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En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?| Adolphe Messimy | |
Adolphe Messimy en 1911. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Sénateur français | |
| – (12 ans, 2 mois et 22 jours) | |
| Élection | 10 juin 1923(Partielle) |
| Réélection | 20 octobre 1929 |
| Circonscription | Ain |
| Député français | |
| – (7 ans et 9 mois) | |
| Élection | 25 février 1912(Partielle) |
| Réélection | 26 avril 1914 |
| Circonscription | Ain |
| Législature | Xe etXIe(Troisième République) |
| Groupe politique | RRS(1912-1914) PRRRS(1914-1919) |
| Prédécesseur | Donat Bollet |
| Successeur | Circonscription supprimée |
| – (9 ans, 9 mois et 6 jours) | |
| Élection | 11 mai 1902 |
| Réélection | 20 mai 1906 8 mai 1910 |
| Circonscription | Seine |
| Législature | VIIIe,IXe etXe(Troisième République) |
| Groupe politique | GRS(1902-1910) RRS(1910-1912) |
| Prédécesseur | Georges Girou |
| Successeur | Alexandre-Marie Desrousseaux |
| Ministre de la Guerre | |
| – (2 mois et 13 jours) | |
| Président | Raymond Poincaré |
| Président du Conseil | René Viviani |
| Gouvernement | Viviani I |
| Prédécesseur | Théophile Delcassé |
| Successeur | Alexandre Millerand |
| – (6 mois et 18 jours) | |
| Président | Armand Fallières |
| Président du Conseil | Joseph Caillaux |
| Gouvernement | Caillaux |
| Prédécesseur | François Goiran |
| Successeur | Alexandre Millerand |
| Ministre des Colonies | |
| – (3 mois et 25 jours) | |
| Président | Armand Fallières |
| Président du Conseil | Ernest Monis |
| Gouvernement | Monis |
| Prédécesseur | Jean Morel |
| Successeur | Albert Lebrun |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Lyon (1er arrondissement) |
| Date de décès | (à 66 ans) |
| Lieu de décès | Charnoz-sur-Ain |
| Nature du décès | Congestion cérébrale |
| Sépulture | Cimetière de Loyasse |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | Radical |
| modifier | |
Adolphe Marie Messimy, né le àLyon[1] et mort le àCharnoz-sur-Ain, est unhomme politiquefrançais. Il est notammentdéputé de la Seine puisde l’Ain,sénateur de l’Ain et ministrede la Guerre etdes Colonies entre 1911 et 1914.
Aîné d’une fratrie de neuf enfants, Adolphe Messimy est issu d’une famille de la bonne bourgeoisie lyonnaise. Il est le fils de Paul, Charles, Léon Messimy, et de Laurette, Marie, Anne Girodon, dont le père, industriel, est l’un des fondateurs duCrédit lyonnais. Il est éduqué principalement par sa mère, très patriote et religieuse, tandis que son père est à la tête d’uneétude notariale.
Il épouse en premières noces Andrée Cornil, fille deVictor Cornil, professeur de médecine, député puis sénateur de l’Allier, dont il a deux enfants, Madeleine et Robert. Il divorce en 1921 avant d’épouser, deux ans plus tard, Marie-Louise Viallar.
SelonLéon Daudet, Adolphe Messimy aurait été, durant la Grande guerre de 1914-1918, un des nombreux amants de la célèbre espionneMata-Hari[2] qui travaillait pour les Allemands. Messimy a bien confirmé qu'il avait rencontré Mata-Hari avant la guerre, sans jamais admettre une quelconque relation même si des lettres personnelles ont été brûlées après-guerre. En revanche, aucun élément ne confirme une liaison durant la guerre.

Il entre à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr au sein de la promotion de Tombouctou — d’où sont issus les générauxMangin,Mordacq,Lacapelle,Girodon (son cousin germain),Destremau ou encoreBrissaud-Desmaillet. Après une bonne scolarité[3], il rejoint le13e bataillon alpin de chasseurs à pied, en garnison à Chambéry. Officier brillant et montagnard aguerri, il est un des premiers officiers alpins à effectuer un séjour hivernal, à la tête de sa section, au poste de la Turra, à2 530 mètres d’altitude, face auMont-Cenis et à la frontière italienne. Après plusieurs tentatives, il ouvre en 1894 une nouvelle voie d’accès — dénommée depuis la voie Messimy — vers le sommet de laGrande Casse dumassif de la Vanoise qui culmine à3 855 mètres.
