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Agen

44° 12′ 18″ nord, 0° 37′ 16″ est
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Pour les articles homonymes, voirAgen (homonymie).

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Cet article possède unparonyme, voirAgent.

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Pour l’article ayant un titre homophone, voirAjain.

Agen
Agen
La rue des Cornières, un axe médiéval bordé d'arcades irrégulières.
Blason de Agen
Blason
Image illustrative de l’article Agen
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionNouvelle-Aquitaine
DépartementLot-et-Garonne
(préfecture)
ArrondissementAgen
(chef-lieu)
IntercommunalitéAgglomération d'Agen
(siège)
Maire
Mandat
Jean Dionis du Séjour (MoDem)
2020-2026
Code postal47000
Code commune47001
Démographie
GentiléAgenais
Population
municipale
32 193 hab.(2022en évolution de −4,1 % par rapport à 2016)
Densité2 802 hab./km2
Population
agglomération
80 666 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées44° 12′ 18″ nord, 0° 37′ 16″ est
AltitudeMin. 37 m
Max. 162 
m
Superficie11,49 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineAgen
(ville-centre)
Aire d'attractionAgen
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCantons deAgen-1,Agen-2,Agen-3 etAgen-4
(bureau centralisateur)
LégislativesPremière circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Agen
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Agen
Géolocalisation sur la carte :Lot-et-Garonne
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Agen
Géolocalisation sur la carte :Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Agen
Liens
Site webagen.fr
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Agen (prononcé/a.ʒɛ̃/[1] enfrançais standard et/a.ˈʒɛŋ/ localement) est unecommune duSud-Ouest de laFrance, préfecture dudépartement deLot-et-Garonne, enrégionNouvelle-Aquitaine.

Avec ses 32 193 habitants en 2022, elle est la254ecommune de France par sa population. La ville est le siège de l'agglomération d'Agen, structure intercommunale regroupant 101 727 habitants (2022). Sonunité urbaine compte 16 communes et rassemble, selon la définition de l'Insee, 80 666 habitants (2022)[2] et se classe au85e en France métropolitaine. Sonaire d'attraction compte 120 653 habitants 2022[3].

Cité bimillénaire établie au pied ducoteau de l'Ermitage, qui fut le siège de l'oppidum gaulois desNitiobroges, Agen a une histoire intimement liée à celle de « Garonne », comme les Agenais nomment leur fleuve en le personnifiant. S'il fut nourricier et permit le développement du commerce, ses nombreuses crues redoutables ont donné à la ville la réputation d'être la plus inondée de France[4]. Aujourd'hui protégées par des digues, la ville et son agglomération se sont largement étendues dans la vallée.

Agen a conservé de son passé médiéval un important patrimoine architectural civil et religieux, enrichi à la fin duXIXe siècle par la construction d'immeubles de type haussmannien et de maisonsArt nouveau etArt déco lors du percement de larges boulevards.

Le nom d'Agen est couramment associé aupruneau, dont la zone de production est essentiellement située enLot-et-Garonne et qui était autrefois expédié depuis le port de la ville sur la Garonne, ainsi qu'aurugby à XV par son club emblématique, leSU Agen, qui détient notamment huit titres de champion de France.

L'activité d'Agen est aujourd'hui essentiellement tertiaire, administrative et commerçante. La ville entend cependant jouer son rôle de « capitale » de la moyenne Garonne, idéalement située à mi-chemin entre les métropoles deBordeaux etToulouse, en développant et favorisant le commerce (Parc commercial O'green, rénovation du centre-ville), le tourisme familial (Walygator Sud-Ouest, navigation sur lecanal latéral) et les affaires (construction d'uncentre des congrès) et les zones d'activité industrielle et commerciale (Agropole, Technopole Agen-Garonne).

Géographie

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Localisation

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Agen est située dans la vallée de laGaronne qui borde la commune à l'ouest. Celle-ci reçoit le ruisseau de la Masse (arrivant deMonbalen) au nord de la ville, au niveau dupont-canal. Au nord et à l'est, on retrouve les premières collines dupays de Serres (coteau de l'Ermitage, côte de Gaillard au nord, côte du Fromage à l'est). Au sud et à l'ouest, en revanche, on se situe dans la plaine de laGaronne, large d'environ 6 km à ce niveau.

Agen est situé dans le Sud-Ouest de la France, dans le sud-est du département deLot-et-Garonne, sur la rive droite de laGaronne et au bord ducanal latéral à la Garonne. La ville se trouve entreToulouse (115 km) etBordeaux (140 km).

Sur le plan historique et culturel, Agen fait partie de l'Agenais, une ancienne circonscription de laprovince historique deGascogne.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sontBoé,Bon-Encontre,Colayrac-Saint-Cirq,Foulayronnes,Le Passage etPont-du-Casse.

Carte
Les limites communales de Agen et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes d’Agen[5]
Colayrac-Saint-CirqFoulayronnesPont-du-Casse
Le PassageAgenBon-Encontre
Boé

Hydrographie

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Article détaillé :Bassin de la Garonne.

Le territoire communal est bordé à l'ouest par laGaronne qui y reçoit deux de ses affluents, laMasse d'Agen (au Nord) et leMondot (au Sud). La commune est également traversée par lecanal de Garonne qui franchit le fleuve par unpont-canal.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Nouvelle-Aquitaine etClimat de Lot-et-Garonne.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[6]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud sans saison sèche[7]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré[8] et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à20 jours)[9]. Elle est en outre dans lazone H2c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[10],[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de13,8 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 766 mm, avec9,7 jours de précipitations en janvier et6,6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune d'Estillac à7 km àvol d'oiseau[12], est de13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 708,2 mm[13],[14]. La température maximale relevée sur cette station est de42,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de−21,9 °C, atteinte le[Note 1].

Statistiques 1991-2020 et records station AGEN-LA GARENNE (47)- alt : 58 m, lat : 44°10'19"N, lon : 0°35'40"E
Records établis sur la période du
1er janvier 1941 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)2,52,34,6710,513,915,715,712,39,85,63,18,6
Température moyenne (°C)6,16,910,112,616,319,821,92218,614,99,66,613,8
Température maximale moyenne (°C)9,611,615,618,22225,62828,324,82013,61018,9
Record de froid (°C)
date du record
−17,4
16.01.1985
−21,9
15.02.1956
−10,5
01.03.05
−3,9
08.04.1956
−1,6
01.05.1960
2,5
04.06.1953
5,9
08.07.1954
4,7
26.08.1966
1
23.09.1962
−5
30.10.1949
−8,8
27.11.1942
−12,1
26.12.1962
−21,9
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
20,1
02.01.03
25,2
27.02.19
26,5
13.03.23
30,2
30.04.05
34,7
30.05.25
39,3
18.06.22
40,6
12.07.1949
42,5
24.08.23
36,7
03.09.05
32,9
01.10.23
25,4
07.11.15
21,6
03.12.1953
42,5
2023
Ensoleillement (h)75,6112,7171,8186,2215,5234,9260,2250,1210,7142,987,671,72 019,7
Précipitations (mm)59,644,2497073,362,249,450,460,658,770,160,7708,2
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
40,8
09.01.04
73,6
12.02.1990
40,8
16.03.1988
38
26.04.1998
64,6
31.05.1997
59,2
04.06.1966
52,6
01.07.1995
47,6
21.08.1975
129,8
08.09.21
55,5
17.10.24
56,4
23.11.1949
39
13.12.1981
129,8
2021
Source :« Fiche 47091001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
9,6
2,5
59,6
 
 
 
11,6
2,3
44,2
 
 
 
15,6
4,6
49
 
 
 
18,2
7
70
 
 
 
22
10,5
73,3
 
 
 
25,6
13,9
62,2
 
 
 
28
15,7
49,4
 
 
 
28,3
15,7
50,4
 
 
 
24,8
12,3
60,6
 
 
 
20
9,8
58,7
 
 
 
13,6
5,6
70,1
 
 
 
10
3,1
60,7
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Urbanisme

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Typologie

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Au, Agen est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Agen[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant16 communes, dont elle estville-centre[Note 3],[16],[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Agen, dont elle est la commune-centre[Note 4],[17]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (76,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (73 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (62,8 %), zones agricoles hétérogènes (17,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,8 %), eaux continentales[Note 5] (3,1 %), prairies (2,3 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Logement

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Agen compte 21 629 logements en2015. Les constructions neuves sont peu présentes puisqu'en2013, seulement 22,8 % des résidences principales étaient postérieures à1991.A contrario, les constructions antérieures à1971 représentaient 54,5 % du parc[21].

