Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Ahmed Urabi

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cet article est uneébauche concernant un homme politique et une personnalitéégyptienne.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations desprojets correspondants.
Ahmed Urabi
Ahmed Urabi (1882)
Fonctions
Ministre de la Défense
-
Ministre de la Défense
-
Titres de noblesse
Bey
Pacha
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Zagazig(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Nom dans la langue maternelle
أحمد عرابيVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Homme politique, militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grades militaires
Brigadier
Miralay(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflits

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Ahmed Urabi (enarabe:أحمد عرابي), également appeléUrabi Pacha ouOrabi Pacha, né probablement le[1] près deZagazig et mort le auCaire est un général et homme politiqueégyptien.

Il conduit la premièrerévolte nationaliste égyptienne contre le pouvoir desKhédives turc puis contre la domination européenne lors de laguerre anglo-égyptienne de 1882.

Article détaillé :Guerre anglo-égyptienne (1882).

Jeunesse

[modifier |modifier le code]

Origine

[modifier |modifier le code]

Ahmed Urabi est né dans une famille de paysans aisés, dans un village près deZagazig à 80 kilomètres au nord duCaire, dans la province d'Ash Sharqiyah. Dans son village il suit une éducation classique : il apprend par coeur leCoran puis son éducation est confiée à un comptablecopte local qui lui apprends à lire écrire et compter[2]. En1849, il est envoyé à l'université islamique d'Al-Azhar mais il est tiré au sort pour intégrer l'armée dès1855.

Carrière militaire

[modifier |modifier le code]

Il a une carrière prometteuse carrière dans l'armée égyptienne, puisqu'il devient l'un des premiers officiers d'origine égyptienne : il est capitaine à 18 ans et dès1860, alors qu'il a à peine 20 ans, le plus jeunecolonel de cette armée. Il devient l'aide de camp deMohamed Saïd Pacha.

Mais, à partir de 1863, et le règne d'Ismaïl Pacha, le traditionnel biais en faveur des officiers turco-circassiens (traçant leur origine du temps desmamelouks) devient prépondérant, et il n'obtient pas d'autre promotion jusqu'en 1879.

Révolte et ascension au pouvoir

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Révolte ʻUrabi.

Mutinerie de 1881

[modifier |modifier le code]

Dès1876, après la défaite enÉthiopie et la cure d'austérité imposée à l'armée, conséquence de labanqueroute égyptienne, le moral des troupes se dégrada, ce qui conduisit a des manifestations des soldats d'origine égyptienne en1879 contre le gouvernement duKhédiveIsmaïl Pacha. C'est le début du mouvement connu sous le nom derévolte d'Urabi Pacha, dont Ahmed Urabi deviendra le porte-parole.

Ismaïl Pacha sera suspecté d'avoir éventuellement fomenté les troubles de 1879 pour s'opposer à l'ingérence franco-britannique dans les affaires égyptienne : il est démis en faveur de son fils,Tawfiq.

Ahmed Urabi se joint aux réformateurs pour dénoncer l'influence occidentale dans le pays et faire valoir les revendications des militaires d'origine égyptienne[3], notamment l'égalité de traitement sans distinction de race ni de religion. Il adresse, avec deux autres officiers, une pétition au ministre de la Guerre. Il est alors arrêté, ce qui provoque une mutinerie dans les rangs militaire en : le ministère de la guerre est mis à sac et Ahmed Urabi est libéré par les mutins, qui occupent alors la placeAbdine (palais du Khédive) jusqu'à la démission du ministre de la Guerre, le circassienUthman Rifqi qui avait réduit le nombre de soldat d'origine égyptienne dans l'armée.Mahmoud Sami El Baroudi deviens alors ministre de la Guerre. Ce dernier est circassien mais il est proche d'Urabi et des révoltés[2].

Urabi apparaît alors à la tête d'unmouvement nationaliste naissant enÉgypte qui regroupe des soldats, journalistes, avocats, etc. Il se sent alors menacé par les pouvoirs du Khedive qui veut muter son régiment à Alexandrie pour l'éloigner des centres du pouvoir. C'est pour cela que lorsque le ministre de la Guerre est remplacé par le beau-frère du Khedive, le 9 septembre 1881, Urabi, à la tête de 2500 hommes et 20 canons se rend devant lepalais de Abdine. Il revendique une augmentation des effectifs de l'armée, le renvoi du gouvernement et la création d'une chambre de délégués pour la rédaction d'une Constitution. Cette action est un succès puisqueMahmoud Sami El Baroudi est nommé de nouveau au ministère de la Guerre et Urabi deviens sous-secrétaire d'État à la Guerre[2].

