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| Agence Universitairede la Francophonie | |
| Situation | |
|---|---|
| Région | Monde |
| Création | (64 ans, 2 mois et 10 jours) |
| Type | Association internationale d'établissements d'enseignement supérieur et de recherche et opérateur pour l'enseignement supérieur et la recherche du Sommet de la Francophonie. |
| Siège | |
| Coordonnées | 45° 30′ 06″ N, 73° 37′ 12″ O |
| Langue | Français |
| Budget | 40 millions€ (2021)[1] |
| Organisation | |
| Membres | Plus de 1000 enseignement supérieur et de recherche (universités, grandes écoles, réseaux universitaires et centres de recherche scientifique) répartis dans 115 pays (2020)[2] |
| Président | |
| Recteur | |
| Secrétaire général | Ivana Radic |
| Personnes clés | Jean-Marc Léger,1er secrétaire généralMichel Guillou,1er recteur |
| Organisations affiliées | Francophonie |
| Site web | www.auf.org |
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L’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) est unréseau mondial d'établissements d'enseignement supérieur et derecherchefrancophone[3].
L'AUF est également l’opérateur pour l’enseignement supérieur et la recherche duSommet de la francophonie[4].
Elle met en œuvre les résolutions adoptées par la Conférence des chefs d’État et des gouvernements des pays ayant pour langue commune le français.
La mission de l'AUF est :« la promotion d'une francophonie universitaire solidaire engagée dans le développement »[5],[6].
En 1961, l'Association des universités partiellement ou entièrement delangue française (AUPELF) est fondée à l'initiative du journaliste canadienJean-Marc Léger. Il en assume le rôle de secrétaire général de 1961 à 1978[7]. Par la suite, en 1989, lors duSommet de la francophonie deDakar, les chefs d'État et de gouvernement décident de transformer cette organisation en un opérateur direct du Sommet et de la rebaptiser. Elle devient ainsi l'« Agence Universitaire de laFrancophonie[8] ».
En 2022, l'Agence lance son Prix de l’innovation pédagogique[9] et en mars 2023, elle inaugure l'Académie internationale de la Francophonie Scientifique àRabat, auMaroc[10].
Le président actuel estSorin Cîmpeanu. Il est réélu président de l'AUF le[11].
En 2020, l'association comprend 1 007 membres de 119 pays, ce qui en fait l'association d’universités la plus étendue au monde centrée sur une langue commune[2],[16],[17],[18]. Elle est présente dans quarante pays. Son siège est situé sur lecampus de l'Université de Montréal[19].
L'Agence dispose de plusieurs implantations dans le monde : unrectorat, un siège àMontréal, un second rectorat, des services centraux àParis, dix directions régionales qui pilotent ses interventions sur le terrain, des campus numériques francophones, des centres d'employabilité francophones ainsi que des bureaux nationaux[20].
L'AUF gère deux instituts et une académie[21] :
L'AUF est présente dans dix régions du monde. Chaque direction régionale est dirigée par un directeur régional. Le site de l'AUF décrit les directions régionales comme étant : « les représentants de l'AUF dans la région, elle anime le réseau des universités membres de l'AUF dans la région d'implantation »[22].
LesCampus numériques francophones (CNF) ont été créés pour appuyer le développement destechnologies de l'information et de la communication dans les universités du Sud.
Les centres d’employabilité francophones (CEF)[23] constituent, avec le déploiement et l’extension du programme « Étudiant-Entrepreneur », un des projets de la stratégie de l'AUF[24].
Les bureaux nationaux (BN)[25] visent à renforcer la présence de l’AUF à l’international.
Dans les pays où l’AUF dispose d'une faible présence, la présence de proximité change de forme avec la nomination d’un « référent scientifique »[26].
En 2013, le quotidien québécoisLe Devoir et le vice-recteur de l'époque (et professeur)Pierre Moreau signalent des inquiétudes quant à la publication massive dans le domaine de la recherche en langue anglaise au détriment du français[27]. Une enquête présentée par Jennifer Dion titrée« Le défi de former une relève scientifique d’expression française : l’usage du français et de l’anglais dans la formation universitaire aux cycles supérieurs auQuébec » évoque en effet l'hégémonie de la langue anglaise dans les publications scientifiques notamment dans les secteurs du génie, de l'administration et des sciences de la santé[28].
Pierre Moreau explique que dans les domaines des sciences sociales, l'utilisation de la langue implique différents enjeux[27] :« On n’a pas de langage universel, comme en mathématiques, par exemple. Par conséquent, le fait d’écrire dans une langue ou dans une autre, ça a un impact direct sur le contenu même. Il y a une plus grande compénétration des dimensions linguistiques et des modes d’expression de la pensée. Dans ces secteurs-là, on ne peut tenir compte de la production scientifique sans tenir compte du caractère linguistique. »[27]
Pierre Moreau évoque également la problématique de l’accessibilité et de la diffusion des publications scientifiques en langue française : « Le milieu francophone de la recherche ne bénéficie pas d’un système d’indexation systématique des publications scientifiques[27]», contrairement au milieu anglo-saxon.
Il souligne, enfin, que la solution pourrait résider dans la publication des recherches avec l'aide des éditions numériques, contrairement aux éditeurs traditionnels qui, selon lui, sont moins sensibles à la problématique[27].
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