Le 9 mars, Israël mène une frappe aérienne ciblée dans la bande de Gaza, tuantZuhir al-Qaisi(en), secrétaire général desComités de résistance populaire (CRP). Un autre militant est également tué dans la frappe, et un homme à proximité est grièvement blessé[5]. SelonTsahal — ce que les CRP démentent — al-Qaisi avait supervisé lesattaques transfrontalières de 2011 dans le sud d’Israël, qui avaient causé la mort de huit Israéliens, dont six civils[6]. Des responsables israéliens affirment qu’il préparait les dernières étapes d’une nouvelle attaque de grande envergure susceptible de faire de nombreuses victimes[7]. Des groupes palestiniens armés répliquent en lançant destirs de roquettes contre Israël[8],[9]: plus de 300 missilesGrad, roquettesQassam etobus de mortier sont tirés, dont 177 atteignent le territoire israélien[10], visant les grandes villes d’Ashdod, d’Ashkelon et deBeer-Sheva, ainsi que des localités plus petites. Vingt-trois Israéliens, tous civils, sont blessés, et les écoles du sud du pays restent fermées une grande partie de la semaine pour protéger les élèves. Le système de défense antimissile israélienDôme de fer intercepte un grand nombre des projectiles palestiniens dirigés vers les centres urbains, abattant 56 roquettes sur 71 tentatives[11],[12],[13],[14],[15],[16].
Israël mène 37 frappes aériennes visant des dépôts d’armes, des sites de lancement de roquettes, des installations de fabrication d’armement, des bases d’entraînement, des postes, des tunnels ainsi que des combattants. Vingt-deux personnes sont tuées, essentiellement issues duJihad islamique palestinien, les autres appartenant auxComités de résistance populaire. Quatre civils trouvent également la mort[17],[18],[19].
Par ailleurs, 74 Palestiniens sont blessés au cours du conflit, principalement des civils[2]. Certaines morts et blessures signalées parmi les civils palestiniens durant l’escalade — initialement rapportées comme liées aux affrontements — se révèlent par la suite sans rapport avec les actions israéliennes[20],[21].
LesÉtats-Unis, laFrance et un responsable desNations unies condamnent les attaques palestiniennes, Washington soulignant qu’Israël a le droit de se défendre[22],[23]. L’Organisation de la coopération islamique, laLigue arabe, laSyrie, l'Égypte et l'Iran condamnent pour leur part les frappes aériennes israéliennes menées en riposte contre les combattants[24],[25],[26],[27],[28]. Le 13 mars, l’Égypte obtient un cessez-le-feu entre Israël et les groupes armés palestiniens. LeHamas ne participe pas directement aux combats et affirme qu’une guerre totale serait « dévastatrice pour le peuple palestinien »[29].
« The Israeli military said dozens of rockets had been fired into Israel.... Some of the rockets had been intercepted by Israel's "Iron Dome" anti-missile system, she added... The rockets were apparently fired in retaliation for the killing of PRC leaders. »
« The strikes began on Friday, when Israeli air raids killed the senior militant leader Zohair al-Qaisi, the secretary general of the Popular Resistance Committees (PRC). Israel claimed he was targeted because he was planning an attack. Militants retaliated with a fierce rocket attack on Israel's southern border communities, which seriously wounded one civilian. »