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Alan Greenspan

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Pour les articles homonymes, voirGreenspan.

Alan Greenspan
Fonctions
Président de la Réserve fédérale
-
Membre du Council of Economic Advisers
-
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Joan Mitchell (1952-1953),Andrea Mitchell (depuis 1997)
Autres informations
Domaine
Parti politique
Membre de
Instrument
Influencé par
Distinctions
Renommé pour

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Alan Greenspan, né le àNew York, est unéconomiste américain et ancien président de laRéserve fédérale des États-Unis du au.

Spécialiste de lapolitique monétaire intérieure des États-Unis, sa gestion dukrach d' et de l’inflation pendant son mandat est reconnue. Louant sa grande expérience, les médias l'ont appelé « l'économiste des économistes », ou le « Maestro »[1], au regard de l'engouement des années 1990 pour la technologie, qu'il a favorisé.

Il est cependant mis en cause lors de lacrise des subprimes pour avoir laissé fortement augmenter la masse monétaire à la fin de son mandat, par une politique de taux d'intérêt très bas suivie d'un redressement important destaux directeurs, et pour avoir ignoré des mises en garde concernant le marché dessubprimes émanant du conseil de la Réserve fédérale, notamment d'Edward Gramlich[2],[3].

Biographie

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Alan Greenspan a grandi àManhattan (New York) dans le quartier deWashington Heights. Il est l'enfant unique né en 1926 de parents d'originejuive, qui divorcent peu après sa naissance. Sa mère l'élève seul, travaillant comme vendeuse dans un magasin de meubles. Son père estagent de change (courtier en bourse) àWall Street et écrit un livre en 1935,La croissance revient, qu'il lui dédie[4].

En 1943, diplômé duGeorge Washington High School, il échappe à laconscription pour des raisons médicales et, repoussant l'entrée à l'université, passe deux années comme musicien professionnel dans le groupe de Henry Jérôme[5].

À l'automne 1945, il entre à l'école de commerce, de comptabilité et de finance de l'université de New York. Il obtient sa licence d'économie au printemps 1948. Au cours de ses études, il est amené à travailler pour joindre les deux bouts dans différentes activités, dont un poste auNational Industrial Conference Board[6]. Il obtint sonmaster d'économie en 1950 et continua ses études comme doctorant à l'université Columbia sous la houlette d'Arthur Burns[7],[note 1]. En 1953, il s'associa et fonda le cabinet de conseil et d'analyse économique Townsend-Greenspan mettant de côté sa thèseLes Habitudes des ménages américains en matière de dépense et d'épargne qu'il était sur le point d'achever[8].

En 1967, il s'implique dans la vie publique en intégrant l'équipe de campagne deRichard Nixon, candidatrépublicain qui devient président desÉtats-Unis en 1969[9]. Prenant quelques distances avec le nouveau gouvernement[10], il accepta néanmoins la présidence duCouncil of Economic Advisers (CEA), où il prit ses fonctions le, la veille de la démission de Richard Nixon à la suite duscandale du Watergate[11]. Il tiendra ce poste jusqu'à la fin du mandat présidentiel deGerald Ford en 1977, puis retourna diriger sa société de conseil.

En 1977, il soutient sa thèse à l'université de New York et obtient sondoctorat en sciences économiques[12].

En 1979, il entre dans l'équipe de campagne présidentielle deRonald Reagan[13], qui devient président en 1981 et sera réélu en 1984.

En 1981, il préside la Commission nationale sur la réforme de la sécurité sociale, connue aussi sous le nom de Commission Greenspan[14]. Cette commission est nommée par leCongrès et leprésident pour étudier et formuler des recommandations concernant la crise de financement à court terme à laquelle la sécurité sociale est confrontée à l'époque. Son rapport, publié en, a servi de base aux amendements de 1983 à la sécurité sociale, qui ont apporté de nombreuses modifications à la loi sur la sécurité sociale[15].

Le, il est nommé13e président du conseil de laRéserve fédérale des États-Unis par Ronald Reagan, remplaçantPaul Volcker. Deux mois seulement après son arrivée à la tête de cette institution, il doit faire face aukrach d'. Il sera ensuite confirmé à son poste par les présidents suivantsGeorge H. W. Bush, républicain, etBill Clinton,démocrate. En 2004, George W. Bush le renomme pour servir un5e et dernier mandat. Il cède son poste le1er février 2006 àBen Bernanke.

Durant son mandat à la Réserve fédérale, il participe à la popularisation de larègle de Greenspan-Guidotti, qui prend son nom[16].

En 1999, il abroge avecRobert Rubin etLarry Summers leGlass-Steagall Act, qui maintenait la séparation entre les métiers debanque de dépôt et debanque d'investissement. Il promeut les opérationsde gré à gré et les produits dérivés qui accéléreront lacrise financière mondiale de 2007-2008.

Il a été un ami deAyn Rand et se définit commerépublicain libertarien[17].

