d'affaires à Albert.
Fortune évaluée à6 000 F. en revenus en 1848
Conseiller d'arrondissement d'Albert(1839 → 1852).
août 1848février 1849François Lefeuvre d'Ovigne[D 9]ConservateurBaron, notaire et propriétaire à Albert
Fortune évaluée à20 000 F. en revenus en 1839 et 1846
Conseiller général d'Albert(1836 → 1848 et 1870 → 1877)
Démissionnaire
février 1849janvier 1852Louis Dubas[D 10]RépublicainAgent d'affaires à Albert.
Fortune évaluée à6 000 F. en revenus en 1848
Conseiller d'arrondissement d'Albert(1839 → 1852).
Démissionnaire
janvier 1852novembre 1863Louis de Chandenier[D 11],[Note 13]BonapartisteBaron
Fortune évaluée à30 000 F. en revenus en 1852 et 10 000 en 1860
Officier puis directeur duharas d'Abbeville
Conseiller municipal d'Hesdin(1836 → 1846) puis d'Albert(1848 → 1852)
Démissionnaire
novembre 1863juillet 1870Édouard Prévôt[D 12] Industriel (filature de coton Ch. Munier & Prévost)
Fortune évaluée à10 000 F. en revenus en 1863
Conseiller général d'Albert(1864 → 1870)
Chevalier de la Légion d'honneur
Mort en fonction
juin 1871mars 1878Firmin Lenoir[D 13] Ancien notaire à Albert.
Fortune évaluée à5 000 F. en revenus en 1874.
Conseiller général d'Albert(1871 → 1880)
Démissionnaire
mars 1878janvier 1883Charles-Antoine Bruyer[D 14]RépublicainCultivateur(1869) puis négociant(1883).
Démissionnaire
18831887Albert Toulet[D 15],[Note 14].RépublicainIndustriel
Conseiller général d'Albert(1883 → 1887)
novembre 1887février 1891Pierre Duplan[D 16]républicainPropriétaire, ancien pharmacien
Mort en fonction
mai 18911896Auguste Soufflet[D 17]RépublicainPropriétaire
Démissionnaire et réélu en décembre 1892
mai 1896décembre 1896Charles Lomont[D 18]Républicain cléricalIngénieur constructeur de machines outils à Albert

Démissionnaire après le rejet d'un nouvel hôpital-hospice par le conseil municipal
janvier 18971900Achille Vast-Arrachart[D 19] Marchand briquetier
19001912Charles Lomont[D 18] Ingénieur constructeur de machines outils à Albert
Chevalier de la Légion d'honneur
19121919Émile Leturcq[D 20],[59]Radical-socialistePharmacien
Conseiller d'arrondissement d'Albert(1910 → 1919)
Maire de la Reconstruction de la ville.
décembre 19191925Abel Pifre[D 21]républicainIngénieur des Arts et Manufactures
Industriel à Albert (ascenseurs Otis-Pifre)
Fondateur du journal Le Réveil de la Somme
Maire d'Aveluy(1908 → 1919)
Conseiller général d'Albert(1919 → 1925)
Officier de la Légion d'honneur
19251930Émile Leturcq[D 20],[Note 15]Radical-socialistePharmacien
Conseiller général d'Albert(1925 → 1930)
Chevalier de la Légion d'honneur.Officier de l'Instruction publique.
Officier du British Empire.
Maire de la Reconstruction de la ville.
Mort en fonction
octobre 1930avril 1941Sainte-Marie Verrier[D 22]RadicalMédecin
Destitué par les Allemands
nommé le 10 avril 1941[61],[62]1943Jean Caron[D 23],[Note 16] Marchand de grains et transporteur public
Nommé conseiller départemental par leGouvernement de Vichy(1943 → 3 avril 1945[61])
Chevalier duMérite agricole
Arrêté par les Allemands pour détention d'arme, mort en déportation (Nuit et brouillard)
nommé en juin 1943octobre 1944Martial Savary[D 24] Géomètre
 
