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Aimery de Comminges

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Pour les autres membres de la famille, voirFamille de Comminges.

Aimery de Comminges
Fonction
Maire de Clairoix
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Père
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Grade militaire
Conflits
Distinctions

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Marie-Aimery, comte de Comminges ( àToulouse - àParis), est un militaire et homme de lettres français.

Biographie

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Il est fils d'Élie de Comminges, d'une illustre famille gasconne, descendant des ancienscomtes de Comminges.

Après avoir suivi son éducation sousMgr Dupanloup àOrléans, il suit la carrière militaire. Sous-officier porte-fanion dugénéral de Négrier auTonkin, il passe lieutenant de cavalerie etofficier d'ordonnance dugénéral Zurlinden, ministre de la Guerre. Lieutenant écuyer àSaumur. En 1897 il est promu capitaine de cavalerie légère. Au procès Zola de l'Affaire Dreyfus, il est cité comme témoin.

Après avoir démissionné de l'armée en, il est maire deClairoix de 1904 à 1919. Il est également secrétaire général de l'Union civique à Paris.

Journaliste, il collabore notamment auMercure de France. Il est lauréat de l'Académie française. Il est membre de laSociété des gens de lettres et de l'Association des journalistes parisiens.

Il fait un passage auclub des Longues moustaches.

Il était chevalier de laLégion d'honneur, de l'ordre du Dragon d'Annam,officier d'Académie et titulaire de lacroix de guerre et de lamédaille du Tonkin.

Il est le gendre du généralGodefroy de Waldner de Freundstein (1824-1917).

Publications

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Aimery de Comminges a écrit deux catégories d’ouvrages : d’une part des essais sur le cheval et l’équitation, et d’autre part des romans (certains sous le pseudonyme de « Saint-Marcet »).

Ouvrages hippologiques

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  • Quelques notes sur l’entretien du cheval, sa nourriture, son pansage et les soins à donner en cas d’accidents ou de maladie (Oudin, Poitiers, 1890).
Dessins de l’auteur. Préface d’un spécialiste, le marquis de Mauléon.
  • Le cheval, soins pratiques (Legoupy, Paris, 1894)
C’est une version très enrichie de l’ouvrage précédent, avec des dessins du lieutenant Drouhard (camarade de l’auteur, au29e régiment de dragons). La2e édition (1896), avec des illustrations de Raymond de la Nézière, est une version remaniée, amputée du chapitre sur l’attelage, les harnais et les voitures, qui fait l’objet de l’ouvrageDressage et menage, paru l’année suivante. La3e édition (1899) est parue chez Plon-Nourrit (Paris), et, depuis, la librairie Plon a imprimé de nombreux retirages (par exemple la21e édition date de 1927). Cet ouvrage majeur a été réédité récemment (Lavauzelle, Panazol, en Haute-Vienne, 2008).
Dessins de Crafty (Victor Géruzez). Réédité plusieurs fois chez Plon, et récemment (2008) chez Lavauzelle.
Dessins de Robert Gignoux. Réédité récemment (2011) chez Nabu Press (édition numérique).
Dessins de E. Thélem. Réédité récemment (2008) chez Lavauzelle. Petit essai humoristique traduit, selon l’auteur, du manuscrit d’un ami anglais. Il existe une version en allemand,Reitwinke für beschäftigte Leute (Neumann-Neudamm, vers 1940 ?).
Nouvelle version, entièrement remaniée, de l’ouvrageLe cheval de selle en France paru en 1898.
Petit ouvrage (64 pages) sur ce cheval de chasse (qui a donné son nom à une discipline équestre).
Réédité récemment (2010) chez Nabu Press. L’auteur, qui dans doute parlait allemand, a effectué deux voyages en Allemagne (en 1907 et 1910), et y a été, semble-t-il, bien reçu.
Réédité récemment (2010) chez Nabu Press.
Cet opuscule, édité à titre posthume, avait paru sous la forme d’un article deLa Revue de Paris du1er août 1906. L’auteur y commente certains passages hippiques de romans de Stendhal.

Romans

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  • Les aventures amoureuses de Jean de Saint-Lary (H. Simonis Empis, Paris, 1901)
Sous le pseudonyme « Saint-Marcet ».
  • Une demi-carrière (H. Simonis Empis, Paris, 1902)
Avec l’indication « Saint-Marcet » en dessous du nom de l’auteur. Ouvrage couronné par l’Académie française. Ce roman raconte la vie militaire et amoureuse d'Hervé de Péguilhan, un lieutenant de dragons, en garnison dans la Beauce.
  • La Comtesse Panier (H. Simonis Empis, Paris, 1903)
Ce roman d’anticipation (avec un zeste de science-fiction) se déroule en 1920, à Compiègne. L’Empire est restauré… Un vicomte, lancier de l’impératrice, s’éprend d’une simple mercière, puis d’une jeune « comtesse ».
  • L’élection sentimentale (librairie Félix Juven, Paris, 1904)
Ouvrage dédié à sa sœur Marguerite, décédée précocement en 1903, à 39 ans. Roman à caractère politique (dans le Midi pyrénéen ; un marquis contre un radical…).
  • Le voluptueux voyage ou les pèlerines de Venise (Mercure de France, Paris, 1906)
Sous le pseudonyme « Ginko et Biloba ». Ce roman relate le séjour à Venise de deux amies, Avertie et Floche.
  • Aventurine (P.-V. Stock, Paris, 1910)
Sous le pseudonyme « Saint-Marcet ». Encore un roman d’amour (de l’Italie à New-York ; un des personnages, Béryl, se retrouvera dans le romanAddy).
  • Godelieve, princesse de Bahr (Calmann-Lévy, Paris, 1911)
Ce roman se passe essentiellement en Belgique et aux Pays-Bas, et relate l’enfance d’une fille de baronne, son amour pour un cousin, et son séjour dans un béguinage.
  • Addy ou promenades d’amants et villégiatures (Bernard Grasset, Paris, 1913)
Ce récit en deux parties, l’une à Paris et l’autre au bord de la mer du Nord, raconte les sentiments amoureux ambigus d’une jeune femme.
  • Élodéa ou la Roue de la Fortune (Le Divan, Paris, 1924)
Sous le pseudonyme « Saint-Marcet ». À Paris, au début des années 1920, les « aventures » d’une représentante de commerce, gérante d'un hôtel à Venise, en relation avec trois commerçants.
  • La zone dangereuse (Bernard Grasset, Paris, 1924)
Sous le pseudonyme « Saint-Marcet ». L’essentiel de ce roman se passe, de 1914 à 1916, à Compiègne et dans un village de la forêt de Laigue (pas très loin de la ligne de front), et raconte la vie tourmentée, les amours et la déchéance d’une jolie jeune mère éloignée de son mari…
  • Les Blérancourt (Grasset, Paris, 1928)
Publié à titre posthume. Tranches de vie et péripéties sentimentales de deux familles d’aristocrates, les Blérancourt et les Gora-Gora.
  • Dans son beau jardin (La Palatine, Plon, Paris, 1930)
Publié à titre posthume. Édité aussi en anglais, sous le titre Laura’s garden, (traduction Bernard Miall ; George Allen & Unwin, Londres, ou MacMillan, New York, 1932). On retrouve la marquise Laure, son mari et ses enfants, personnages du romanLes Blérancourt. Elle tient son journal, consacré essentiellement à son jardin, de mars à novembre.

Sources

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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