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Alain Juppé

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« Juppé » redirige ici. Pour son épouse, voirIsabelle Juppé.

Alain Juppé
Illustration.
Alain Juppé en 2015.
Fonctions
Membre du Conseil constitutionnel
En fonction depuis le
(6 ans, 8 mois et 11 jours)
PrésidentLaurent Fabius
Richard Ferrand
PrédécesseurLionel Jospin
Maire de Bordeaux

(12 ans, 4 mois et 22 jours)
Élection
Réélection
PrédécesseurHugues Martin
SuccesseurNicolas Florian

(9 ans, 5 mois et 14 jours)
Élection
Réélection
PrédécesseurJacques Chaban-Delmas
SuccesseurHugues Martin
Président deBordeaux Métropole[a]

(4 ans, 10 mois et 17 jours)
PrédécesseurVincent Feltesse
SuccesseurPatrick Bobet

(9 ans, 4 mois et 8 jours)
PrédécesseurJacques Chaban-Delmas
SuccesseurAlain Rousset
Ministre d'État
Ministre des Affaires étrangères et européennes[b]

(1 an, 2 mois et 13 jours)
PrésidentNicolas Sarkozy
Premier ministreFrançois Fillon
GouvernementFillon III
PrédécesseurMichèle Alliot-Marie
SuccesseurLaurent Fabius

(2 ans, 1 mois et 11 jours)
PrésidentFrançois Mitterrand
Premier ministreÉdouard Balladur
GouvernementBalladur
PrédécesseurRoland Dumas
SuccesseurHervé de Charette
Ministre d'État
Ministre de la Défense et des Anciens combattants

(3 mois et 13 jours)
PrésidentNicolas Sarkozy
Premier ministreFrançois Fillon
GouvernementFillon III
PrédécesseurHervé Morin
SuccesseurGérard Longuet
Ministre d'État
Ministre de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement durables

(1 mois)
PrésidentNicolas Sarkozy
Premier ministreFrançois Fillon
GouvernementFillon I
PrédécesseurNelly Olin
SuccesseurJean-Louis Borloo
Président de l'Union pour un mouvement populaire

(1 an, 7 mois et 29 jours)
Élection17 novembre 2002
Vice-présidentJean-Claude Gaudin
Secrétaire généralPhilippe Douste-Blazy
PrédécesseurFonction créée
SuccesseurJean-Claude Gaudin(intérim)
Nicolas Sarkozy
Député français

(7 ans, 3 mois et 18 jours)
Élection1er juin 1997
Réélection16 juin 2002
Circonscription2e de la Gironde
LégislatureXIe etXIIe(Cinquième République)
Groupe politiqueRPR(1997-2002)
UMP(2002-2004)
PrédécesseurJacques Chaban-Delmas
SuccesseurHugues Martin

(4 ans, 10 mois et 8 jours)
Élection12 juin 1988
Réélection28 mars 1993
Circonscription18e de Paris
LégislatureIXe etXe(Cinquième République)
Groupe politiqueRPR
PrédécesseurProportionnelle par département
SuccesseurYves Verwaerde
Premier ministre français

(2 ans et 16 jours)
PrésidentJacques Chirac
GouvernementJuppé I etII
LégislatureXe(Cinquième République)
CoalitionUnion pour la France
RPRUDF
PrédécesseurÉdouard Balladur
SuccesseurLionel Jospin
Président duRassemblement pour la République

(2 ans, 8 mois et 2 jours)
PrédécesseurJacques Chirac
SuccesseurPhilippe Séguin
Député européen

(2 mois et 20 jours)
Élection18 juin 1989
Groupe politiqueRDE
SuccesseurFrançois Musso

(1 an, 7 mois et 24 jours)
Élection17 juin 1984
Groupe politiqueRDE
SuccesseurRoger Gauthier
Porte-parole du gouvernement

(2 ans, 1 mois et 20 jours)
PrésidentFrançois Mitterrand
Premier ministreJacques Chirac
GouvernementChirac II
PrédécesseurGeorgina Dufoix
SuccesseurClaude Évin
Ministre délégué au Budget

(2 ans, 1 mois et 20 jours)
PrésidentFrançois Mitterrand
Premier ministreJacques Chirac
MinistreÉdouard Balladur
GouvernementChirac II
PrédécesseurHenri Emmanuelli
SuccesseurPierre Bérégovoy
Biographie
Nom de naissanceAlain Marie Juppé
Surnom« Le meilleur d'entre nous »
Date de naissance(80 ans)
Lieu de naissanceMont-de-Marsan (France)
NationalitéFrançaise
Parti politiqueRPR(1976-2002)
UMP(2002-2015)
LR(2015-2019)
ConjointIsabelle Bodin
Diplômé deENS Paris
IEP de Paris
ENA
ProfessionInspecteur des finances
ReligionCatholicisme

Signature de Alain Juppé

Image illustrative de l’article Alain JuppéImage illustrative de l’article Alain Juppé
Premiers ministres français
Maires de Bordeaux
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Alain Juppé, né le àMont-de-Marsan (Landes), est unhomme d'Étatfrançais, notammentPremier ministre du au etmaire de Bordeaux successeur deJacques Chaban-Delmas durant la période 1995-2019.

Après son passage à l'École normale supérieure comme étudiant enlettres classiques, il est admis à l'École nationale d'administration (ENA), dont il sort en rejoignant l'Inspection générale des finances. Collaborateur deJacques Chirac à partir de 1976, il en est adjoint à la mairie deParis pendant douze ans. Il se présente ensuite àBordeaux, dont il estmaire à partir de 1995.Député européen etdéputé de Paris entre 1984 et 1993, il estministre délégué au Budget de 1986 à 1988 etministre des Affaires étrangères de 1993 à 1995.

Il est nommé Premier ministre par Jacques Chirac, tout juste élu président,en 1995. Son passage à Matignon est marqué par desgrèves d'ampleur contre sonplan sur les retraites et la Sécurité sociale, auquel il doit en partie renoncer. Devenu très impopulaire, il quitte la tête du gouvernement après la défaite de la droite auxélections législatives de 1997. En parallèle, il préside leRassemblement pour la République (RPR) et l'Union pour un mouvement populaire (UMP).

Alain Juppé est contraint de quitter la vie politique en 2004, lacour d'appel de Versailles l'ayant condamné à14 mois de prison avec sursis et àun an d'inéligibilité pourprise illégale d'intérêts dans le cadre de l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. Parti enseigner auQuébec, il fait son retour en politique deux ans plus tard en retrouvant son mandat de maire de Bordeaux.

En 2007, Nicolas Sarkozy le nommeministre d'État,ministre de l'Écologie dans lepremier gouvernement deFrançois Fillon, mais il démissionne de ses fonctions un mois plus tard après son échec auxélections législatives. Il revient au gouvernement comme ministre d'État,ministre de la Défense de 2010 à 2011, puis ministre d'État,ministre des Affaires étrangères de 2011 à 2012.

Longtemps donné favori en vue de l'élection présidentielle de 2017, il perd laprimaire présidentielle de la droite et du centre de 2016 face àFrançois Fillon. Par la suite, il se rapproche d'Emmanuel Macron et quitteLes Républicains.

En 2019, nommé membre duConseil constitutionnel sur proposition deRichard Ferrand, il quitte ses mandats électoraux.

Il est élu Président de l'Institut Georges-Pompidou le 6 février 2025[1].

Parcours personnel

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Origines familiales

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Né le àMont-de-Marsan[2], Alain Marie Juppé est le fils de Robert Juppé (1915-1998), un résistantgaulliste, membre ducorps franc Pommiès[3], qui a tenu plusieursmaquis du Sud-Ouest et a été très actif dèsnovembre 1942[3]. Issu d'une famille de cheminots originaires duBéarn[4], Robert Juppé est devenuexploitant agricole dans lesLandes.

Sa mère est Marie Darroze (1910-2004), fille d'un propriétaire terrien et forestier (160hectares de forêts depins[4]) issu d'une famille demétayers landais, devenu magistrat[4],[5],[6] en tant que juge de première instance[7] et président du tribunal de Mont-de-Marsan[5].

Catholique pratiquante, sa mère lui donne une éducation religieuse (il seraenfant de chœur) alors que son père n'est ni pratiquant, ni croyant. Dans sesMémoires,Une histoire française (2023), il écrit qu'à l'âge de 7 ou 8 ans, il voulait « briguer le trône de saint Pierre »[8]. Mais en 2015, Alain Juppé se définit comme « catholique agnostique ».

Formation

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Son parcours scolaire etuniversitaire est celui d'un très bon élève dans la France d'avantMai 68.

Entré en sixième à l'âge de 9 ans, il fait ses études secondaires aulycée Victor-Duruy deMont-de-Marsan. À cette époque, il écrit des poèmes, publiés dansLe Grelot sous le pseudonyme de Pierre Odalot[9]. Passant les épreuves duconcours général, il est récompensé engrec ancien et enlatin, puis obtient lebaccalauréat en 1962 à16 ans.

Entré enclasse préparatoire littéraire aulycée Louis-le-Grand àParis, il intègre dès 1964 l'École normale supérieure de la rue d'Ulm[10] et est reçu à l'agrégation de lettres classiques en 1967. Il est affecté comme professeur aulycée Janson-de-Sailly[11].

Il obtient le diplôme de l’Institut d'études politiques de Paris, section Service public, en 1968[12].

De 1969 à 1970, il fait sonservice militaire, d'abord à lacaserne Balard à Paris, puis à labase aérienne d'Évreux, puis à Mont-de-Marsan.

Il est ensuite élève de l'École nationale d'administration de 1970 à 1972. Membre de la promotion « Charles-de-Gaulle », il a été l'un des principaux partisans de ce nom commémorant le général, mort deux mois auparavant, alors que nombre de ses collègues plus « soixante-huitards » menés parJérôme Clément, voulaient la baptiser en l'honneur de laCommune de Paris à l'occasion de soncentenaire[13],[14]. Il sort de l'ENA très bien classé : cinquième sur 72, ce qui lui permet d'entrer dans le corps prestigieux desinspecteurs des finances (comme avant luiMichel Rocard).

Famille et mariage

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Isabelle Juppé, en 2008.

Il épouse le Christine Leblond, professeur de lettres classiques[15], qui deviendra par la suiteinspectrice générale de l'Éducation nationale, et avec qui il a deux enfants : Laurent, né en 1967, producteur audiovisuel, et Marion, née en 1973, médecin[16].

Divorcé, Alain Juppé épouse en secondes noces, le,Isabelle Legrand-Bodin, journaliste et romancière, avec qui il a une fille, Clara, née en 1995[17], diplômée d'HEC[18].

Parcours politique

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Débuts

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Alain Juppé affirme avoir manifesté une fois dans les rues de Paris enmai 68[19] et s’être intéressé aux mouvements marxistes, en vogue à cette période. Il déclare avoir voté pourAlain Krivine, candidat de laLigue communiste, au premier tour de l'élection présidentielle de 1969, trouvant queGeorges Pompidou manquait de « punch »[20],[21].