19441945M. Claude Blaind[D 25] Entrepreneur en bâtiment
mai 1945avril 1946René Keignaert[D 26],[64]PCFAjusteur, Membre du Comité local de libération et secrétaire de l'Union localeCGT
Démissionnaire
avril 1946octobre 1947Alfred Leclercq[D 27],[65]PCFMenuisier, puis traceur en bâtiments.
octobre 1947mars 1959Henry Potez[D 28]Rad.Avionneur
Maire deMéaulte(1929 → 1940)
Conseiller général d'Albert(1955 → 1961)
Grand officier de la Légion d'honneur
Médaille de l'aéronautique
mars 1959avril 1965Alfred Leclercq[D 27],[65]PCFMenuisier, puis traceur en bâtiments.
Conseiller général d'Albert(1967 → 1973).
mars 1965mars 1971Pierre Savary[D 24]Rad.Géomètre-expert
Conseiller général d'Albert(1961 → 1967)
Officier de l'Instruction publique.Officier de la Légion d'honneur
mars 1971mars 1977Fernand Demilly[D 29]MDSFDirecteur de l'école d'apprentissage de l'Aérospatiale de Méaulte
Directeur interurbain de laprotection civile
Sénateur de la Somme(1995 → 2004)
Conseiller général d'Albert(1973 → 2011)
Président duconseil général de la Somme(1988 → 2001)
Officier de la Légion d'honneur
mars 1977mars 1989M. Claude Landas[D 30],[66]PCFProfesseur de lycée professionnel
mars 1989juin 2017[67]Stéphane Demilly[D 31]UDF puis
NC-UDI
Conseiller en communication, fils deFernand Demilly
Suppléant du députéGautier Audinot(1988 → 2002)
Député de la Somme (5e circ.)(2002 → 2020)
Conseiller régional de Picardie(1992 → 2002)
Président de laCC du Pays du Coquelicot(2002 → 2017)
Démissionnaire à la suite de sa réélection comme député
juillet 2017[68],[69]novembre 2023[70],[71]M. Claude Cliquet[D 32],[72],[73],[74]UDI[75]Ancien salarié de l'usine Stelia Aerospace de Méaulte, syndicaliste FO
Vice-président de laCC du Pays du Coquelicot(2017 → )
Démissionnaire
novembre 2023[76]en cours
(au 29 novembre 2023)
Maxime Lajeunesse Conseiller funéraire
Ancien président du club de foot de l'USO Albert(2008 → 2023)

Jumelages et villes marraines de guerre

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Outre ses villes jumelées, Albert honore les villes marraines de sa reconstruction après la Première Guerre mondiale :Aïn Témouchent (Algérie),Birmingham (Grande-Bretagne),Bordeaux (France) etTien-Tsin - devenue Tianjin (Chine), par des noms de rues, une fontaine d'Aïn Temouchent dans le jardin public, des fresques dans l'hôtel de ville et les armoiries de Birmingham sur un bâtiment de l'hôpital (le pavillon de Birmingham), rue de Tien-Tsin.

Équipements et services publics

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Eau et déchets

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La station d'épuration, entre Albert etMéaulte /Dernancourt, en rive droite de l'Ancre[Note 17], a été refaite en 2010 pour un coût de 7,5 M d'euros[77]. Datant initialement de 1972, elle a une capacité de 24,000 équivalents habitants, pour une taille d'agglomération de 26,117 équivalents habitants en 2010, derrière un réseau d'assainissement unitaire de dix déversoirs d'orage et d'une dizaine de postes de relèvement[78].

Enseignement

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En 2008, la ville compte sixécoles maternelles, cinqécoles primaires, troiscollèges, unlycée d'enseignement général et technologique et unlycée professionnel. Le lycée Lamarck assure également deux formations deBTS tertiaire (N.R.C.) et industriel (C.R.S.A.). Il fait partie duGreta des Hauts de Somme dont le siège est à Péronne[79].