Milton Friedman, père dumonétarisme, le considérait comme le meilleur gouverneur de la Fed[18].

Il est un ancien membre duBohemian Club. Il a participé à la conférenceBilderberg de 2002.

À la suite de lacrise des subprimes, ayant à s'expliquer devant leCongrès le, il reconnait publiquement que son système consistant à faire du marché libre le meilleur moyen d'organiser l'économie était en fait faillible[19],[20],[21],[22]. Greenspan déclare également avoir été dépassé par les technologies d'automatisation des marchés financiers[23],[24].

Il est conseiller dePacific Investment Management Company (Pimco, contrôlé parAllianz), l’un des principaux créanciers privés de l’État américain[25].

Vie privée

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Il épouse l'artiste peintreJoan Mitchell en1952 mais le couple divorce environ un an plus tard[26]. Il se remarie en1997 avec l'homonyme de sa première épouse l'animatrice de télévision et journaliste deNBC NewsAndrea Mitchell[27].

Décorations

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Publications

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Livres

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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Références

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  1. N.Gregory Mankiw,A letter toBen Bernanke,http://www.economics.harvard.edu, décembre 2005[lire en ligne]
  2. SewellChan, « Greenspan Comments on Gramlich Draw Criticism »,The New York Times,‎(ISSN 0362-4331,lire en ligne, consulté le)
  3. « Edward Gramlich, cassandre des subprimes », surwww.le-tigre.net(consulté le)
  4. AlanGreenspan (trad. Thierry Piélat et Georges Nicolas),Le temps des turbulences [« Age of turbulence : adventures in a new world »], Paris, JC Lattès,(ISBN 978-2-709-62926-3 et2-709-62926-7,OCLC 191695929,BNF 41117894),p. 35-37
  5. Alan Greenspan 2007,p. 43-44
  6. Alan Greenspan 2007,p. 47-51
  7. Alan Greenspan 2007,p. 54
  8. Alan Greenspan 2007,p. 66-67
  9. Alan Greenspan 2007,p. 81
  10. Alan Greenspan 2007,p. 84
  11. Alan Greenspan 2007,p. 90
  12. Indépendance et responsabilité : évolution du métier de banquier central (Comprend une lettre introductive de M. Jean-claude Trichet, Gouverneur de la Banque de France.), Paris,Banque de France,, 319 p.(ISBN 978-2-110-92699-9,OCLC 496220037),p. 20
  13. Alan Greenspan 2007,p. 118
  14. Rudolph G.Penner, « Myth and Reality of the Safety Net: The 1983 Social Security Reforms »,Triumphs and Tragedies of the Modern Congress,‎,p. 152–156(DOI 10.5040/9798216187653.ch-027,lire en ligne, consulté le)
  15. « Social Security History », surwww.ssa.gov(consulté le)
  16. AlainBeitone et EstelleHemdane,Relations monétaires internationales, Armand Colin,(ISBN 978-2-200-62408-8,lire en ligne)
  17. (en) Graham Paterson,Fed veteran Alan Greenspan lambasts George W Bush on economy,http://www.timeonline.co.uk, 16/09/2007[lire en ligne] / article duSunday Times du 16 septembre 2007 sur son mémoire critique de l'économie deGeorge W. Bush :« Greenspan […] describes his own politics as “lifelong libertarian Republican” »]
  18. (en)Interview de Milton Friedman par Charlie Rose, 2005 (13e minute environ)
  19. (en)retranscription de l'échange, pbs, 23 octobre 2008
  20. (en) « Bloomberg »(consulté le)
  21. Pierre-AntoineDelhommais, « Alan Greenspan fait part de son »,Le Monde.fr,‎(ISSN 1950-6244,lire en ligne, consulté le)
  22. JeanSTAUNE,Les Clés du futur, EDI8,(ISBN 9782259241496,lire en ligne)
  23. « p.3 », surlinsatiable.org
  24. « Petit déjeuner du 32 avec Bernard Stiegler : "la fin de l’emploi, le début du travail" », surGouvernement.fr(consulté le)
  25. Geoffrey Geuens, « Les marchés financiers ont un visage », surLe Monde diplomatique,.
  26. (en-US) L. A. TimesArchives, « Joan Mitchell: A Painter Under the Influences : The American, a sampler of whose work is at the Newport Harbor, was affected by the light and the terrain of northern France. », surLos Angeles Times,(consulté le)
  27. (en-US) « Alan Greenspan,Andrea Mitchell »,The New York Times,‎(lire en ligne)
  28. « France - Alan Greenspan élevé au rang de commandeur de la Légion d’honneur - », surL'Orient-Le Jour,(consulté le)

Notes

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  1. Arthur Burns deviendra le10e président du conseil de laRéserve fédérale des États-Unis.

Liens externes

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Paul Volcker
Président de laRéserve fédérale
1987-2006
Ben Bernanke
v ·m
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