De 1972 à 1976, il est en poste à l'Inspection générale des finances (IGF). Il est notamment chargé de la vérification et des enquêtes dans les organismes assujettis au contrôle de cette administration (services financiers,offices HLM,services culturels de la France à l’étranger, entre autres), puis est chargé de mission auprès du chef de l'IGF à partir de 1975.

L'année suivante, en, il est appelé parJérôme Monod, directeur de cabinet deJacques Chirac, alorsPremier ministre, pour devenir chargé de mission (rédaction des discours et études économiques)[22], en particulier le« discours fondateur » deJacques Chirac le 3 octobre 1976 à Égletons, en Corrèze,« acte fondateur du RPR », dont il dira en le reprenant en partie 40 ans après[23] qu'il« symbolise » toute son« histoire politique »[24]. Il est ensuite, jusqu'en 1978, conseiller technique auministère de la Coopération, dirigé alors parRobert Galley. Adhérent duRassemblement pour la République (RPR) dès sa fondation parJacques Chirac en, il en est délégué national aux études de 1977 à 1978.

Il se présente auxélections législatives de 1978 dans la1re circonscription des Landes (Mont-de-Marsan et ses environs), où il est battu par le député sortantsocialiste,Roger Duroure. L'année suivante, il est à nouveau battu au second tour des cantonales, dans lecanton de Mont-de-Marsan-Nord, parPhilippe Labeyrie, qui l'emporte avec 54,5 % des suffrages[5]. Cette même année 1979, il prend la présidence de la fédération départementale RPR desLandes, fonction qu'il conserve jusqu'en 1984.

Déçu par ses échecs successifs dans sa région natale, il tourne ses ambitions politiques vers la capitale. Il travaille aux côtés deJacques Chirac à lamairie de Paris et devient l'un de ses plus proches conseillers. En 1979, il est élu au conseil national du RPR, et est nommé adjoint à la direction des finances et des affaires économiques de la ville deParis, dont il est le directeur de 1980 à 1981. Il est directeur adjoint de la campagne deJacques Chirac à l'élection présidentielle de 1981. C'est à cette époque qu'il fait acte de candidature et est distingué par laFrench-American Foundation en devenant l'un des tout premiers lauréats du programmeYoung Leaders (Jeunes dirigeants à potentiel), promotion 1981[25],[26],[27].

Par la suite, il anime, avecMichel Aurillac, leClub 89, tout juste créé au sein du parti chiraquien sous la forme d'unlaboratoire d'idées chargé de « préparer un projet politique applicable dans l'environnement de 1989 », mais c'est en réalité uncontre-gouvernement chargé d'élaborer les programmes du parti pour les échéances à venir : leslégislatives de 1986 et laprésidentielle de 1988. Il est secrétaire national du RPR chargé du redressement économique et social de 1984 à 1986[28][source insuffisante]. Dans les années 1980, il défend une stratégie d'alliance au niveau local avec leFront national, estimant que « seul l’échec de la coalition socialo-communiste peut permettre d’apaiser les passions et d’engager le redressement national »[29].

Conseiller de Paris puis député

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En suivantJacques Chirac àParis, il s’implante dans le18e arrondissement de la capitale, terre de la « bande du18e » des figures socialistes que sontLionel Jospin,Daniel Vaillant,Bertrand Delanoë etClaude Estier. Il est tête de liste dans cet arrondissement aux élections municipales de 1983 et 1989, et l'emporte à chaque fois (lors des deux scrutins, les listes deJacques Chirac réalisent le« Grand Chelem » en remportant lesvingt arrondissements). Alain Juppé laisse toutefois la mairie d'arrondissement àRoger Chinaud (UDF), prenant le poste d'adjoint au maire de Paris auprès deJacques Chirac, chargé des Finances, qu'il occupe de 1983 à 1995.

Après avoir été éludéputé européen lors desélections de 1984 (en sixième position sur la listeRPR-UDF conduite parSimone Veil), il devientdéputé de Paris lors desélections législatives de 1986 auscrutin proportionnel. Il ne siège cependant pas à l’Assemblée nationale, étant nommé ministre dans legouvernement de Jacques Chirac. Il est par la suite rééludéputé auvote majoritaire dans la18e circonscription de Paris (quartier de Clignancourt et une partie de celui desGrandes-Carrières dans le18e arrondissement), au second tour en1988, face àBertrand Delanoë, puis dès le premier tour en1993.

Ministre délégué au Budget

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Il estministre délégué au Budget auprès duministre d'État,ministre de l'Économie, des Finances et de la Privatisation,Édouard Balladur, ainsi queporte-parole du gouvernement, durant lapremière cohabitation, du au[30]. À ce poste, il supervise une baisse généralisée de la fiscalité avec surtout la suppression de l'impôt sur les grandes fortunes par la loi de finance rectificative pour 1986 du de cette année, suivie dans les budgets 1987 et 1988 par le relèvement du seuil d’exonération de l’impôt sur le revenu, l'abaissement des différents taux deTVA, la réduction du taux de l'impôt sur les sociétés de 50 à 42 %, l'abolition de la taxe sur les frais généraux et la mise au point d’une fiscalité de groupe pour les entreprises[31]. Le but de cette politique est de favoriser l'investissement des ménages et du secteur privé. Cet allègement souhaité de la pression fiscale sur les particuliers et les sociétés se traduit également dans la loi du, dite « loi Aicardi », qui adoucit les sanctions fiscales en offrant aux contribuables de nouvelles garanties juridiques dans le cadre des procédures de contrôle et de contentieux fiscal ou douanier : une charte des droits et obligations du contribuable vérifié est rédigée, le délai de reprise de l’administration est réduit, la charge de la preuve n’incombe plus au contribuable, la durée des vérifications sur place est limitée[32]. En outre, Alain Juppé mène à bien la suppression du service des alcools, qui dépendait de son ministère, par le décret du, mettant fin à l'un des derniers grands monopoles industriels d'État[33]. Il cumule ses fonctions ministérielles avec celle de porte-parole du candidatJacques Chirac et de secrétaire général de son comité de soutien lors de la campagne de l'élection présidentielle de 1988.

Numéro deux du RPR

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Alain Juppé aux côtés deJacques Chirac en 1988.

Après le retour de la droite dans l'opposition, il devient secrétaire général (et donc « numéro deux ») duRPR, de 1988 à 1994. Il mène conjointement avecValéry Giscard d'Estaing la liste RPR-UDF auxélections européennes de 1989, qui arrive en tête avec 28,88 % des suffrages exprimés et obtient 26 des81 sièges à pourvoir. Néanmoins, Alain Juppé ne reste cette foisdéputé européen que quelques mois, démissionnant le pour se consacrer à son mandat de parlementaire français, son rôle étant d'être une « locomotive électorale » sans l'objectif de siéger[34].

Fidèle deJacques Chirac, il assure le maintien du contrôle de ce dernier sur le parti face à la montée de contestations internes venant de jeunes « rénovateurs » mais aussi de poids lourds tels queCharles Pasqua ouPhilippe Séguin. Ainsi, aux assises du mouvement tenues auBourget le, sa motion (finalement soutenue par les « rénovateurs ») obtient la majorité avec 68,6 % des votes des militants (et donc 90 élus sur les 100 désignés directement par les assises nationales pour faire partie des735 membres du conseil national, et17 membres sur les 30 du bureau politique) contre 31,4 % à la motion Pasqua-Séguin, tandis que Jacques Chirac est réélu président à l'unanimité du conseil national. Il fait partie, avecÉdouard Balladur ouJacques Toubon, de ceux qui conseillent àJacques Chirac de soutenir le « oui » auréférendum sur la ratification dutraité de Maastricht le[35], le poussant à se mettre en porte-à-faux avec une majorité de membres de son propre parti qui, derrièreCharles Pasqua etPhilippe Séguin, font activement campagne pour le « non ».

Après les assises du Bourget, Alain Juppé participe au « verrouillage » du RPR au profit de Jacques Chirac et de ses proches[36], ce qui fera dire à Charles Pasqua dans sesMémoires : « L’appareil du RPR fonctionne désormais comme celui duparti communiste nord-coréen, le leadership éclairé deKim Il-sung en moins » [37].

Ministre des Affaires étrangères

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Lors de ladeuxième cohabitation, du au, il estministre des Affaires étrangères dans legouvernement Balladur.

Il se fait notamment l'avocat, avec le président de la RépubliqueFrançois Mitterrand, d'une opération militaire auRwanda, alors en pleingénocide. Les minutes du Conseil des ministres, étudiés par Pierre Favier et Michel Martin-Roland, puis parPierre Péan, indiquent que le présidentFrançois Mitterrand et Alain Juppé étaient des partisans résolus d'une intervention, afin de sauver les vies qui pouvaient encore l'être. Le Premier ministre,Édouard Balladur, et le ministre de la Défense,François Léotard, craignaient un dérapage vers une opération coloniale[38], mais se sont ralliés à la position des deux premiers. Alain Juppé défend ainsi auprès d'une communauté internationale réticente le lancement, le, de l'opération Turquoise de l'ONU, décidée par la résolutionno 929 duConseil de sécurité et menée par laFrance en parallèle de laMINUAR, alors limitée en effectifs. Le but annoncé était de protéger, dans une « zone humanitaire sûre », les « populations menacées » aussi bien par le génocide que par le conflit militaire entre leFPR et legouvernement intérimaire rwandais. La France revendique la protection de 8 000 Tutsi du camp deNyarushishi et le secours porté à 800 Tutsi àBisesero, près deKibuye, même si l'action de l'armée française est aujourd'hui sujette à controverse[39],[40],[41],[42],[43]. Le rôle d’Alain Juppé est notamment questionné en 2021, lorsqueMediapart révèle un télégramme diplomatique confidentiel daté du 15 juillet 1994 qui indique que le ministère des Affaires étrangères a donné l’ordre de laisser les responsables du génocide quitter la zone contrôlée par l’armée française plutôt que de les arrêter[44].

Par ailleurs, il joue un rôle dans le cadre duprocessus d'Oslo pour la paix israélo-palestinienne, en présidant notamment les conférences qui aboutissent aux signatures àParis de deux accords sur les futures relations économiques entreIsraël et l'OLP, les puis[45].

DansLibération,Jacques Amalric etPierre Briançon estiment qu'Alain Juppé s'est révélé comme l'un des meilleurs ministres des Affaires étrangères de la France contemporaine[46],[47] ; Jacques Amalric critique néanmoins le « mélange des genres » résultant du cumul de ses fonctions de ministre des Affaires étrangères avec celle de président de parti soutenant Jacques Chirac face au Premier ministre Édouard Balladur[46].

Le, à la suite de la déclaration de candidature deJacques Chirac à l'élection présidentielle, Alain Juppé devient président du RPR par intérim et l'un des principaux lieutenants de campagne de celui-ci. Il soutient ainsi le maire de Paris dans son duel fratricide avec Édouard Balladur, malgré une hésitation initiale[48],[49]. Auparavant, à l'université d'été desjeunes du RPR de 1993 àStrasbourg, Jacques Chirac l'avait présenté comme« celui qui est probablementle meilleur d'entre nous », un surnom qui passe à la postérité médiatique[50],[51],[52],[53],[54] ; il le présenta également comme son« fils préféré » (contraste volontaire avec les« fils rebelles »Séguin ouSarkozy)[55],[56].