82,6 % des logements sont des résidences principales, réparties à 29,7 % en maisons individuelles et à 69,7 % en appartements (respectivement 71,2 % et 27,6 % dans la région). La ville possède donc une majorité de logements collectifs contrairement au reste de la région. 31,3 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 66 % qui sont locataires (respectivement 62,2 % et 35,5 % dans la région)[21],[22].

À noter qu’avec 3 059 logements HLM soit 19,7 % du parc en1999 (10 % dans la région), la ville ne respecte pas tout à fait les dispositions de l’article 55 de laloi solidarité et renouvellement urbain (SRU) de décembre2000 fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes. On peut noter en outre que le nombre de logements vacants était assez important en2015 avec 14,5 % du parc contre seulement 8,5 % dans la région[21],[22].

La plupart des habitations possèdent 4 pièces ou plus (37,7 %), ou 3 pièces (29,2 %), puis 2 pièces (22,1 %). Les petits logements sont assez nombreux (studios : 11 %). La ville possède par conséquent des logements de taille modeste. Enfin il faut préciser que ces logements sont bien dotés puisque 98 % ont le chauffage central même si seuls 53,8 % des ménages possèdent un garage, box ou parking (respectivement 83 % et 71,1 % pour la région)[21].

Projets d'aménagement

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Le boulevard de la République, principale rue commerçante, en décembre 2024.

Depuis les élections de, la nouvelle équipe municipale conduite parJean Dionis du Séjour a entrepris un programme de revitalisation du centre-ville : création de places de stationnement en périphérie avec navettes gratuites vers le centre-ville, piétonnisation du boulevard de la République (principale artère commerçante) et de ses rues adjacentes, création d'unmultiplexe cinema aux portes du centre-ville dans le quartier du Pin, création d'unezone 30. Ces aménagements ont été poursuivis par la réfection du boulevard Carnot, autre axe majeur de la ville. Depuis début, une zone commerciale de29,4 ha est en activité au sud de la commune[23].

La commune, irriguée de voies cyclables, s'équipe de zones vertes ceinturant la ville le long de Garonne[24], et par le biais d'un parc naturel sur les lieux-dits de Passeligne et de Pélissier autour des lacs du même nom[25].

Voies de communication et transports

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Lagare d'Agen.
Articles détaillés :Gare d'Agen,Aéroport Agen-La Garenne etAutoroute française A62.

Distance des grandes villes françaises

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VilleToulouseBordeauxPérigueuxMontpellierMarseilleNantesLyonNiceParis
Distance

Orientation

115 km

(SE)

140 km

(N-)

139 km

(N)

360 km

(E-SE)

593 km

(SE)

529 km

(N-NO)

518 km

(NE)

673 km

(E)

622 km

(N-NE)

Agen est situé à mi-chemin entre Bordeaux et Toulouse, sur un axe majeur de la vallée de la Garonne, emprunté depuis plusieurs milliers d'années. Aujourd'hui, la commune est traversée par laRD 813 (ancienne RN 113) menant au sud-est versToulouse et au nord-ouest versBordeaux. Un deuxième axe principal, l'autorouteA62, passe au sud de la ville. Ces deux axes de communication longent laGaronne et lecanal latéral de la Garonne. Un troisième axe principal, la route nationale 21, mène au nord àVilleneuve-sur-Lot puis àBergerac dans ledépartement de la Dordogne et enfinLimoges en Haute-Vienne. Au sud, cette même nationale permet de rejoindreAuch dans leGers, Tarbes et Lourdes (Hautes-Pyrénées). Les principales routes départementales sont, au nord-est, laroute départementale 656 qui rejointTournon-d'Agenais puisCahors dans ledépartement du Lot, et au sud, laroute départementale 931 qui rejoint au sud-ouestCondom etEauze dans le département duGers.

L'aéroport Agen-La Garenne est situé dans la commune duPassage, à 3 km au sud-ouest d'Agen sur un ancien terrain militaire. Il est géré par le syndicat mixte pour l'aérodrome départemental de Lot-et-Garonne, composé du conseil général de Lot-et-Garonne, de lacommunauté d'agglomération d'Agen, de la Chambre de commerce et d'industrie et de la Chambre des métiers. La compagnieChalair Aviation permettant de rejoindre l'aéroport d'Orly à bord d'unATR 42 de 48 sièges opérait quotidiennement depuis l’aéroport d’Agen jusqu’en 2020. En2018, le nombre de passagers était de 31 371[26]. L'aéroport n'assure pas le transport de marchandises.

Transports urbains

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Logo de Tempo.
Articles détaillés :Keolis Agen etTransports en commun d'Agen.

Le réseauTempo est exploité par la sociétéKeolis Agen et dessert 29 des 31 communes de l'agglomération d'Agen soit un total de 94 000 habitants depuis le, en remplacement du réseauTransbus. En2018, le nombre de voyageurs annuels s'élève à 2 700 000 pour plus de 1 800 000 kilomètres parcourus[27].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Agen est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations, mouvements de terrains etséisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deuxrisques technologiques, letransport de matières dangereuses et lerisque nucléaire[28]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].

Risques naturels

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La commune fait partie duterritoire à risques importants d'inondation (TRI) d’Agen, regroupant20 communes concernées par un risque de débordement de laGaronne, un des18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur lebassin Adour-Garonne[30]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de 1435, 1875, 1930, 1712, 1770 et 1952. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue detemps de retour de10 ans à30 ans), moyen (temps de retour de100 ans à300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[31]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1993, 1997, 1999, 2009 et 2021[32],[28].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire dans la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des glissements de terrain et des tassements différentiels[33]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuellescavités souterraines localisées sur le territoire de la commune[34].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Agen.

Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie[35]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le, en application de laloi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[36].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2002, 2003, 2005, 2009, 2011, 2012 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[28].

Risque technologique

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La commune étant située dans le périmètre duplan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de lacentrale nucléaire de Golfech, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, SMS, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 7]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 8],[37],[38].

Toponymie

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Le toponymeAgen est documenté auXVIIe siècle. Il est issu d'un ancienAginnon (IIe siècle,Ptolémée),Aginnum (IIIe siècle,Itinéraire d'Antonin), basé sur un nom préceltique ou celtiqueaginno signifiant « rocher, hauteur » et s'appliquant à l'oppidum de l'Ermitage[39], lui-même basé sur le radical oronymique*ag-[40].

Cet étymon se retrouve dans les noms d'Ayen,Ayn ou encore Agino (Alava).

Histoire

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Les origines

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Le site d'Agen fut vraisemblablement peuplé au moins dès leNéolithique mais il est difficile d'en dater l'origine exacte. Les vestiges que nous avons actuellement à notre disposition témoignent d'un peuplement d'origine ibère auxVIIIe et VIIe sièclesav. J.-C. Cependant, le site occupé à cette époque était différent de celui que nous connaissons aujourd'hui : c'est le plateau de l'Ermitage. C'est d'ailleurs cette situation (sur un éperon rocheux) qui donnerait la clé de la toponymie de la cité.

Le site, bien que se trouvant à la confluence de la vallée de laMasse et de laGaronne, n'est pas un des endroits les plus stratégiques de la vallée. Il est donc difficile d'expliquer par la seule géographie la raison pour laquelle lesNitiobroges (peuple Celte arrivé vers 400 avant Jésus-Christ) ont choisi cet endroit pour en faire la capitale de leur royaume. Ils avaient édifié sur ce site uneplace forte d'environ50 hectares, située à 100 mètres au-dessus du lit de la Garonne. On a trouvé des traces de cette occupation du sol auXIXe siècle et plus récemment, grâce au travail de l'équipe des archéologues de l'Agenais.