Le, Messimy, lauréat du concours, rejoint l’École supérieure de Guerre,cénacle de la pensée militaire française. Mais le suivant, il assiste à la dégradation ducapitaine Dreyfus, événement dont l’ampleur et la brutalité le marquent fortement. Au fil du temps, le souvenir de cette destitution infamante devient, « dans la grave et déterminante crise qui devait déchirer [sa] conscience, quatre années plus tard, la petite lueur qui a éclairé [sa] route ». En 1896, Messimy, à l’issue de ses deux années de scolarité, est affecté à l’état-major duXIVe corps d’armée, à Lyon, où ses chefs voient en lui « le type accompli de l’officier promis à un brillant avenir ». Ils lui reprochent néanmoins d’être un lecteur assidu duFigaro et duTemps qui se font remarquer par leur adhésion prudente à la thèse de la révision du procès du capitaine Dreyfus. Le, Messimy achète le journal de Clemenceau,L’Aurore, qui publie en première page « J'accuse… ! », l’appel de Zola à l’opinion publique, et dont il reçoit chacune des phrases comme une gifle. Se remémorant alors la dégradation et l’attitude troublante d’Alfred Dreyfus, il sait maintenant qu’il a assisté « à une erreur judiciaire ». Profondément républicain, il refuse de couvrir plus longtemps les mensonges et la forfaiture du haut commandement. Dès lors, il se retrouve au banc des accusés, ses camarades d’hier lui faisant sentir qu’il n’est plus des leurs, « puisque [qu’il] pactise avec les antimilitaristes ».
Révisionniste plus que dreyfusard, il est poussé à la démission et rendu à la vie civile le. Il est alors bien décidé à donner une nouvelle impulsion à sa vie.
Agent de change sur la place de Paris, il publie dans laRevue politique et parlementaire un article intitulé « L’armée républicaine de demain ». Remarqué par le député radical-socialisteMaurice Berteaux, il est adoubé parCamille Pelletan, le « pape du radicalisme » et se présente auxélections législatives de 1902, dans la1re circonscription duXIVe arrondissement de Paris. Il est constamment réélu jusqu’en 1912, date à laquelle il devient député de l’Ain jusqu’en 1919.
Au cours de ses différents mandats, il se spécialise dans les questions militaro-politiques et coloniales. Le principe de « l’union nécessaire de l’armée et de la République » reste pour lui intangible. Il demande aux officiers une « véritable adhésion à la République », et non pas un simple loyalisme. Par ailleurs,libre penseur convaincu sans que son appartenance à lafranc-maçonnerie ne soit aujourd'hui certaine[4] il est membre de plusieurscommissions parlementaires et rapporteur à cinq reprises de différents budgets — Marine (1904), Guerre (1907 et 1908), Colonies (1908 et 1909) —, il est progressivement perçu comme un ministrable au sein d’un gouvernement de gauche.
DansLe Matin du, il prône l'enrôlement massif des populations des colonies d'Afrique pour défendre leterritoire hexagonal, prenant le relais d’une campagne qui vient de connaître son apogée avec la publication deLa Force noire, dans lequel le colonel Mangin appelle à faire de l’Afrique noire « le réservoir de la puissance française de demain »[5]:
« L’Afrique nous a coûté des monceaux d’or, des milliers de soldats et des flots de sang ; l’or, nous ne songeons pas à lui réclamer, mais les hommes et le sang, elle doit nous le rendre avec usure. »
Devenu ministre des Colonies et des Protectorats dans legouvernement Monis en, il se déclare partisan du maintien de l’Empire colonial français. Favorable au développement économique des colonies et à la formation des élites locales, il prône l’égalité des droits.
Nommé ministre de la Guerre dans legouvernement Caillaux en, il cherche à redéfinir les relations entre le pouvoir politique et les autorités militaires. C’est ainsi qu’il réforme le haut commandement de l’armée, en installant des officiers qui sont de fervents républicains et en évinçant legénéral Michel. Il propose au président de la République un décret nommant legénéral Joffre chef d'État-major général (EMG), auquel il adjoint legénéral de Castelnau à la demande du général Joffre.
