Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Acrylonitrile

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Acrylonitrile
Image illustrative de l’article Acrylonitrile
Identification
Nom UICPA2-propènenitrile
Synonymes

cyanure de vinyle,
cyanure vinylique,
nitrile acrylique,
propène nitrile,
vinyl cyanide,
cyanoéthylène[1]

No CAS107-13-1
NoECHA100.003.152
No CE203-466-5
PubChem7855
ChEBI28217
SMILES
InChI
Std. InChI :vue 3D
InChI=1S/C3H3N/c1-2-3-4/h2H,1H2
Std. InChIKey :
NLHHRLWOUZZQLW-UHFFFAOYSA-N
Apparenceliquide incolore ou jaune pâle, d'odeur âcre[2]
Propriétés chimiques
FormuleC3H3N  [Isomères]
Masse molaire[5]53,062 6 ± 0,002 8 g/mol
C 67,91 %, H 5,7 %, N 26,4 %,
Moment dipolaire3,92 ± 0,07 D[3]
Diamètre moléculaire0,468 nm[4]
Propriétés physiques
T° fusion−84 °C[2]
T° ébullition77 °C[2]
Solubilité70 g·l-1 à20 °C
Paramètre de solubilité δ21,6 J1/2·cm-3/2 (25 °C)[4]
Masse volumique0,8 g·cm-3[2]
T° d'auto-inflammation481 °C[2]
Point d’éclair−1 °C (coupelle fermée)[2]
Limites d’explosivité dans l’air3,0517,0 %vol[2]
Pression de vapeur saturanteà20 °C :11,0 kPa[2]
Point critique45,6 bar,262,85 °C[6]
Thermochimie
Cp

équation[7] :CP=(18.425)+(1.8336E1)×T+(1.0072E4)×T2+(1.8747E8)×T3+(9.1114E13)×T4{\displaystyle C_{P}=(18.425)+(1.8336E-1)\times T+(-1.0072E-4)\times T^{2}+(1.8747E-8)\times T^{3}+(9.1114E-13)\times T^{4}}
Capacité thermique du gaz en J•mol-1•K-1 et température en kelvins, de 200 à 1 500 K.
Valeurs calculées :
64,645 J·mol-1·K-1 à 25 °C.

T
(K)
T
(°C)
Cp
(Jkmol×K){\displaystyle ({\tfrac {J}{kmol\times K}})}
Cp
(Jkg×K){\displaystyle ({\tfrac {J}{kg\times K}})}
200−73,1551 220965
28612,8563 0721 189
33056,8568 6501 294
37399,8573 7961 391
416142,8578 6491 482
460186,8583 3241 570
503229,8587 6161 651
546272,8591 6461 727
590316,8595 5071 800
633359,8599 0361 866
676402,85102 3311 929
720446,85105 4731 988
763489,85108 3292 042
806532,85110 9822 092
850576,85113 4992 139
T
(K)
T
(°C)
Cp
(Jkmol×K){\displaystyle ({\tfrac {J}{kmol\times K}})}
Cp
(Jkg×K){\displaystyle ({\tfrac {J}{kg\times K}})}
893619,85115 7762 182
936662,85117 8822 222
980706,85119 8712 259
1 023749,85121 6642 293
1 066792,85123 3192 324
1 110836,85124 8802 353
1 153879,85126 2872 380
1 196922,85127 5882 404
1 240966,85128 8222 428
1 2831 009,85129 9432 449
1 3261 052,85130 9922 469
1 3701 096,85132 0022 488
1 4131 139,85132 9382 505
1 4561 182,85133 8372 522
1 5001 226,85134 7292 539
Propriétés électroniques
1reénergie d'ionisation10,91 ± 0,01 eV (gaz)[8]
Propriétés optiques
Indice de réfractionnD25{\displaystyle {\textit {n}}_{D}^{25}}=1,388[4]
Précautions
SGH[10]
SGH02 : InflammableSGH05 : CorrosifSGH06 : ToxiqueSGH08 : Sensibilisant, mutagène, cancérogène, reprotoxiqueSGH09 : Danger pour le milieu aquatique
Danger
H225,H301,H311,H315,H317,H318,H331,H335,H350,H411,P201,P210,P233,P280,P302+P352,P305+P351+P338,P309+P310 etP403+P235
H225 : Liquide et vapeurs très inflammables
H301 : Toxique en cas d'ingestion
H311 : Toxique par contact cutané
H315 : Provoque une irritation cutanée
H317 : Peut provoquer une allergie cutanée
H318 : Provoque des lésions oculaires graves
H331 : Toxique par inhalation
H335 : Peut irriter les voies respiratoires
H350 : Peut provoquer le cancer(indiquer la voie d'exposition s'il est formellement prouvé qu'aucune autre voie d'exposition ne conduit au même danger)
H411 : Toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets à long terme
P201 : Se procurer les instructions avant utilisation.
P210 : Tenir à l’écart de la chaleur/des étincelles/des flammes nues/des surfaces chaudes. — Ne pas fumer.
P233 : Maintenir le récipient fermé de manière étanche.
P280 : Porter des gants de protection/des vêtements de protection/un équipement de protection des yeux/du visage.
P302+P352 : En cas de contact avec la peau : laver abondamment à l’eau et au savon.
P305+P351+P338 : En cas de contact avec les yeux : rincer avec précaution à l’eau pendant plusieurs minutes. Enlever les lentilles de contact si la victime en porte et si elles peuvent être facilement enlevées. Continuer à rincer.
P309+P311 : En cas d'exposition ou de malaise : appeler immédiatement un CENTRE ANTIPOISON ou un médecin.
P403+P235 : Stocker dans un endroit bien ventilé. Tenir au frais.
SIMDUT[11]
B2 : Liquide inflammableD1A : Matière très toxique ayant des effets immédiats gravesF : Matière dangereusement réactive
B2,D1A,D2A,D2B,F,
NFPA 704
Transport[10]
Code Kemler :
336 : matière liquide très inflammable et toxique
Numéro ONU :
1093 : ACRYLONITRILE STABILISÉ
Classe :
3
Étiquettes :
pictogramme ADR 3
3 : Liquides inflammables
pictogramme ADR 6.1
6.1 : Matières toxiques
Emballage :
Groupe d'emballageI : matières très dangereuses ;
Classification duCIRC
Groupe 2B : Peut-être cancérigène pour l'homme[9]
Écotoxicologie
LogP0,25[2]
Seuil de l’odoratbas :1,6 ppm
haut :22 ppm[12]

Unités duSI etCNTP, sauf indication contraire.
modifier 

L'acrylonitrile (cyanure vinylique,cyanure de vinyle ou « VCN ») est constitué d'un groupevinyle lié à unnitrile. Saformule semi-développée est CH2CHCN.

Outre dans de nombreux plastiques, cette molécule est présente dans les caoutchoucs synthétiques hautement résistants, tels que ceux deschambres à air[13], avec comme inconvénient de les rendre très peubiodégradables.

C'est un liquide incolore (à jaunâtre en raison d'impuretés). Sonodeur est âcre et légèrement piquante (perceptible par l'homme à partir d'une teneur d'environ 20ppm).L'acrylonitrile esttoxique en raison notamment de la production decyanure comme métabolite ousous-produit de dégradation[14],[15] parmi sesmétabolites),écotoxique et hautementinflammable. Il interagit négativement avec l'ADN (Agent mutagène)[16],in vitro etin vivo[17].

Issu de lapétrochimie, il est massivement utilisé par l'industrie chimique et des plastiques[18], c'est un polluant environnemental dangereux car à la fois écotoxique,volatil etsoluble dans l'eau (73,5 g/l à20 °C)[19]. De plus, dans l'eau ou en contexte humide, il attaque lecuivre (composant fréquent des conduites d'eau potable) et sesalliages[19].

Son point de congélation est très bas (−83,55 °C selonAmerican Cyanamid[20]) et il est sensible à la chaleur : àpression atmosphérique normale, il entre enébullition dès77,3 °C[19] et sadécomposition thermique peut conduire à l'apparition decyanure d'hydrogène[19].

C'est unmonomère utilisé (parpolymérisation) pour produire des plastiques (dont lepolyacrylonitrile, un polymère très cohésif de la famille desacryliques) et de nombreusesfibres textiles (Orlon, Crylor fabriquée parRhône-Poulenc).

En copolymérisation avec lebutadiène, il fournit aussi des élastomères « azotés » doués de propriétés remarquables, telles que la résistance auxhuiles et aux agents chimiques, et avec le butadiène et lestyrène, il forme desrésines solides dites àhautes performances (résinesABS).

C'est une des nombreuses molécules toxiques pouvant être émises et détectées dans les émissions depots d'échappement et dans lafumée dutabac[21] ou dans les vapeurs émises lors des processus dethermoformage de certains plastiques[22] ou de certaines unités de traitement pour recyclages ou valorisation de déchets deplastiques[23]. Elle semble être principalement et d'abord émise dans l'air, mais peut ensuite être retrouvée dans l'eau.

Production et synthèse

[modifier |modifier le code]

La principale synthèse industrielle est l'ammoxydation dupropènevia le « procédé Sohio », et ce depuis1950 environ[24]:

2CH2=CH–CH3 + 2NH3 + 3O2 → 2 CH2=CH–C≡N + 6H2O.

Un mélange d'air, de propène et d'ammoniac dans des proportionsstœchiométriques est introduit dans unréacteur à lit fluidisé opérant de400 à 500 °C et entre30200 kPa[24]. Un catalyseur est utilisé pour obtenir une réaction complète et sélective (les seules impuretés sont l'acide cyanhydrique et l'acétonitrile). Originellement à base debismuth et dephosphomolybdate, les catalyseurs actuels sont formés d'antimoine et d'uranium ou de ferrobismuth et phosphomolybdate[24].

Précédemment, la production se faisait à base d'acétylène :

HC≡CH +HCN → CH2=CH–C≡N.

La réaction avait autrefois lieu dans une solution diluée d'acide chlorhydrique en présence dechlorure de cuivre(I), mais les réactifs étaient relativement chers et la réaction produisait des impuretés tel ledivinylacétylène qui posaient problème lors de la purification ; ce procédé n'a pas résisté à la concurrence du procédé Sohio[24].

Polymérisation

[modifier |modifier le code]

Il polymérise facilement, sous l'effet de :

La polymérisation chimiquement catalysée est trèsexothermique. Elle peut induire l'explosion du liquide en train de polymériser et de vapeurs s'en dégageant[19].

Les industriels, pour limiter ce risque, utilisent des « inhibiteurs depolymérisation » (en général 35 à 45ppm d'éther monoéthylique de l'hydroquinone, avec 0,4 à 0,5 % d'eau). Cette stabilisation de la polymérisation nécessite aussi un environnement aérobie[19].

Réactivité chimique

[modifier |modifier le code]

Dans lesconditions normales de température et de pression, ce produit réagit vivement (jusqu'à exploser) en présence de certains produits, qui sont notamment :

Dégradation, biodégradation

[modifier |modifier le code]

Dans l'air ce produit est rapidementphotodégradé[26] et peut êtrebiodégradé dans lesol[27],[28], mais il est très soluble et peu biodégradable dans l'eau[29] (hormis en surface et en station d'épuration).

Selon des tests faits en Malaisie par leRubber Research Institute of Malaysia, par rapport aux autres types de caoutchouc, y comprissynthétiques, le caoutchouc (ex. : gants en caoutchouc) contenant de l'acrylonitrile semble très peu dégradable voire non-dégradable aux échelles habituelles de temps, dans différents types de sol (argileux et sableux)[30].

Utilisation

[modifier |modifier le code]

L'acrylonitrile CH2 = CH-CN est :

Il a autrefois été utilisé commeinsecticide etpesticide defumigation (alors produit parAmerican Cyanamid et utilisé en mélange avec 66 % detétrachlorure de carbone pour être rendu moins explosif et inflammable[33]). Il a aussi été utilisé comme fumigant pour tuer lesvers de farine et larves demites) dans les moulins, les minoteries industrielles, les boulangeries et certaines machines du secteur agroalimentaire.On l'a aussi utilisé en chambres atmosphériques pour la fumigation du tabac et decigares[34],[35], de cerneaux denoix,céréales,fruits secs dont lesdattes.Comme il pénètre moins profondément les matériaux poudreux denses (farine) que lebromure de méthyle, ce dernier lui est préféré pour la farine et d'autres produits de meunerie. Dès les années 1950, il est utilisé pour la fumigation sous vide du tabac[36] ainsi que pour tuer lestermites dans le bois sec de maisons ou bâtiments où des termines sont présents.

Un pesticide à base d'acrylonitrile a été récemmentbreveté comme tel en1997 par Norihiko Mimori[37]. En1965, alors que ce produit est très utilisé sur certains produits alimentaires, les experts invités à une réunion conjointe de la FAO et de l'OMS concluent qu'au vu des connaissances alors disponibles, ils ne peuvent évaluer les risques pour la santé humaine liés à ces pratiques, et que des recherches toxicologiques sont nécessaires[1]. En raison de sa toxicité et dangerosité, ce produit sera de moins en moins utilisé comme pesticide et il ne semble plus très utilisé pour ces usages.

Il est aussi utilisé pour l'encollage et commeapprêt (textile) industriels[19].

L'hydrolyse de l'acrylonitrile conduit en outre à l'acide acrylique dont lesesters sont lesmonomères de la synthèse desrésines acryliques.

Toxicologie

[modifier |modifier le code]

Elle varie selon les espèces, et les tissus ciblés par l'acrylonitrile ou ses métabolites[38], y compris en tant que génotoxique[39]. Ce composé fait partie de laliste EPA des substances extrêmement dangereuses.

Toxicocinétique

[modifier |modifier le code]

Cette molécule peut être absorbée sous forme liquide ou vapeur (ou comme contaminant) et distribuée par toutes les voies (orale, percutanée, pulmonaire, etc.). Son degré de toxicité et sa répartition dans différents organes varient selon le type de régime alimentaire du sujet au moment de l'intoxication[40].

La toxicocinétique de cette molécule a notamment été étudiée chez le rat[41],[42],[43]. Chez l'homme le passagetranscutané est pour un adulte moyen de0,6 mg·cm-2 par heure (pour une dose de produit directement appliquée sur lapeau, sans lavage durant quatre heures)[19].

L'acrylonitrile n'est pas arrêté par les barrièresplacentaires nihémato-encéphaliques[19]. De premières bases pour un modèle pharmacokinétique ont été publiées par Gargas pour le rat en 1990[44], ensuite affinées concernant la précision desdoses (1995) par le même auteur[45].

Chez lerat de laboratoire, 95 à 98 % de la dose orale et 91,5 % de la dose inhalée passent dans l'organisme. Après absorption orale, un pic sanguin est constaté au bout de trois heures environ (pour unedemi-vie sanguine de61 minutes en moyenne).Chez l'animal, l'acrylonitrile et/ou ses métabolites s'accumulent d'abord dans lesang (dans lesglobules rouges sous forme decyanoéthylvaline), lefoie, lesreins, lesmuqueuses de l'estomac et de l'intestin, lespoumons[46] et lecortex surrénal. Puis après trois à six heures, ces produits sont retrouvés plus concentrés dans lecœur, lethymus, larate, lesglandes surrénales, lecerveau et lapeau[19]. Enfin, après72 h environ dans letractus gastro-intestinal.

Il est métabolisévia deux voies coexistantes :

Produits de dégradation

[modifier |modifier le code]

On les retrouve en grand nombre, sous forme de métabolites différents[52] dans l'urine, dont sous forme d'ionsthiocyanate et cyanure, et N-acétyl-S-(2-cyanoéthyl)cystéine (acide 2-cyanoéthyl-mercapturique ou CMA), qui est le métabolite le plus fréquemment trouvé chez l'animal exposé (pour différentes espèces)[53],[19].

Toxicité

[modifier |modifier le code]

Sa toxicité semble essentiellement due à ses métabolites[54],[55],[56], dont l'excrétion dans les urines est globalement dose-dépendante[57].

Au-delà d'une certaine doses (et d'effets qui varient selon l'espèce concernée - les effets chez l'animal de laboratoires ne pouvant donc pas être extrapolés à l'Homme[58],[59]), c'est un toxique cellulaire aigu[19],[60].

Il est toxique par contact, par ingestion et par inhalation[19],[61],[62],[63].

Soins

[modifier |modifier le code]

En cas d'intoxication aiguë, il est conseillé de laver abondamment la peau ou les yeux qui auraient été en contact avec le produit et de ne pas faire vomir en raison de fréquentes pertes de conscience.

Certains effets (érosion gastrique et hémorragie du tube digestif) peuvent être atténués ou contrôlés s'il y a eu administration préventive d'atropine, deL-cysteine, decystéamine ou decimétidine[64], mais on ne lui connait pas vraiment d'antidote parfait[65],[66],[67],[68].

Lors d'intoxications faisant suite à des fumigations, trois antidotes sont souvent utilisés en mélange, avec des dosages variant selon l'âge du patient : amylnitrite, sodium nitrite et sodium thiosulfate, vendu en kit sous le nom de« Lilly Cyanide Antidote kit » (car produit par « Eli Lilly and Company » àIndianapolis[69].

Allergénicité

[modifier |modifier le code]

Ce produit est fortement irritant pour lesyeux (dont chez l'homme[70]) et la peau ; dès quinze minutes après application cutanée chez le lapin, avec formation d'unœdème dégénérant ennécrose pour une exposition de vingt heures. Chez l'homme, le contact avec le produit, sa vapeur ou un vêtement souillé, peut provoquer unedermatite de contact[71] avecérythème, voire unœdème, unebrûlure, unprurit important ou unphlyctène[19].

C'est aussi un sensibilisant cutané (des contacts répétés à de faibles doses entrainent une sensibilisation).

Des cas d'eczéma de contact et dedermite allergique ont été signalés chez des travailleurs exposés à ce produit, avecparesthésie des doigts et avant-bras, cessant avec l'arrêt de l'exposition. Une sensibilisation a été confirmée dans ces cas (parpatch tests)[72],[19],[73].

Cancérogénicité

[modifier |modifier le code]

Une exposition chronique à des doses élevées estcancérogène (ce produit est classé cancérogènegroupe 1 par l'IARC)[74] (source de cancer des poumons[74], de cancers gastrointestinaux et des carcinomes squameux laglande de Zymbal (dans le foie) et desglandes mammaires chez le rat[75] chez lequel il peut cibler plusieurs molécules connues pour intervenir dans la cancérogenèse[76]). Les mécanismes de cancérogenèse sont encore pour partie incompris, mais semblent fortement liés à son caractèremutagène et à sa propension à former desadduits. L'exposition à l'Acrylonitrile diminue curieusement - chez l'animal de laboratoire - le risque d'adénome de l'hypophyse[19].

Le caractère cancérigène de cette molécule pourrait être potentialisé par d'autrespolluants (ex :PCB[77] ou médicaments (phénobarbital[77]).

Sensibilité toxicologique

[modifier |modifier le code]

Elle varie selon les animaux de laboratoire expérimentalement exposés.Les signes cliniques[78] varient selon l'espèce (rat[79], hamster[80], lapin, chat, singe, chien…, le chien se montrant par exemple nettement plus sensible à l'inhalation que ces autres espèces, alors que le chat est le seul à ne pas subir d'irritation nasale ni bronchopneumonie après inhalation). Pour une même espèce, la sensibilité varie aussi significativement selon que l'exposition soit orale, cutanée ou par inhalation[19].

Ce produit se montre nettementmutagène etgénotoxiquein vitro pourSalmonella typhimurium[81]etEscherichia coli et plus encore chez des levures[82] en présence d'activateurs biologiques[19], mais cet effet n'a pas été clairement observéin vivo[19]. Il casse l'ADN et provoque des échanges entrechromatides sœurs. Il est source d'aberration chromosomique et fait apparaître des « micronoyaux » (sansréparation de l'ADN constatée). La souris y est sensible[83]. Son métaboliteCOE est un mutagène direct.

Effets sur la fertilité et le développement

[modifier |modifier le code]

Selon certains auteurs, aux doses non toxiques pour les parents, de tels effets n'ont pas été détectés.Aux doses toxiques, des effets sur le développement existent (ex : augmentation du poids du foie et du cœur) de même que sur le fœtus et l'embryon (baisse de poidsfœtal, hausse du risque demalformations congénitales du squelette)[19].

À des doses relativement élevées(par rapport au fond moyen d'exposition), plusieurs observé chez lasouris de laboratoire[84] et lerat de laboratoire une toxicitétesticulaire (se traduisant par une perte de poids destesticules et de l'épididyme, sans effet cependant sur laprostate et lesvésicules séminales)[85],[86]. On observe unedélétion de la spermatogenèse du rat exposé à 23 à 46 mg/kg d'acrylonitrile durant quatre semaines (avec diminution du nombre despermatocytes, dégradation de leur fonctionnalité[87] et diminution du nombre despermatides). Le nombre de spermatozoïdes et leur mobilité diminuent alors. L'alkylation de l'ADN[88] et une inhibition du processus naturel de réparation de l'ADN seraient en cause[89].

Effets endocriniens, reprotoxicité

[modifier |modifier le code]

L'exposition réelle de la population et même celle des salariés ou travailleurs indépendants sont mal connues, mais une étude publiée en 1990 a montré une chute très significative du niveau detestostérone chez les employés de la chimie exposé à l'acrylonitrile[90], ce qui plaide en faveur d'un effet deperturbateur endocrinien aux doses auxquelles sont exposées les employés de l'industrie chimique exposés à ce produit.

Ce produit pourrait aussi êtrereprotoxique selon Wu W.et al. (1995), qui ont détecté une augmentation significative du risque de prématurité et de fausses couches chez les bébés issus d'employées[91] et d'employés de l'industrie chimique exposés à l'acrylonitrile[92], avec en outre une augmentation desvomissements[91] et de l'anémie[91] chez la mère durant la grossesse quand cette mère avait été exposée, mais la part de responsabilité du produit est toujours difficile à établir dans ce type d'étude, car un travailleur est généralement exposé à plusieurs produits chimiques et non à l'acrylonitrile seul. L'exposition en laboratoire derates gestantes conduit à augmenter le taux demalformation fœtale[93].

Symptômes de l'intoxication

[modifier |modifier le code]

Les signes cliniques subjectifs[94] et objectifs[95] sont ceux d'une intoxication parnitriles avec intoxication par les cyanures libérés par le clivage de la molécule de nitrile. Les symptômes varient selon le dosage et d'espèce animale concernée, mais peuvent dans tous les cas être classés en 4 stades :

  1. stade 1 : excitation, larmoiement ;
  2. stade 2 : phase « tranquille », avec symptômescholinergiques (salivation, larmoiement,défécation/diarrhées et émissions d'urine incontrôlables,toux,dyspnée,vertiges,nausées,vomissements,somnolences,irritabilité et parfois atteinte hépatique[19]), effets pouvant être bloqués par l'administration d'atropine ;
  3. stade 3 : effetsneurotoxiques :Convulsions, atteintes cardiaques etpertes successives de connaissance ;
  4. stade 4 :paralysie,coma puismort[96]. Une situation d'hypoxie augmente fortement le risque de mortalité (chez le rat préalablement intoxiqué par de l'acrylonitrile).

L'autopsie (ou d'autres moyens d'investigation chez le sujet vivant) peuvent révérer deshémorragies du tractus gastro-intestinal dues à l'endommagement dutube digestif par les effets (ici il s'agit d'uneréaction inflammatoire desmuqueuses, pouvant conduire à des nécroses) de cette molécule[97],[98]. Des nécroses peuvent aussi toucher l'estomac, qui font intervenir le gastricglutathione stomacal[99]).Chez l'homme, l'intensité et la survenue des symptômes semblent plus corrélés à la durée qu'à l'intensité d'exposition. Ils peuvent être confondus avec ceux d'une exposition à dessolvants oumétaux lourds[19].

Ce produit et ses polymères peuvent poser des problèmes en cas de contact alimentaire[100], en cas de migration[101],[102] du monomère « acrylonitrile » vers des aliments ou vers une boisson à partir des matières plastiques utilisées comme « contenant » ou emballage[103] ou en tant que contaminant indésirable ou accidentel.

Écotoxicologie

[modifier |modifier le code]

Chez les mammifères, selon les expériences faites sur l'animal de laboratoire, l'acrylonitrile produit des métabolites dont la toxicité peut être comparée à celle du cyanure (cyanure de potassium), mais doublée d'une toxicité pour lesglobules rouges résultant de mécanismes autres que la libération d'ions cyanure (CN-). Ceci serait dû au fait que l'acrylonitrile se lie facilement auxprotéinescytoplasmiques etmembranaires, alors que le CN se lie directement à l'Hème[104],[105],[106],[107].

L'acrylonitrile se montre également écotoxique pour divers organismes aquatiques, eneaux douces, comme dans l'environnement marin[108], chez des crustacés tels queAsellus aquaticus[109], comme chez des poissons fréquemment utilisés commemodèle animal par les toxicologues (Cyprinodon variegatus (en)), adulte[110] ou à l'état d'alevin[111]).De même, divers organismes végétaux aquatiques ont une croissance qui est inhibée par l'acrylonitirile (ex :algues[112],[113] ou des plantes aquatiques à fleur dont par exempleRuppia maritima[114].

Les champignons du sol peuvent l'intégrer et le métaboliser[115].

Explosivité

[modifier |modifier le code]

il est explosif dans l'air quand il y est présent dans une proportion comprise entre 3 % (seuil inférieur d'explosivité)[19] et jusqu'à 17 ou 28 % selon les sources (seuil supérieur)[19]

Précautions

[modifier |modifier le code]

Il doit être produit, stocké, surveillé (teneur de l'air[116]), transporté et utilisé avec des précautions particulières, notamment en milieu industriel[117], en raison de son caractère à la fois combustible, explosif, toxique et écotoxique (avecétiquetage CE en Europe[19]). Il ne doit pas être relâché dans l'environnement[19]. Il conviendrait aussi de vérifier (via des analyses parchromatographie par exemple) qu'il ne migre pas à partir des colles, plastiques, résines ou caoutchouc vers l'environnement et les aliments ou boissons[118], et à partir d'environnements industriels à risque[119].

Au Canada, depuis 2003, dans le cadre de laLoi canadienne sur la protection de l'environnement de 1999 diteLCPE (1999), il doit faire l'objet d'une planification deprévention de pollution[120],Gouvernement du Canada (2008),Fiche documentaire concernant le Lot 2 du plan de gestion des produits chimiques du gouvernement du Canada ().

En cas d'incendie, l'eau ne doit pas être utilisée pour l'extinction du feu, au profit dedioxyde de carbone,poudres chimiques ou mousses pour liquides polaires. Despompiers formés aux risques de « polymérisation explosive » et équipés d'appareils respiratoires isolants et d'équipement de protection individuelle intégral doivent opérer sur ce type d'incendie[19]. On préfère parfois laisser brûler la totalité d'un stock, en considérant qu'ainsi moins de produits toxiques seront générés et diffusés quevia une extinction mal effectuée ou risquent d'induire la dispersion de monomère dans l'environnement.

On cherche encore desbiomarqueurs spécifiques d'exposition[121] pour la population générale ou les travailleurs[122], idéalement à partir des urines, pour faciliter le monitoring d'un patient ou d'un groupe[123].

Exposition en milieu de travail

[modifier |modifier le code]

Le risque d'exposition professionnelle chronique et moindrement accidentel existe pour de nombreux métiers etpostes professionnels car l'acrylonitrile est très utilisé dans les pays industriels.

Ce risque a fait l'objet de diverses études épidémiologiques. Il est difficile à évaluer in situ et plus encore a posteriori[124],[125] concernant par exemple dans les années 1980 des effets sur l'incidence du cancer[126],[127],[128] ou sur lamortalité[129],[130],[131],[132].

En France, l'air des locaux de travail ne doit pas[19] en contenir plus de :

AuxÉtats-Unis, l'AGGIH[133] impose un taux max de 2ppm (TLV[134]-TWA[135])[19].

Accidents majeurs ou graves

[modifier |modifier le code]

Ils sont répertoriés par la base de données spécialisée FACTS[136] qui contient 33 références décrivant des accidents ayant eu lieu dans des pays industrialisés. Ils ont eu lieu durant le processus de fabrication dans des usines chimiques, ou à l'occasion de l’utilisation du produit (aux UDSA en 2002 par exemple), ou durant le transport par camion sur la route, par péniche (sur rivière, aux États-Unis en 1982 par exemple) ou bateau en mer (en 1991, avec du dichloroéthane, ou au Japon en 1989), ou par train sur des voies ferrées, dans des installations portuaires (stockage ou lors du transbordement dans un bateau comme aux États-Unis en 1986) ou à la suite d'une rupture de conduite à proximité d'un réservoir d'acrylonitrile[136] comme à Cologne ou l'incendie d'un réservoir secondaire à celui induit par une fuite d'éthylène à proximité a imposé le déploiement en urgence (en cinq heures) de 1 180 pompiers, qui ont stoppé le feu en quelques heures, mais sans pouvoir empêcher la dispersion d'acrylonitrile dans l'air (20 ppm mesurés dans ledistrict de Worringen, près de Cologne)[137],[136] ; dans ce dernier cas, 1 200 tonnes d’acrylonitrile ont brûlé, soit 600 % duseuil Seveso (qui était alors de 200 t pour ce produit)[137].

Un accident majeur a eu lieu enFlandre belge, dans la nuit du vendredi 3 au samedi, vers deux heures du matin. Sixwagons-citernes, d'un train de marchandises en comprenant treize, ont déraillé au niveau d'un aiguillage situé entreSchellebelle etWetteren, non loin de l'Escaut. Cinq de ces citernes étaient chargées d'acrylonitrile, toutes destinées auport maritime de Gand[138]. L'accident serait dû à une vitesse excessive[139] qui fit dérailler une locomotive et plusieurs wagons. Plusieurs citernes ont pris feu ou explosé, causant 1 mort (un homme de 64 ans intoxiqué chez lui par la fumée), 17 blessés à 49 blessés/hospitalisés (selon les sources et dates[140],[138],[141]). Une fois que la nature exacte des produits leur a été communiquée, les pompiers ont préféré laisser brûler les produits plutôt qu'arroser les foyers en risquant d'accentuer les infiltrations d'acrylonitrile vers les eaux superficielles ou souterraines ou favoriser l'émission de vapeurs toxiques ; toutefois, durant les premières minutes, de grandes quantités d'eau ont été projetées en direction du sinistre. Environ 300 personnes habitant à proximité ont été évacuées, et les autres invitées à se calfeutrer[138]. Des riverains ont été autorisés à rentrer chez eux, puis ont été réévacués le lendemain. Selon les médias, l'eau d'extinction aurait été stockée pour être retraitée auxPays-Bas. Cependant, l'eau utilisée lors de la première phase d'extinction s'est en partie déversée vers l'ancien réseau d'égouts (dont les plans semblent avoir été perdus) qui fut contaminé par l'acrylonitrile, contaminant à son tour les maisons voisines et l'Escaut[142]. 47 personnes sont évacuées pour plusieurs semaines et les travaux de dégagement de la voie ferrée prendront aussi plusieurs semaines.

Présence extraterrestre

[modifier |modifier le code]

Grâce à un spectre d'émission caractéristique, son éventuelle présence dans l'espace interstellaire est théoriquement repérable. Des indices de présence ont été repérés par des astrophysiciens dans les années 1970, mais ils pourraient aussi résulter d'artéfacts. Sous réserve de confirmation, ce serait la première preuve d'existence de molécules carbonées avec double pont entre atomes de carbone dans l'espace[143].

L'acrylonitrile a également été probablement identifié dans l'atmosphère de Titan[144].

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. a etbINCHEM (1965),Evaluation of the hazards to consumers resulting from the use of fumigants in the protection of food, FAO Meeting Report No. PL/1965/10/2 ; WHO/Food Add/28.65
  2. abcdefgh etiACRYLONITRILE,Fiches internationales de sécurité chimique
  3. (en) David R. Lide,Handbook of chemistry and physics, CRC,,89e éd., 2736 p.(ISBN 978-1420066791),p. 9-50
  4. ab etc(en) Yitzhak Marcus,The Properties of Solvents,vol. 4, Angleterre, John Wiley & Sons Ltd,, 239 p.(ISBN 0-471-98369-1)
  5. Masse molaire calculée d’après« Atomic weights of the elements 2007 », surwww.chem.qmul.ac.uk.
  6. « Properties of Various Gases »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surflexwareinc.com(consulté le).
  7. (en) Carl L. Yaws,Handbook of Thermodynamic Diagrams,vol. 1, Huston, Texas, Gulf Pub. Co.,(ISBN 0-88415-857-8)
  8. (en) David R. Lide,Handbook of chemistry and physics, CRC,,89e éd., 2736 p.(ISBN 978-1-4200-6679-1),p. 10-205
  9. IARC Working Group on the Evaluation of Carcinogenic Risks to Humans,« Evaluations Globales de la Cancérogénicité pour l'Homme, Groupe 2B : Peut-être cancérogènes pour l'homme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surmonographs.iarc.fr, CIRC,(consulté le).
  10. ab etcEntrée « Acrylonitrile » dans la base de données de produits chimiquesGESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand,anglais), accès le 26 juillet 2011(JavaScript nécessaire)
  11. « Acrylonitrile » dans la base de données de produits chimiquesReptox de laCSST (organisme québécois responsable de la sécurité et de la santé au travail), consulté le 23 avril 2009
  12. « Acrylonitrile », surhazmap.nlm.nih.gov(consulté le).
  13. a etbHPA,DossierAcrylonitrile / General information[PDF], 5 p. (consulté le 8 mai 2013)
  14. Abreu M et Ahmed AE (1980),Metabolism of acrylonitrile to cyanide: in vitro studies. Drug Metab. Disposition 8(6), 376-379.
  15. Frederick W. Benz, Donald E. Nerland, William M. Pierce, Christine Babiuk (1990),Acute acrylonitrile toxicity: Studies on the mechanism of the antidotal effect of d- and l-cysteine and their N-acetyl derivatives in the rat (Sprague-Dawley mâles); Toxicology and Applied Pharmacology Volume 102, Issue 1, janvier 1990, pages 142 à 150 (résumé)
  16. Hogy LL (1986),Metabolism of acrylonitrile and interactions with DNA. Dissertation Abstracts International 47, B1529-1530
  17. Hogy LL et Guengerich FP (1986),In vivo interaction of acrylonitrile and 2-cyanoethylene oxide with DNA in rats. Cancer Research 46, 3932-3938
  18. Bayer O (1949),Die Chemie des Acrylonitrils,Angewandte Chemie, 61 Jahrg. No. 6, 229-276
  19. abcdefghijklmnopqrstuvwxyzaaabacadaeafagahai etaj[INRS] ; N Bonnardet al.,Fiche toxicologique Acrylonitrile (no 105)
  20. American Cyanamid Co. (1959),The Chemistry of Acrylonitrile,2e éd.,p. 14-15, New York.
  21. Fennell TR, MacNeela JP, Bell DA, Thompson CL (1995),Exposure to acrylonitrile in cigarette smokers: Analysis of N-(2-cyanoethyl)valine in hemaglobin,Proc. Am. Assoc. Cancer Res. 36, 110 (résuméno 655).
  22. Forrest MJ, Jolly AM, Holdings SR, Richards SJ (1995),Emissions from processing thermoplastics,Ann. Occup. Hyg. 39, 35-53
  23. Freeman RA et Schroy JM (1984),Air stripping of acrylonitrile from waste-treatment plants,Environmental Progress 3, 26-33.
  24. abc etd(en) Patrick W. Langvardt,Acrylonitrile, Wiley-VCH Verlag GmbH & Co,coll. « Ullmann's Encyclopedia of Industrial Chemistry »,(DOI 10.1002/14356007.a01_177,présentation en ligne)
  25. René Bensasson et Rose Marx (1960), « Irradiation de l'acrylonitrile à l'état solide »,Journal of Polymer Science,vol. 48, issue 150,p. 53–59, décembre 1960, Wiley Online Library (résumé)
  26. Institute for Health and Consumer Protection ; European Chemicals Bureau ; Existing Substances (2004),European Union Risk Assessment Report Acrylonitrile (CAS No: 107-13-1)1st Priority List Volume: 32 ; voirp. 9/322
  27. Donberg PA, Odelson DA, Klecka GM (1991),The biodegradation of acrylonitrile in soil,Abstr. Gen. Meet. Am. Soc. Microbiol. 91, 304.
  28. Donberg PA, Odelson DA, Klecka GM, Markam DA (1992),Biodegradation of acrylonitrile in soil,Environmental Toxicology and Chemistry 11, 1583-1594.
  29. BASF AG (1996),Internal Report.Determination of the biodegradability of acrylonitrile in the Closed Bottle Test, BASF Laboratory of Microbiology, Project No. 96/0439/23/1.
  30. Ikram, A. ; Alias, O. ; Napi, D. (2000),Biodegradability of NR gloves in soil,Journal of Rubber Research,vol. 3,no 2,p. 104-114(ISSN 1511-1768) (résumé)
  31. Cantoni G, Senati U (1979),A new technology for nitrile rubbers production: Improvment in residual monomers content in the polymer and in the factory environment, Proceedings of the international Rubber Conference, Milan, Italie,p. 876-885.
  32. ECHA (2002),1,3-Butadiene, rapport finalno 106-99-0EINECS,no 203-450-8 RISK ASSESSMENT, United Kingdom
  33. Environnement Canada (2002), « Les plans de prévention de la pollution à l’égard de l’acrylonitrile »
  34. Tenhet, J.N. (1954)Fumigation of cigar tobaccos. Tobacco, 139 : 12-14
  35. Childs, D.P. et Overby, J.E. (1967),Atmospheric chamber fumigation of cigar tobacco ; T. Sci., 11 : 38 - 41.
  36. Tenhet, J.N. (1957)Tobacco fumigants and fumigation. Tobacco, 144 : 22 - 26.
  37. brevet Composés d'acrylonitrile WO 2000017193 A1, déposé 1997-04-24, publié l1997-10-30
  38. Butterworth BE, Eldridge SR, Sprankle CS, Working PK, Bentley KS, Hurtt ME (1992),Tissue-specific genotoxic effects of acrylamide and acrylonitrile,Environ. Mol. Mutagen. 20, 148-155.
  39. Eldridge SR Butterworth BE, Sprankle CS, Working PK, Bentley KS et Hurtt ME (1992),Tissue-specific genotoxic effects of acrylamide and acrylonitrile,Environ Mol Mutagen (US) 20(3), 148-155
  40. R. J. Jaeger, I. L. Cote, A. E. Rogers, E. H. Silver, S. Szabo (1984),Acute Toxicity of Acrylonitrile: Effect of Diet on Tissue Nonprotein Sulfhydryl Content and Distribution of 1–14C-Acrylonitrile or Its Metabolites ; International Journal of Toxicology ; janvier-février 1984, vol. 3 no. 1 93-102 ;DOI 10.3109/10915818409009076 (résumé))
  41. Ahmed AE, Farooqui MYH, Upreti RK, El-Shabrawy O (1982),Distribution and covalent interactions of (1-14C) acrylonitrile in the rat,Toxicology, 23, 159-175.
  42. Ahmed AE, Farooqui MYH, Upreti RK, El-Shabrawy O (1983a),Comparative toxicokinetics of 2, 3014C- and 1- 14C-acrylonitrile in the rat,Journal of Applied Toxicology 3, 39-47.
  43. Ahmed AE (1983),In vivo interactions of acrylonitrile with macromolecules in rats,Chem. Biol. Interactions 47, 363-371
  44. Gargas ML, Kedderis GL, Fennell TR, Andersen ME (1990),A physiologically-based pharmacokinetic (PB-PK) model for acrylonitrile (ACN) in the rat,The Toxicologist 10, 216.
  45. Gargas ML, Anderson ME, Teo SKO, Batra R, Fennell TR et Kedderis GL (1995),A Physiologically-based dosimetry description of acrylonitrile and cyanoethylene oxide in the rat,Toxicol. Appl. Pharmacol. 134, 185-194
  46. Ahmed AE, Abdel-Aziz AH, Abdel-Rahman SZ, Haque AK, Nouraldeen AM, Shouman SA (1992),Pulmonary toxicity of acrylonitrile: covalent interaction and effect on replicative and unscheduled DNA synthesis in the lung,Toxicology 86, 1-14
  47. Cote IL, Bowers A, Jaeger RJ (1984),Effects of acrylonitrile on tissue glutathione concentrations in rat, mouse, and hamster,Research Communications in Chemical Pathology and Pharmacology, 43, 507-510
  48. Kedderis GL, Batra R, Sumner SCJ, TurnerJr. MJ (1990),Conjugation of acrylonitrile (ACN) and 2-cyanoethylene oxide (CEO) with glutathione (GSH). The Toxicologist 10, 199
  49. Guengerich FP, Geiger lE, Hogy LL, Wright PL (1981),In vitro metabolism of acrylonitrile to 2-cyanoethylene oxide, reaction with glutathione, and irreversible binding to proteins and nucleic acids, Cancer Res. 41, 4925-4933.
  50. Dudley HC et Neal PA (1942),Toxicology of acrylonitrile (vinyl cyanide),I.Study of the acute toxicity,J. Ind. Hyg. Toxicol. 24 (2), 27-36.
  51. Dudley HC, Sweeney TR, Miller JW (1942),Toxicology of acrylonitrile,II.Studies of effects of daily inhalation,J. Ind. Hyg. Toxicol. 24, 255-258
  52. Dahm DJ (1977),Identification of metabolites of acrylonitrile, Testimony before the US FDA (Industrial Biotest Report No. 74-42, Appendix 4: A.1-A.19, prepared for the Monsanto Company
  53. Kedderis GL, Roberts AE, TurnerJr. MJ, Held SD (1988),Urinary metabolites of acrylonitrile. Abstracts,12th Annual CIIT Scientific Evening 16
  54. Kedderis GL (1989),The biotransformation of acrylonitrile : Implications of metabolic studies for risk assessment. CIIT Activities 9, 1-5.
  55. Kedderis GL et Batra R (1991),Species differences in the hydrolysis of 2-cyanoethylene oxide, the epoxide metabolite of acrylonitrile. Proc. Am. Assoc. Cancer Res. 32, 118
  56. Kedderis GL et Batra R (1993),Species differences in the hydrolysis of 2-cyanoethylene oxide, the epoxide metabolite of acrylonitrile. Carcinogenesis 14, 685-689
  57. Kedderis GL, Held SD, Batra R, TurnerJr. MJ, Roberts AE (1989),Dose dependent urinary excretion of acrylonitrile (ACN) metabolites in F-344 rats and B6C3F1 mice. The Toxicologist 9, 84
  58. Brambilla G, Martelli A, Robbiano L (1991),Use of human and rat hepatocyte primary cultures for the detection of interspecies differences in genotoxicity, The 1991 Eurotox Congress (résuméno 39).
  59. Brewer WE (1976),90-day subacute vapour inhalation toxicity study with acrylonitrile in beagle dogs, albino rats and albino mice (Industrial Biotest Report no. 74-42, prepared for the Monsanto Company).
  60. Benesh V et Cherna V (1959),Akrylonitrile: Akute toxizitat and wirkungmechanismus,J. Hyg. Epidemiol. Microbiol. Immunol. 3, 106-116
  61. Buchter A, Peter H, Bolt HM (1982),Zur Toxikologie von Acrylnitril, Komb. Belastungen Arbeitsplatz,Ber. Jahrestag. Deut. Gesch. Arbeitsmedizin 22, 183-185.
  62. Hashimoto K et Kanai R (1965),Studies on the toxicology of acrylonitrile: metabolism, mode of action and therapy,Industrial Health 3, 30-46.
  63. Hashimoto S, Bandow H, Akimoto H, Weng JH, Tang XY (1984),Products and mechanism for the OH radicalinitiated oxidation of acrylonitrile, methacrylonitrile and allylcyanide in the presence of NO,Int. J. Kinet. 16, 1385- 1399
  64. Ghanayem BI, Boor PJ et Ahmed AE (1986),Prevention of acrylonitrile-induced gastrointestinal bleeding by sulfhydryl compounds, atropine and cimetidine,Res. Commun. Chem. Pathol. Pharmacol. 53, 141-144
  65. Appel KE, Peter H et Bolt HM (1981).Effect of potential antidotes on the acute toxicity of acrylonitrile. Int. Arch. Occup. Environ. Health, 49, 157-163
  66. Benz FW, Nerland DE, Pierce WM, Babiuk C (1990).Acute acrylonitrile toxicity: Studies on the mechanism of the antidotal effect of D- and L-cysteine and their N-acetyl derivatives in the rat. Toxicology and Applied Pharmacology 102, 142-150
  67. Borak J (1992).Acute acrylonitrile toxicity: reconsideration of mechanisms and antidotes. The OEM Report, Vol. 6. No. 3. 19-21
  68. Buchter A, Peter H, Bolt HM (1984).N-Acetyl-Cystein als Antidot bei akzidenteller Acrylnitril-Intoxikation. Int. Arch. Occup. Environ. Health 53, 311-319.
  69. Voirp. 165 du chapitre« Fumigants » in« Recognition and management of pesticide poisonings » (sponsorisé par l'EPA et produit par leNational Pesticide Information Center, États-Unis).
  70. Delivanova S, Popovski P et Orusev T (1978),Blepharoconjunctivitis in workers in the manufacture of synthetic polyacrylonitrile fibres, God Zb Med Fak Skopje. 24, 279-282
  71. Hashimoto K et Kobayasi T (1961),A case of acute dermatitis caused by contact with acrylonitrile,Q. J. Labor. Res. 9(1-4), 21-24.
  72. Chu CY, Sun CC. (2001),Allergic contact dermatitis from acrylonitrile; Am J Contact Dermat. 2001 Jun;12(2):113-4
  73. Bakker JG, Jongen SMJ, van Neer FCJ, Neis JM (1991).Occupational contact dermatitis due to acrylonitrile. Contact Dermatitis 24, 50-53.
  74. a etbIARC,ARC Monographs evaluate the carcinogenicity of talc and acrylonitrile,IARC Monographs Volume 136, press releaseno 352IARC Monographs evaluate the carcinogenicity of talc and acrylonitrile
