ACRIMSAT, (Active Cavity Radiometer Irradiance Monitor Satellite), est un mini-satellite scientifique de laNASA dont la mission est de mesurer l'irradiance duSoleil afin d'alimenter des séries longues de données utilisées pour comprendre les variations du flux solaire et ses effets sur laTerre. Cet engin spatial de 115 kg est un des 21satellites scientifiques du programmeEarth Observing System de la NASA. Il est placé sur uneorbite héliosynchronepolaire le par un lanceurTaurus tirée depuis labase de lancement de Vandenberg et fournit des données jusqu'en 2014.
Leradiomètre ACRIM-3 embarqué sur le satellite mesure l'irradiance du Soleil, c'est-à-dire la quantité d'énergie émise par celui-ci qui fluctue en fonction ducycle solaire[1]. Les informations recueillies sont utilisées pour modéliser les changements climatiques. Cette mission spatiale fait partie du programmeEarth Observing System (EOS) qui regroupe un ensemble de satellites de la NASA chargés de collecter des données sur de longues périodes portant sur la surface terrestre, labiosphère, l'atmosphère terrestre et lesocéans.
Le satellite ACRIMSAT, qui n'emporte qu'un seul instrument, pèse 115 kg. Il est stabilisé par rotation, c'est-à-dire que sonorientation est maintenue par la mise en rotation du satellite autour d'un de ses axes. Son coût total en incluant sa fabrication, son lancement, les installations au sol et l'utilisation sur une période de 8 ans est inférieur à 30 millions dedollars américains et constitue une bonne illustration de la doctrine du « plus vite, meilleur, moins cher » mise en œuvre à l'époque de sa conception.
Le, le satellite ACRIMSAT qui ne dispose plus d'aucune capacité de manœuvre se trouve sur une trajectoire de quasi-collision (moins de 20 mètres) avec le satellite d'observation de la Terre,Sentinel 1A de l'Agence spatiale européenne, tout juste lancé et qui se trouve encore dans la phase d'activation de ses différents systèmes. Les opérateurs de l'Agence spatiale européenne doivent effectuer une manœuvre en catastrophe en utilisant la propulsion durant 39 secondes pour éviter une collision qui peut détruire le satellite de 300 millions d'euros avant qu'il n'entre en service[2],[3].
La première date est celle du lancement du lancement (du premier lancement s'il y a plusieurs exemplaires). Lorsqu'elle existe la deuxième date indique la date de lancement du dernier exemplaire. Si d'autres exemplaires doivent lancés la deuxième date est remplacée par un -. Pour les engins spatiaux autres que les lanceurs les dates de fin de mission ne sont jamais fournies.