Cet article est uneébauche concernant unelocalitésyrienne et leKurdistan.
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Consultez la liste destâches à accomplir enpage de discussion.| Dêrik Al-Malikiyah (المالكية), Dayrik, Dêrika Hemko | ||
| Administration | ||
|---|---|---|
| Pays | ||
| Gouvernorat | Al-Hasaka | |
| Démographie | ||
| Population | 39 000 hab.(2012) | |
| Géographie | ||
| Coordonnées | 37° 06′ 11″ nord, 42° 04′ 56″ est | |
| Altitude | 485 m | |
| Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte :Syrie | ||
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Dêrik (arabe :المالكيةal Mālikiya,syriaque :ܕܪܝܟ,Dayrik) est un chef-lieu de district situé dans la province d'Al-Hasaka enRojava enSyrie. La ville est habitée par desKurdes, desAssyriens, desArabes et desArméniens. Jusqu'auXXe siècle, le nom de la ville était le toponyme enkurde :Dêrik, mais le gouvernement syrien a changé son nom officiel enal Mālikiya lors de son programme d'arabisation[1],[2].
Ce district constitue le coin nord-est du pays. LeTigre forme la frontière entre la Syrie, laTurquie et l'Irak. La population est assez diversifiée, comme cela est généralement le cas dans la province deAl-Hasaka. Elle est formée d'Assyriens, d'Arabes, de Kurdes et d'Arméniens. La population était de 26 311 lors du recensement de 2004.
Al-Malikiyah, dont le nom provient d'un officier de l'armée syrienneAdnan al-Malki, est aussi appeléeDayrik en syriaque. Les anciens occupants de la ville sont desAraméens, dont les ancêtres vivaient dans des villages turcs et qui ont fui après la Première Guerre mondiale.
La partie nord de la ville est habitée par des Kurdes musulmans, la partie sud par des chrétiens. La ville est un centre commercial habituellement fréquenté par les habitants des villages et villes alentour. Dêrik a bénéficié ces dernières années d'un important développement urbain et immobilier.
Dêrik était un centre pour le communisme dans les années 1950. Selon les renseignements du gouvernement britannique en 1950, le mouvement communiste parmi les Kurdes en Syrie était basé àQamichli, avec des branches subordonnées àRas al-Aïn,al-Darbasiyah (en),Amouda et Dêrik[3]:437.
À partir des années 1990, Dêrik est devenu un centre clandestin ducommerce d'armes à travers lafrontière syro-turque. Le commerce des armes a été encouragé par les soulèvements kurdes en Irak et en Turquie depuis 1984. La contrebande transfrontalière dans la région concernait traditionnellement les moutons[4].
Pendant laguerre civile syrienne, Dêrik est passé sous le contrôle desunités de protection du peuple (YPG). Les manifestations contre les politiques oppressives deHafez el-Assad et de son filsBachar ont commencé auKurdistan syrien en 2012. Le pouvoir du régime s'est effondré dans la région, et Dêrik et Qamichli sont passés sous le contrôle des YPG en juillet, peu après la prise de contrôle d'Amouda et d'Afrine et après que le PYD eut déjà pris le contrôle deKobané le 19 juillet[5]:814. Les YPG ont pris le contrôle administratif de plusieurs villes, villages, routes principales et postes frontaliers, dont Dêrik et Afrine[3]:447. Administrativement, Dêrik faisait partie de la région de Qamichli (avec Qamichli lui-même, Amouda, Tirbesiye,Tell Hamis (en) etTell Brak). En décembre 2016, avec la déclaration de lafédération démocratique du nord de la Syrie, Dêrik et le reste de la région de Qamichli ont été intégrés au nouveaucanton de Jazira (en), avec l'ancienne région deHassaké[3]:449.
« … the decree of Arabization of toponyms issued in 1977 was a clear manifestation of the regime's desire to erase all non-Arabic cultural and historic presence in Syria. For instance, in Jazira, the localities or towns of Tirbe Spî, Tel Kochak, Amuda, and Darbasiya were, respectively, renamed Qahtaniyya, Ya'Rubiyya, Adnaniyya, and Ghasaniyya, while Derik was made al-Malikiyya. »
« The little town of Derik lost its Kurdish name and was officially restyled Al-Malikyyeh. »
« Thus heroin traffic was especially important in Jarablus, while the arms trade centred in Derik and cigarettes and archeological artifacts alike have been smuggled out of Iraq since 2003 by way of 'Ain Diwar. »