Premier ministre

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Articles détaillés :Gouvernement Alain Juppé I,Gouvernement Alain Juppé II etPlan Juppé de 1995.
Alain Juppé en 1995

NomméPremier ministre par le nouveau présidentJacques Chirac le jour de son investiture, Alain Juppé prononce son discours de politique générale devant l'Assemblée nationale le, autour du thème de la « bataille pour l'emploi », estimant que « c'est sur notre capacité à provoquer en France un profond et durable mouvement de création d'emplois que nous demanderons, le moment venu, à être jugés »[57]. Il obtient dans la foulée la confiance de447 députés sur538 votants (les 236 duRPR, les 199 de l'UDF ainsi que 10 des22 membres dugroupe République et liberté et 2 sur les 3 non inscrits)[58].

Chef de la majorité

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Alain Juppé conserve la présidence du RPR jusqu'à la défaite de la droite auxélections législatives de 1997. Le, il est également élumaire deBordeaux, succédant ainsi àJacques Chaban-Delmas, auquel il succède également commedéputé dans la2e circonscription de la Gironde en 1997. Il dirige deux gouvernements : lepremier du au et lesecond du au. Son premier gouvernement est marqué par une importante présence de femmes comparativement aux précédents gouvernements. Elles sont douze sur quarante-trois membres au total, et sont surnommées par la presse les « juppettes ». Dans le gouvernement suivant, elles ne sont plus que quatre sur trente-trois membres. La composition du gouvernement reste par la suite inchangée jusqu'au.

Montée de l'impopularité

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Manifestations à Paris en 1995 contre la reprise desessais nucléaires.

Dans un premier temps très populaire, il est touché, un mois après son entrée en fonction, par l'affaire de son appartement et de celui de son fils Laurent. Selon le baromètreTNS Sofres pourLe Figaro Magazine, sa cote d'avenir passe de 63 % en juin et juillet à 57 % en août, puis descend à 40 % en octobre et à 37 % en novembre[59]. Sa défense apparaît alors rigide, symbolisée par l'expression qu'il prononce le : « Je suis droit dans mes bottes et je crois en la France ». En désaccord avec son ministre de l'Économie et des Finances,Alain Madelin, qui propose d'aligner les retraites du public sur celles du privé en supprimant lesrégimes spéciaux de retraite déficitaires, il doit faire face à la démission de celui-ci le. De plus, il ne reconduit pas, dans sonsecond gouvernement formé en, huit des douze « juppettes », au profit de personnalités politiques masculines, ce qui lui vaut des accusations demachisme[60].

Cette impopularité se renforce avec le « plan Juppé », projet de réforme de laSécurité sociale présenté à l’Assemblée nationale le. Il prévoit un allongement de la durée de cotisation de 37,5 à 40 annuités pour les salariés de lafonction publique afin de l'aligner sur celle du secteur privé déjà réformé en 1993, l'établissement d’une loi annuelle de la Sécurité sociale fixant les objectifs de progression des dépenses maladies et envisageant la mise en place de sanctions pour les médecins qui dépassent cet objectif, l'accroissement des frais d'hôpital, des restrictions sur les médicaments remboursables et le blocage et l'imposition desallocations familiales versées aux familles avec enfants les plus démunies, combiné avec l'augmentation des cotisations maladie pour lesretraités et leschômeurs et au gel du salaire des fonctionnaires. Le motif invoqué est le respect par la France des critères deMaastricht, dont lepacte de stabilité et de croissance, qui impose une maîtrise des comptes publics. Le plan déclenche un vastemouvement social dans l'ensemble du pays. Malgré le soutien apporté par laCFDT à Alain Juppé, lesmouvements de grève de novembre et décembre 1995 de « défense desacquis sociaux » ont raison de sa détermination : il doit céder, le, sur l'extension aux régimes publics des mesures décidées en 1993 parÉdouard Balladur pour les retraites de base du secteur privé.

Mais le gouvernement refuse de revenir sur la réforme de la Sécurité sociale, une loi votée le suivant lui permettant de légiférer par ordonnances en la matière. Désormais, le budget de la Sécurité sociale est voté au Parlement, la hausse de lacontribution sociale généralisée (CSG) est décidée tandis qu'unecontribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) est créée, un objectif quantifié d'augmentation des dépenses d'assurance-maladie est fixé et les prestations familiales sont gelées. Alain Juppé imagine un dispositif de « sanctions collectives » en obligeant les médecins libéraux à rembourser les dépassements de dépenses autorisées commis par certains d'entre eux, reconnaissant par la suite des « erreurs » dans cette réforme[61]. Il abaisse drastiquement lenumerus clausus dans l'admission aux études de santé[62].

Les analystes politiques notent surtout le recul du gouvernement sur ce qui était présenté comme l'essentiel, la réforme des retraites, le journalisteJean-François Revel accusant notamment le présidentJacques Chirac de lâcheté pour n'avoir pas expliqué les réformes nécessaires lors de la campagne présidentielle, expliquant ainsi l'ampleur du mouvement. Dans un article du, il estime ainsi que « quand, durant la campagne des présidentielles, Jacques Chirac parlait de réformes visant à réduire la fracture sociale, les Français comprenaient qu’ils allaient être noyés sous une pluie de subventions. Les réformes qui visent une réduction des déficits publics ou des déficits sociaux, ils ne les comprennent pas du tout »[63]. Est alors largement débattue au sein des partis de droite l'augmentation de 10 % des tranches de l'ISF[64] et la suppression de son plafonnement[65]. Cette modification a notamment pour conséquence que certains foyers fiscaux paient un impôt supérieur à leur revenu[66].

Alain Juppé doit également faire face à une résurgence desmouvements de l'immigration. Pour la première fois, des centaines de sans-papiers s’installent durablement et visiblement dans des lieux en France[67]. Ainsi, à partir du, 300étrangers en situation irrégulière d'origine africaine (notamment sénégalaise, malienne et mauritanienne) attirent l'attention médiatique en occupant l'église Saint-Ambroise (Paris) afin de réclamer leur régularisation[67]. Après avoir été expulsés de l'église, ils errent d'occupation en occupation et finissent pars'installer à l'église Saint-Bernard. Dix hommes immigrés entament alors unegrève de la faim, qui dure deux mois[67]. Des collectifs en soutien aux clandestins se constituent, tels que « Des papiers pour tous » en 1996, ou le « Collectif anti-expulsion » en 1998. Finalement, l'évacuation par la police des étrangers en situation irrégulière occupant l'église Saint-Bernard est décidée le[68].

Poursuite des privatisations

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Alain Juppé fait poursuivre d'autre part les mouvements deprivatisations entamées entre 1986 et 1988 et depuis 1993, avec les groupes métallurgiquesPechiney etUsinor-Sacilor en 1995, laBanque française du commerce extérieur (BFCE, vendue de gré à gré auCrédit national pour donner naissance àNatixis), laCompagnie générale maritime (CGM, vendue également de gré à gré à laCompagnie maritime d'affrètement pour créer le groupeCMA - CGM), lesAssurances générales de France (AGF, avec la mise en bourse de 51 % du capital, l'État ne conservant que 2 %) et laCompagnie française de navigation rhénane (CFNR, vendue de gré à gré à l'Association technique de l'importation charbonnière ATIC) en 1996, et enfin la société d'informatique professionnelleBull en 1997. Cesprivatisations auraient rapporté en18 mois40 milliards defrancs français.

De plus, en 1996, le Premier ministre souhaite vendre au groupeDaewoo l’entreprise publiqueThomson Multimédia, officiellement « très endettée », contre un franc symbolique après sa recapitalisation par l’État, à hauteur de11 milliards de francs[69][source insuffisante]. Il faut noter que Thomson Multimédias détient à cette époque les brevets et licences de la totalité des supports numériques sur disque (CD, CD-Rom, LaserDisc, DVD, disques magnéto-optiques, disquettes…) qui génèrent desroyalties dans le monde entier avec l’émergence de la télévision numérique. De plus, Thomson reste dépositaire de la marqueno 1 en Amérique du Nord :RCA. Toutefois, cette vente n’a pas lieu, le groupe Daewoo connaissant alors des difficultés liées à lacrise économique en Corée du Sud et à sonmodèle d'entreprise.

Politique étrangère

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Il apporte son soutien àBoris Eltsine pour l’élection présidentielle russe de 1996. Se rendant à Moscou le jour même de l’annonce de la candidature du chef d’État russe, il déclare souhaiter que la campagne électorale soit« l’occasion de mettre en valeur les acquis de la politique de réformes menée par le président Eltsine »[70].

Élections législatives de 1997

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Jacques Chirac risque une dissolution de l'Assemblée nationale le, conseillé en ce sens par le secrétaire général de l'Élysée,Dominique de Villepin, et finalement par Alain Juppé[71]. Cette décision se solde par la victoire de l’opposition de gauche auxélections législatives de 1997, contraignant le gouvernement Juppé à la démission pour laisser la place à latroisième cohabitation. Alain Juppé transmet la fonction de Premier ministre ausocialisteLionel Jospin le.

Deux premiers mandats à la mairie de Bordeaux

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En 1995, la liste qu'il mène lors des municipales obtient 50,28 % des suffrages exprimés dès le premier tour, contre 19,91 % à celle de son principal adversaire, le socialisteGilles Savary. Il est ensuite élu maire deBordeaux par le nouveau conseil municipal, après avoir écartéJacques Valade, qui était le premier adjoint et le successeur naturel deJacques Chaban-Delmas, ainsi que les candidats Denis Teisseire,Pierre Hurmic, François-Xavier Bordeaux[72]. Il prend dans le même temps la présidence de lacommunauté urbaine de Bordeaux (CUB), qu'il conserve jusqu'en 2004 (par la suite, la présidence va revenir à unsocialiste,Alain Rousset de 2004 à 2007 puisVincent Feltesse de 2007 à 2014) et qu'il retrouve en 2014.

Alain Juppé revitalise la ville de Bordeaux par la mise en valeur du patrimoine (à travers le classement duPort de la Lune auPatrimoine mondial de l'UNESCO en2007), le développement d'untramway (préféré dès 1995 auprojet de métro VAL, un temps envisagé mais jugé trop coûteux)[73] ou laréhabilitation duquartier de la Bastide à partir de 2000 (construction de logements, d'un jardin botanique, d'une université, d'écoles, de l’école de laFondation Nicolas-Hulot, du cinémamultiplexe Mégarama, d'un ponton pour accueillir les bateaux, d'espaces publics tels que le Parc des Berges ou encore duLion de Veilhan, une statue de lion, de couleur bleu clair, de 8 m de long et 6 m de haut, enmatériaux composites).

La liste qu'il conduit l'emporte à nouveau dès le premier tour en2001 (avec 50,96 % des suffrages contre 19,99 % à celle deGilles Savary). Il quitte ses fonctions en en raison de sa condamnation dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris.

