Pour les articles homonymes, voirAkono (homonymie).
| Akono | |
Limites communales | |
| Administration | |
|---|---|
| Pays | |
| Région | Centre |
| Département | Méfou-et-Akono |
| Démographie | |
| Population | 8 511 hab.[1](2005) |
| Densité | 40 hab./km2 |
| Géographie | |
| Coordonnées | 3° 29′ 59″ nord, 11° 19′ 36″ est |
| Altitude | 600 m |
| Superficie | 21 150 ha = 211,5 km2 |
| Localisation | |
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Akono est unecommune rurale duCameroun, située dans larégion du Centre et le département de laMéfou-et-Akono. Également un arrondissement, c'est le premier grand carrefour et centre d'affaires sur l'axe bituméYaoundé-Olama-Kribi, il est situé à 60 kilomètres de Yaoundé.

Akono est undistrict créé en 1964. Il prend le nom de son premier maire en 1968. Le district d'Akono est érigé enarrondissement en 1974[2].

L'arrondissement d'Akono est limité au nord parNgoumou (chef-lieu de département de laMéfou-et-Akono), à l'est parBikok (autre arrondissement du même département). Au sud, par le fleuveNyong, qui sépare Akono du district deNgomedzap, et à l'ouest par la commune deMakak.
Satopographie est variée, faite de plaines, de vallées que dessinent les nombreux cours d'eau aux fonds plats et marécageux.
Situé en plein milieu de laforêt équatoriale, l'arrondissement d'Akono connaît quatre saisons :
Les mois de fortes pluies sont les mois d'octobre et novembre, avec des précipitations à hauteur de 200 mm (pour une pluviométrie annuelle de 1 200 mm)[2].
La température moyenne est de23 °C[2].
Lors du recensement de 2005, la commune comptait 8 511 habitants[1], dont 3 168 pour la ville d'Akono.
L'arrondissement subdivise cette population en quatre principaux groupements de l'ethnieewondo, dans le groupe ethnique des languesbétis :
Ces groupements ont à leur tête des chefs traditionnels de deuxième degré.Les autochtones (ewondo) appartiennent à diverses familles:
La commune compte trente-six villages, dirigés par des chefs de troisième degré. Ces villages sont inégalement peuplés et inégalement distants du centre urbain entre 1 et 20 km. Le centre urbain compte environ 3 000 habitants en 2012. Pendant la période scolaire, ce chiffre peut doubler ou tripler.
La population est d'obédience fortementcatholique à 90% environ[3].
Outre Akono et ses quartiers, la commune comprend les villages suivants[1] :
L'habitat est le plus souvent modeste, voire très modeste, à l'image du fort taux de pauvreté de la population. Au milieu des nouvelles bâtisses occupées par des retraités, se trouvent d'anciennes demeures délabrées et beaucoup de cases enterre battue.
Trois types prédominent :
L'arrondissement d'Akono compte trois niveaux d'enseignement, inégalement répartis entre les différents villages. Ces niveaux sont :
Il compte quatre écoles maternelles, trois publiques et une privée :
Il compte aussi quatorze écoles primaires dont treize publiques et une privée :
En 2013, l'arrondissement comprend deux lycées et trois collèges d'enseignement secondaire (CES) publics et deux établissement secondaire privé. Ce sont les :
L'arrondissement dispose d'un seul centre médical d'arrondissement, service public situé en centre urbain, au cœur du quartier administratif.
La congrégation desSœurs de la Croix, présente dans la commune à travers la mission catholique, a ouvert un dispensaire privé, situé au cœur de la mission[4].
La commune bénéficie d'un système d'adduction mis en place il y a plusieurs années par la SNEC (Société nationale des eaux du Cameroun) aujourd'huiCAMWATER (Cameroon Water Utilities Corporation).
La commune bénéficie d'un accès au réseau électrique mis en place par la Société nationale d'électricité (SONEL) aujourd'hui eneo (principal fournisseur national)[5].
Les principauxopérateurs de téléphonie mobile sont présents dans la commune. Le centre urbain dispose aussi d'un bureau de poste pour le service du courrier.
La construction en 2007 de l'axeYaoundé-Olama-Kribi, permet de rallier la capitale le plus rapidement possible. Mais cet axe représente aussi toute la voirie d'Akono qui est principalement en terre battue pour desservir plusieurs villages.
Elle est fondée au début duXXe siècle par des missionnaires catholiques qui s'implantent dans la localité et construisent entre 1933 et 1937 une église. Cette église, bâtiment principal de la mission, est un magnifique monument de 70 mètres de long, 40 m de transept, 20 m de hauteur et de 20 m de largeur. Elle est classéepatrimoine de l'UNESCO. Elle attire de nombreux touristes. Legénéral Leclerc s'y serait caché pendant laSeconde Guerre mondiale.
La mission catholique d'Akono comprend aussi le Collège Stoll. C'est un complexe scolaire d'environ 16 hectares dont la réputation a traversé les décennies. Fondé parMgrJean Zoa et bâti par lesfrères maristes des écoles sous la conduite du(fr) André Côté en 1963 sur une partie des vestiges de l'ancien petit séminaire Saint-Joseph d'Akono, qui a vu passer dans ses locaux plusieurs hautes personnalités de la république du Cameroun, dont le présidentPaul Biya, le collège Stoll d'Akono accueille des élèves filles et garçons venus des quatre coins duCameroun voire de la sous-région Afrique-centrale
La mission intègre aussi la congrégation des Sœurs de la Croix qui y exerce plusieurs activités dont la principale est la tenue d'un dispensaire et d'une maison de retraite[6].
Les principales infrastructures de sports et loisirs sont pour l'instant regroupées au sein du collège Stoll et de la mission catholique.L'administration publique s'essaie à mettre des centres spéciaux tels que :
Villages et chefferies d'Akono | |
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