Pour les articles homonymes, voirAgly (homonymie).
| l'Agly | |
Au fond leCanigou. | |
Cours de l’Agly | |
| Caractéristiques | |
|---|---|
| Longueur | 79,9 km[1] |
| Bassin | 1 055 km2[1] |
| Bassin collecteur | l'Agly |
| Débit moyen | 6,5 m3/s (Le Barcarès)[réf. nécessaire] |
| Organisme gestionnaire | SMBVA ou syndicat mixte du bassin versant de l'Agly[2] |
| Régime | pluvialméridional |
| Cours | |
| Source | au nord-est duPech de Bugarach (1 230 m) |
| · Localisation | Bugarach |
| · Altitude | 940 m |
| · Coordonnées | 42° 52′ 30″ N, 2° 23′ 05″ E |
| Embouchure | laMer Méditerranée |
| · Localisation | entreLe Barcarès etTorreilles |
| · Altitude | 0 m |
| · Coordonnées | 42° 46′ 44″ N, 3° 02′ 20″ E |
| Géographie | |
| Principaux affluents | |
| · Rive gauche | Maury,Verdouble,Roboul |
| · Rive droite | Boulzane,Désix |
| Pays traversés | |
| Départements | Aude,Pyrénées-Orientales |
| Régions traversées | Occitanie |
| Sources :SANDRE:« Y06-0400 »,Géoportail,Banque Hydro,OpenStreetMap | |
| modifier | |
L'AglyÉcouterⓘ (Aglí encatalan,Aglin enoccitan) est unfleuve côtier du sud de laFrance, qui coule enRoussillon, dans la nouvellerégionOccitanie, dans lesdépartements de l'Aude et desPyrénées-Orientales et se jette dans lamer Méditerranée.



Son ancien nom étaitSordus auVe siècle, ce qui signifie « sourdre, source ». Le nom actuel vient deAquilinus en 1162, sans doute deaquila « aigle », divinité éponyme ou plus probablement deaqua « eau »[réf. souhaitée]. Sur la racine "ag" on trouve à Argelès-sur-mer plusieurs petits ruisseaux nommés "agulla ... d'en sallères, ... de cabdal, ... de la mar, ...de taxo.
L'étymologie selonagulla, « cours d'eau », a été proposée par quelques auteurs[3].
Au Xè siècle, le fleuve est mentionné sous le nomAquilinus qui deviendraAgli en 1278. Il s'agit de l'adjectif latinaquilinus, « d’aigle », qui a dû avoir le même sens queaquilus etaquilius, « brun foncé, noirâtre ». Le nom (Rivus)aquilinus aurait donc signifié « (cours d’eau) noirâtre, sombre »[4].
La longueur de son cours d'eau est de 79,9 km[1].
L'Agly prend sasource près ducol du Linas, au nord-est duPech de Bugarach (1 230 m) dans lesCorbières,département de l'Aude, à 940 m d'altitude[5].
Il passe ensuite dans lesPyrénées-Orientales par lesgorges de Galamus, arroseSaint-Paul-de-Fenouillet et traverse laClue de la Fou, est retenu par unbarrage, situé sur la commune deCassagnes, passe à Estagel où il reçoit leVerdouble. Unaqueduc romain traverse l'Agly à hauteur de Ansignan.
Il se jette dans lamer Méditerranée au sud de lastation balnéaire duBarcarès à la limite deTorreilles.
l'Agly traverse vingt-trois communes dans les deux départements suivants de :

L'Agly a donné sonhydronyme aux deux communes suivantes deCamps-sur-l'Agly etEspira-de-l'Agly.
L'Agly traverse les huit zones hydrographiques Y060, Y061, Y062, Y063, Y064, Y065, Y066, Y067 pour une superficie totale de 1 055 km2[1]. Ce bassin versant est constitué à 71,23 % de« forêts et milieux semi-naturels », à 26,70 % de« territoires agricoles », à 1,81 % de« territoires artificialisés », à 0,20 % de« surfaces en eau »[1]. Le bassin versant de l'Agly concerne soixante-cinq communes des deux départements de l'Aude et Pyrénées-Orientales[2].
L'organisme gestionnaire est le SMBVA ou syndicat mixte du bassin versant de l'Agly, créé en, et sis àSaint-Paul-de-Fenouillet[2],[6],[7].
L'Agly a dix-neuftronçons affluents[1] référencés dont les principaux sont :

L'Agly est un petit fleuve fort irrégulier. Sonrégime hydrologique est ditpluvialméridional.
Son débit a été observé sur une période de 42 ans (1967-2008), àEstagel, au Mas de Jau à une vingtaine de kilomètres de son embouchure et après avoir reçu les eaux duVerdouble[8]. Le bassin versant du fleuve y est de 903 km2, c'est-à-dire 86,4 % de la totalité de celui-ci.
Lemodule du fleuve à cet endroit vaut 6,31 m3/s[8].

L'Agly présente des fluctuations saisonnières typiques d'unrégime pluvialméridional.Les hautes eaux se situent en hiver et au printemps, de décembre à mai inclus, et portent le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 7,74 et 12,2 m3/s, avec un maximum en février. Elles sont suivies d'une chute rapide du débit jusqu'à la période de basses eaux qui va de fin juin à début octobre et qui mènent le débit à son étiage d'été avec son minimum moyen du mois d'août (0,439 m3/s). Cependant les fluctuations sont bien plus prononcées sur de courtes périodes.
À l'étiage, leVCN3 peut chuter jusque 0 m3/s, en cas de période quinquennale sèche, et le fleuve peut ainsi tomber à sec.
Les crues peuvent être très importantes. LesQIX 2 et QIX 5 valent respectivement 400 et 710 m3/s. Le QIX 10 est de 920 m3/s et le QIX 20 de 1 100 m3/s. Quant au QIX 50, il se monte à 1 400 m3/s. Cela signifie que, par exemple, tous les deux ans on doit s'attendre à une crue de l'ordre de 400 m3/s, et tous les vingt ans une crue de 1 100 m3/s doit survenir, statistiquement du moins. Ce dernier chiffre équivaut au débit moyen du Rhône en aval de Lyon et de son confluent avec la Saône.Pour se faire une idée de l'importance de ces débits, on peut les comparer à ceux de l'Yonne à son confluent, rivière redoutée des parisiens pour ses crues[9]. Le QIX 5 de l'Yonne vaut 600 m3/s (contre 400 pour l'Agly) et son QIX 20 se monte à 820 m3/s (soit bien moins que les 1 100 m3/s de l'Agly). Ainsi les crues de l'Agly peuvent être nettement supérieures à celles de l'Yonne en amont de Paris (voir aussidébit de la Seine à Paris).
Le débit instantané maximal enregistré a été de 1 410 m3/s le, tandis que la valeur journalière maximale était de 1 020 m3/s le. En comparant la première de ces valeurs avec l'échelle des QIX du fleuve, il apparaît que les crues de étaient cinquantennales, et donc peu fréquentes.
Lalame d'eau écoulée dans le bassin versant de l'Agly est de 221 millimètres annuellement, ce qui n'est pas très élevé. Ledébit spécifique du fleuve (ou Qsp) atteint le chiffre moyen de 7,5 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

VirginieRopiot, « Trois exemples d'axes fluviaux en Languedoc occidental et en Roussillon du VIe s. au IIe s. av.n.è. »,Dialogues d'histoire ancienne,vol. . 29,no 1,, . 77-107(DOI 10.3406/dha.2003.1551)
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