Président de l'UMP

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Alain Juppé, président de l'UMP(à droite), lors d'un sommet duParti populaire européen, àParis, le.

Il est réélu député le, dans la2e circonscription de laGironde. Il contribue ensuite à la fondation de l’Union pour un mouvement populaire (UMP) et en devient le président après uneélection organisée en novembre de cette même année. Il est confronté à ce poste aux mauvais résultats obtenus par le parti auxélections régionales (la droite ne conservant que deux régions sur vingt-six, l'Alsace et laCorse) eteuropéennes de2004.

En, à l'âge de57 ans et alors que le gouvernement prépare uneréforme des retraites repoussant l'âge de départ à la retraite, il met fin à sa carrière d'inspecteur des finances et fait valoir ses droits à la retraite, ce qui lui permet de cumuler 3 700 euros de pension de retraite avec 7 800 euros d'indemnités d'élu[74],[75].

Affaires judiciaires

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Affaire des appartements parisiens

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En,Le Canard enchaîné révèle qu'Alain Juppé a signé, en, un document donnant l'ordre aux services du logement de la ville de Paris de diminuer de 1 000 francs le loyer de son fils Laurent, logé dans un appartement relevant des propriétés de la ville,rue Jacob[76]. Par ailleurs, des travaux pour un montant de 381 000 francs sont réalisés dans cet appartement par la ville[77]. À plusieurs reprises, le ministère de la Justice tente d'empêcher leService central de prévention de la corruption de rendre son rapport sur cette ristourne de loyer[76]. Le rapport conclut au fait que cette opération peut relever d'un délit d'ingérence, mais la justice décide de ne pas poursuivre le Premier ministre[78].

En outre, Alain Juppé signe, en, un bail avec sa propre municipalité lui permettant de devenir locataire, dans cette même rue Jacob, d'un appartement de 189 m2 à un prix défiant toute concurrence[78]. Là encore, des travaux sont réalisés aux frais des contribuables, pour un montant évalué à plus d'un million de francs[78]. Il attend deux semaines avant de se justifier et refuse de s'excuser, affirmant rester « droit dans ses bottes »[60]. Après trois mois de polémique, il décide de quitter son logement[79].

Une plainte pour « prise illégale d'intérêts » est déposée par l’Association des contribuables parisiens, crééead hoc parArnaud Montebourg, à l’époque jeune avocat et adhérent du Parti socialiste. Une information judiciaire est ouverte par le procureur de la République de Paris,Bruno Cotte, qui considère que le délit de prise illégale d'intérêts est établi[80]. Mais le procureur généralprès lacour d'appel de Paris,Jean-François Burgelin, controversé pour ses prises de position sur la corruption[81], publie un communiqué affirmant que l’infraction n'est pas constituée[81].

Ces affaires, qui éclatent quelques mois seulement après la campagne présidentielle de Jacques Chirac sur le thème de la « fracture sociale », ont un impact très négatif sur l'image d'Alain Juppé[60].

Affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris

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Article détaillé :Affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris.

En 1999, Alain Juppé est mis en examen pour « abus de confiance, recel d'abus de biens sociaux, et prise illégale d'intérêt » pour des faits commis en tant que secrétaire général duRassemblement pour la République et maire adjoint de Paris aux finances, de 1983 à 1995. Il est considéré comme un élément clé d'un système de financement occulte d'emplois au sein du RPR financés par la mairie de Paris et des entreprises désireuses de passer des contrats publics (sa secrétaire personnelle au RPR fut elle-même rémunérée par une entreprise, le groupe immobilier Ségur, puis par la ville de Paris).

Son procès pourprise illégale d'intérêts s'ouvre le. Alain Juppé y affirme avoir pris connaissance du système d'emplois fictifs en 1993[82]. Le, il est condamné par letribunal correctionnel deNanterre à18 mois de prison avec sursis et à une peine de dix ans d'inéligibilité[83],[84]. Le tribunal juge notamment qu'Alain Juppé a« délibérément recouru à des arrangements illégaux » pour favoriser l'action du RPR, que la nature des faits était« contraire à la volonté générale exprimée par la loi » et qu'il avait ainsi« trompé la confiance du peuple souverain »[85]. La présidente du tribunal exige l'inscription de cette condamnation à son casier judiciaire[85].

L'appel interjeté par Alain Juppé immédiatement après sa condamnation a pour effet de suspendre l’application de cette décision jusqu'à l'arrêt de lacour d'appel deVersailles. Le, celle-ci réduit la condamnation à14 mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité alors que le parquet préconisait une peine plus lourde[86],[87]. Pour ce faire, elle déroge à une loi votée en 1995 par la majorité RPR-UDF ayant conduit à une lourde condamnation d'Alain Juppé en première instance : de façon inédite, la cour d'appel n'applique pas cette automaticité légale et fixe elle-même la durée de l'inéligibilité en faisant usage de l'article 432-17 du code pénal relatif aux peines complémentaires. Elle indique notamment :

« Il est regrettable qu'au moment où le législateur prenait conscience de la nécessité de mettre fin à des pratiques délictueuses qui existaient à l'occasion du financement des partis politiques, M. Juppé n'ait pas appliqué à son propre parti les règles qu’il avait votées au Parlement. Il est également regrettable que M. Juppé, dont les qualités intellectuelles sont unanimement reconnues, n’ait pas cru devoir assumer devant la justice l'ensemble de ses responsabilités pénales et ait maintenu la négation de faits avérés. Toutefois, M. Juppé s'est consacré pendant de nombreuses années au service de l’État, n’a tiré aucun enrichissement personnel de ces infractions commises au bénéfice de l'ensemble des membres de son parti, dont il ne doit pas être le bouc émissaire[88]. »

Alors que les journalistes soulignent ses agissements en tant que secrétaire général du RPR et adjoint aux finances à la mairie de Paris, une partie d'entre eux estiment qu'Alain Juppé « paye » pour Jacques Chirac, qui sera condamné à deux ans de prison avec sursis dans cette affaire en 2011[89]. D'autres médias soulignent l'arrogance d'Alain Juppé durant ses deux procès[90],[91]. Celui-ci renonce alors à se pourvoir en cassation et démissionne de ses mandats de maire de Bordeaux et de président de la communauté urbaine[92].

Période d'inéligibilité et retrait à Montréal

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Ses démêlés judiciaires le conduisent à démissionner de ses fonctions parlementaires, municipales et dans son parti : il quitte la présidence de l'UMP le et son siège de député le suivant[92]. Son adjoint à BordeauxHugues Martin lui succède à la mairie de Bordeaux, ainsi qu'à son poste de député, etNicolas Sarkozy le remplace à la direction de l'UMP. Lacommunauté urbaine de Bordeaux, dont il était président, bascule à gauche au profit du socialisteAlain Rousset.

En 2005, des remous dans le monde universitaire québécois l'empêchent d'obtenir, pour des raisons d'éthique, un poste à l'université du Québec à Montréal (UQAM)[93]. Il enseigne finalement àMontréal à l’École nationale d'administration publique (ENAP). Plusieurs universitaires s'étonnent alors qu’un homme politique condamné à une peine de prison et d’inéligibilité puisse donner des cours à de futurs hauts fonctionnaires[93].

Retour à Bordeaux et présence éphémère au gouvernement

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Alain Juppé en 2008.

À la fin du mois d', Alain Juppé revient du Québec et annonce son intention de se relancer dans la vie politique et de reconquérir le fauteuil de maire deBordeaux. Le, la majorité UMP-UDF du conseil municipal de Bordeaux, hormis le maire Hugues Martin et deux adjoints, afin d’expédier lesaffaires courantes, démissionne. Les conseillers municipaux d’opposition ne démissionnent pas, mais le nombre de démissionnaires est suffisant pour imposer l’organisation d’une nouvelle élection municipale et permettre ainsi à Alain Juppé de revenir aux affaires. Le, Alain Juppé annonce, lors d’une conférence de presse, sa candidature à l'élection municipale partielle et auxlégislatives de 2007.

Le, la liste conduite par Alain Juppé l'emporte dès le premier tour de l'élection municipale anticipée deBordeaux, avec 56,2 % des voix (taux d'abstention de 55,2 %), ce qui permet à celui-ci de redevenir maire de Bordeaux le suivant[94],[95],[96].

Lors de l'élection présidentielle de 2007, Alain Juppé apporte son soutien àNicolas Sarkozy[97]. Le, après la victoire de ce dernier, il est nomméministre d'État,ministre de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement durables, au sein dugouvernement Fillon. Mais le, lors du second tour desélections législatives, Alain Juppé est battu dans la2e circonscription de la Gironde (49,07 % des voix) par la socialisteMichèle Delaunay. Il annonce son intention de présenter le lendemain sa démission[98]. La démission dugouvernement Fillon, présentée le au président de la République – démission traditionnelle à la suite de l’élection d'une nouvelle assemblée – évite à Alain Juppé de la présenter formellement[99].

Lors desélections municipales de 2008, la liste commune entre l'UMP, leNouveau Centre et leMoDem menée par Alain Juppé l'emporte au premier tour, en obtenant 56,6 % des votes, notamment face à celle de son concurrent socialiste,Alain Rousset (34,1 %)[100]. Il dispose alors d'une majorité de 50 élus sur 61, ce qui lui permet d'être réélu le[101].

Alain Juppé multiplie alors les prises de position, notamment sur son blog[102]. AvecMichel Rocard, il préside la commission chargée de réfléchir à la programmation dugrand emprunt 2010[103]. Le, il dit envisager de se présenter à une éventuelle primaire à l'UMP pour l'élection présidentielle de 2012 dans le cas oùNicolas Sarkozy viendrait à ne pas se représenter[c] À la même occasion, il affirme ne pas souhaiter intégrer le gouvernement dans un avenir proche[105].

En, un rapport de la Chambre régionale des comptes de Nouvelle-Aquitaine souligne les nombreux artifices comptables utilisés par la mairie de Bordeaux afin de masquer l'endettement croissant de la ville. Entre 2010 et 2016, la dette de la ville a en effet été multipliée par deux (de 185 à 377 millions d'euros). Cette détérioration des finances « a ensuite été masquée par l'ajout d'offres bancaires dans les comptes en fin d'année, lesquelles étaient ensuite annulées après la clôture des comptes »[106].

Ministre d’État et numéro deux du gouvernement

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Ministre de la Défense et des Anciens combattants

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Le, Alain Juppé est nommé ministre d'État,ministre de la Défense et des Anciens combattants dans letroisième gouvernement Fillon[107]. Il estnuméro deux dans l'ordre protocolaire.

Ministre des Affaires étrangères et européennes

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Alain Juppé lors d'une conférence sur la Libye (Londres, 2011).
Alain Juppé aux côtés du ministre tunisien des Affaires étrangères,Rafik Abdessalem, le 5 janvier 2012.

Il est nommé, le,ministre des Affaires étrangères et européennes, remplaçantMichèle Alliot-Marie, démissionnaire, tout en restant ministre d'État. Son arrivée auquai d'Orsay se fait en pleinesprotestations en Afrique du Nord et au Moyen-Orient[108].

