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Aile (aéronautique)

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Pour les articles homonymes, voirAile etVoilure.

Pour un article plus général, voirConfiguration générale d'un avion.

La voilure d'un Airbus A300.

Lavoilure est la surface assurant laportance d'unaérodyne pardéflexion d'une masse d'air, due à son mouvement[1]. Dans le cas d'un appareil « à voilure fixe » (avion ouplaneur) il s'agit de l'aile, par opposition à un appareil à « voilure tournante » (hélicoptère,autogire), où il s'agit d'unrotor.

Description

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Historique

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Fabrique d'avions. Angleterre. Première Guerre mondiale.

La surface de voilure nécessaire au vol dépend de la masse et de la vitesse et donc de la puissance des moteurs disponibles. C'est du moins le crédo de l'aviation motorisée avant lesprogrès pratiques réalisés par le vol sans moteur[2]. Au début de l'aviation les moteurs disponibles étaient lourds et peu puissants, la vitesse faible ; il fallait donc une grande surface portante, ce qui a conduit à réaliser desaérodynes à plusieurs voilures superposées reliées entre elles par des mâts et des haubans, car la technique de l'époque ne permettait pas de construire des ailes à grand allongement. Les appareils multiplans étaient donc une configuration fréquente aux débuts de l'aviation. Dans la première moitié duXXe siècle, on a donc construit des avionsbiplans (à deux voilures superposées) voiretriplans (à trois voilures superposées). Ceci permettait d'obtenir uneportance supplémentaire sans trop augmenter l'envergure et la masse de l'aile.

DFS Fafnir (de), planeur de haute performance développé par l'Institut allemand de recherche pour le vol à voile (DFS). Ici sur laWasserkuppe,Compétition de vol à voile de la Rhön. 1930

Pendant laPremière Guerre mondiale, l'avion a été perfectionné comme arme, mais l'adaptation aux besoins militaires l'a rendu inadapté aux fins de la paix : il était dangereux pour le sport et peu économique pour le commerce. Letraité de Versailles interdisant toute forme de vol motorisé en Allemagne, de nombreux jeunes pilotes et concepteurs d'avions se sont tournés vers levol à voile en tant que sport. Avant la guerre, le vol sans moteur en Allemagne, comme en Amérique, était pratiquement à l'arrêt, relégué dans les musées. SousOskar Ursinus (en) etTheodore von Kármán, des amateurs et des groupes d'études universitaires sérieux ont commencé à construire desplaneurs, et mené différentes campagnes pour le développement d'avions civils basés sur une conception aérodynamique saine plutôt que sur la force brute d'une puissance moteur excessive[2]. Les Allemands apprennent duvol à voile sur l'aérodynamique, le design structurel et lamétéorologie ; rompant avec la configuration d'aile bi- ou triplan de la Première Guerre mondiale, ils ont été les premiers à comprendre que seule une longue portée d'aile améliore l'efficacité des planeurs[3]. En 1928, avec des machines sûres, l'Allemagne avait modernisé le vol à voile. LeD-17 Darmstadt (en) est le premier planeur à véritablement ressembler à un planeur moderne.

Avec l'augmentation de la puissance des moteurs, l'apparition de nouvelles méthodes constructives et de nouveaux matériaux, l'amélioration des moyens de calcul et de dimensionnement et le développement de la science de larésistance des matériaux, la construction d'avions à ailes métalliques plus épaisses mais sans haubans a permis de réduire la traînée et de gagner en vitesse. Depuis laSeconde Guerre mondiale, la quasi-totalité des avions sontmonoplans : leur voilure est constituée de deux ailes en porte à faux oucantilever placées de chaque côté dufuselage.

Position sur le fuselage

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Avion à ailes basses
Avion à ailes hautes

On distingue les ailes en fonction de leur implantation sur le fuselage :

  • ailes basses ;
  • médianes ;
  • hautes ;
  • parasol, surélevées au-dessus du fuselage.

Les ailes hautes permettent de surélever les moteurs et les hélices pour pallier l'ingestion de corps étrangers (ou d'eau dans le cas des hydravions, comme sur leBeriev Be-200) ou faciliter l'emport de charges volumineuses en soute (ex. :C-160 Transall). Sur les avions de tourisme légers, elles assurent une meilleure visibilité vers le bas, sauf en virage (exemple :Cessna 152).

Terminologie

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En longitudinal : le bord avant est appelébord d'attaque et le bord arrièrebord de fuite.

En transversal : la jonction de l'aile au fuselage s'appelle l'emplanture. La jonction du bord d'attaque au fuselage peut être prolongée vers l'avant par unapex (LERX en anglais).