Le déplacement de la ville vers les terrasses de la Garonne est sans doute antérieur à l'occupation romaine. Il faut mettre en relation ce transfert avec la richesse des échanges commerciaux qui avaient lieu le long du fleuve ainsi que vers lesPyrénées et leMassif central. La découverte de la très riche tombe à char de Boé atteste l’opulence des élites locales à la fin duIer siècle av. J.-C.

Une ville gallo-romaine

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Article détaillé :Aginnum.

La ville gallo-romaine a laissé d'importantes et assez nombreuses traces. Mais elles ont pour la plupart été détruites et en particulier les plus intéressantes. Tout d'abord lethéâtre, chose assez rare pour une ville de moyenne importance, d'autant plus qu'Aginnum était aussi doté d'unamphithéâtre (daté de 215 après Jésus-Christ[réf. nécessaire]) pouvant accueillir 10 000 à 15 000 personnes, nombre considérable. On a également des indices concernant l'existence d'au moins unenécropole. La ville s'étendait sur80 hectares et était donc assez riche et surtout peuplée. Mais la prospérité était davantage liée à une activité de transit qu'à un véritable rôle de pôle commercial. Ce passage intense est à mettre en relation avec l'implantation précoce de la religion chrétienne. Dès la fin duIIIe siècle, les chroniques relatent les martyres de saint Caprais et sainte Foy, qui seraient enterrés à l'emplacement de l'actuelleéglise du Martrou. Au siècle suivant, l'Église chrétienne s'organise avec son premier évêque connu, Phébade, dont les travaux théologiques lui valurent un prestige dans toute la chrétienté.

Le Moyen Âge

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Une image du parcellaire médiéval : la rue Beauville.

Comme pour beaucoup de cités, nous avons peu de documents concernant l'époque des Grandes Invasions. Pendant quatre siècles, Agen vit passer lesVandales, lesWisigoths puis lesFrancs avant de subir les assauts desVikings auIXe siècle. Les historiens ont noté trois invasions : en 843, en 853 et la dernière en 922. L'invasion la plus destructrice est celle de 853. C'est après cette attaque que les reliques desainte Foy ont été emportées àConques, probablement entre 877 et 884[41].

Pendant le haut Moyen Âge, Agen restait en Aquitaine aux abords de laNovempopulanie puis duduché de Vasconie. Après l'an660, laVasconie et l'Aquitaine sont devenues indépendantes des Francs et parviennent à leur apogée avecEudes d'Aquitaine. En 732, les Sarrasins envahissent la Vasconie et Bordeaux, mais leur progression est arrêtée par Charles Martel et Eudes entre Poitiers et Tours. Pépin le Bref poursuit la conquête de toute l'Aquitaine et, en 766, lesVascons, ancêtres desBasques (appelésWascones) se rendirent auprès de Pépin à Agen[42]. La ville se replia sur elle-même et se fortifia dans sa première enceinte (une dizaine d'hectares) autour de la cathédrale Saint-Étienne (emplacement de l'actuel marché-parking couvert) et dont la fondation est difficile à dater. N'ayant jamais été totalement terminé, l'édifice s'est détérioré et menaçant de s'effondrer il a été démoli au début duXIXe siècle.

Miniature représentant saint Jean duLivre des statuts et coutumes de la ville d'Agen. Manuscrit surparchemin, Agen,XIIIe siècle.Archives départementales de Lot-et-Garonne.

C'est autour de ce noyau que s'est développée la ville médiévale dont la trame urbaine était organisée à partir de la rue des Cornières (dont il reste une partie) qui aboutissait place du Marché (aujourd'hui place des Laitiers) c'est-à-dire au pied de l'ancienne cathédrale. Les principaux vestiges de l'Agen médiéval sont des édifices religieux. On a déjà vu que la cathédrale Saint-Étienne a disparu. Mais le monument le plus magnifique est sans conteste l'église desJacobins (aujourd'hui transformée en centre culturel). L'église est le dernier vestige du couvent des Jacobins (ou Dominicains) et date duXIIIe siècle. La construction, à l'exception des trois piliers centraux (en pierre) qui séparent le vaisseau en deux nefs, est réalisée en brique. Les récents travaux de restauration ont dégagé des peintures murales où figureAlphonse de Poitiers (seigneur de la ville et protecteur du couvent à sa construction). Elle fut le lieu de grands événements locaux ou régionaux : en1354, lePrince noir y reçut l'hommage de 40 barons et en particulier celui deGaston Fébus.

Maisons médiévales à colombages, rue des Cornières.

La ville comptait un grand nombre d'autres édifices à caractère religieux, couvents ou églises comme l'actuelle cathédrale : la collégiale Saint-Caprais, en grande partie de style roman. Autour de l'église se trouvait un ensemble architectural servant à accueillir les chanoines : monastère, cloître… dont il ne reste que la salle capitulaire. Exploitant les rivalités féodales entrePlantagenêts (succédant aux comtes de Poitiers) etcomtes de Toulouse puis entre rois d'Angleterre et Capétiens, évêques et habitants surent échapper à la tutelle de leurs seigneurs.

Dès leXIIe siècle, la ville jouit d'une certaine autonomie, elle possède unecoutume, des libertés et des franchises. Cette autonomie s'affirme auXIIIe siècle (la charte date de 1248) et la tutelle du roi (ou du comte) et de l'évêque est de plus en plus lâche. La ville est administrée par des consuls qui apposent sur les actes solennels le grand sceau de la cité représentant sur l'avers une ville fortifiée avec à l'intérieur un clocher et au revers un aigle. Mais l'administration consulaire n'a rien de démocratique, c'est uneoligarchie qui abusa souvent de ses pouvoirs, entraînant plusieurs révoltes populaires aux siècles suivants.

La ville s'est en effet notablement agrandie au cours du Moyen Âge : elle atteint désormais60 hectares. Agen était une cité prospère et peuplée (peut-être 10 000 habitants alors queToulouse en comptait moins de 40 000) vivant en particulier des activités liées à la Garonne : commerce, pêche, minoterie. Cependant, bien que la ville n'ait pas trop souffert directement des terribles affrontements de laguerre de Cent Ans (elle y a même gagné un peu plus d'autonomie) elle a subi les conséquences des ravages des contrées environnantes. De plus,XIVe et XVe siècles connurent la terrible épidémie depeste noire aggravée par des intempéries nombreuses et dévastatrices. La Garonne en particulier frappa par des crues meurtrières.

L'époque de la Renaissance

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De la fin de la guerre de Cent Ans aux premiers troubles desguerres de Religion, Agen connut une renaissance autant matérielle qu'intellectuelle. Une vague d'immigration venue duMassif central, de l'Ouest et des Pyrénées repeupla la région. En outre, le diocèse fut dirigé par cinq évêques italiens successifs dont plusieurs issus de la famille La Rovère, apparentée au papeJules II. Ils étaient de fins lettrés, commeMatteo Bandello, auteur de nouvelles. C'est l'une d'elles, écrite probablement àBazens, résidence des évêques d'Agen, qui inspira àShakespeareRoméo et Juliette. Ils vinrent accompagnés de toute une suite composée de gens obscurs mais aussi très brillants comme le médecin et humanisteJules César Scaliger, connu dans toute l'Europe, ou son fils, Joseph-Juste, acquis à laRéforme (c'est l'un des « illustres » Agenais). Agen, cité catholique (et rivale deNérac, capitale politique et intellectuelle des Réformés), fut à plusieurs reprises occupée et pillée par les troupes protestantes durant cette période dramatique. Elle abritera quelque temps la reineMarguerite de Valois, ditereine Margot.