Il plaide, en, pour une intervention de lacommunauté internationale enLibye, afin de protéger les populations civiles contre les violences commises par les troupes deMouammar Kadhafi[109]. Les commentateurs et une grande partie de la classe politique, y compris de l'opposition de gauche, rejoignent alors cette position. Les rebelles libyens parviennent à entrer, le, dans la capitale,Tripoli, tandis que Mouammar Kadhafi est tué le suivant. Par la suite, analysant les résultats de cette intervention armée, des spécialistes du monde arabe, commeBernard Lugan, se rejoignent pour décrire les conséquences néfastes de cette intervention avec la destruction de l'État libyen dont le pouvoir local est assuréde facto par des tribus régionales[110], les succès de l'islamisme dans la région et la déstabilisation de la zone sahélo-saharienne[111] entraînant notamment lecoup d'État de 2012 au Mali[112].

Alain Juppé avance que les jours du régime syrien « sont comptés » en[113] et déclare queBachar el-Assad doit être jugé par leTribunal pénal international. Mais ses déclarations ne rencontrent guère d'écho au sein de la communauté internationale, les spécialistes du monde arabe dénonçant une régression de la diplomatie française faites de « postures morales » et son absence de résultats sur le terrain[114],[115].

En, il se prononce en faveur de la construction d'uneEurope fédérale en réponse à lacrise de la dette dans la zone euro[116].

Il s'engage dans lacampagne présidentielle de 2012 en participant notamment à plusieurs meetings deNicolas Sarkozy et en donnant plusieurs interviews, dans lesquelles il juge le programme du candidat socialiste,François Hollande,« dangereux »[117]. Après avoir annoncé son intention d'être candidat auxélections législatives de 2012[118], le faible score du président Sarkozy à l'élection présidentielle dans ladeuxième circonscription de la Gironde l'aurait poussé à renoncer à se présenter[119], laissant Nicolas Florian, secrétaire départemental de l'UMP en Gironde, se présenter[120] face à la députée socialiste sortante,Michèle Delaunay, qui est réélue.

Rôle à l'UMP après l'élection présidentielle de 2012

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Après la défaite de la droite aux élections présidentielle et législatives, Alain Juppé est pressenti par les médias comme un possible candidat à la présidence de l'UMP dans un contexte de divisions entre les partisans deFrançois Fillon et deJean-François Copé[121]. À la suite des déclarations de candidature de ces derniers, il renonce à briguer la tête du parti[122]. À la fin du mois de, face aux contestations qui suivent lescrutin interne, très serré, Alain Juppé accepte d'être à la tête d'une commission permettant de vérifier les résultats de celui-ci ; mais, après une rencontre entre lui,Jean-François Copé etFrançois Fillon, il annonce l'échec de sa mission[123].

Alain Juppé en avril 2015.

Le, après la démission de Jean-François Copé du fait de troubles internes dus à l'affaire Bygmalion, Alain Juppé annonce accepter de participer à une direction collégiale, avecJean-Pierre Raffarin et François Fillon, jusqu'à l'organisation d'uncongrès à l'automne 2014[124]. Il déclare ne pas avoir l'intention de se présenter à la présidence de l'UMP, affirmant avoir « épuisé les charmes » des fonctions partisanes, et « souhaiter que le candidat à la présidence de l'UMP s'engage à ne pas être candidat aux primaires, en vue de la présidentielle de 2017 »[125].

Il est à nouveau candidat pour lesélections municipales de 2014. Il a pour principal opposant le député PSVincent Feltesse, lequel, s'il reconnaît« l'embellissement de Bordeaux ces dernières années », critique« une ville qui exclut », des« massacres urbanistiques » et« une autosatisfaction permanente » de l'équipe municipale[126]. Alain Juppé obtient un nouveau mandat le, cinq jours après que sa liste a obtenu 60,9 % des voix au premier tour[127],[128]. Le, il reprend la présidence de lacommunauté urbaine de Bordeaux (CUB), où sa formation « Communauté d'avenir » dispose de la majorité absolue des sièges (63 sur 105)[129].

En, les conseillers municipaux socialistes et écologistes de la mairie de Bordeaux l'accusent d'avoir dissimulé un déficit de44 millions d'euros et d'avoir« mis la ville dans une situation financière intenable »[130]. Selon l'opposition, la ville de Bordeaux présente un excédent de cinq millions d'euros du fait d'un emprunt de49 millions d'euros qui n'a pas été utilisé ni officialisé. En 2015, le préfet de la Gironde, saisi par les conseillers de l'opposition socialiste locale, n'avait pas trouvé d'éléments suffisants pour saisir lachambre des comptes régionale sur ce point[131]. De son côté, Alain Juppé se défend en déclarant qu'il est de bonne gestion de ne pas concrétiser les promesses de prêts des banques tant que les besoins ne sont pas effectifs[132].

Candidat à la primaire de la droite et du centre de 2016

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Articles connexes :Primaire française de la droite et du centre de 2016,Candidats à la primaire ouverte de la droite et du centre en 2016 etSondages sur la primaire ouverte de la droite et du centre de 2016.
Alain Juppé en novembre 2015.

Le, Alain Juppé annonce qu'il sera candidat à la primaire ouverte de l'UMP pour la présidentielle de 2017[133]. Il apparaît dès lors comme le principal rival deNicolas Sarkozy[134].

Son bilan à la mairie de Bordeaux est souvent perçu comme étant l'un de ses atouts pour la primaire. Toutefois, sa condamnation judiciaire, son bilan à Matignon et ses prises de position lui attirent des critiques, principalement au sein de l'aile la plus à droite de son parti[135],[136]. Son évolution sur la question de l'intégration et des consignes de vote en cas de duels FN/PS suscitent des interrogations[137],[138],[139]. Lesenquêtes d'opinion indiquent que ce sont les voix en provenance d'électeurs du centre et de la gauche qui permettent à Alain Juppé de devancer ses rivaux. Nicolas Sarkozy, qui est donné en tête chez les sympathisants de droite et plus largement chez les Républicains, dénonce alors un scrutin biaisé[140],[141],[142],[143].

Le, avec 28,6 % des voix, il arrive devant Nicolas Sarkozy, mais loin derrièreFrançois Fillon (44,1 %)[144]. Son score est jugé décevant au vu des sondages, qui le donnaient en tête tout au long de la campagne[145]. Alors que la rumeur de son retrait s'empare des médias, il dément l'information le soir même[146],[147]. Il adopte une stratégie plus offensive pendant l'entre-deux tours, ce qui suscite des interrogations et des critiques de plus de 200 parlementaires[148] et jusque parmi ses partisans[149],[150]. Le, avec 33,5 % des suffrages, il est largement battu par François Fillon (66,5 %), à qui il apporte son soutien dans le cadre de l'élection présidentielle de 2017[151],[152]. Il annonce qu'il se consacrera désormais à ses fonctions locales[153],[154].

Logo d'Alain Juppé pour la primaire présidentielle de la droite et du centre en 2016.

Pour expliquer son échec, les commentateurs relèvent l'orientation centriste de sa campagne, la focalisation de ses critiques avant le premier tour sur Nicolas Sarkozy et l'excès de confiance de son équipe de campagne au vu des enquêtes d'opinion[155]. Alain Juppé etJérôme Chartier, conseiller de François Fillon, pensent que sa défaite est aussi due à la campagne organisée par la « fachosphère » qui l'a accusé de connivence avec l'islam radical en le surnommant « Ali Juppé »[156],[157].

Fin, alors que François Fillon est mis en difficulté par l'affaire de l'emploi présumé fictif de son épouse, Alain Juppé exclut d'être un recours en cas de retrait de la course présidentielle de ce dernier[158]. Le,Le Figaro annonce que Juppé envisage finalement de prendre la relève de Fillon sous condition qu'il y ait consensus autour de sa candidature. Dans les semaines qui suivent, alors que Fillon risque une mise en examen, continue à baisser dans les intentions de vote et que plusieurs membres de son équipe (dont d'anciens « juppéistes ») quittent l'organisation de la campagne électorale, des élus des Républicains appellent à donner à Juppé les 500 parrainages nécessaires avant la date butoir du, afin d'anticiper un remplacement du candidat de la droite et du centre[159],[160]. Finalement, le, après avoir dénoncé le « gâchis » de la droite et du centre dans cette élection, il confirme « une bonne fois pour toutes » qu'il ne sera pas candidat à la présidence, indiquant qu'il est « trop tard » pour lui et qu'il n'est pas en mesure de rassembler les différentes sensibilités de son camp autour de sa candidature[161],[162]. Il envoie ensuite sonparrainage d'élu à François Fillon[163].

Rapprochement avec Emmanuel Macron

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Au soir du premier tour desélections législatives de 2017, Alain Juppé appelle à voter pour les candidats Les Républicains afin d'éviter une Assemblée nationale « monochrome », en référence aux bons scores réalisés par les candidats du partiLa République en marche (LREM) du nouveau président de la République,Emmanuel Macron[164]. Cependant, il soutient une candidate investie par LREM,Aurore Bergé, son ancienne collaboratrice quand il était candidat à la primaire de la droite et du centre, considérant qu'ils partagent les mêmes valeurs[165].

En, alors queLaurent Wauquiez est favori pour prendre la tête du partiLes Républicains, Alain Juppé évoque la possibilité de constituer un « mouvement central avecEmmanuel Macron en vue desélections européennes de 2019 »[166]. Sa proximité avec le chef de l’État et le Premier ministre,Édouard Philippe, est alors mentionnée par les médias[167],[168],[169].

Le, quelques jours avant lecongrès des Républicains, il indique qu'il votera pour Maël de Calan, un de ses porte-paroles de campagne lors de la primaire[170]. Laurent Wauquiez l'emporte largement lors du congrès[171]. En, Alain Juppé déclare qu'il n'a pas payé sa cotisation aux Républicains en 2017 et qu'il n'entend pas payer celle de 2018, « attendant de voir ce que devient LR »[172],[173]. N’ayant pas renouvelé sa cotisation durant deux années consécutives, il perd officiellement sa qualité d'adhérent à LR le[174].

Membre du Conseil constitutionnel

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Le, le président de l’Assemblée nationale,Richard Ferrand, propose sa nomination pour siéger auConseil constitutionnel, en remplacement deLionel Jospin[175]. Alain Juppé accepte et annonce aussitôt sa démission de ses mandats de maire de Bordeaux et de président de la métropole, qu'il quitte effectivement le suivant[176],[177]. Il est auditionné au Parlement par les députés, qui approuvent très largement sa nomination au Conseil constitutionnel.

Préalablement, il avait plaidé un« droit à l'oubli » de sa condamnation pénale de 2004 dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris[178]. Il prête serment le aupalais de l'Élysée[179] et prend ses fonctions le lendemain[180], devenant ainsi le premier membre du Conseil constitutionnel à avoir été condamné par la justice[181].

