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Agression sexuelle contre les personnes LGBT

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Pour des articles plus généraux, voirAgression sexuelle etViolence contre la communauté LGBT.

Uneagression sexuelle contre les personnes LGBT est uneviolence sexuelle commise contre despersonnes LGBT. Même si lesagressions sexuelles et les violences entre personnes peuvent se produire dans n'importe quel type de relation, les minorités sexuelles les subissent à des taux égaux ou supérieurs à ceux de leurs homologueshétérosexuels[1].

Périmètre

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Il existe plusieurs définitions du concept d'agression sexuelle. D'après ledépartement d'État des États-Unis, une agression sexuelle est « un acte sexuelnon consenti interdit soit par les lois de l'État, soit au niveau fédéral, soit dans les réglementations de la tribu, y compris quand la victime n'est pas en capacité de formuler un consentement »[2]. La communauté LGBT désigne les personnes qui se reconnaissentlesbiennes,gay,bisexuelles outrans.

Formes de violence

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Stalking

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Viols conjugaux

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Viols homophobes dits « correctifs »

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L'expression de « viol correctif »[3], ou « viol homophobe», désigne une pratique criminelle qui s'est répandue enAfrique du Sud où des personnesLGBT, principalement deslesbiennes, sontviolées dans le but de prétendre les « guérir » de leurhomosexualité et de changer leurorientation sexuelle[4].

Le terme « viol correctif » vient de l'anglais :corrective rape. Il a été utilisé au début desannées 2000 par des organisations de défense desdroits humains, pour décrire les viols commis en Afrique du Sud contre les lesbiennes. Une attaque notable a eu lieu en 2008, lorsqueEudy Simelane, membre de l'équipe d'Afrique du Sud féminine de football, et militante des droits des personnesLGBT, a subi unviol collectif puis a été assassinée à KwaThema (Gauteng)[5],[6]. Le viol correctif n'est pas limité à l'Afrique du Sud : des cas ont par exemple été signalés auZimbabwe, enOuganda et enInde[7].

En 2019, leGuide de terminologie de l'ONUSIDA déconseille l'expression « viol correctif », car elle« donne à entendre qu’il faut corriger un comportement ou une orientation sexuels "déviants" ». Le guide recommande d'y substituer l'expression « viol homophobe »[8].

La lutte contre cette pratique est rendue plus difficile dans un contexte où certains dirigeants politiques ont tendance à assimiler identitéLGBT et culture européenne.

Prévalence

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D'après une étude de 2010 sur laviolence sexuelle dans le couple, disponible sur le site desCenters for Disease Control and Prevention, aux États-Unis[1] :

  • Parmi les lesbiennes, 44 % ont subi unviol, desviolences physiques ou dustalking de la part d'un partenaire au cours de leur vie ;
  • Parmi les gays, 26 % ont subi un viol, des violences physiques ou dustalking de la part d'un partenaire au cours de leur vie ;
  • Parmi les femmes bisexuelles, 61 % ont subi un viol, des violences physiques ou dustalking de la part d'un partenaire au cours de leur vie ;
  • Parmi les hommes bisexuels, 47 % ont subi un viol, des violences physiques ou dustalking de la part d'un partenaire au cours de leur vie.

Les femmes bisexuelles sont particulièrement vulnérables : 46 % ont subi un viol, taux ramené à 13 % chez les lesbiennes et 17 % chez les hétérosexuelles[1]. Chez les hommes, les violences sexuelles (horsviol) frappent 47 % des bisexuels, 40 % des gays et 21 % des hétérosexuels[1].

Facteurs de vulnérabilité à la violence conjugale auprès des personnes LGBT

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Les personnes LGBT présentent plusieurs facteurs de vulnérabilité à la violence conjugale. Bien que cette liste ne soit pas exhaustive, voici quelques-uns de ces facteurs à prendre en compte[9] :

Isolement

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Les personnes LGBT font souvent face à l'isolement social, car elles perdent le soutien familial et n'ont pas un réseau étendu de relations pour les soutenir[10]. Cet isolement est souvent renforcé par la persistance de préjugés homophobes dans la société[11],[9].

Pressions sociale

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La réaction des personnes LGBT peut compliquer la recherche d'aide pour les victimes de violence conjugale[10]afin de préserver une image positive de la communauté. Des pressions peuvent être exercées sur les victimes pour qu'elles gardent le silence sur les violences subies, ce qui contribue à renforcer le pouvoir de leurs agresseurs tout en isolant davantage les victimes[9].