Urabi au gouvernement

[modifier |modifier le code]

Pour apaiser la situation, El Baroudi demande à Urabi de quitter la ville[4], Urabi accepte alors de transférer son régiment à Tell el-Kébir dans legouvernorat de Charqiya, lors de ce transfert se tient une procession dans le centre-ville duCaire lors de laquelle Urabi est acclamé par les foules du Caire comme un héros national.

Le 2 février 1882, après un remaniement causé par la démission du premier ministreohammad Cherif Pacha, El Baroudi deviens premier ministre et nomme alors Urabi au ministère de la guerre. Il va alors renouveler le corps des officiers en mettant 500 officiers à la retraite et en promouvant 500 autres personnes, ainsi pour la première fois, des Égyptiens accèdent au rang deGénéral.

Il conduit alors une réforme pour instituer uneassemblée parlementaire en Égypte et, pendant les derniers mois de la révolte (de juillet à septembre1882), il obtient le poste de premier ministre.

Intervention franco-britannique (1882)

[modifier |modifier le code]

Ces événements vus comme une révolte nationaliste pouvant porter atteinte aux intérêts européens en Égypte entraînent la réaction des gouvernementsfrançais etbritannique. Après avoir été nommé commandant en chef des forces armées, bénéficiant de l'appui de l'armée et desoulémas, Urabi parvient à interdire l'accès du port d'Alexandrie aux flottes française et britannique quand s'engage laguerre anglo-égyptienne lors de laquelle l'armée égyptienne est défaite de manière décisive à labataille de Tel el-Kebir.

Fin de vie (1882-1911)

[modifier |modifier le code]

Ahmed Urabi est alors condamné à mort par le Khédive mais la sentence est commuée en exil sous la pression deLord Dufferin[5], envoyé comme commissaire britannique en Égypte. Après un exil de 19 ans dans la colonie anglaise deCeylan, Urabi rentre auCaire où il meurt, le.

Franc-maçonnerie et postérité

[modifier |modifier le code]

Il fut membre de lafranc-maçonnerie, affilié dans les années 1880 à la loge "Mahfal al Wattani" à l'Orient du Caire, loge affiliée auGrand Orient de France[6]. À l'époque deNasser, la figure d'Ahmed Urabi est reprise par la propagande du régime. Le personnage a à la fois une signification politique dans la politique intérieure égyptienne et dans la lutteanti-impérialiste, ce qui est souligné à la fois auCaire et auSri Lanka[7]. Enfin, L'intervention de Ahmed Urabi dans l'histoire de l'Egypte témoigne, à la fois de la vague du développement national qui vient de laRévolution Française, et de la permanence de l'intervention de l'armée dans l'histoire du pays (traditionMamelouk).

Décorations

[modifier |modifier le code]

Empire ottomanDrapeau de l'Empire ottoman :Ordre du Médjidié

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. Certaines sources avancent une naissance en 1839 ou 1840.
  2. ab etcRobert Solé,« Ahmed Orabi », dansIls ont fait l'Égypte moderne, Perrin,p. 96-108
  3. Jean-FrançoisLegrain,Transformations sociales et revendications nationales au proche_orient_1876_1945,(lire en ligne),p. 29
  4. « Égypte. La révolte d’Orabi Pacha, prélude du nationalisme », surOrient XXI
  5. Pour certains, Lord Dufferin aurait négocié l'exil contre la mise en cause du Khédive permettant ainsi la main mise britannique sur l’Égypte.
  6. Jean Marc Aractingi,Dictionnaire des Francs maçons arabes et musulmans, Amazon editions,(ISBN 978 1985235090),p. 362
  7. Udumbara, Udugama (March 2, 2008). "That exile from Egypt who inspired many". Kandy Times.

Liens externes

[modifier |modifier le code]

v ·m
Premiers ministres du khédivat d’Égypte
(1878-1914)
Premiers ministres du sultanat d’Égypte
(1914-1922)
Premiers ministres du royaume d’Égypte
(1922-1953)
Premiers ministres de la république d’Égypte
(1953-1958)
Premiers ministres de la République arabe unie
(1958-1971)
Premiers ministres de la république arabe d’Égypte(depuis 1971)
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ahmed_Urabi&oldid=223987607 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp