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Cet article est uneébauche concernant un parti politique et leQuébec.
| Action libérale nationale | ||||||||
| Présentation | ||||||||
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| Chef | Paul Gouin | |||||||
| Fondation | ||||||||
| Scission de | Parti libéral | |||||||
| Disparition | ||||||||
| Scission dans | Union nationale(1936) | |||||||
| Siège | 445Rue Saint-François-Xavier, Montréal, QC | |||||||
| Personnages clés | René Chaloult, Oscar Drouin, Ernest Grégoire, Philippe Hamel | |||||||
| Idéologie | Corporatisme Autonomisme Nationalisme québécois | |||||||
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L'Action libérale nationale (ALN) était un parti politique duQuébec, fondé le 12 août 1934 par des membres dissidents duParti libéral du Québec et dirigé parPaul Gouin[1]. Son programme était inspiré des réformes duProgramme de restauration sociale mises au point par l'École sociale populaire du père jésuiteJoseph-Papin Archambault deMontréal.
Les membres les plus connus de l'Action libérale nationale étaientRené Chaloult,Oscar Drouin,Ernest Grégoire (maire deQuébec) et leDrPhilippe Hamel. Hamel était un dentiste éminent de Québec, convaincu de la nécessité denationaliser les compagnies hydro-électriques de la province, et Drouin un ancien député libéral déçu de la politique conservatrice du premier ministreTaschereau.
L'ALN s'allia avec leParti conservateur du Québec deMaurice Duplessis à la veille desélections de 1935, les deux partis se partageant les circonscriptions électorales pour ne pas créer d'affrontement entre les candidats des deux partis.
L'ALN fit élire25 députés sur 52 candidats, obtenant 29 % des votes, et les conservateurs16 députés sur 34 candidats. Bien que l'ALN eût davantage de députés, c'est Duplessis qui prit la tête de la nouvelle alliance.
À la suite de conflits avec Duplessis, Gouin lui retira son appui quelques mois avant lesélections de 1936. Cependant, 20 des députés de l'ALN se joignirent aux conservateurs pour fonder l'Union nationale que Duplessis conduisit à la victoire aux élections de 1936.
Auxélections de 1939, l'ALN ne réussit à présenter que 60 candidats sur un total de 93 circonscriptions. Privée de ses principales vedettes de l'élection précédente, devant mener une campagne avec un financement beaucoup plus modeste que celui de l'Union nationale et du Parti libéral, la formation de Paul Gouin compte sur la radio pour faire connaître son programme[2].
Au scrutin du 25 octobre, l'ALN ne récolte que 4,5 % des votes. Le parti disparaît peu après l'élection. Son immeuble demeure vacant jusqu'à l'arrivée duBloc populaire[3],[4],[5].

L'ALN est née en plein cœur de lacrise économique des années 1930. Les dissidents désapprouvaient la manière du premier ministreLouis-Alexandre Taschereau de gérer la crise. Les solutions qu'ils prônaient étaient le retour à la terre, le corporatisme, l’accès au crédit rural, l’électrification rurale, la lutte aux trusts, le coopératisme, la nationalisation de l’électricité et le développement de la petite et moyenne industrie. L'ALN était influencée par la pensée nationaliste et conservatrice de l'abbéLionel Groulx, de même que par la pensée économique d'Esdras Minville, directeur deHEC Montréal et défenseur de ladoctrine sociale de l'Église catholique.
| Élection | Votes | % | Candidats | Sièges | +/– | Positionnement | Gouvernement |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1935 | 161 239 | 29.57 | 57 | 26 / 90 | 2e | Opposition |