Pour l'enseignement pré-élémentaire et élémentaire, les écoles d'Albert relèvent de la circonscription deDoullens et de l'inspection académique de la Somme. Pour l'enseignement secondaire, les établissements d'Albert relèvent de l'inspection académique de la Somme et du rectorat de l'Académie d'Amiens[80].

Les écoles maternelles et primaires sont :

  • école maternelle Pauline-Kergomard ;
  • école maternelle et primaire Alphonse-Daudet ;
  • école maternelle et primaire Jules-Ferry ;
  • école maternelle et primaire Paul-Langevin ;
  • école primaire Anatole-France ;
  • école maternelle et primaire de la Sainte-Famille (privée).

En 2019, le restaurant scolaire alimente chaque jour scolaire260 à 270 élèves des écoles maternelle et primaire publiques de la commune[81].

La ville accueille en 2009 les trois collèges suivants :

  • collège Pierre-et-Marie-Curie[82] ;
  • collège Jean-Moulin ;
  • collège privé Charles-de-Foucauld[83].

La ville compte également la cité scolaire Lamarck :lycée des métiers (bac général, technologique et professionnel +brevet de technicien supérieur),Greta[79].

Équipements culturels

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On peut noter :

Équipements sportifs

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Population et société

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Démographie

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Les habitants d'Albert s'appellent les Albertin(e)s[87]. La commune d'Albert a connu un triplement de sa population au cours duXIXe siècle grâce à l'industrialisation, elle est aujourd'hui en déclin démographique.

Évolution démographique

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[88]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[89].

En 2022, la commune comptait 9 658 habitants[Note 18], en évolution de −2,94 % par rapport à 2016 (Somme : −1,26 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
2 0001 9361 9972 2992 6682 5422 8283 3913 507
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
3 5693 8064 0194 2594 5005 4735 8216 1696 743
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
7 3487 0467 3433 0406 7208 3099 2558 9008 991
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620072012
10 24710 96011 78410 89410 01010 06510 07910 0279 899
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20172022-------
9 9289 658-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puisInsee à partir de 2006[90].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 35,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 29,4 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 4 507 hommes pour 5 303 femmes, soit un taux de 54,06 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,49 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[91]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,6 
8,7 
75-89 ans
13,5 
15,2 
60-74 ans
17,1 
18,1 
45-59 ans
17,6 
20,3 
30-44 ans
15,6 
19,1 
15-29 ans
15,7 
17,7 
0-14 ans
17,8 
Pyramide des âges du département de laSomme en 2021 en pourcentage[92]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
6,7 
75-89 ans
9,4 
17,2 
60-74 ans
18,1 
19,8 
45-59 ans
19,1 
18,2 
30-44 ans
17,5 
19,4 
15-29 ans
18 
18,2 
0-14 ans
16,2 

Manifestations culturelles et festivités

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Article détaillé :Festival international du film animalier d'Albert.

Sports et loisirs

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Économie

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L'économie albertine repose essentiellement sur la mono-industrie liée à l'aéronautique. Pour enrayer le déclin économique et démographique de la ville, après l'abandon de la production de machines-outils dans les années 1980, les entreprises restantes se sont regroupées au sein du Pôle hydraulique et mécanique d'Albert (P.H.M.A.) : vingt-cinq en2008 pour 3 000 emplois environ[95].

Le centre-ville concentre les activités commerciales de détail, les activités bancaires, médicales, culturelles et scolaires. Il accueille le marché tous les samedis matin. Dans les zones d'activités de la périphérie, se sont installées les activités industrielles, le commerce de gros, les grandes surfaces commerciales et des activités artisanales.

Par les activités de services qu'elle offre, la ville d'Albert polarise lePays du Coquelicot.

Dans le canton, la commune voisine deMéaulte abrite un site d'activités aéronautiquesEADS du groupeAerolia sous-traitant d'Airbus Industrie, anciennement siteAirbus jusqu'au[96].