La paix revenue, la ville connut un regain de prospérité après un Grand Siècle difficile, comme le reste du pays, en raison de conditions climatiques préjudiciables à l'agriculture, activité dont la ville était fort dépendante. Séditions populaires, pestes et famines font que le retour véritable à la prospérité n'eut lieu qu'auXVIIIe siècle, ce qu'attestent les nombreux édifices civils : hôtels particuliers des riches familles nobles ou bourgeoises enrichies dans l'activité commerçante et textile. Ce n'est qu'à la fin du siècle que fut bâti le magnifique palais épiscopal devenu par la suite siège de la préfecture. Agen est à cette époque une ville manufacturière spécialisée dans la toile à voile mais aussi les draps, cordes et tissus divers. La ville sort de plus en plus de ses remparts. Elle ne craint plus les troubles politiques mais seulement les humeurs de la Garonne. On n'hésite cependant pas à embellir les bords du fleuve en aménageant la promenade dite « du Gravier » plantée d'ormeaux (aujourd'hui amputée et défigurée par la voie sur berge et le mur qui sépare désormais la ville de son fleuve). Cet endroit accueillait les grandes foires, en particulier celle de juin où les chalands venaient de toute l'Europe. La ville dépend en effet de plus en plus de son fleuve qui exporte vers lesAmériques lafarine du Haut Pays que l'on échange là-bas contre dusucre. On vend aussi aux marins lesprunes séchées qui durant la traversée permettent d'éviter lescorbut. Le commerce du vin était aussi très important mais gêné par le privilège des vins de Bordeaux interdisant la vente des vins de l'amont jusqu'àNoël, une partie de la production était transformée en eau-de-vie.

LeXIXe siècle

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LaRévolution puis le blocus continental et les débuts de larévolution industrielle vont porter de rudes coups aux activités agenaises. Mais cet engourdissement économique que l'on constate auXIXe siècle est aussi à mettre au compte de la bourgeoisie locale, qui a perdu son dynamisme et se replie sur une rente foncière de moins en moins lucrative : le comice agricole d'Agen de 1855 cherche encore à démontrer la supériorité de la faux sur le volant ! Comme l'a écrit Peter Weissberg dans l'histoire d'Agen parue chez Privat en 1991 :« Agen n'a pas manqué sa révolution industrielle : elle ne l'a même pas tentée ». Ainsi, les atouts que constituaient lechemin de fer et lecanal latéral de la Garonne, qui devait, après transformation en « canal des deux mers », selon les militaires« prendre la moitié du trafic deGibraltar et éviter à notre flotte l'humiliation de passer sous les canons anglais », furent insuffisamment utilisés ou ne virent pas le jour. L'apport de populations venues du Massif Central, des Pyrénées et d’Espagne, compensa le très important déficit de main-d’œuvre dans une région en grave déclin démographique mais essentiellement absorbé par la construction et l’agriculture.

Agen en 1877.

LeXIXe siècle fut cependant celui des grandes réalisations édilitaires. Dès1827, Agen a enfin un pont (plusieurs tentatives ont avorté, du Moyen Âge auXVIe siècle et pendant 300 ans on traversa la Garonne par le bac), doublé par la passerelle suspendue en 1839 et enfin le pont-canal, achevé en 1843, véritable chef-d'œuvre doté de 23 arches qui enjambent le fleuve et son lit majeur. C'est en1875 que la Garonne connut sacrue la plus dramatique (elle fit500 morts à Toulouse[réf. nécessaire] et 8 à Agen) mais le pont-canal avait résisté.

Les véritables transformations de la trame urbaine agenaise n'eurent lieu que sous le mandat de Jean-Baptiste Durand, entre 1880 et 1895 (la ville comptait à cette époque 20 000 habitants). On perça les deux grands boulevards actuels : République et Carnot, ce dernier aboutit à lagare, nouvellement construite (le bâtiment principal est achevé en 1858 et deux ailes latérales sont ajoutées en 1886 puis détruites en 1981). Sur le tracé des anciens remparts, démantelés à la Révolution, on réalisa des boulevards de ceinture. Ces grands chantiers détruisirent cependant des témoignages du passé comme la majeure partie de l'église Sainte-Foy. C'est en 1888 qu'est inauguré le nouveaulycée Bernard-Palissy d'Agen, construit sur untertre afin d'être à l'abri des crues. Le second lycée de la ville (lycée technique Jean-Baptiste-de-Baudre, du nom de l'ingénieur concepteur du canal latéral) occupe les murs du grand séminaire, imposante bâtisse de la fin duXVIIe siècle, construit par l'évêque Mascaron pour parfaire l'œuvre de la Contre-Réforme.

C'est enfin Jean-Baptiste Durand qui fait édifier sur l'emplacement de l'ancienne cathédrale le marché couvert, dans le style des halles deBaltard, lui aussi disparu.

Fort heureusement, à l'écart de ces grands travaux subsistent encore de petites artères, rues et venelles aux maisons à colombages et en encorbellement ou vieux hôtels de pierre ou de brique. Ces constructions, dont les plus anciennes sont datées duXIVe siècle, donnent à Agen un cachet particulier que l'on retrouve dans d'autres cités de moyenne importance, à l'abri d'une trop boulimique expansion.

  • Médaille du lycée Bernard-Palissy d'Agen, centenaire de l'association des anciens élèves (1880 - 1980). Graveur : André Vauthier-Galle (1818-1899), recto.
    Médaille du lycée Bernard-Palissy d'Agen, centenaire de l'association des anciens élèves (1880 - 1980). Graveur :André Vauthier-Galle (1818-1899), recto.
  • Médaille du lycée Bernard-Palissy d'Agen, centenaire de l'association des anciens élèves (1880 - 1980). Graveur : André Vauthier-Galle (1818-1899), verso.
    Médaille du lycée Bernard-Palissy d'Agen, centenaire de l'association des anciens élèves (1880 - 1980). Graveur :André Vauthier-Galle (1818-1899), verso.

Époque contemporaine

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Lagare d'Agen, vue ici au début duXXe siècle, a été édifiée de 1854 à 1858.
Monument aux morts, place de la Préfecture.

Aujourd'hui, la ville s'est considérablement étendue, bien au-delà du noyau primitif, seul endroit à l'abri des inondations. Les travaux d'endiguement du fleuve doivent protéger le lit majeur des crues dévastatrices (le siècle a connu deux crues « centenaires » : 1930 et 1952 et la dernière inondation importante eut lieu en). Si la population de la ville stagne à un peu plus de 30 000 habitants, l'agglomération s'est étendue vers le sud et l'est, profitant aux communes de Bon-Encontre, Boé et Le Passage. Selon l'INSEE, l'unité urbaine compte actuellement près de 80 000 habitants (81 266 en 2015).

La ville d'Agen a aussi souffert des 2 Guerres Mondiales en1914-1918 et en1939-1945. On peut d'ailleurs voir sur la Place de la Préfecture une œuvre monumentale : le "Monument aux morts" réalisé par le sculpteur Bacquié en marbre et bronze. Pour ce qui est de la Seconde Guerre mondiale, Agen a été occupée dès 1942, les Allemands avaient alors encadré la caserne Toussaint puis avaient installé leur quartier général dans la ville. Mais Agen était aussi une des villes situées "à l'arrière du combat", on y a soigné de nombreux blessés de guerre, notamment dans les locaux du collège Chaumié et dulycée Palissy.la Kommandantur, se situer rue Lafayette, les locaux de laGestapo rue Louis-Vivent sous les ordres de Johann Freidrich Zorn et les adjoints Erwin Klahr et Erwin Fritsch. la Gestapo française, notamment Prosper Delpuch dit Bouboule ou Henri Hanack dit le balafré logée à l'hôtel Continental, face à la gare, à l'endroit actuel d'un restaurant[43].