Prises de position

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À partir des années 2000, il est souvent considéré comme appartenant à une droite modérée voirecentriste, à l'image de sa ville de Bordeaux, qui vote souvent à gauche[182],[183],[184]. Il est ainsi comparé au précédent maire de la ville,Jacques Chaban-Delmas, qui avait eu des visions centristes avec sanouvelle société, ce qui lui fut reproché par son camp politique[185]. Le politologuePascal Perrineau situe Alain Juppé dans la famille« néo-gaulliste »[186].

Défense

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Le, il cosigne avecMichel Rocard, le généralBernard Norlain et l'ancien ministre de la Défense socialisteAlain Richard une tribune dans le quotidienLe Monde en faveur dudésarmement nucléaire. Cette déclaration « exprime le vœu que la France affirme résolument son engagement pour le succès de ce processus de désarmement »[187].

Économie

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En 1977, le programme qu'il rédige pour le RPR prône une « planification démocratique ». Six ans plus tard, en 1983, il se prononce en faveur de laparticipation des salariés aux résultats de l'entreprise comme voie alternative au « capitalisme dur » et au « marxisme féroce »[35]. Son passage à Matignon change les choses et il se voit qualifier parSerge Halimi d'« ultralibéral » en raison des réformes qu'il défend[188].

Il déclare à propos dubouclier fiscal, en 2009 : « Il faut s'interroger sur ce qu'on appelle le bouclier fiscal parce que les choses ont changé, la crise est venue. On voit aujourd'hui qu'une petite minorité de très riches ne cesse de s'enrichir. Ça ne me choquerait pas qu'on demande aux très riches de faire un effort de solidarité supplémentaire vis-à-vis de ceux qui souffrent dans la crise »[189]. Il estime également qu'« il ne faut pas renoncer » concernant l'instauration d'unetaxe carbone[190].

Lors de la campagne pour les primaires des Républicains de 2016, il propose notamment de supprimer entre 250 000 et 300 000 postes defonctionnaires, le retour aux39 heures hebdomadaires légales, la retraite à 65 ans, la suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), la baisse de l'impôt sur les sociétés, le transfert du financement de la protection sociale vers laTVA et80 à 100 milliards d’euros de baisse des dépenses[191],[192]. Il s'oppose cependant à toute réforme du statut des employés de la fonction publique, citant les contestations dont il a fait l'objet en tant que Premier ministre en 1995[193]. Il se dit inspiré parLa France est prête : nous avons déjà changé, de l’essayisteRobin Rivaton, qui est de tendance libérale[194].

Front national

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Aurélie Filippetti et Alain Juppé à un salon littéraire en 2013.

Le, en tant que secrétaire général du RPR, il met en congé du partiAlain Carignon, qui avait appelé à voter pour le candidat de gauche face auFront national au second tour d'une élection cantonale partielle àVilleurbanne[195],[196].

Pourtant, en, sans attendre la consigne de l'UMP, Alain Juppé appelle à voter pour le socialisteFrédéric Barbier afin de faire barrage au FN au second tour d'uneélection législative partielle dans le Doubs, et ce deux ans après avoir indiqué qu'il voterait blanc dans une telle hypothèse[195]. Dans le même temps, il se montre favorable à la formation d'ungouvernement d'unité nationale[197].

Immigration

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Il adopte dans un premier temps une position ferme sur l'immigration. En 1977, il souhaite que « les emplois traditionnellement abandonnés aux étrangers puissent être occupés par des Français »[35]. En, il juge que la question de l'intégration est un problème « permanent et gigantesque » avec beaucoup d'écoles primaires où « 80 à 90 % des petits enfants sont d'origine étrangère »[137],[138].

En 1990, il participe aux états généraux du RPR et de l'UDF qui aboutissent à des propositions proches de celles du Front national (« fermeture des frontières », « suspension de l'immigration », « réserver certaines prestations sociales aux nationaux », « incompatibilité entre l'islam et nos lois ») ; il les désavoue en 2014[198].

En, alors qu'il est Premier ministre, il déclare être favorable à l'espace Schengen « si Schengen améliore la sécurité à nos frontières et si Schengen permet de mieux lutter contre l'immigration clandestine »[199], et se dit « décidé », en, « à faire une stricte application des lois sur la maîtrise de l'immigration »[200].

Ses prises de position changent ensuite[201]. Le, il suscite l'étonnement en déclarant auMonde qu'« il faut accueillir de nouveaux immigrés » à la suite de la publication d'un rapport duMedef allant dans ce sens[202],[35]. En, il prône la mise d’œuvre d'« une politique européenne de l'immigration qui nous permette tout à la fois de mieux accueillir les étrangers dont nous avons besoin en Europe et d'être enfin efficace dans la lutte contre l'immigration clandestine »[203], ajoutant que « les Français ont bien compris que nous avions besoin d'accueillir des étrangers, en Europe en général et en France en particulier »[204]. En, en tant que ministre des Affaires étrangères, il déclare que « l'immigration illégale est un fléau pour tout le monde, pour les pays d'origine comme pour ceux de destination »[205]. En 2014, il estime que le concept d'assimilation culturelle n'est pas réaliste et appelle à des « accommodements raisonnables » de la part de la République française, prônant une « identité heureuse », expression faisant écho àL'Identité malheureuse, ouvrage d'Alain Finkielkraut[206],[207]. Il se prononce également contre la suppression dudroit du sol[207].

En 2016, il propose des quotas de migrants et une durée minimale de séjour aux parents étrangers ayant des enfants nés en France[208]. Il réaffirme son concept d'« identité heureuse », et critique une possible suspension duregroupement familial, une proposition qu'il juge « inhumaine »[209]. Il souhaite interdire l’acquisition de la nationalité française aux étrangers nés en France mais dont les deux parents étaient à leur naissance des immigrés illégaux, et renforcer les restrictions d'accès de l’aide médicale d'État aux immigrés illégaux[194].

Islam

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Pendant le débat sur le port du voile en 2004, Alain Juppé, alors président de l'UMP, explique que pour lui « il ne s'agit pas d'interdire levoile islamique en France, il s'agit del'interdire à l'école »[210].

Il se dit opposé, dans un entretien accordé auMonde le, à laloi interdisant le voile intégral dans l'espace public, afin de ne pas « donner le sentiment d'une stigmatisation de l'islam »[211]. Dans l'émissionDes paroles et des actes du, il réfute ces déclarations[212].

Le, il déclare dans un entretien accordé auParisien concernant l'intervention militaire en Libye : « ne stigmatisons pas a priori tous ceux qui se qualifient d’islamistes, il y a des gens attachés à l’islam, et en même temps prêts à accepter les règles de base de la démocratie »[213].

Alain Juppé est opposé à l'interdiction duvoile à l'université et duburkini sur les plages[214].

Lors de la campagne pour la primaire des Républicains de 2016, il propose d'expulser les imams qui font l'apologie de la violence, de renforcer l'arsenal législatif en créant un code de la laïcité et un délit d'entrave à la laïcité dans les services publics pour sanctionner son non-respect, et exige la transparence sur les financements des lieux de culte et une formation civique minimale des ministres du culte[215].

Institutions

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Alain Juppé souhaite le maintien de laCinquième République. À la fin des années 1970, il adopte une position jugée gaulliste en appelant à l'extension du référendum, notamment duréférendum d'initiative populaire, et en refusant la possibilité d'une cohabitation[35]. Il s'éloigne ensuite de cette position[35],[193].

Société

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En 1983, il appelle à « exalter les valeurs familiales et non à favoriser la propagande en faveur de l'interruption de grossesse », avant de changer par la suite de position[35]. En 2011, il se dit favorable « à quelque chose qu'on pourrait appeler unmariage homosexuel, mais avec un nom différent », puis déclare en 2014 qu'il ne souhaite pas revenir sur la loi autorisant le mariage entre personnes de même sexe votée en 2013[216].

Union européenne

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En 1977, en tant que délégué national aux études du RPR, Alain Juppé prône l'« Europe des peuples », confédérale, contre l'« Europe des technocrates », fédérale et supranationale[35].

Il se prononce en faveur du « oui » auréférendum français sur le traité de Maastricht et convainc Jacques Chirac de se rallier à cette position alors que le RPR est très divisé sur la question[35]. En 1997, il affirme toujours penser que « les critères de Maastricht, c'est le bon sens » et que « l'euro ne signifie pas la rigueur, mais une stratégie pour la croissance »[217]. Mais le, il nuance sa position en déclarant à l'Assemblée nationale : « Si le traité de Maastricht avait été un peu mieux fagoté, nous n'en serions pas là où nous en sommes aujourd'hui »[218].

AvecJacques Toubon, il fait publier, dansLe Figaro du, un projet de constitution européenne devant aboutir à l'émergence d'une Europe fédérale[35]. Il réclame dès lors une Europe « politique et de dynamique fédérale »[35].

Au lendemain duréférendum grec de 2015 faisant suite à l'échec des négociations de la Grèce avec latroïka dans le cadre de lacrise de sa dette publique, il se démarque dans son parti politique en prônant la sortie de la Grèce de la zone euro (« Grexit »). Il revient cependant sur cette position après des propositions du Premier ministre grec,Aléxis Tsípras, aux créanciers de la Grèce.

En 2016, il s'oppose à la tenue d'un référendum sur le maintien de la France dans l'Union européenne, estimant que « ce serait faire un cadeau àMarine Le Pen »[193].

Détail des mandats et fonctions

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Alain Juppé en 2011.

Au niveau local

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Conseil municipal

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  • - :conseiller de Paris, adjoint au maire deParis.
  • - : conseiller de Paris, adjoint au maire de Paris.
  • - : maire deBordeaux.
  • - : maire de Bordeaux.

Communauté urbaine puis métropole

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Conseil régional

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À l’Assemblée nationale

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Au Parlement européen

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  • - :député européen.
  • - : député européen.

Au gouvernement

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Au sein de partis

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  • 1979 : membre du comité central duRPR.
  • 1984-1986 : secrétaire national du RPR, chargé du redressement économique et social.
  • 1988-1995 : secrétaire général du RPR.
  • 1994-1995 : président du RPR (intérim).
  • 1995-1997 : président du RPR.
  • 2002-2004 : président de l'UMP.
  • 2014 : coprésident de l'UMP (intérim).

Au Conseil constitutionnel

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Synthèse des résultats électoraux

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Primaire présidentielle

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AnnéeParti1er tour2d tour
Voix%RangVoix%IssueAdversaire
2016LR1 224 85528,562e1 471 89833,51BattuFrançois Fillon

Élections législatives

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AnnéePartiCirconscription1er tour2d tour
Voix%RangVoix%Issue
1978RPR1re des Landes24 95942,241er29 38348,44Battu
198818e de Paris15 86043,771er20 88453,70Élu
1993[219]14 78843,711er18 64759,47Élu
1997[220]2e de la Gironde12 15838,571er17 82753,99Élu
2002[221]UMP(UDF)16 33148,281er16 12255,49Élu
2007[222]UMP15 82243,731er17 71249,07Battu

Élections cantonales

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AnnéePartiCanton1er tour2d tourIssue
Voix%RangVoix%Rang
1979RPRMont-de-Marsan-NordNCBattu

Élections municipales

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Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.