Messimy affirme, dansLe Matin du, sa volonté d'imposer la stratégie de l'offensive à outrance[6] :
« Avec ces trois hommes, Joffre, Dubail, Castelnau, dont l'activité égale la compétence, je m'efforcerai de développer la doctrine de l'offensive à outrance dont notre armée commence à s'imprégner et que notre état-major doit vigoureusement mettre en pratique dans tous les travaux. »
Alors que la Direction de l’artillerie ne jure alors que par la polyvalence ducanon de 75, bien décidée à enterrer toute initiative qui irait à l’encontre de ce dogme, Messimy, jugeant au contraire indispensable d’équiper l’armée française de pièces de gros calibre, décide de faire appel à l’industrie privée dont les prototypes seront directement confrontés aux matériels sélectionnés par les services industriels de l’État. Afin de procéder aux expérimentations, il obtient en de son collègue des Finances,Louis Klotz, l’autorisation de provisionner86 millions de francs hors budget, somme destinée à mettre au point un matériel d’artillerie lourde. Le,Raymond Poincaré,Alexandre Millerand — respectivement président du Conseil et ministre de la Guerre — et Louis Klotz décident de ramener le budget prévu à21 millions, alors que la direction de l’artillerie sabote volontairement les essais. Il faut attendre le pour que leConseil supérieur de la guerre demande officiellement à l’EMG « de prévoir l’organisation d’une artillerie lourde de corps d’armée », alors que les premiers régiments de ce type « ne rejoignent l’ordre de bataille qu’en ». En quelques années, un décalage s’est installé, dont les conséquences seront terribles[7].
Bien qu’adepte du désarmement et de l’arbitrage international, il soutient laLoi des Trois ans en.
Malgré les réticences du président de la République, Raymond Poincaré, il est reconduit comme ministre de la Guerre en, dans legouvernement Viviani I. Il accepte dans un premier temps le principe de la tradition républicaine qui est de laisser une très large marge de manœuvre dans la conduite des opérations augénéralissime.
L'historien militaireRémy Porte explique que Messimy renoua avec les accents de la Révolution et le thème de la « patrie en danger ». Messimy sous-entend à l'adresse de Joffre qu'il serait possible de fusiller des généraux incapables, comme il le fait dans son télégramme du[8] :
« Il n'y a pas d'autre peine que la mise à mort immédiate : les premiers frappés doivent être les officiers coupables s'il en est. La seule loi de la France, à l'heure actuelle, est de "vaincre ou mourir". [...] Éliminez les vieillards sans pitié. »
Le télégramme fut suivi le même jour par une lettre[8]:
« Mon général,
Vous remettez à ma disposition les généraux Brochin et Gillain. Remettre à ma disposition n'est pas assez, quand il y a eu lâcheté, comme dans le cas du général Gillain.
Vous voudrez bien, à l'avenir, faire venir les officiers relevés de leur commandement au GQC, par automobile, les faire passer en conseil de guerre. J'estime qu'il n'est pas, comme en 1793, d'autres peines que la destitution ou la mort.
Vous voulez la Victoire : prenez en les moyens, rapides, brutaux, énergiques et décisifs.
En tout cas, ne renvoyez pas à l'intérieur des gens qui clabaudent contre vous et nous: mettez les sous clefs, en attendant leur jugement.
S'il le faut, je chargerai legénéral Gallieni de présider le conseil de guerre permanent qui ne doit pas siéger à Paris, mais aux armées.
Messimy »
Il convient de bien comprendre le contexte : depuis l'Affaire des fiches et les persécutions visant les généraux catholiques, suivie de la promotion des généraux francs-maçons (du Grand orient de France), la qualité du haut-commandement militaire français avait considérablement chuté. Deux exemples :
1) le cas du général Gillain, évoqué par Messimy ci-dessus : lors de la réhabilitation d'Alfred Dreyfus, les généraux français avaient refusé de présider une cérémonie d'hommage à l'homme condamné pour trahison. Le gouvernement avait donc eu des difficultés à trouver un général dreyfusard pour présider la cérémonie. Il l'avait finalement trouvé en la personne du général Gillain. Une photographie montre le général Gillain et le commandant Alfred Dreyfus côte-à-côte lors de cette cérémonie[9] ;
2) Parmi les généraux incapables sanctionnés fin août 1914, il y a eu le général Bloch, commandant la6e division d'infanterie, du3e C.A. de laVe Armée.
Au sujet des sanctions contre les généraux incapables, le général Joffre et Messimy ne se sont pas opposés.
Il n'en va pas de même au sujet du scandale du 15e Corps d'armée (C.A.).
Car, simultanément à l'appel des sanctions contre les généraux incapables, Messimy est provoque l'Affaire duXVe Corps. Il s'agit d'une diffamation publique contenu dans un article publié en. L'article prétendait expliquer les reculs de l'armée française lors de labataille des Frontières, et accusait les soldats provençaux duXVe corps d'être coupables de ce recul et d'avoir fui devant l'ennemi. LeXVe corps avait été engagé à partir du en Lorraine dans la bataille des trois Frontières et notamment dans labataille de Morhange le. Ces batailles se terminent par une victoire allemande, le recul des armées françaises et de lourdes pertes.
