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Ahmad Fardid (enpersan :سید احمد فردید), né en1909 àYazd et mort le àTéhéran, est un philosopheiranien et professeur à l’université de Téhéran. Il est considéré comme un des idéologues du gouvernement islamique d’Iran, arrivé au pouvoir en1979. Fardid était influencé parHeidegger.
Fardid a étudié la philosophie à l’université de Téhéran, à laSorbonne et à l’université de Heidelberg. La rareté des ouvrages écrits de Fardid fait qu’on le reconnaisse plutôt en tant qu’unphilosophe orateur. C’est un curieux attribut. Bien que Fardid a essayé de justifier sa réticence expositoire par la « pauvreté » et la « contamination » de la langue[réf. nécessaire] (dans le sensheideggerien[Quoi ?][réf. nécessaire]), certains croient que sa réticence prend racine dans son perfectionnisme paralysant. Sa situation ressemble à celle d’Efimov, un personnage dans le roman inachevé deDostoïevski,Netochka Nezvanova, où le protagoniste, un artiste joueur deviolon, ayant eu un accrochage avec la sublime majesté de l’art pur, abandonne son instrument de musique pour de bon.
Fardid met en vogue le concept de l’« occidentalité » qui doit sa popularité àJalal Al-e-Ahmad (Gharbzadegi) et, après laRévolution iranienne de 1979, devient le noyau de l’enseignement idéologique du nouveau régime islamique.
Ahmad Fardid a été publiquement dénoncé par des intellectuels iraniens telsAbdulkarim Soroush etDaryoush Ashouri comme un imposteur. Fardid a rejeté lesdroits de l’homme les déclarant « notion occidentale », et une instance de l'« Occidentalite ». Nombre de ses disciples sont devenus plus tard des dirigeants essentiels du gouvernement islamique iranien, considérant des concepts tels « démocratie », « droits civils », « tolérance » comme des signes de l’« occidentalite », revenant, en revanche, vers l’« authentique soi oriental ».