L'extrémité de l'aile (ousaumon) peut être simplement coupée net, ou bien se terminer par une forme spéciale courbée vers le haut ou vers le bas. Il existe aussi des ailettes marginales ouailettes de bout d'aile, simples (vers le haut) ou doubles (vers le haut et vers le bas). C'est sur l'extrémité de l'aile que sont placés les feux de navigation : rouge à gauche et vert à droite.

Structure

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Conception d'aile àlongeron de voilure unique. Bien que l'ailemono-spar stricte ne soit pas courante, ce type de conception modifié par l'ajout de faux longerons ou de légères âmes de cisaillement le long du bord de fuite pour le support des gouvernes est parfois utilisé[4].

Chaque demi-voilure est constituée d'un (ou de plusieurs)longerons attachés aufuselage au niveau de l'emplanture. Lesnervures supportent les revêtements supérieur (extrados) et inférieur (intrados) et transmettent les charges aérodynamiques aux longerons. En général, la construction des ailes est basée sur l'une des trois conceptions fondamentales: longeron unique, multi longeron et caisson: la combinaison des longerons d'aile avant et arrière et les revêtements d'aile supérieur et inférieur forment ce qu'on appelle lecaisson de voilure. Les longerons peuvent être constitués de métal, de bois ou en matériaux composites selon les critères de conception d'un avion spécifique.

La voilure peut également être le support de différents systèmes de navigation comme les feux de position (aux extrémités), les phares d'atterrissage, ou de pilotage (détecteur de décrochage). Y sont également fixés d'autres dispositifs, par exemple de fines tiges parfois terminées par des brosses en fibres de carbone (déperditeur de potentiel) permettant d'éliminer la charge électrostatique formée par la friction de l'air.

Ecorché duConvair F-102 Delta Dagger. Détail de l'aile

Surfaces mobiles

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Voilure d'un A319 à l'atterrissage

L'aile présente des surfaces mobiles permettant de faire varier la portance et la traînée :

et desgouvernes permettant le contrôle de l'avion :

  1. Winglet
  2. Aileron basse vitesse
  3. Aileron haute vitesse
  4. Rail de glissement des volets
  5. Bec de bord d'attaque de typeKrüger
  6. Bec de bord d'attaque de typeslats
  7. Volet intérieurs de typeFowler
  8. Volet extérieurs de typeFowler
  9. Spoiler (destructeur deportance etaérofrein)
  10. Spoiler (destructeur deportance etaérofrein)

Chargement

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L'aile peut aussi servir de point d'attache pour lesmoteurs, pour letrain d'atterrissage et pour l'emport de charges sur lesavions militaires. Elle contient généralement des caissons servant de réservoirs de carburant.

Histoire

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Géométrie et aérodynamique de l'aile

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Structure en bois d'une aile d'avion du début duXXe siècle
Aile droite d'unC-130 Hercules
Aile en flèche d'unF-16
Aile delta « gothique » duConcorde
Article détaillé :Configuration d'aile.

La géométrie d'une aile se définit en fonction de plusieurs éléments (voir sousaérodynamique les définitions des termes se rapportant à une aile d'avion) :

  • envergure,surface alaire,allongement. La surface alaire (portante) comprend non seulement les ailes (extérieures au fuselage), mais aussi la partie du fuselage située entre les ailes, dans le prolongement du bord d'attaque et du bord de fuite des ailes ;
  • flèche : c'est l'angle horizontal formé entre le lieu du quart avant des cordes et l'axe transversal de l'avion ;
  • dièdre : c'est l'angle vertical formé entre le lieu du quart avant des cordes et l'axe transversal de l'avion ;
  • profil,corde,épaisseur ;
  • angle decalage : c'est l'angle entre la corde du profil d'emplanture et l'axe longitudinal de référence du fuselage, généralement horizontal à la vitesse de croisière. En vol decroisière stabilisé, l'angle de calage est égal à l'angle d'incidence[5].

Portance et stabilisation classique (passive)

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Article détaillé :Stabilité longitudinale d'un avion.

Cas de deux surfaces

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La stabilité en tangage est obtenue généralement par un positionnement spécifique du centre de gravité et par le différentiel de portance de deux surfaces portantes éloignées l'une de l'autre.

Ces deux surfaces présentent descalages différents : c'est leV longitudinal. Les surfaces peuvent être disposées de plusieurs façons :

  • disposition classique : aile à l'avant, stabilisateur non porteur à l'arrière (20 à 25 % de la surface de l'aile). Le stabilisateur présente un calage inférieur à celui de la voilure principale, il est légèrement déporteur en croisière. Son potentiel de moment à cabrer permet d'équilibrer le moment à piquer élevé desvolets hypersustentateurs qui augmentent fortement la portance de l'aile.
  • dispositioncanard : petite surface à l'avant, aile à l'arrière. Les deux portent, l'aile avant ayant un coefficient de portance plus élevé que celle de l'arrière. La portance ne varie pas de la même manière avec l'angle d'attaque (pente de portance) ;
  • disposition entandem, surfaces voisines (Pou du ciel, Quickie, Dragonfly). Les deux portent, idem canard ;
  • aile en mouette, en forme de « M » ;
  • aile en mouette inversée, en forme de « W ».