Or, Messimy rédige un texte accusant les hommes du 15e Corps, et le remet au sénateurAuguste Gervais, qui le publie sous son propre nom dans le journalLe Matin. Cette publication provoque un scandale. Immédiatement, le gouvernement se désolidarise de Messimy. L'initiative de Messimy risquait de provoquer des mouvements de rebellions dans l'armée, et Joffre est obligé de publier des communiqués dénonçant la fausseté de l'article, démentant le prétendu mouvement de panique, et reconnaissant la valeur militaire et patriotique des soldats du 15e Corps.
Dès le, leprésident du Conseil, M. Viviani, demande à Messimy de démissionner. Messimy refuse, ce qui oblige tous les membres du gouvernement à démissionner afin de pouvoir reconstituer un nouveau gouvernement. Messimy n’est donc pas reconduit dans lesecond gouvernement Viviani.
Chef de bataillon deréserve, Messimy rejoint ensuite le front au sein de l'état-major duXIVe corps d’armée. Il commande successivement le229e régiment d'infanterie territoriale, le groupe de bataillons de chasseurs de la Weiss (Vosges), la213e brigade d'infanterie territoriale, la6e brigade dechasseurs, l'infanterie de la46e division de chasseurs puis la162e division d'infanterie. Son engagement le voit terminer la guerre comme officier général à la tête de la162e division d’infanterie, libérateur de la ville de Colmar.
Dès 1915, Messimy multiplie les correspondances « latérales », intervenant régulièrement auprès des plus hautes autorités militaires et du pouvoir politique pour tout simplement rendre compte ou faire part de son avis sur certaines opérations. C'est ainsi qu'il en appelle au président du ConseilPainlevé pour faire annuler l'offensive Nivelle, qu'il juge vouée à l'échec[10].
Blessé deux fois, à la cuisse le, au cours de labataille du Linge en Alsace, puis à la joue le au Bois de Riez (Somme), il est cité sept fois, nommé chevalier puis officier de laLégion d'honneur pour faits de guerre et reçoit laCroix de guerre avec palme.
En 1923, à l’issue d’uneélection partielle, il devient sénateur de l’Ain. Réélu en 1930, il siège au Sénat jusqu’à sa mort où il préside la commission des Colonies puis celle de l'Armée.
Chargé des questions relatives à la défense des frontières, il estime que la stratégie militaire de la France doit ménager au maximum la vie des citoyens-soldats qui consentent librement à la conscription. Il est partisan de la construction d’une ligne de fortifications s’étendant jusqu’au nord de la France, un projet baptisé « ligne Maginot ». Il continue également à militer pour un grand ministère unifié de la Défense nationale et soutient le président du ConseilAndré Tardieu quand le dernier crée en 1932 le premier grand ministère de ce type.
Promoteur incessant du développement des colonies et de la formation des élites locales à la gestion des territoires, tout en étant un partisan de l’institutionnalisation de l’agriculture et de la botanique coloniales, il initie dès 1931, fort du soutien gouvernemental, des grands emprunts coloniaux, d’un montant de3 900 millions de francs, appelés « emprunts Messimy ». Ces derniers doivent servir en priorité à financer des travaux d’infrastructures, en particulier « les réseaux routiers et ferroviaires inter-coloniaux », tout en facilitant le développement des services de médecine et d’hygiène. Messimy préside le Congrès de l’enseignement colonial en France, qui défend l’idée d’expliquer la politique coloniale française à l’ensemble des écoliers et étudiants de métropole.
Lors de la Conférence économique de la France métropolitaine d’outre-mer qui se tient de à à Paris, il demande la création d’un Fonds national pour l’outillage public de la France d’outre-mer. À l’instar du système britannique, il souhaite instaurer un véritable fonds de financement chargé de faciliter les emprunts en allégeant les charges pour les colonies, seul moyen susceptible à ses yeux de permettre une reprise de l’activité économique et donc une résorption notable du chômage en métropole.
Le, en vacances dans sa maison familiale deCharnoz-sur-Ain, il meurt d’unecongestion cérébrale, à l’âge de66 ans. Ses obsèques se déroulent le. Son cercueil est recouvert d’un drapeau tricolore, sur lequel repose un coussin avec ses décorations. À l’issue de cette cérémonie, la dépouille est inhumée dans le caveau familial, avec les honneurs militaires, aucimetière de Loyasse, à proximité de labasilique Notre-Dame de Fourvière, àLyon.


Les papiers personnels d'Adolphe Messimy sont conservés auxArchives nationales sous la cote 509AP[14].
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