La ville possède deux zones industrielles (Nord et Sud) et un tissu commercial, artisanal et bancaire diversifié en centre-ville et en expansion dans une zone commerciale en périphérie[97].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Elle est dotée d'unorgue, inauguré en novembre 1959, et qui dispose de trois claviers et 1 944 tuyaux[100],[101].
Article détaillé :basilique Notre-Dame de Brebières.
  • L'Hôtel de ville :
    L'Hôtel de ville d'Albert de styleart déco, inspiré du style flamand, est un édifice de vastes dimensions dominant la place Émile Leturcq. Oeuvre des architectes Mainneval et Alexandre Miniac, il a été inauguré en 1932 par le président de la République,Albert Lebrun, Sainte-Marie Verrier étant maire. Son beffroi culmine à64 mètres de hauteur.Logo monument historique Classé MH(2023) : il est classé aux Monuments Historiques par arrêté du 12 décembre 2023.
Article détaillé :Hôtel de ville d'Albert.
  • Théâtre du jeu de paume :
    Le théâtre du jeu de paume construit dans les années 1990, à l'emplacement d'un ancien terrain de jeu de paume, c'est un lieu de spectacles et d'exposition pour lecanton, il est particulièrement utilisé pour lefestival international du film animalier au début du printemps. Il dispose d'une salle modulable de six-cents places.
  • Gare d'Albert :
    Lagare d'Albert a été reconstruite parGustave Umbdenstock après la Grande Guerre et inaugurée en 1925. C'est un bâtiment en brique surmonté d'un clocheton. Dans la salle des pas perdus rénovée est suspendu un avionPotez 36/14 construit dans l'usine d'aviation deMéaulte proche d'Albert[102].
Article détaillé :Gare d'Albert.
  • La maison du docteur Eugène Fernet (au 18, rue de Birmingham) est classé aux Monuments Historiques depuis 2022, notamment les fresques deRaymond Moritz.
  • La basilique, avant la Première Guerre mondiale.
    La basilique, avant la Première Guerre mondiale.
  • Le théâtre du Jeu de paume.
    Le théâtre du Jeu de paume.
  • La gare d'Albert.
  • Potez 36 installé en hauteur dans la salle des pas perdus de la gare d'Albert.
    Potez 36 installé en hauteur dans la salle des pas perdus de la gare d'Albert.

Musées

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  • Lemusée de l'épopée et de l'industrie aéronautique[103] d'Albert ouvre ses portes au public le 4 mai 2024[104],[105]. Créé en 1997, il est situé dans le parc d'activités André-Liné, rue de l'Industrie à la sortie sud de la ville, en direction d'Amiens, en face de l'entreprise Bétrancourt. Il a été fondé par l'Association de l'épopée industrielle et aéronautique d'Albert et comprend des collections réunies par Marc Bétrancourt.

Le musée s'étend sur un parc de deux hectares dans lequel on peut découvrir une collection d'avions provenant d'un musée nancéien : plus d'une cinquantaine d'engins volants (avions, hélicoptères, planeurs) dont une Caravelle, un Dakota C 47 et de nombreux documents qui retracent l'aventure de l'aéronautique.

Le musée renferme également de nombreux objets fabriqués par l'industrie albertine du début duXXe siècle : machines à coudre, bicyclettes, motos, jouets, machines-outils etc. Le musée a reçu en 2018 le prix Proscitec de la Société Industrielle du Nord de la France, consacré à l'épopée de l'industrie et de l'aéronautique[106].

  • Musée « Somme 1916 » :
    Le musée « Somme 1916 », rue Anicet-Godin , anciennement musée des Abris, est aménagé dans un souterrain de défense civile et présente la vie dans les tranchées pendant laPremière Guerre mondiale[107],[108],[109],[110].
Articles détaillés :Musée Somme 1916 etListe des musées de Picardie.