Au sein d'un environnement essentiellement rural et agricole, Agen doit tirer ses richesses du secteuragro-alimentaire. C'est pour cela qu'a été créé en 1990, l'Agropole, situé à côté de l'échangeur autoroutier, dans la commune d'Estillac. Cependant, la plus grande entreprise agenaise est la firmeUPSA, laboratoire pharmaceutique fondé en 1935 par le docteur Bru et rachetée par le groupe américainBristol-Myers Squibb, qui possède deux sites sur l'agglomération (un à Agen et un auPassage). Le tissu industriel est aujourd'hui très diffus, et l'agglomération et la ville sont essentiellement tirés par le secteur tertiaire, avec en particulier le pôle universitaire (antenne de la faculté de Bordeaux et I.U.T.) et l'École nationale d'administration pénitentiaire (ENAP) créé en 2000. La ville s'est beaucoup développée notamment dans sa zone sud dans les années 1995. On y a construit, près des cressonnières et des serres des maraîchers, un lycée d'enseignement professionnel et un IUT. Puis a été proposé un projet pour créer une École d'Administration Pénitentiaire. L'architecture de l'ENAP et de l'IUT est très moderne avec notamment le "géodôme" du département "Sciences" de l'Université de Bordeaux, l'escalier en briques rouges et le parc de l'ENAP. Peu à peu, le lycée professionnel et l'université ont été entourés par une cité universitaire, une chapelle, une piscine d'été et d'hiver (Aquasud), puis des zones industrielles et artisanales (ZAC de Trenque, zone commerciale O'Green).

Politique et administration

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Liste des maires

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Article détaillé :Liste des maires d'Agen.
Hôtel de ville d'Agen.

Résultats politiques aux élections nationales

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Résultats politiques aux élections nationales[44]

Résultats des législatives 2024
TourCandidatPartiRésultat (%)
1er tourPaul Vo VanECO-NFP34,10
Sébastien DelbosqRN33,20
Michel LauzzanaEPR29,69
Patrice CuquelREG1,66
Mohamed El MarbatiEX.G1,35
2e tourMichel LauzzanaEPR62,95
Sébastien DelbosqRN37,05
Résultats des européennes 2024
TourCandidat/ListePartiRésultat (%)
UniqueJordan BardellaRN27,64
Raphaël GlucksmannPS-PP15,77
Valérie HayerREN14,41
Manon AubryLFI12,16
François-Xavier BellamyLR6,17
Marion Maréchal Le PenREC5,73
Marie ToussaintECO5,51
AutresDivers< 5,00
Résultats des législatives 2022
TourCandidatPartiRésultat (%)
1er tourMaryse CombresEELV-NUPES32,77
Michel LauzzanaREN30,79
Sébastien DelbosqRN19,81
Bertrand GirardiLR6,22
Marie-Line BruyèresREC4,73
AutresDivers< 4,00
2e tourMichel LauzzanaREN60,19
Sébastien DelbosqRN39,81
Résultats de la présidentielle 2022
TourCandidatPartiRésultat (%)
1er tourJean-Luc MélenchonLFI26,24
Emmanuel MacronREN25,71
Marine Le PenRN19,00
Éric ZemmourReconquête8,18
Yannick JadotEELV4,68
Jean LassalleRES4,47
Valérie PécresseLR4,29
Fabien RousselPCF2,55
AutresDivers< 2,00
2e tourEmmanuel MacronREN61,66
Marine Le PenRN38,34
Résultats des régionales 2021
TourCandidat/ListePartiRésultat (%)
1er tourGeneviève DarrieussecqLREM24,44
Alain RoussetPS21,23
Edwige DiazRN19,60
Nicolas ThierryEELV12,31
Nicolas FlorianLR8,68
Clémence GuettéLFI6,66
AutresDivers< 7,00
2e tourAlain RoussetPS30,53
Geneviève DarrieussecqLREM25,97
Edwige DiazRN19,09
Nicolas ThierryEELV14,18
Nicolas FlorianLR10,23
Résultats des européennes 2019
TourCandidat/ListePartiRésultat (%)
UniqueNathalie LoiseauLREM22,37
Jordan BardellaRN21,29
Yannick JadotEELV13,04
Manon AubryLFI7,92
François-Xavier BellamyLR7,49
Raphaël GlucksmannPS7,22
AutresDivers< 5,00
Résultats des Législatives 2017
TourCandidatPartiRésultat (%)
1er tourMichel LauzzanaLREM29,76
Jean Dionis du SéjourUDI25,39
Catherine LesnéFN12,40
Céline BoussiéLFI11,94
Lucette LousteauPS9,03
Maryse CombresEELV3,40
AutresDivers< 5,10
2e tourMichel LauzzanaLREM51,02
Jean Dionis du SéjourUDI48,98
Résultats de la présidentielle 2017
TourCandidatPartiRésultat (%)
1er tour
Emmanuel MacronLREM23,93
Jean-Luc MélenchonLFI21,60
François FillonLR20,01
Marine Le PenFN17,97
Benoît HamonPS7,39
AutresDivers< 5,70
2e tourEmmanuel MacronLREM69,73
Marine Le PenFN30,27
Résultats des régionales 2015
TourCandidat/ListePartiRésultat (%)
1er tourVirginie CalmelsLR28,64
Alain RoussetPS27,73
Jacques ColombierFN25,10
Françoise CoutantEELV5,44
AutresDivers< 5,00
2e tourAlain RoussetPS42,57
Virginie CalmelsLR36,92
Jacques ColombierFN24,07
Article connexe :Élections municipales de 2020 en Lot-et-Garonne.
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Politique de développement durable

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La ville a engagé une politique dedéveloppement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[45].

Administration épiscopale

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Article détaillé :Liste des évêques d'Agen.

Agen est le siège d'unévêché dont le titulaire actuel est MonseigneurHubert Herbreteau, depuis2005.

Depuis sa fondation, auIVe siècle, lediocèse d'Agen a vu se succéder un très grand nombre d'évêques parmi lesquels :

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[48],[Note 9].

En 2022, la commune comptait 32 193 habitants[Note 10], en évolution de −4,1 % par rapport à 2016 (Lot-et-Garonne : −0,18 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
19 6399 87610 85011 65912 63113 39914 98715 51716 027
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
17 66717 26318 22218 88719 50320 48522 05523 23422 730
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
22 48223 14123 29423 39123 53024 93927 15233 39732 593
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
32 80034 94934 03931 59330 55330 17033 72833 62033 569
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
32 48532 193-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puisInsee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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La ville est célèbre pour la culture dupruneauAOC.

Située au cœur d'une importante région agricole, l'industrie agro-alimentaire occupe une place de choix dans l'économie agenaise. L'Agropole, vaste zone industrielle dédiée à la transformation des produits alimentaires, occupe sur70 hectares plus de 100 entreprises et emploie 1 700 personnes.

Elle est aussi le siège d'une grandeentreprise de pharmaceutique,UPSA, filiale du groupeBMS. Cetteentreprise possède deux unités de fabrication sur lacommunauté d'agglomération d'Agen : une dans la commune même et l'autre sur l'autre rive de la Garonne, auPassage. Elles rassemblent plus de 1 200 employés.

L'entreprise de découpe de viandeBigard est également implantée sur l'agglomération.

L'entreprise SATAR - PRIM@EVER, leader français du transport de fruit et légumes est aussi implantée sur l'agglomération d'Agen, auMarché d'Intérêt National (MIN).

Agen est en outre le siège de laChambre de commerce et d'industrie de Lot-et-Garonne.

L'agglomération d'Agen conserve le siège du GroupeMonky, chaine deparcs de loisirs indoor (8 parcs de 5 à 13 000m2 actifs en France en 2026).

Santé

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Centre hospitalier Saint-Esprit (nord d'Agen)

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Le centre hospitalier est composé de trois établissements qui constituent un ensemble de 700 lits et places :

  • le centre hospitalier Saint-Esprit avec ses services de médecine, chirurgie, gynécologie-obstétrique et ses services médico-techniques ; il comporte 371 lits et 26 postes d’hémodialyse ;
  • l’hôpital de Monbran, établissement doté de 15 lits de court séjour gériatrique, 42 lits de soins de suite et réadaptation, et de 32 lits de psychiatrie ;
  • le centre de gérontologie de Pompeyrie, avec un secteur long séjour et une maison de retraite, d'une capacité totale de 182 lits, répartis en 146 lits d’hébergement pour personnes âgées dépendantes et 36 lits de soins de longue durée[51].

