Cet article est uneébauche concernant unfilm hongrois.
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Consultez la liste destâches à accomplir enpage de discussion.| Titre original | Pál Adrienn |
|---|---|
| Réalisation | Ágnes Kocsis |
| Scénario | Ágnes Kocsis Andrea Roberti |
| Acteurs principaux | Éva Gábor István Znamenák Ákos Horváth |
| Sociétés de production | KMH Film Cinémadefacto FreibeuterFilm Isabella Films Oblomova Film |
| Pays de production | |
| Genre | Drame |
| Durée | 136 minutes |
| Sortie | 2010 |
Pour plus de détails, voirFiche technique etDistribution.
Adrienn Pál (titre original :Pál Adrienn) est unfilm hongrois, réalisé en coproduction avec lesPays-Bas, l'Autriche et laFrance, parÁgnes Kocsis et sorti en2010.
Piroska, une infirmière apathique et obèse, atteinte de boulimie, travaille en unité de soins palliatifs. Son travail lui apparaît morne et routinier. La souffrance, voire le décès des malades, la laisse entièrement indifférente… Un jour, pourtant, elle raconte à sa meilleure amie puis à son époux qu'elle aurait revu, à l'hôpital, une ancienne amie d'enfance, Adrienn Pál. Ce qui est un parfait mensonge. Toutefois, elle recherche réellement et avec force persévérance Adrienn, accomplissant, en cela, un troublant retour vers elle-même…
AvecAdrienn Pál,Ágnes Kocsis plonge dans l'univers singulier d'une femme peu susceptible de déclencher une identification ou de la sympathie de la part du spectateur. C'était déjà le cas de l'héroïne deFresh Air (Friss levegő) en2006, non encore distribué enFrance.« La première ligne forte de l'œuvre est la mise en valeur du climat morbide » du service hospitalier dans lequel travaille Piroska, l'infirmière obèse.« Les superbes plans fixes des écrans demonitorings de la salle de surveillance, qui ponctuent le film, sont mémorables. »[1]
« La deuxième ligne forte, imbriquée dans la première, c'est la description, précise et originale, de Piroska. »[2] Dans sa recherche d'Adrienn Pál, l'infirmière va découvrir sa propre personnalité.
« Dans mes films, j'aime insister sur l'intériorité des gens. Les protagonistes sont dans chaque plan, et j'essaie de représenter leurs sentiments dans la composition de l'image », déclare la réalisatrice[3]. Elle ajoute :« Le deuxième niveau est comment fonctionne la mémoire, sa relativité et sa subjectivité. Les gens ont souvent des souvenirs différents du même moment. Enfin, le troisième niveau est un regard sur l'obésité. [...] Les gros sont souvent discriminés et ils sont plus sensibles aux problèmes des autres. [...] Je crois que si l'on comprend la nature multiple de la réalité, on attache moins d'importance au regard des autres, on s'accepte mieux. C'est ce qui advient au personnage du film. »