Mémoriaux et lieux commémoratifs

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  • Monument aux morts :
    Avant la Première Guerre mondiale, deux monuments commémorant laGuerre franco-allemande de 1870 s'élevaient à Albert, l'un, leMonument patriotique en l'honneur de la libération de la ville, le, par legénéral Faidherbe et l'Armée du Nord édifié en 1900, place Faidherbe (actuelle place Émile-Leturcq)[111], l'autre, en hommage aux dix-neuf hommes de la ville et du canton morts pendant la guerre, érigé dans le cimetière communal. Ils furent tous deux détruits pendant laGrande Guerre. Le, le conseil municipal décida d'employer une partie des dommages de guerre versés pour la reconstruction à l'édification d'un seul monument square du Souvenir[112].
Ce nouveau monument aux morts d'Albert est l'œuvre de Charles Gern[113], sculpteur originaire deKaiserslautern (AllemagneLand deRhénanie-Palatinat). Édifié en 1936-1937, enpierre d'Euville, il a la forme d'un portique à quatre piliers supportant un entablement. Il est long de neuf mètres et haut de cinq. Sur le linteau est gravée l'inscriptionAlbert, à ses morts. Sur les côtés deux bas-reliefs — œuvre du sculpteur de Malakoff, Pierre Fosses — représentent l'adieu (ou le départ pour la guerre) et le deuil[114]. Au centre, la statue d'une femme majestueuse symbolise vraisemblablement la paix.
Articles détaillés :Monument aux morts,Monument aux morts de la guerre de 1870 en France etListe de monuments aux morts français surmontés d'un coq.
Article détaillé :Nécropole nationale d'Albert.
  • Le musée « Somme 1916 ».
    Le musée « Somme 1916 ».
  • Le monument aux morts.
    Le monument aux morts.
  • La nécropole nationale.
    La nécropole nationale.
Article connexe :Liste des mémoriaux et cimetières militaires de la Somme.

Œuvres d'art

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Albert, peinture murale d'Albert Mac Carton (1996).
  • Le figuriniste Albert Mac Carton a peint sur le pignon d'une maison face à l'entrée du jardin public,La Vierge penchée inaugurée en juillet 1996 pour le quatre-vingtième anniversaire de labataille de la Somme.
  • Lacommunauté de communes du Pays du Coquelicot a implanté de 2015 à 2019 dix « statues du souvenir » conçues par l'artiste Olivier Briquet de Bus-les-Artois, en résine imitant le bronze[116].
  • Sculpture : bustes en bronze de deux anciens maires d'Albert, devant l'hôtel de ville,Albert Toulet, l'un des fondateurs de l'industrie métallurgique à Albert et maire de la ville de 1883 à 1887 et Émile Leturcq (1870-1930).

Jardin public

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La statue du souvenir du jardin public.

Le jardin public de la ville a été aménagé par la municipalité dans la première moitié duXXe siècle, après laGrande Guerre. Il abrite un arboretum, un espace paysager, une chute d'eau avec cascade sur le cours de l'Ancre, un bassin et une rivière serpentine qui traversent le parc. Des grilles d'entrée et un kiosque à musique agrémentent cet espace bucolique. La sortie du musée « Somme 1916 » se fait par le jardin public.Logo monument historique Inscrit MH(2009) en totalité.

La sculptureLes Piliers de l'avenir érigée en novembre 2019, conçue par Véronique Champossin avec la participation avec d'artisans, artistes et enfants. Constituée de poteaux de briques dans lesquelles sont mentionnées en quatorze langues des messages de paix et de solidarité. Cette œuvre rappelle l'aide de quatre villes marraines ayant aidé à la reconstruction d'Albert après la guerre :Tianjin, en Chine,Aïn Témouchent en Algérie,Birmingham, au Royaume-Uni etBordeaux[44]

Article détaillé :Jardin public d'Albert.

Étangs du Vélodrome

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Les étangs du Vélodrome sont situés entre Albert etAveluy, cet espace de loisirs se compose de trois étangs, d'un golf et de prairies. L'accès a été piétonnisé en 2012. Un site naturel protégéest en cours d'aménagement[Quand ?].