Clinique Esquirol Saint-Hilaire (Agen Sud)

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Clinique Esquirol Saint-Hilaire.

Laclinique Esquirol est fondée en1947 par le Docteur Pierre Esquirol dans les bâtiments de l’ancien Hôtel Central, en centre-ville d'Agen. Le docteur Esquirol, fort d'importants échanges avec des praticiens étrangers, pratique des actes chirurgicaux encore inconnus en France, et exerce la chirurgie à la clinique jusqu’en1972.

Par la suite, une phase de transformation est lancée par Gérard Angotti. Les agrandissements et les rénovations sont alors menés par étapes successives et conduisirent à créer un nouvel établissement.

Dans lesannées 1990, la clinique Esquirol s’agrandit encore à l’occasion du regroupement des activités du pôle de santé agenais. À partir de1996, elle intègre l’activité de chimiothérapie de la clinique Calabet et une partie de l’activité de la clinique Saint-Jean. Tous les services d’hospitalisation sont modernisés au niveau de la structure et des équipements.

Laclinique Saint-Hilaire, fondée à Agen en1904 dans le centre de la ville, s’installe sur le site actuel (à Agen Sud) en1973. De nouvelles spécialités voient alors le jour. Des travaux d’extension et de restructuration sont réalisés en1994, parallèlement au regroupement des lits et des équipes des établissements de soins d’Agen. Dès 1996, le regroupement des trois maternités privées de l’Agenais se fait sur son site. Le projet de création d’un très grand établissement regroupant toutes les cliniques privées agenaises est lancé en juin2000.

Le est créé un nouvel établissement de 27 000 m2 par la fusion des deux cliniques[52]. Il devient une des plus importantes cliniques d’Aquitaine avec 335 lits pour 57 200 séjours, et près de 24 400 interventions en 2015. La clinique pointe en 2013 à la30e position des 50 meilleurs établissements privés du territoire national[53].

Enseignement supérieur

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Vie militaire

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Unités ayant été stationnées à Agen :

Médias

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Télévision

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Agen a participé à l'émissionJeux sans frontières en 1976 (5e sur 7 avec 31 points).

France 3 Pau - Sud Aquitaine diffuse ses programmes sur Agen grâce au siteTDF de Saint-Esprit. Il y a aussi un bureau permanent France 3 Agen se trouvant à l'Agropole.

Radios locales

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  • 87.7 47 FM : radio commerciale à Agen et duLot-et-Garonne[55] établie en 2007. Ses studios sont à Boé (depuis 2016) et diffusent aussi son programme surNérac (96.2 FM), Villeneuve sur Lot (100.6 FM) etFumel (87.6 FM) ; elle appartient au groupe d'Astaffort Com'Presse de Julien Leclerq (depuis novembre 2022),
  • 89.8Virgin Radio Agen : déclinaison agenaise de Virgin Radio[56] ; son programme est aussi diffusé surVilleneuve-sur-Lot (97.8 FM) ;
  • 93.1 Espoir FM[57] : radio associative chrétienne agenaise[58] ;
  • 93.6 Radio Bulle[59] : radio associative de l'agenais[60] ;
  • 98.5RFM Lot-et-Garonne : déclinaison agenaise de RFM ; c'est le programme local toulousain qui est entendu avec des informations et publicités agenaises[61] ; elle est aussi diffusée surNérac (même fréquence) et surVilleneuve-sur-Lot (88.6 FM) ;
  • 99.4France Bleu Toulouse : radio locale publique ; avant 2013, le programme deFrance Bleu Périgord (station dePérigueux) était diffusé sur cette fréquence ;
  • 100.3Nova Bordeaux(ex-Radio Sauvagine) : déclinaison bordelaise de Radio Nova implantée sur Agen en 2007 ;

Presse locale

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  • Le quotidien régionalSud Ouest possède une rédaction locale sur Agen ;
  • Le Petit Bleu d'Agen.
  • Quidam L'Hebdo, journal gratuit à rythme hebdomadaire

Jumelages

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Jumelage annulé en mars 2022

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  • Drapeau de la Russie Touapsé (Russie) depuis le ; l'annulation a été votée à l'unanimité du conseil municipal d'Agen.

Sports

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Stade Alfred Armandie

En, Agen est choisie comme destination d'une des premières courses automobiles de l'histoire, leBordeaux-Agen-Bordeaux. Gaston Bousquet s'impose sur unePeugeot.

LeSporting Union agenais omnisports est le grand club omnisports de la ville. Le SUA comprend notamment une section derugby à XV, leSporting union Agen Lot-et-Garonne, dont l'équipe fanion évolue enPro D2 pour la saison 2022-2023 et compte 8 titres de champion de France de première division (1930,1945,1962,1965,1966,1976,1982 et1988) et un titre de Pro D2 (2010). Les rugbymen utilisent lestade Alfred-Armandie (14 000 places).

La sectionfootball du SUA (Sporting Union Agen Football) est plus modeste. Elle évolue cette saison en Division honneur.

Les courses hippiques se tiennent sur l'hippodrome de la Garenne.

Au Stadium d'Agen, le Full contact Agen compte environ 130 licenciés. Le club, entraîné par William Varnier, pratique lefull contact, lekickboxing, lemuay thai et le K-1. Ce club a eu de nombreux champions emblématiques, comme William Saidi (champion de France, d'Europe et du Monde amateur, puis champion de France et d'Europe professionnel), Adeline Varnier (10 fois championne de France), Mouim Issilahy (champion d'Europe professionnel en muay thaï), ainsi que de grands espoirs, comme Medhy Aissa (4 fois champion d'Europe semi-professionnel).

De plus, Agen possède l'un des plus grands clubs dekayak-polo d'Europe (Canoë-Kayak Club Agenais) dont plusieurs joueurs sont des joueurs classés haut niveau sur les listes nationales :Thibaud Chanuc,Manuel Courtin, Anthony Courtin,Martin Brodoux, Thibault Salbaing.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Article détaillé :Liste des monuments historiques d'Agen.

Si Agen a été, sous l'Ancien Régime, une ville riche de monuments architecturaux, certains de ses monuments ont été démolis sous laRévolution et les municipalités successives.

Patrimoine religieux

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Cathédrale Saint-Caprais
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Article détaillé :Cathédrale Saint-Caprais d'Agen.
La façade de lacathédrale Saint-Caprais.

Lacathédrale Saint-Caprais d'Agen, place Foch, a été édifiée auXIIe siècle sur l'emplacement d'unebasilique épiscopale construite auVIe siècle. Saccagée par lesNormands en853 puis restaurée, elle constituait initialement unecollégiale. Saccagée à nouveau en décembre1561, elle devint en1791 un magasin àfourrage, avant d'être rouverte en 1796, puis d'être élevée en 1802 au rang decathédrale, en lieu et place de l'anciennecathédrale Saint-Étienne[62], en ruines.

L'orgue principal fut offert par l'impératriceEugénie en1858.

La cathédrale Saint-Caprais d'Agen, présente plusieurs particularités architecturales : sonabsideromane est prolongée par unvaisseaugothique à une seulenef. Remplaçant un ancien campanile en bois, le clocher actuel fut édifié en1835 à l'initiative de l'évêque de Levezou de Vezins et présente la particularité d'être composé des trois éléments stylistiques gothiques (gothique àlancettes,gothique rayonnant,gothique flamboyant) curieusement présentés dans leur ordre chronologique inverse.

À côté de la cathédrale se trouve unecroix de mission de 1816.

Église Notre-Dame des Jacobins
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Article détaillé :Église des Jacobins d'Agen.
L'église des Jacobins et sa colonnade centrale.

Également connue sous le nom deNotre-Dame d'Agen[63], l'église des Jacobins, place des Jacobins, est le seul vestige de l'ancien couvent desDominicains, appelés égalementJacobins. Construite auXIIIe siècle, elle se présente sous la forme d'un vaisseau rectangulaire divisé en deux nefs égales et surmonté d'un clocher octogonal.