Préjugés hétérosexistes et homophobes dans la population

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La peur des préjugés hétérosexistes et homophobes, tant dans la société que dans les institutions, rend difficile la révélation de la violence conjugale vécue par les personnes LGBT[12]. Dénoncer ces actes implique inévitablement de mettre en avant leur orientation ou leur identité sexuelle[11]. Les agresseurs peuvent en profiter pour exercer un contrôle et une domination sur leur victime. Ce phénomène, connu sous le nom de "contrôle hétérosexiste", peut prendre différentes formes, telles que la menace de révéler publiquement et à l'entourage l'orientation sexuelle de la victime contre son gré (« outing »), ainsi que la menace de lui faire perdre la garde de ses enfants[10],[9].

Présence de la maladie (VIH/Sida)

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La séropositivité d'une victime (gay ou bisexuelle) au VIH/Sida peut renforcer sa dépendance envers son partenaire, ce qui engendre une dynamique de domination au sein du couple avec des formes de violence spécifiques à ce contexte. Par exemple, l'agresseur peut menacer de révéler sa séropositivité à d'autres personnes, lui refuser l'accès aux soins médicaux, refuser de supporter les coûts liés à la médication ou encore blâmer la personne pour sa séropositivité[11],[9].

Homophobie intériorisée

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Pour de nombreuses raisons, telles que les convictions morales et religieuses[12], les personnes LGBT peuvent ressentir un sentiment de honte vis-à-vis de leur orientation sexuelle, ce qui les amènent à dissimuler leur relation et de ce fait, la violence qui peut s'y installer[9].

Ressources insuffisantes et services inadéquats

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Les ressources de soutien en matière de violence conjugale sont souvent inadaptées aux besoins spécifiques des personnes LGBT, étant principalement conçues pour les personnes hétérosexuelles. Des attitudes homophobes de certains intervenants et de la police peuvent également être rapportées. En conséquence, il y a un manque de détection de la violence conjugale chez les personnes LGBT et la crédibilité des victimes est souvent remise en question.

Les services spécialisés pour les femmes lesbiennes auteures de violence et les hommes gais et bisexuels victimes de violence conjugale sont rares, ce qui laisse les services privés et les réseaux de soutien social informels comme principales ressources disponibles[9].

Notes et références

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  1. abc etd« NISVS: An Overview of 2010 Findings on Victimization by Sexual Orientation », surcdc.gov
  2. (en) « Sexual Assault | OVW | Department of Justice », surwww.justice.gov,(consulté le)
  3. Patricia Huon, « Une Sud-Africaine victime d'un viol correctif témoigne », surTêtu,.
  4. Sébastien Hervieu, « En Afrique du Sud, des lesbiennes sont violées pour être « guéries », surLe Monde,.
  5. « Les lesbiennes des townships sud-africains risquent le "viol correctif" », surLe Point.fr,.
  6. (en)Annie Kelly, « "Raped and killed for being a lesbian: South Africa ignores 'corrective' attacks" », surThe Guardian,.
  7. « Dans un township de Johannesburg, une marche contre les "viols correctifs" des lesbiennes », surFrance 24,(consulté le).
  8. « Guide de terminologie de l'ONUSIDA »[PDF], surunaids.org,.
  9. abcdef etg« Contexte de vulnérabilité : personnes LGBT | INSPQ », surInstitut national de santé publique du Québec(consulté le)
  10. ab etc(en) Betty Jo Barrett et Melissa St. Pierre,Intimate partner violence reported by lesbian, gay, and bisexual-identified individuals living in Canada : An exploration of within-group variations., Journal of Gay and Lesbian Social Services,, 72 p.(lire en ligne),p. 25, 1-23
  11. ab etcKevin Kirkland,La violence des gais dans leurs relations intimes : un document de travail, Ottawa - Ontario, Centre national d’information sur la violence dans la famille,(ISBN 0-662-77697-6, publications.gc.ca/pub?id=9.682596&sl=1)
  12. a etb(en) Janice Ristock et Norma Timbang,Relationship violence in lesbian/gay/bisexual/transgender/queer [LGBTQ]. Moving beyond a gender-based-framework., Harrisburg, PA : VAWnet, a project of the National Resource Center on Domestic Violence,

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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