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Louis Adolphe Javal est unmédecin etécrivainfrançais né le dans le16e arrondissement de Paris[1] etmort en déportation en mai1944 àAuschwitz.
Professeur de médecine, spécialiste debiochimie, Adolphe Javal est le fils du docteurÉmile Javal (1839-1907), membre de l’Académie de médecine,député de l'Yonne et de Maria-Anna Elissen (1847-1933). En1904, il obtient leprix Desportes (thérapeutique médicale). Passionné d’agriculture, il réside la plupart du temps dans lapropriété familiale deVauluisant (Yonne) et publieLa Confession d’un agriculteur (1929).
Ambitionnant de prolonger la carrière politique de son père et de son grand-père, il se présente plusieurs fois aux électionssénatoriales dans l’Yonne, sans succès.
Adolphe Javal est l’auteur de nombreuses publications médicales ou agronomiques, d’un ouvrage sur laPremière Guerre mondiale, intitulé avec humourLa Grande Pagaïe (1937), et d’un autre sur les démêlés des citoyens ordinaires avec l’administration :Mes luttes avec M. Lebureau : la confession d’un administré (1930).
Adolphe Javal estmort en déportation avec sa femme Mathilde (née Helbronner, sœur deJacques etPaul Helbronner) et leur fille Isabelle, en1944. Réfugiés àVilleneuve-l'Archevêque (Yonne), ils sont arrêtés parce que juifs et gazés à Auschwitz (convoi 69 du, pour Mathilde Javal et Isabelle Javal, et convoi 74 du pour Adolphe Javal[2]). Sa fille Sabine (épouse de Marcel Schwob d'Héricourt, fils deJames Schwob d'Héricourt) est déportée par le convoi 62 du[2] et meurt quant à elle en déportation à Auschwitz le 23 novembre 1943.
Il fait partie des 197 écrivains morts pour la France en 1939-1945 et dont les noms sont gravés sur uncénotaphe dans lePanthéon.