Elle est liée à de grands évènements de l'histoire agenaise. Le, elle est le témoin de la cérémonie au cours de laquelle l'Agenais est officiellement restitué à l'Angleterre parPhilippe III, fils du roi de FranceLouis IX. En1585, Marguerite de Navarre, désavouée par son frèreHenri III de France, arrive à Agen qu'elle essaie d'entraîner dans le sillage de la Ligue. Elle transforme alors le couvent des Jacobins en citadelle. Le, l'église des Jacobins est le théâtre de la réunion des trois ordres de lasénéchaussée d'Agen, afin de rédiger les cahiers de doléances en vue de la réunion desÉtats généraux.

À laRévolution française, le couvent des Jacobins fut fermé et démoli tandis que l'église fut sauvegardée et transformée en écurie. Elle sera réaffectée au culte catholique en 1807.

L'église a été restaurée,désacralisée, et sert désormais de salle d'exposition temporaire pour lemusée des Beaux-Arts.

Chapelle Notre-Dame du Bourg
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Lachapelle Notre-Dame du Bourg.
Article détaillé :Chapelle Notre-Dame du Bourg.

Lachapelle Notre-Dame du Bourg, rue des Droits de l'Homme, est une égliseogivale en brique dont la construction remonte auXIIe siècle. Après1339, elle prend le nom deNotre-Dame du Bourg et sert tout d'abord d'annexe à lacathédrale Saint-Étienne, avant d'être rattachée à l'église Notre-Dame des Jacobins. Elle fut entourée d'un cimetière, réservé aux grandes familles de la ville et supprimé en1802.

Elle se présente sous la forme d'un long édifice de briques, le portail surmonté d'unclocher-mur, typique de l'architecture religieuse duSud-Ouest de la France.

En 1874, sonchevet est remplacé par unchœur à cinq pans tandis qu'en 1962, l'auvent recouvrant le portail est démoli.

Église des Cordeliers
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Article détaillé :Église Saint-Hilaire d'Agen.
L'église Saint-Hilaire.

L'église Saint-Hilaire, boulevard Scaliger[64], est le seul vestige de l'ancien couvent desFrères cordeliers : achevée en1348, elle fut augmentée de deuxcampaniles en1892, dont l'un fut découronné en1963. Désaffectée à la Révolution, elle fut rendue au culte en 1827, alors que l'ancien couvent des Cordeliers avait été démoli et remplacé par une gendarmerie.

Vaste vaisseaugothique à une seulenef, elle doit sa notoriété à sa charpente qui prend la forme d'unecarène de navire renversée.

Notables sont les deux statues sur sa façade - à gauchesaint Pierre, à droiteMoïse portant les tables de la loi. Sur les vitraux à l'intérieur, on voitsaint Hilaire et, en face de lui, à l'autre bout de l'église, une représentation de laTrinité (car saint Hilaire était très actif dans la défense de la doctrine de la Trinité, critiquée à son époque).

Église du Martrou
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L'église du Martrou, rue des Martyrs, a été construite à l'emplacement où les corps des martyrs chrétiens ont été ensevelis au début duIVe siècle. Elle possède une crypte réalisée peu après. La chapelle a été construite auXIIe siècle et modifiée jusqu'auXXe siècle.

Tour des Pénitents
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Article détaillé :Ancienne église Saint-Hilaire (Agen).

La tour des Pénitents, rue Georges-Thomas, est le vestige de l'« Ancienne église Saint-Hilaire », édifiée auXIIe siècle et aujourd'hui en ruines.

Autres lieux de culte
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Culte catholique
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  • Clocher de l'église Sainte-Foy.
    Clocher de l'église Sainte-Foy.
  • Église Notre-Dame-de-Vie.
    Église Notre-Dame-de-Vie.
  • Église du Sacré-Cœur.
    Église du Sacré-Cœur.
  • Chapelle Sainte-Foy.
    Chapelle Sainte-Foy.
Culte protestant
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Letemple protestant, cours Victor Hugo.
Culte musulman
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Culte millénariste
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  • Salle du royaume des témoins de Jéhovah, allée des Cressonnières.
Culte israélite
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  • Synagogue ACI, rue Montesquieu.

Patrimoine civil

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Musée des Beaux-Arts d'Agen
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Article détaillé :Musée des beaux-arts d'Agen.

Fondé en1876, le musée des beaux-arts d'Agen, situé au cœur historique de la ville, est logé dans quatre superbes hôtels particuliers de la Renaissance, ouverts sur de belles cours intérieures. Il est l’un des musées les plus riches du Sud-Ouest et présente, dans un agréable parcours évoquant l’intérieur d’un riche collectionneur, un ensemble depeintures et desculptures, demeubles et defaïences européennes du Moyen Âge auXXe siècle.

Musée des Beaux-Arts d'Agen.

Le musée est particulièrement réputé pour son riche ensemble d’œuvres espagnoles desXVIIIe et XIXe siècles, parmi lesquelles cinq exceptionnels tableaux deGoya. Parmi les collections les plus remarquables, il faut aussi citer des natures mortes flamandes et hollandaises, des peintures duXVIIe siècle français (Champaigne) et italien (Le Tintoret), la collection de portraits des ducs d’Aiguillon (Greuze, Oudry, Drouais, de Troy, van Loo, Nattier…).

LeXIXe siècle français est représenté par les grands maîtres de la peinture (Courbet,Millet), les paysagistes de l’École de Barbizon (Corot) et les peintres impressionnistes (Boudin,Sisley,Caillebotte,A. Lebourg).

Enfin des œuvres duXXe siècle sont présentées avec deux fonds remarquables du peintre françaisRoger Bissière d’une part, et de Claude et François-Xavier Lalanne, d’autre part.

La section archéologique du musée est constituée d'objets provenant de sitesLot-et-Garonne : la collection des époques celtique et gallo-romaine en constitue un des aspects majeurs. Enfin, une très belle donation d’archéologie orientale (objets de l’âge du bronze jusqu’à l’époque desCroisades, provenant duLiban et deSyrie) est venue enrichir le musée.

Préfecture
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Lapréfecture du Lot-et-Garonne.
Article détaillé :Palais épiscopal d'Agen.

La préfecture d'Agen est installée dans l'ancienpalais épiscopal d'Agen, construit de1775 à1783 pour l'évêqueJean-Louis d'Usson de Bonnac afin de remplacer le précédent évêché, vieille construction féodale tombée en ruines. Elle fut construite sur les plans de l'architecte et ingénieur Charles Le Roy qui a terminé la construction duchâteau d'Aiguillon. On en a fait, à tort, un élève deJacques-Germain Soufflot.

Ravagée par un incendie accidentel le, elle fut reconstruite en1909.

Hôtel du département
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L'hôtel du département.

L'hôtel du département de Lot-et-Garonne a été installé en 1992 dans les anciens bâtiments de l'hôpital Saint-Jacques, fondé en 1686 comme hôpital général des Pauvres.

Marché couvert
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Épaisse construction de béton abritant une galerie marchande surmontée d'un parking automobile à étages, le marché couvert d'Agen n'offre d'intérêt que par les deux monuments auxquels il a succédé :

1- Lacathédrale Saint-Étienne d'Agen, vastebasilique commencée auXIIIe siècle et dont la construction, sans cesse interrompue par le manque d'argent et les guerres de religion, ne fut jamais véritablement achevée. Son manque de grâce extérieure était compensé par une très grande richesse intérieure.

Reconstruite à neuf par l'évêqueJean-Louis d'Usson de Bonnac, elle fut démantelée à la Révolution française et ses ruines définitivement abattues en1835, sous la municipalité du comte Adolphe de Raymond.

Saint-Étienne d'Agen fut assortie d'un campanile d'architecture fort curieuse : non adjacent à la cathédrale, construit sur une ancienne tour de la première enceinte d'Agen connue sous le nom detour de l'Escuragno, il se présentait sous la forme d'une épaisse flèche en bois et en ardoise, à hourds, flanquée de quatre clochetons et surmontée d'une girouette. Cette flèche fut abattue en septembre1793 tandis que la tour, vieille construction romane, fut abattue en1885.