  • La rivière serpentine du jardin public.
    La rivière serpentine du jardin public.
  • Un des étangs du vélodrome.
    Un des étangs du vélodrome.
Article détaillé :Étangs du Vélodrome.

Gastronomie

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  • La Gaufre d'Albert : en1924, un Guadeloupéen, Saturnin Joachim, ouvrait, à Albert, un restaurant, face à la Basilique. Sur la façade on pouvait lire: « Aux gaufres d'Albert ». Saturnin Joachim confectionnait des gaufres sèches dans la pâte desquelles il ajoutait un petit plus personnel, son secret de fabrication.
    En1998, la confrérie de la Gaufre d'Albert est créée pour ressusciter cette spécialité locale dont la fabrication était abandonnée depuis1957. Aujourd'hui, la Gaufre d'Albert est fabriquée par la ferme du Moulin àAuthuille.
  • Confiserie au coquelicot : la Biscuiterie du Coquelicot confectionne, à Albert, de la gelée, du sirop, des bonbons, des pâtes de fruit, des gaufrettes… au coquelicot.

Encre et Albert dans les arts et la littérature

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La ville est citée dans :

Légendes et traditions

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La statue miraculeuse

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Selon une tradition immémoriale, un berger qui gardait son troupeau de moutons dans les environs immédiats d'Albert, constata, un jour, que ses brebis broutaient toujours au même endroit. Avec sa houlette, il fouilla le sol et découvrit une statue de la Vierge Marie avec l'enfant Jésus dans les bras. Cette statue « miraculeuse » prit le nom de Notre-Dame de Brebières[117]. Une chapelle fut construite sous le vocable de Notre-Dame-des-Champs pour abriter la statue. Elle devint le lieu d'un important pèlerinage qui reçut la visite du roiSaint-Louis auXIIIe siècle, deVincent de Paul en 1617 et deFénelon… La chapelle vétuste fut démolie en 1728 et la statue de Notre-Dame de Brebières transférée dans l'église d'Albert.

« Quand la Vierge tombera, la guerre finira »

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Pendant laPremière Guerre mondiale, le, un obus toucha le dôme du clocher de la basilique d'Albert soutenant la statue de la Vierge dorée. Celle-ci s'inclina, mais ne tomba pas. Elle resta suspendue au-dessus du sol[118],[119]. La légende précise que les soldats britanniques disaient : « quand la Vierge d'Albert tombera, la guerre finira ». Ce qui se révéla presque exact. Le, un obus atteignit une nouvelle fois la statue qui s'écroula, cette fois-ci, sur le sol. Les photos représentant la Vierge penchée furent diffusées par les soldats britanniques et la presse dans le reste du monde.