Cas d'une seule surface

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Les solutions (aile volante avec ou sans flèche,aile delta) sont diverses :

  • aile sans flèche, usage d'un profil à double courbure (positive dans la partie avant du profil et négative dans la partie arrière) ;
  • aile en flèche et vrillage négatif. Le bout d'aile (plus reculé et à calage plus faible) agit comme empennage stabilisateur ;
  • aile delta, profil symétrique ou à faible courbure,élevons légèrement relevés (donnant un profil à double courbure).

Faute d'empennage reculé, la stabilité longitudinale, obtenue par des artifices diminuant la portance, est faible et ne permet pas le montage de volets qui amèneraient des moments piqueurs trop élevés. Le coefficient de portance maximale reste limité, ce qui oblige à augmenter la surface de l'aile.

Stabilisation assistée (active)

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Dans ce cas l'avion peut être centré plus arrière et instable aérodynamiquement. La stabilisation en tangage est assurée par un calculateur et des actionneurs qui contrôlent les gouvernes en permanence (fly by wire). L'empennage étant moins déporteur, la traînée due à la stabilisation est plus faible.

Angle de flèche

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Divers angles de flèche.
  • Les ailes droites (perpendiculaires au fuselage), à flèche nulle, sont adaptées aux vitesses subsoniques (< Mach 0,7)
  • Les ailes enflèche ont moins de traînée au-delà de Mach 0,7-0,8 que les ailes droites.
  • Les ailes enflèche inversée, rarement mises en œuvre et privilégiant la maniabilité par rapport à la stabilité, des exemples comme leGrumman X-29 et leSu-47 Berkut ont montré que ce type d’ailes demandaient une redondance informatique bien trop grande pour être réellement intéressante.
  • Les ailes àgéométrie variable sont capables de modifier laflèche en vol pour tirer profit des avantages offerts par les ailes droites et lesailes en delta. Proposées par des aérodynamiciens allemands pendant les années1940, elles n'ont été utilisées qu'à partir des années 1970 sur des avions comme leF-14 Tomcat, leF-111, leTornado, leSu-17/20/22 et leMIG-23. Une configuration expérimentale (non poursuivie) est celle de l’aile oblique (X-plane, à ne pas confondre avec leX-Wing), qui peut pivoter autour d'un point de fixation situé sur le fuselage et présenter ainsi une flèche positive d'un côté et négative de l'autre. Pour explorer ce concept, laNASA Ames a fait voler un prototype AD-1 construit parBurt Rutan entre 1979 et 1982.

Forme en plan

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  • Aileselliptiques. Les ailes présentant une distribution de portance elliptique ont théoriquement une traînée induite minimale aux vitesses subsoniques (Supermarine Spitfire). En pratique, l'avantage sur uneaile trapézoïdale n'est pas significatif.
  • Les ailesdelta (Mirage III,Concorde) ont des performances optimales aux vitesses supersoniques (finesse environ 7) mais sont moins efficaces aux vitesses subsoniques (finesse du Concorde ensubsonique 11,5 au lieu de 18 à 20 pour un Airbus)
  • Les ailesRogallo sont deux demi-cônes creux de tissus, une des ailes les plus simples à construire,
  • Lesailes en anneau ont des surfaces portantes jointes et une meilleure finesse aérodynamique (en théorie, toujours) que les ailes planes pour le même rapport d'exposition (?). En pratique les plans porteurs se rejoignant à leur extrémité sont peu décalés en longitudinal, ce qui amène des difficultés de stabilisation en tangage réduisant l'intérêt de la formule.

Aérodynamique de l'aile

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Articles détaillés :Portance (aérodynamique) etProfil (aéronautique).

Notes et références

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  1. Informationslexicographiques etétymologiques de « Voilure » (sens B) dans leTrésor de la langue française informatisé, sur le site duCentre national de ressources textuelles et lexicales.
  2. a etb(en)Lewin BennittBarringer,Flight Without Power : The Art of Gliding and Soaring, Pitman publishing corporation,(lire en ligne).
  3. (en)Theodore vonKármán et LeeEdson,The Wind and Beyond: Theodore von Kármán, Pioneer in Aviation and Pathfinder in Space, Plunkett Lake Press,(lire en ligne).
  4. (en-US) « 22.16.2. Main Wing Box », surAbbott Aerospace UK Ltd(consulté le).
  5. voir : Les différents angles, lavionnaire.fr, consulté le 23 avril 2020

Annexes

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Articles connexes

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Lien externe

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Aérodynes
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Composants principaux
Aérodynamique
Mécanique du vol
Pilotage
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