2-Le marché couvert d'Agen fut édifié en1882, à l'initiative du maire Jean-Baptiste Durand sur l'emplacement de l'ancienne cathédrale Saint-Étienne d'Agen. Inauguré en1884, il était l'œuvre de l'architecte Lhéritier et se présentait sous la forme d'une vaste construction de pierre et de métal, inspirée deshalles de Paris construites parBaltard.

Particulièrement aimé des Agenais, qui le jugeaient décoratif et bien adapté aux nécessités du marché local, il fut abattu sous la municipalité de Pierre Pomarède en1970.

Tour du Chapelet
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Latour du Chapelet.
Article détaillé :Tour du Chapelet.

Située dans le voisinage immédiat de lacathédrale Saint-Caprais, cette tour est le dernier vestige de la deuxièmeenceinte d'Agen. Construite auXIIIe siècle, elle fut incorporée auXVIe siècle dans le couvent du Chapelet, auquel elle servit decampanile. Le couvent fut rasé après laRévolution française et cette tour servit de prison à partir de 1815.

À peu près carrée, bâtie en pierres de moyen appareil, elle comprend une vaste salle voûtée en berceau, surmontée de trois étages ajourés de fenêtres géminées et de fenêtres à meneaux.

Longtemps laissée à l'abandon, elle a été restaurée et abrite aujourd'hui un cabinet d'architecture.

Centre des archives départementales
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Le Centre desarchives départementales de Lot-et-Garonne.

Le Centre desarchives départementales de Lot-et-Garonne[71], situé 3 place de Verdun, conçu en 1907 par l'architecteAlbert Courau, architecte départemental de Lot-et-Garonne, a reçu lelabel « Patrimoine duXXe siècle » en 2007[72].

Maisons remarquables et hôtels particuliers
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Agen compte plusieurs maisons remarquables et hôtels particuliers dont certains sont des monuments historiques. Parmi eux se trouvent l'hôtel Lacépède (devenu la bibliothèque municipale), l'hôtel Amblard, l'hôtel d'Escouloubre, les hôtelsd'Estrades etde Vaurs (devenus le musée des Beaux-Arts), l'hôtel Monluc, les hôtelsHutot de Latour et Saint-Martin, l'hôtel de Saint-Philip, l'hôtel de Sevin, lamaison Art Nouveau, lamaison Jailles, lamaison du Sénéchal, ou encore quelquesmaisons à pans de bois.

Ponts et passerelles

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La passerelle suspendue
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Le passage sur la Garonne.
Lepasserelle suspendue sur la Garonne.

Lapasserelle d'Agen est unpont suspendu construit auXIXe siècle et qui permet de traverser la Garonne à pied en reliant la ville d'Agen, située sur la rive droite, à celle du Passage située sur la rive gauche.

Elle a été restaurée en 2001-2002. Les pylônes d'origine en pierres ont été remplacés par des pylônes métalliques[73].

Pont-canal d'Agen
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Lepont-canal d'Agen permet au canal latéral à la Garonne (appelé également « canal des deux mers ») de franchir la Garonne. Sa construction s'est étalée entre 1839 et 1843. L'ouvrage comporte 23 arches et sa longueur atteint 550 mètres ce qui en fait le deuxième plus long pont-canal de France.

Pont de pierre d'Agen
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Le pont dit « de pierre », désormais en béton précontraint.
Article détaillé :Pont de pierre (Agen).

Un premierpont sur laGaronne est construit sur ordre deNapoléonIer, en visite à Agen le, par un décret. Les travaux débutèrent en1812 et finirent en1827[74].

Une reconstruction enbéton précontraint du pont en1970, à vocation d'élargissement de celui-ci, conduit à la destruction des anciennes piles en pierre.

Patrimoine culturel

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Théâtres

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Lethéâtre Ducourneau.

Lethéâtre Ducourneau est unthéâtre à l'italienne, œuvre deGuillaume Tronchet achevée en1906. La première pierre a été posée par le président de la RépubliqueArmand Fallières, originaire de Lot-et-Garonne. Cethéâtre fut le premier à être construit en ciment armé.

Deux autres théâtres complètent l'offre culturelle : Le théâtre du Jour, fondé en 1994 parPierre Debauche, qui réunit une compagnie théâtrale ainsi qu'une école supérieure d'art dramatique et de comédie musicale, et La Tannerie qui propose des spectacles tous publics.

Cinéma

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En ce qui concerne le grand écran, deux établissements se partagent la programmation : le nouveaumultiplexe « CGR » (Anciennement Cap'Cinéma[75]) (10 salles, 1600 fauteuils) qui a ouvert ses portes en 2013 et le cinémaart et essai « Studio Ferry » (2 salles, 288 fauteuils) géré par l'associationLes Montreurs d'images.

Musique et spectacles

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Le Centre de congrès d'Agen, dont l'inauguration était prévue en, est une salle de spectacles modulable dont la capacité maximale atteint 4 562 places.

L'ancien music-hall Le Florida a été transformé en une salle de concert et en studios de répétition. Ce centre national de création et de diffusion des musiques amplifiées, structure unique en France, accueille régulièrement des artistes en résidence. Ils disposent dans des locaux municipaux de quatre studios de répétitions, d'une salle de spectacle de 800 places et d'un espace multimédia.

Festivals

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Médiathèque municipale Lacépède

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La bibliothèque municipale située dans l'ancienhôtel Lacépède.

La médiathèque municipale a été installée dans l'ancienhôtel Lacépède.

Philatélie

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Patrimoine environnemental

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L'esplanade du Gravier.

Laréserve naturelle nationale de la frayère d'Alose se trouve en partie sur le territoire d'Agen.

Dans son palmarès 2024, leConseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[77].

Personnalités liées à la commune

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Cette section a besoin d'êtrerecyclée (mai 2023).
Motif : cette liste n'a pas vocation à l'exhaustivité (cf. recommandations du projet).Améliorez-la oudiscutez des points à améliorer.

Symboles et blasons

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Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes de Lot-et-Garonne.
Article connexe :Armorial des communes de l'Empire#Les villes de seconde classe.
Blason de AgenBlason
Parti : au premier degueules à l'aigle essorante d'argent tenant dans ses serres un listel du même chargé du nom AGEN en lettres onciales de sable, au second aussi de gueules au château donjonné de trois tourelles pavillonnées d'or, maçonné, ajouré et ouvert de sable[80].
Devise / Cri
« Nisi dominus custodierit civitatem frustra vigilat qui custodit eam » (Si le Seigneur ne protégeait pas la cité, c'est en vain que veillerait celui qui la garde)
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Ce blason n'illustre pas le timbre poste de 12c émis le (Armoiries de villes,4e série 1962-65).

Pendant l’Empire, Agen se vit concéder des armes dans lequelles l’aigle (un symbole impérial) fut remplacée par un vulgaire coq ; elles comportaient aussi le franc quartier des villes de seconde classe (le N de Napoléon surmonté d’une étoile).

Autres symboles

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Logo

Outre le blason, Agen utilise un logo et un drapeau portant le blason.

Drapeau d'Agen

Notes et références

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Notes et cartes

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Notes

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Agen comprend une ville-centre et15 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  7. Le périmètre de 2 km correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.
  8. Les comprimés d’iode stable protègent efficacement lathyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.
  9. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  10. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », surinfoterre.brgm.fr(consulté le).

Références

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  2. Statistique Insee population légale 2019
  3. « 5 844 177 habitants en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes au 1er janvier 2013 - Insee Analyses Nouvelle-Aquitaine - 1 », surinsee.fr(consulté le).
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  24. Les berges de Garonne, de Riols à Saint-Jaques - Site de la ville d'Agen
  25. Parc Naturel de Passeligne -Site de l'Agglomération d'Agen
  26. rapport UAF résultat d'activité des aéroports français 2018
  27. Conseil d'agglomération du 29/11/2018, rapport d'activité du délégataire Keolis Agen
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Pour approfondir

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Bibliographie

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