AnnéePartiCommune1er tour2d tourSièges obtenus
Voix%RangVoix%RangCMCPCC
1983[223]RPRParis 18e38 61053,851erNC
11  / 14
1989[224]25 94147,971er28 41552,761erNC
11  / 14
1995RPR(UDF)Bordeaux34 96450,291erNC
2001RPR(UDF-DL)30 02550,961er
50  / 61
2006UMP(UDF)29 90756,241er
49  / 61
200846 08756,621er
50  / 61
2014UMP(UDI-MoDem)46 48960,951er
52  / 61
31  / 36

Publications

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  • « Sur quelques injustices économiques et sociales du socialisme », dansÉchecs et injustices du socialisme : suivi d'un projet républicain pour l'opposition (actes de colloque), Paris, Albin Michel,(ISBN 2-226-01544-2,BNF 34717327).
  • AlainJuppé,La Tentation de Venise, Paris, Grasset,(ISBN 224646241X,OCLC 28493207,LCCN 93239312).
  • Alain Juppé,Entre nous, Paris, NiL,(ISBN 2841110729,lire en ligne).
  • Montesquieu, le moderne, Paris, Perrin-Grasset, 1999 (réimp. 2015).
  • AvecSerge July,Entre quatre z'yeux, Paris, Grasset,(ISBN 9782246570219).
  • Isabelle Juppé et Alain Juppé,France, mon pays : lettres d'un voyageur, Paris, Laffont,(ISBN 9782221103654).
  • Je ne mangerai plus de cerises en hiver, Paris, Plon,(ISBN 9782259203333). Livre-confession de 1995 à 2008
  • AvecMichel Rocard,La Politique, telle qu'elle meurt de ne pas être, un débat conduit parBernard Guetta, Paris, J.-C. Lattès,(ISBN 9782709635776).
  • AlainJuppé,Mes chemins pour l'école, Paris, JC Lattès,, 304 p.(ISBN 978-2-709-65046-5,OCLC 922074356).
  • Pour un État fort, Paris, J.-C. Lattès, 2016.
  • Cinq ans pour l'emploi : vers un nouveau monde, Paris, J.-C. Lattès, 2016.
  • De vous à moi, livre numérique, 2016.
  • Dictionnaire amoureux de Bordeaux, Paris, Plon, 2018.
  • Mon Chirac. Une amitié singulière, Paris, Tallandier, 2020.
  • Une histoire française, Paris, Tallandier,.
  • L'heure du choix. Pour une déclaration d'indépendance des européens, Paris, Tallandier, 2025[225].

Décorations

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Décorations françaises

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Décorations étrangères

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Voir aussi

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Bibliographie

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Filmographie

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  • Un Favori dans la primaire (2016), film d'Antoine Laura (France 3 nouvelle Aquitaine et Public Sénat)[232].
  • Paroles inattendues, 2006, film de Gérard Puechmorel sur la vie d'Alain Juppé à la suite de sa condamnation judiciaire.
  • Juppé, forcément, 1995, film documentaire dePierre Carles sur le rôle des médias régionaux lors de l’élection d’Alain Juppé à la mairie deBordeaux.
  • À table avec les politiques, 2005, film documentaire deFrédéric Lepage.
  • Alain Juppé, la dernière carte, documentaire de Francis Bianconi pourLCP, 2008.
  • Bordeaux, une ville nommée « désir », documentaire de Laurent Lataste et Bernard Férié pourFrance 3, 2008.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Communauté urbaine de Bordeaux jusqu'en 2015.
  2. Dans le gouvernement Édouard Balladur, il est seulement ministre des Affaires étrangères.
  3. Il déclare : « Comme l'a dit François Fillon, le candidat naturel de la majorité en 2012, c'est Nicolas Sarkozy. S'il arrivait, pour des raisons qui lui appartiennent, qu'il ne soit pas à nouveau candidat, moi je pense qu'il faudra des primaires au sein de l'UMP. Je n’exclus pas à ce moment-là d'être candidat à la candidature »[104].

Références

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  14. Dominique Lormier,Alain Juppé sans masque, First,, 202 p.(ISBN 9782754087094).
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  17. « Clara Juppé est née samedi… »,Libération,‎(lire en ligne).
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  26. « Washington sur Seine ? Ces ministres de François Hollande qui ont été formés par les Américains »,Atlantico.fr,‎(lire en ligne, consulté le).
  27. « Annuaire des Young LeadersYoung Leaders Directory », surfrench-american.org viaWikiwix(consulté le).
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  31. « Service des archives économiques et financières SAEF - Alain JUPPÉ », sureconomie.gouv.fr
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  50. « Défaite d'Alain Juppé : pourquoi le meilleur d'entre nous ne l'a jamais été », surLe Figaro,.
  51. « "Le meilleur d'entre nous" dans le box », sur20 Minutes,.
  52. « Alain Juppé, de nouveau éligible, laisse planer le doute quant à son éventuel retour en politique », surLe Monde,.
  53. « JA2 20H : émission du 4 septembre 1993 [17e minute] », surYouTube / Archives INA.
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  55. « "Entre Juppé et Sarkozy, une vieille dispute entre le fils préféré et le bâtard rejeté" », surRTL,.
  56. « L'ultime sacrifice du «fils préféré» », surLibération,.
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v ·m
Président
Membres actuels
Membres à vie
Liste des membres du Conseil constitutionnel français depuis 1958
v ·m
GouvernementJacques ChiracII()
Sous laprésidence deFrançois Mitterrand
Économie, Finances et Privatisation
Édouard Balladur,ministre d'État
Ministre délégué chargé du Budget :Alain Juppé,porte-parole du gouvernement
Ministre délégué chargé du Commerce extérieur :Michel Noir
Ministre délégué chargé de la Privatisation, puis supprimé (2) :Camille Cabana
Ministre délégué chargé du chargé du Commerce, de l'Artisanat et des Services (1) :Georges Chavanes (1)
Secrétaire d'État chargé de la Consommation et de la Concurrence (4) puischargé de la Consommation et de la Concurrence et de la Participation (7) :Jean Arthuis (4)

Jacques Chirac
Premier ministre
Justice,garde des sceauxAlbin Chalandon
Défense
André Giraud
Secrétaire d'État (1) :Jacques Boyon (2)
Culture et Communication
François Léotard
Secrétaire d'État :Philippe de Villiers (dém) (5)puisAndré Santini (6)
Affaires étrangères
Jean-Bernard Raimond
Ministre délégué chargé des Affaires européennes (2) :Bernard Bosson (2)
Secrétaire d'État :Didier Bariani
Intérieur
Charles Pasqua
Ministre délégué chargé de la Sécurité :Robert Pandraud
Secrétaire d'État chargé des Collectivités locales puis ministre délégué (2) :Bernard BossonpuisYves Galland (2)
Équipement,Logement,Aménagement du territoire etTransports
Pierre Méhaignerie
Ministre délégué chargé des Transports :Jacques Douffiagues
Ministre délégué chargé de l'Environnement :Alain Carignon
Départements et Territoires d'outre-mer
Bernard Pons
Secrétaire d'État chargé des Problèmes du Pacifique Sud :Gaston Flosse
Éducation nationale
René Monory
Ministre délégué chargé de la Recherche etde l'Enseignement supérieur :Alain Devaquet (dém) (3)puisJacques Valade (4)
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement :Michèle Alliot-Marie
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle :Nicole Catala
Affaires sociales etEmploi
Philippe Séguin
Ministre délégué chargé de la Santé etde la Famille (1) :Michèle Barzach (1)
Secrétaire d'État chargé de la Sécurité sociale :Adrien Zeller
Secrétaire d'État, puis supprimé (4) :Jean Arthuis
Industrie,P. etT. etTourisme
Alain Madelin
Secrétaire d'État chargé desP. etT. puisministre délégué chargé desP. etT. (2) :Gérard Longuet
Secrétaire d'État chargé du Tourisme (1) :Jean-Jacques Descamps (1)
AgricultureFrançois Guillaume
CoopérationMichel Aurillac
Relations avec le ParlementAndré Rossinot
Anciens CombattantsSecrétaire d'État chargé des Anciens Combattants :Georges Fontès
RapatriésSecrétaire d'État chargé des Rapatriés :André Santini
MerSecrétaire d'État chargé de la Mer :Ambroise Guellec
Ministre délégué etsecrétaires d'État
auprès duPremier ministre
Ministre délégué chargé de la Fonction publique etdu Plan :Hervé de Charette
Ministre délégué chargé de la Réforme administrative (2) puisministre délégué chargé des Rapatriés etde la Réforme administrative (6) :Camille Cabana
Secrétaire d'État chargé de la Francophonie :Lucette Michaux-Chevry
Secrétaire d'État chargé des Droits de l'homme :Claude Malhuret
Secrétaire d'État chargé de la Jeunesse et des Sports :Christian Bergelin
  • Ordonnancement parordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Ajustement du
( FABIUS) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (ROCARD I)
v ·m
Gouvernement Édouard Balladur()
Sous laprésidence deFrançois Mitterrand
Affaires sociales,Santé etVille
Simone Veil,ministre d'État
Ministre délégué à la Santé :Philippe Douste-Blazy,porte-parole du Gouvernementà partir du 19 janvier 1995 (4)