Personnages liés à la commune

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  • Jeanne d'Harcourt, épouse du seigneur d'Encre,Raoul III de Coucy. De1411 à1415, elle mit fin à des différends entre les seigneurs et la commune d'Encre dans le domaine financier et octroya à la commune le droit de louer des marais qu'elle possédait. Elle intervint également auprès du prieur pour qu'il fit réparer les remparts de la ville. Elle est considérée comme une bienfaitrice de la commune, aussi n'est-il pas étonnant que la principale rue commerçante de la ville porte son nom.
  • Philippe Carette, Albertin qui avait eu sa maison détruite par l'armée espagnole en 1636. Réfugié àAmiens, il mena avec Michel Patou, autre Albertin et ses compagnons une série de coups de main qui affaiblirent les positions espagnoles lors dusiège de Corbie : destruction de moulins, détournement de la rivièreBoulangerie qui actionnait ces moulins, prise d'une demi-lune près de la porte à l'Image.Louis XIII accorda des exemptions d'impôts à Carette et ses compagnons. Une rue d'Albert porte son nom[120].
  • Louis-Ghislain de Bouteville du Metz (ou Bouteville-Dumetz)[D 33] (1746-1821) échevin et président des tailles àPéronne, député de la Somme sous la Révolution française et le Consulat et commissaire du gouvernement en Belgique occupée de 1795 à 1797, y est né.
  • Landry François Adrien François (1756-1837), homme politique, député de la Somme à laConvention.
  • Antoine-Athanase Roux de Laborie[D 34] (1769-1842), fondateur avec les frères Bertin duJournal des Débats, homme politique sous laRévolution française, lePremier Empire et laRestauration, y est né[121].
  • Jean Guyon (1794-1870), né à Albert, chirurgien de laGrande Armée puis médecin-inspecteur du service de santé en 1838. Il étudia les épidémies de fièvre jaune en Martinique, de choléra en Pologne. Ses nombreux mémoires furent publiés dans des revues scientifiques.
  • Henri Daussy (1823-1895), né à Amiens et décédé à Albert. Clerc de notaire, puis avocat, il fut historien de la ville d'Albert[122].
  • Eugénie Salanson (1836-1912),artiste peintre, y est née.
  • Albert Toulet (1833-1887), industriel, maire d'Albert de 1883 à 1887, chevalier de la Légion d'Honneur.
  • Jacques Hurtu (1835-1898), mécanicien, industriel, fabricant de machines à coudre, bicyclettes, motocyclettes et automobiles de la marqueHurtu. Conseiller municipal d'Albert, chevalier de la Légion d'Honneur.
  • Alfred Toulet[D 15] (1839-1905), frère d'Albert Toulet, brasseur, conseiller d'arrondissement du canton d'Albert (1880-1886) etdéputé de la Somme (2e circ.) (1882-1885).
  • Anicet Godin, né le àDompierre-sur-Authie, décédé à Albert le,curé-doyen d'Albert de 1882 à sa mort. Pendant son ministère, il fit démolir l'église paroissiale en 1884 et reconstruire à son emplacement, de 1885 à 1897, l'édifice en brique de vastes dimensions que nous connaissons aujourd'hui. L'église nouvelle reçut du papeLéon XIII, le titre debasilique mineure et Anicet Godin devint monseigneur Godin[123].
  • Abel Pifre (1852-1928), inventeur, industriel, pionnier de la construction d'ascenseurs en France, maire d'Albert de 1919 à 1925, conseiller général de la Somme, officier de la Légion d'Honneur.
  • Henri Hénon (1908-1985), industriel, constructeur de caravanes de loisirs, y est mort.
  • Robert Solente, né àMametz en 1908 fut professeur au collège d'Albert et adjoint au maire de 1947 à 1959. Grâce à son action militante, le collège d'Albert fut transformé en lycée et prit le nom de lycée Lamarck. Il fut président de la délégation spéciale nommée par décret du président de la République après à la dissolution du conseil municipal de Mametz. Il a écrit les ouvrages suivants :Essai généalogique. La famille Solente à Mametz etLamarck biologiste. Il étaitchevalier de la Légion d'honneur. Une avenue d'Albert porte son nom.
  • Jean-Pierre Chopin, né à Albert en 1950, écrivain, philosophe, essayiste, dramaturge et critique d'art, maire deCourcelles-sous-Moyencourt (Somme).
  • Hardoc, pseudonyme de Vincent Lemaire, né à Albert le, est dessinateur de bande dessinée depuis l'âge de quinze ans. En1996, il a remporté l'Écureuil d'or qui récompense le meilleur jeune espoir auFestival international de la bande dessinée d'Angoulême. Il connait le succès avec la sérieLa guerre des Lulus.
  • Étienne Bacrot, né àLille en 1983.Grand maître international (GMI) d'échecs français, a disputé à Albert de nombreux tournois (au théâtre du Jeu de Paume).
  • Le vidéasteMichou (2001- ) y a vécu jusqu'à ses18 ans.