  75. Gallagher GT, Maull EA, Kovacs K, Szabo S (1988),Neoplasms in rats ingesting acrylonitrile for two years,J. Am. Coll. Toxicol. 7, 603-615
  76. Ahmed AE, Farooqui MYH (1984). Molecular interaction of acrylonitrile at target sites of carcinogenicity in rats. Arch. Toxicol. Suppl. 7, 405-406.
  77. a etbSzabo S, Silver EH, Gallagher GT, Maull EA (1983),Potentiation of duodenal ulcerogenic action of acrylonitrile byPCB or phenobarbital in the rat,Toxicol. Appl. Pharmacol. 71, 451-454
  78. Buchter A et Peter H (1984).Clinical toxicology of acrylonitrile. G. Ital. Med. Lav. 6, 83-86.
  79. Barnes JM (1970),Effects on rats of compounds related to acrylamide,Br. J. Ind. Med. 27 (2), 147-149
  80. Barrett JC et Lamb PW (1985).Tests with the Syrian hamster embryo cell transformation assay. In: Ashby J, de Serres FJ, Draper M, IshidateJr. M, Margolin BH, Matter BE, Shelby MD (Eds.):Evaluation of short-term tests for carcinogens. Report of the International Programme on Chemical Safety's collaborative study on in vitro assays. Progress in Mutation Research 5, 623-628.
  81. Jung R (1986),Acrylonitrile: Study of the mutagenic potential in strain TA 102 of Salmonella typhimurium (Ames test). Pharma Research Toxicology and Pathology, Hoechst (unpublished report).
  82. Arni P (1985).Induction of various genetic effects in the yeast Saccharomyces cerevisiae strain D7. In Ashby J, de Serres FJ, Draper M, IshidateJr. M, Margolin BH, Matter BE, Shelby MD (eds.):Evaluation of short-term tests for carcinogens. Report of the International Programme on Chemical Safety's collaborative study on in vitro assays. Progress in Mutation Research 5, 217-224.
  83. Banerjee S, Schultz K, Ghosh L (1990),Cellular transforming genes in acrylonitrile transformed cells and nude mouse tumors,J. Cancer Res. Clin. Oncol. 116, Suppl. 1, 93
  84. Tandon R, Saxena DK, Chandra SV, Seth PK, Srivastava SP (1988),Testicular effects of acrylonitrile in mice ; Toxicology Letters 42, 55-63.
  85. Abdel Naim AB, Hamada FM, Abdel Aziz AH et Ahmed AE (1994),Acrylonitrile (VCN)-induced testicular toxicity in the rat,The Toxicologist 14, 87.
  86. Abdel Naim AB (1995),Studies on the mechanisms of testicular toxicity induced by acrylonitrile ; Ph.D Thesis, Department of Pharmacology and Toxicology, université Al-Azhar, Le Caire
  87. Hurtt ME, Bentley KS, Working PK (1987),Effects of acrylamide and acrylonitrile on unscheduled DNA synthesis (UDS) in rat spermatocytes. Environ. Mutagen. 9, Suppl. 8, 49-50.
  88. Farooqui MYH and Ahmed AE (1982).In vivo covalent binding of acrylonitrile to DNA, RNA and proteins. The Toxicologist 2, 108
  89. Ahmed AE, Abdel-Rahman SZ, Nour-Al Deen AM (1992),Acrylonitrile interaction with testicular DNA in rats,J. Biochem. Toxicology 7, 5-11
  90. Ivănescu M, Berinde M, Simionescu L. (1990), endocrinologie. 1990 Jul-Dec;28(3-4):187-92 ([résumé])
  91. ab etcWu W, Su J, Huang M (1995),An epidemiological study on reproductive effects in female workers exposed to acrylonitrile,Chung Hua Yu Fang I Hsueh Tsa Chih 29, 83–5.
  92. Wu W, Su J, Huang M (1995),An epidemiologicalstudy on reproductive effects in female workersexposed to acrylonitrile,Chung Hua Yu Fang I HsuehTsa Chih 29, 83–5.
  93. Murray FJ, Schwetz BA, Nitsche KD, John JA, Norris JM, Gehring PJ (1978),Teratogenicity of acrylonitrile given to rats by gavage or by inhalation. Food Cosmet Toxicol 16, 547–52.
  94. Kaneko Y. et Omae K. (1992),Effect of chronic exposure to acrylonitrile on subjective symptoms,Keio J. Med. 41, 25-32.
  95. Babanov GP, Kljuchikov VN, Karajeva NI et Lileeva ZA (1959),Clinical symptoms of chronic poisoning by acrylonitrile,Vrach. Delo. 8, 833-836.
  96. Davis JH, Davies JE, Americo Rafonnelli RS, Reich G (1973).Investigation of fatal acrylonitrile intoxications. Pesticides and the environment, a continuing controversy. Inter. Med. Book Corp. 2, 547-556
  97. Ahmed AE, Abdel-Rahman, SZ, Nour Al-Deen A (1991).Studies on the mechanisms of acrylonitrile induced gastrointestinal damage: Time course of molecular interaction at the gastrointestinal tissues of rats. The Toxicologist 11, 329.
  98. Ghanayem BI et Ahmed AE (1983),Acrylonitrile-induced gastrointestinal hemorrhage and the effects of metabolism modulation in rats,Toxicol. Appl. Pharmacol. 68, 290-296
  99. Ghanayem BI, Boor PJ et Ahmed AE (1985),Acrylonitrile-induced gastric mucosal necrosis: Role of gastric glutathione,J. Pharmacol. Exp. Ther. 232, 570-577
  100. Isabelle Severin, Anne-Marie Riquet, Marie-Christine Chagnon (2011),Polluants alimentaires ; Toxicologie Évaluation et gestion des risques–Matériaux d'emballage à contact alimentaire ; Cahiers de nutrition et de diététique Volume 46, Issue 2, avril 2011, Pages 59–66 ;https://dx.doi.org/10.1016/j.cnd.2010.11.003 (texte issu d’une conférence IFN de Marie-Christine Chagnon le 29 juin 2010,résumé))
  101. EC (1982). Council Directive 82/711/EEC of 18 October 1982,laying down the basic rules necessary for testing migration of the constituents of plastic materials and articles intended to come into contact with foodstuffs
  102. EC (1993). Commission Directive 93/8/EEC of 15 March 1993, amending Council Directive 82/711/EEC,laying down the basic rules necessary for testing migration of constituents of plastic materials and articles intended to come into contact with foodstuffs
  103. Gawell GBM (1979). Natl. Food Administration, Food Res. Dept. - Uppsala, Suède.Determination of acrylonitrile monomer in plastic pachaging and beverages by headspace gas chromatography. Analyst 110, 104 ISS Feb.(CODENANALA)
  104. Farooqui MYH et Ahmed AE (1983),The effects of acrylonitrile on hemoglobin and red cell metabolism. Journal of Toxicology and Environmental Health 12, 695-707
  105. Farooqui MYH et Ahmed AE (1983b).In vivo interactions of acrylonitrile with macromolecules in rats. Chem. Biol. Interactions 47, 363-371.
  106. Farooqui MYH, Mumtaz MM, Ghanayem BI, Ahmed AE (1990),Hemoglobin degradation lipid peroxidation and inhibition of Na+/K+-ATPase in rat erythrocytes exposed to acrylonitrile,J. Biochem. Toxicology 5, 221-227
  107. Fennell TR, MacNeela JP, Turner MJ, Swenberg JA (1989),Hemoglobin adducts formed on administration of acrylonitrile (AN) to rats,The Toxicologist 9, 128