Édouard Balladur
Premier ministre
Intérieur etAménagement du territoire
Charles Pasqua,ministre d'État
Ministre délégué à l'Aménagement du territoire etaux Collectivités locales :Daniel Hoeffel
Justice,garde des sceauxPierre Méhaignerie,ministre d'État
DéfenseFrançois Léotard,ministre d'État
Affaires étrangères
Alain Juppé
Ministre délégué à l’Action humanitaire et aux Droits de l’homme :Lucette Michaux-Chevry
Ministre délégué aux Affaires européennes :Alain Lamassoure
Éducation nationaleFrançois Bayrou
ÉconomieEdmond Alphandéry
Industrie,Postes et Télécommunications etCommerce extérieurGérard Longuet (dém) (2)puisJosé Rossi (2)
Équipement,Transports etTourismeBernard Bosson
Entreprises et Développement économique, Petites et moyennes entreprises,Commerce etArtisanatAlain Madelin
Travail,Emploi etFormation professionnelleMichel Giraud
Culture etFrancophonieJacques Toubon
BudgetNicolas Sarkozy,porte-parole du Gouvernementjusqu'au 19 janvier 1995 (4)
Agriculture et PêcheJean Puech
Enseignement supérieur etRechercheFrançois Fillon
EnvironnementMichel Barnier
Fonction publiqueAndré Rossinot
LogementHervé de Charette
CoopérationMichel Roussin (dém) (3)puisBernard Debré (3)
Départements et Territoires d'Outre-merDominique Perben
Jeunesse et SportsMichèle Alliot-Marie
CommunicationAlain Carignon (dém) (1)puisNicolas Sarkozy (1)
Anciens Combattants et Victimes de guerrePhilippe Mestre
Ministres auprès duPremier ministre
Ministre délégué aux Relations avec l’Assemblée nationale :Pascal Clément
Ministre délégué aux Relations avec le Sénat,chargé des Rapatriés :Roger Romani
  • Ordonnancement parordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement des et
  • (3) Remaniement du
  • (4) Ajustement du
( BÉRÉGOVOY) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (JUPPÉ I)
v ·m
Présidence de
Charles de Gaulle
Georges Pompidou
Valéry Giscard d'Estaing
François Mitterrand
Jacques Chirac
Nicolas Sarkozy
François Hollande
Emmanuel Macron
v ·m
Gouvernement Alain Juppé I()
Sous laprésidence deJacques Chirac
Justice,garde des sceauxJacques Toubon
Alain Juppé
Premier ministre
Économie et Finances
Alain Madelin (dém) (2)puisJean Arthuis (2)
Secrétaire d'État au Budget :François d'Aubert
Secrétaire d'État aux Finances :Hervé Gaymard
Éducation nationale,Enseignement supérieur,Recherche et Insertion professionnelle
François Bayrou
Secrétaire d'État à l'Enseignement supérieur :Jean de Boishue
Secrétaire d'État à la Recherche :Élisabeth Dufourcq
Secrétaire d'État à l'Enseignement scolaire :Françoise Hostalier
Aménagement du territoire,Équipement etTransports
Bernard Pons
Secrétaire d'État aux Transports :Anne-Marie Idrac
Secrétaire d'État au Développement rural :Raymond-Max Aubert
Affaires étrangères
Hervé de Charette
ministre délégué à la Coopération :Jacques Godfrain
ministre délégué aux Affaires européennes :Michel Barnier
Secrétaire d'État chargé de la Francophonie :Margie Sudre
DéfenseCharles Millon
IntérieurJean-Louis Debré
Relations avec le ParlementRoger Romani
Travail, Dialogue social et ParticipationJacques Barrot
CulturePhilippe Douste-Blazy
Développement économique et Plan
puis supprimé (2)
Jean Arthuis
Réforme de l'État, Décentralisation et Citoyenneté
Claude Goasguen
Secrétaire d'État à la Décentralisation :Nicole Ameline
Fonction publiqueJean Puech
Santé publique etAssurance maladieÉlisabeth Hubert
Intégration et Lutte contre l'exclusion
Éric Raoult
Secrétaire d'État aux Quartiers en difficulté :Françoise de Veyrinas
Solidarité entre les générationsColette Codaccioni
Agriculture et Alimentation
puisAgriculture, Pêche et Alimentation (1)
Philippe Vasseur
Industrie
Yves Galland
Secrétaire d'État au Commerce extérieur :Christine Chauvet
LogementPierre-André Périssol
Petites et moyennes entreprises,Commerce et ArtisanatJean-Pierre Raffarin
Technologies de l'information etPosteFrançois Fillon
Outre-merJean-Jacques de Peretti
EnvironnementCorinne Lepage
Jeunesse et SportsGuy Drut
TourismeFrançoise de Panafieu
Anciens Combattants et Victimes de guerrePierre Pasquini
Secrétaires d'État auprès duPremier ministre
Secrétaire d'État à l'Action humanitaire d'urgence :Xavier Emmanuelli
Secrétaire d'État pour l'Emploi :Anne-Marie Couderc
Secrétaire d'État, porte-parole du Gouvernement :François Baroin
( BALLADUR) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (JUPPÉ II)
v ·m
Gouvernement Alain Juppé II()
Sous laprésidence deJacques Chirac
Justice,garde des sceauxJacques Toubon
Alain Juppé
Premier ministre
Éducation nationale,Enseignement supérieur
etRecherche
François Bayrou
Secrétaire d'État à la Recherche :François d'Aubert
DéfenseCharles Millon
Équipement,Logement,Transports etTourisme
Bernard Pons
Ministre délégué au Logement :Pierre-André Périssol
Secrétaire d'État aux Transports :Anne-Marie Idrac
Affaires étrangères
Hervé de Charette
ministre délégué à la Coopération :Jacques Godfrain
ministre délégué aux Affaires européennes :Michel Barnier
Secrétaire d'État chargé de la Francophonie :Margie Sudre
Travail etAffaires sociales
Jacques Barrot
Ministre délégué pour l'Emploi :Anne-Marie Couderc
Secrétaire d'État à la santé età la Sécurité sociale :Hervé Gaymard
IntérieurJean-Louis Debré
Économie et Finances
Jean Arthuis
Ministre délégué au Budget :Alain Lamassoure,porte-parole du Gouvernement
Ministre délégué aux Finances et au Commerce extérieur :Yves Galland
Relations avec le ParlementRoger Romani
EnvironnementCorinne Lepage
CulturePhilippe Douste-Blazy
Industrie,Poste et Télécommunications
Franck Borotra
Ministre délégué à la Poste, aux Télécommunications et à l'Espace :François Fillon
Agriculture, Pêche et AlimentationPhilippe Vasseur
Aménagement du territoire,Ville et Intégration
Jean-Claude Gaudin
Ministre délégué à la Ville et à l'intégration :Éric Raoult
Petites et moyennes entreprises,Commerce
et Artisanat
Jean-Pierre Raffarin
Fonction publique,Réforme de l'État
et Décentralisation
Dominique Perben
Secrétaires d'État auprès duPremier ministre
Ministre délégué aux anciens combattants et victimes de guerre :Pierre Pasquini
Ministre délégué à l'Outre-mer :Jean-Jacques de Peretti
Ministre délégué à la Jeunesse et aux Sports :Guy Drut
Secrétaire d'État à l'Action humanitaire d'urgence :Xavier Emmanuelli
Ordonnancement parordre de préséance
( JUPPE I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (JOSPIN)
v ·m
GouvernementFrançois FillonI()
Sous laprésidence deNicolas Sarkozy
Écologie, Développement
et Aménagement durables
Alain Juppé,ministre d'État
Secrétaire d'État chargé des Transports :Dominique Bussereau

François Fillon
Premier ministre
Économie, Finances etEmploiJean-Louis Borloo
Intérieur,Outre-mer etCollectivités territorialesMichèle Alliot-Marie
Affaires étrangères eteuropéennes
Bernard Kouchner
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes :Jean-Pierre Jouyet
Immigration, Intégration, Identité nationale
et Codéveloppement
Brice Hortefeux
Justice,garde des sceauxRachida Dati
Travail, Relations sociales etSolidaritéXavier Bertrand
Éducation nationaleXavier Darcos
Enseignement supérieur etRechercheValérie Pécresse
DéfenseHervé Morin
Santé,Jeunesse et SportsRoselyne Bachelot-Narquin
Logement etVilleChristine Boutin
Agriculture et PêcheChristine Lagarde
Culture et CommunicationChristine Albanel,porte-parole du Gouvernement
Budget, Comptes publics etFonction publiqueÉric Woerth
Secrétaires d'État et haut-commissaire
auprès duPremier ministre
Secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement :Roger Karoutchi
Secrétaire d'État chargé de la Prospective et de l'Évaluation des politiques publiques :Éric Besson
Haut-commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté :Martin Hirsch
Ordonnancement parordre de préséance
( de Villepin) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (FILLON II)
v ·m
Gouvernement FillonIII()
Sous laprésidence deNicolas Sarkozy
Défense etAnciens Combattants
Alain Juppé,ministre d'État puisGérard Longuet (1)
Secrétaire d'État (3) :Marc Laffineur

François Fillon
Premier ministre
Affaires étrangères eteuropéennes
Michèle Alliot-Marie,ministre d'État (dém) (1)puisAlain Juppé,ministre d'État (1)
Ministre chargé de la Coopération :Henri de Raincourt
Ministre chargé des Affaires européennes :Laurent WauquiezpuisJean Leonetti (3)
Secrétaire d'État chargé des Français de l'étranger (3) :David DouilletpuisÉdouard Courtial (4)
Écologie, Développement durable,Transports etLogement
Nathalie Kosciusko-MorizetpuisFrançois Fillon (5)
Secrétaire d'État chargé du Logement puisministre chargé du Logement (5) :Benoist Apparu
Secrétaire d'État chargé des Transports puisministre chargé des Transports (3) :Thierry Mariani
Justice et Libertés,garde des sceauxMichel Mercier
Intérieur,Outre-mer,Collectivités territoriales etImmigration
Brice HortefeuxpuisClaude Guéant (1)
Ministre chargé des Collectivités territoriales :Philippe Richert
Ministre chargée de l'Outre-mer :Marie-Luce Penchard
Économie, Finances etIndustrie
Christine LagardepuisFrançois Baroin (3)
Ministre chargé de l'Industrie,de l'Énergie etde l'Économie numérique :Éric Besson
Secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur :Pierre Lellouche
Secrétaire d'État chargé du Commerce, de l'Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises,du Tourisme, des Services, des Professions libérales etde la Consommation :Frédéric Lefebvre
Travail, Emploi etSanté
Xavier Bertrand
Ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle :Nadine Morano
Secrétaire d'État chargée de la Santé :Nora Berra
Éducation nationale,Jeunesse
et Vie associative
Luc Chatel
Secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et de la Vie associative :Jeannette Bougrab
Budget, Comptes publics,Fonction publique
etRéforme de l'État
puisBudget, Comptes publics etRéforme de l'État (3)
François Baroin,porte-parole du Gouvernement,puisValérie Pécresse,porte-parole du Gouvernement (3)
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique :Georges Tron (dém) (2)
Enseignement supérieur etRechercheValérie PécressepuisLaurent Wauquiez (3)
Agriculture, Alimentation, Pêche,Ruralité
etAménagement du territoire
Bruno Le Maire
Culture et CommunicationFrédéric Mitterrand
Solidarités et Cohésion sociale
Roselyne Bachelot-Narquin
Secrétaire d'État :Marie-Anne Montchamp
Secrétaire d'État chargée de la Famille (3) :Claude Greff
VilleMaurice Leroy
SportsChantal JouannopuisDavid Douillet (4)
Fonction publique (3)François Sauvadet
Ministre auprès duPremier ministre
Ministre chargé des Relations avec le Parlement :Patrick Ollier
  • Ordonnancement parordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement des et
  • (5) Remaniement du
( FILLON II) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (AYRAULT I)
v ·m
Ministère de la Défense
IIIe République
(1871 -1940)
Gouvernement provisoire
(1944 -1946)
IVe République
(1946 -1958)
Ve République
(depuis1958)
v ·m
IIIe République
(1871-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
France libre
(1941-1944)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis 1959)
v ·m
Ministère de l'Écologie sous laVe République
v ·m
v ·m
Dirigeants des formations politiquesgaullistes puis néo-gaullistes
RPF
RS
UNR
UDT
UNR-UDTJacques Baumel (1962-1967)
UD-Ve / UDR
RPR
v ·m
Fondateurs :Jacques Chirac etAlain Juppé
Présidents
Vice-présidents
Secrétaires généraux
Congrès
Courants
Organismes associés
v ·m
XIXe siècle
XXe siècle
XXIe siècle
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