Héraldique

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Article connexe :armorial des communes de la Somme.
Albert
Blason de AlbertBlason
Burelé d'argent et de gueules de dix pièces.
Ornements extérieurs
  • une ancre de marine.
  • croix dechevalier de la Légion d'honneur (1932)
  • Croix de guerre 1914-1918 avec palme.
    Citation à l'ordre de l'armée du 21 septembre 1919 et décret du 15 avril 1932 : « Ville héroïque qui pendant29 mois fut en pleine zone de combat ; meurtrie par les bombardements, tombée pendant quelques semaines aux mains de l'envahisseur, voyant peu à peu ses foyers voués à la destruction, n'a cessé de garder la plus noble attitude. A bien mérité de la patrie[124] ».
Devise / Cri
« vis mea ferrum », ce qui signifie:« ma force est dans le fer ».
Détails
Ce blason, dont la trace la plus ancienne se trouve sur un sceau de 1277, conservé dans les archives de la Chambre des Comptes deLille[125], a été remplacé lors du renommage de la commune enAlbert et sa transmission àCharles d'Albert de Luynes, par le blason de ce dernier. La commune porte à nouveau, depuis leXIXe siècle, son premier blason ; elle a adopté sa devise en 1874[126].
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. La population est de 9 658 habitants (2022) et se classe après celles d'Amiens (134 780 habitants en 2022) et d'Abbeville (22 406 en 2022).
  2. Les records sont établis sur la période du au.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. abcdef etgVoir laliste des maires de la commune.
  7. abc etdVille marraine de guerre d'Albert
  8. abcd eteRésistant albertin.
  9. abcdefg ethVoir lespersonnages liés à la commune.
  10. Ville jumelée.
  11. Bienfaiteur de l'hospice d'Albert.
  12. L'endroit est difficile à localiser, les cartes topographiques d'aujourd'hui n'en font pas mention et les combats de laGrande Guerre ont pu modifier le paysage.
  13. Louis-Antoine Chandenier (baron de), né le àAix-la-Chapelle, mort à Amiens en, garde du corps du roi (Compagnie écossaise), capitaine du1er cuirassiers sous l'Empire et laRestauration, prit part aux dernières campagnes de l'Empire et fut blessé à labataille de Montereau[D 11]
  14. Albert Toulet (1833-1887), créateur de l'industrie mécanique à Albert. On peut voir son buste en bronze devant l'hôtel de ville[58]
  15. On peut voir le buste en bronze d'Émile Leturcq devant l'hôtel de ville, réalisé par Charles Gern en 1932. Cette place porte le nom de ce maire[60].
  16. Jean Caron, déporté à Nordhausen par le convoi du 24 juin 1943 au départ de Paris. ClasséNacht und Nebel, mort en déportation le 3 avril 1945[63]
  17. À48 m d'altitude.
  18. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

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  73. Réélu pour le mandat 2020-2026 :Vincent Hery, « Claude Cliquet élu maire d'Albert par le conseil municipal »,Le Courrier picard,‎(lire en ligne, consulté le)« Il a été élu par 22 voix (contre 4 à Éric Coulon pour la Parole aux Albertins 2020 et 3 à Romain Mareen pour Albert de toutes nos forces) ».
  74. Vincent Hery, « Claude Cliquet et sa majorité entament un mandat de transition à Albert : Le renouvellement de l'équipe majoritaire permet la promotion de jeunes élus. Ils doivent être amenés à assurer la relève »,Le Courrier picard,‎(lire en ligne, consulté le)« En faisant le choix de conduire lui-même la liste de la majorité sortante, le député UDI montre qu'il entend conserver toute son influence sur la vie politique locale. Un rôle clé salué par le maire dans son discours d'intronisation : « Stéphane s'est beaucoup investi depuis plus de trente ans pour Albert. Nous mesurons l'importance du soutien de notre député. ».
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  125. cf. Demay,Sceaux de la Flandre n° 3845
  126. Jacques Estienne et Mireille Louis,Armorial du Département et des Communes de la Somme, préface de Pierre-Marcel Wiltzer, Préfet de la région Picardie, Préfet de la Somme, Abbeville, 1972, Imprimerie F. Paillart p. 16

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