  108. Adema DMM (1976),Acute toxiciteitstoetsen met 1,2-dichloorethaan, fenol acrylonitril en alkylbenzeensulfonaat in seewater, TNO Report No. MD-N&E 76/1.
  109. (en) Erben R et Beader B (1993b),Effect of cumene, acetone and acrylonitrile on the crabs Asellus aquaticus L. and Gammarus fossarum Koch (Isopoda, Amphipoda), Polyopr. Sumar. 29, 105-114 (résumé).
  110. AN Group Washington DC (1997).Acrylonitrile: determination of acute toxicity (LC50) to Sheepshead Minnow (96 h, semi-static). Inveresk Research, Tranent, Scotland.
  111. Analytical Bio Chemistry Laboratories Inc. (1980). Early life stage toxicity of acrylonitrile to fathead minnows (Pimephales promelas) in a flow-through system. Final report No. 25673
  112. AN Group Washington DC (1997).Acrylonitrile: marina alga growth inhibition test (72 hr, EC50). Inveresk Research, Tranent, Scotland
  113. Bayer AG (1995).Algal Inhibition test on acrylonitrile, study No. 533A/95.
  114. Garrison PF (1978). Preliminary studies on the effect of acetonitrile and potassium thiocyanate on the sea grass Ruppia maritima potamogetonaceae. ASSOC. Southeast Bio. Bull. 25, 68
  115. Giacin K., Gilbert S., Antoine A.D. (1973),Utilization of acrylonitrile-based ploymers and related monomers by soil fungi,Am. Soc. for Microbiol. Abstr.,p. 175, 170
  116. Cicolella A, Voirin D, Hecht G, Gerber JM, Ducos P, Limasset JC (1981).Monitoring of athmospheric concentrations of acrylonitrile in eleven French factories. G. Ital. Med. lav. 3, 165-167
  117. Baxter RA (1979).Evaluation and control of industrial exposure to acrylonitrile.Ann. Occup. Hyg. 22, 429-435.
  118. Gilbert J. et Shepard M.J. (1981),Headspace gas chromatography for the analysis of vinyl chloride and other monomers in plastic packaging and in foods,J. Assoc. Publ. Analysts 19, 39-49
  119. Going JE, Kuykendahl P, Long S, Onstot J, Thomas K (1978),Environmental monitoring near industrial sites: acrylonitrile, PB 295928 Contract No. 68-01-4115
  120. Environnement Canada (Innovation réglementaire et systèmes de gestion) ;Avis de planification de la prévention de la pollution Avis obligeant l'élaboration et l'exécution d'un plan de prévention de la pollution à l'égard de l'acrylonitrile (texte de l'avis etdocument de travail préalable auprojet d'avis), consulté 2013-05-08
  121. Borba H, Monteiro M, Proenca MJ, Chaveca T, Pereira V, Lynce N et Rueff J (1996).Evaluation of some biomonitoring markers in occupationally exposed populations to acrylonitrile. Teratogenesis, Carcinogenesis, and Mutagenesis 16, 205-218
  122. Calleman CJ, Wu Y, He F, Tian G, Bergmark E, Zhang S, Deng H, Wang Y, Crofton KM et Fennell T (1994),Relationships between biomarkers of exposure and neurological effects in a group of workers exposed to acrylamide,Toxicol. Appl. Pharmacol. 126, 361-371
  123. Jakubowski M, Linhart I, Pielas G, Kopecky J (1987),2-cyanoethylmercapturic acid (CEMA) in the urine as a possible indicator of exposure to acrylonitrile. British Journal of Industrial Medicine 44, 834-840
  124. Esmen NA. (1998),Exposure estimation in four major epidemiologic studies in the acrylonitrile industry. Scand J Work Environ Health. 1998; 24 Suppl 2:63-70.
  125. Doll R (1980).Report of Acrylonitrile Epidemiological Conference, 1980. Association of Plastics manufacturers in Europe, held in Brussels
  126. Chen JL, Walrath J, O'Berg MT, Burke CA, Pell S (1987). Cancer incidence and mortality among workers exposed to acrylonitrile. American Journal of Industrial Medicine 11, 157-163
  127. Chen JL, Fayerweather WE, Pell S (1988),Cancer incidence of workers exposed to dimethylformamide and/or acrylonitrile,J. Occup. Med. 30, 813-818.
  128. Coggon D, Cole P. (1998),Acrylonitrile and human cancer--an overview,Scand. J. Work Environ. Health, 24 Suppl 2:81-2 (MRC Environmental Epidemiology Unit, université de Southampton, Royaume-Uni)
  129. Chen JL, Fayerweather WE, Pell S (1988),Mortality study or workers exposed to dimethylformamide and/or acrylonitrile,J. Occup. Med. 30, 819-821.
  130. Collins JJ, Page LC, Caporossi JC, Utidjian HM, Lucan LJ (1989),Mortality patterns among employees exposed to acrylonitrile,J. Occup. Med. 31, 368-371.
  131. Delzell E et Monson RR (1982),Mortality among rubber workers exposed to acrylonitrile,J. Occup. Med. 24, 767-769.
  132. Doll R (1998),The mortality of acrylonitrile workers - new evidence and a review of the old,Scand. J. Work Environ. Health 24 suppl. 2.
  133. Portail de l'American Conference of Governmental Industrial Hygienists
  134. Threshold limit value
  135. TWA signifie :Time weighted average ; TLV-TWA: average exposure on the basis of a 8h/day, 40h/week work schedule
  136. ab etcFACTS (2013),Chemical Accidents with Acrylonitrile (acn)
  137. a etbARIA,Incendie d’un pipeline d’éthylène et d’un réservoir d’acrylonitrile situé à proximité 17 mars 2008 Cologne (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) Allemagne ; IMPEL - Ministère du Développement durable - DGPR / SRT / BARPI – Gouvernement du district de Cologne ; fiche actualisée mai 2009, consultée 2013-05-08
  138. ab etcDéraillement mortel en Belgique : le conducteur admet avoir roulé trop vite, Métro, publié et mis à jour 2013-05-05, consulté 2013-05-06
  139. « Schellebelle: Le train roulait à 87 km/h au lieu de 40 », surLaLibre.be,.
  140. LEXPRESS.fr (2013),L'accident de train en Belgique relance le débat sur la sécurité du rail, publié 2013-05-05
  141. Agence France-Presse,Belgian chemical train accident toll rises to one dead, 49 injured, 2013-05-05 20:45
  142. Rapport d'Enquête de Sécurité : accident du 4 mai 2013
  143. Gardner FF et Winnewisser G (1975).[The detection of interstellar vinyl cyanide (acrylonitrile)]. The AstrophysicalJournal 195, 127-130.
  144. (en) Maureen Y.Palmer, Martin A.Cordiner, Conor A.Nixon, Steven B.Charnley, Nicholas A. Teanby, Zbigniew Kisiel, Patrick G. J. Irwin et Michael J. Mumma, « ALMA detection and astrobiological potential of vinyl cyanide on Titan »,Science Advances,vol. 3,no 7,‎1er juillet 2017, e1700022(ISSN 2375-2548,DOI 10.1126/sciadv.1700022,lire en ligne, consulté le).

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Acrylonitrile&oldid=223840604 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp