Aclot désigne un habitant deNivelles ou ledialecte parlé à Nivelles.
Le motaclot serait l'agglutination du wallonà claus (« aux clous ») qui trouverait son origine dans l'histoire suivante :
« Les portes de la ville étaient jadis si mal entretenues, que les gonds et les verrous ne tenaient plus. Une troupe ennemie s’étant montrée dans le voisinage, on voulut, mais en vain, les fermer, et voilà nos bourgeois qui parcourent la ville en criant à tue-tête : A claus, à claus ! (aux clous, aux clous !)[1] »
Cette fable étymologique est concurrencée par une explication plus savante. Ce mot proviendrait du prénomHakelot — que l'on retrouve dans des textes duXVe siècle —, diminutif formé sur le radicalHak- tiré deJean (« petit Jean ») probablement en référence àJean de Nivelles[2],[3],[4].
Traditionnellement, un « Aclot » est un habitant deNivelles né intra-muros de parents nivellois.
Aujourd'hui, par extension, ce terme désigne tout habitant deNivelles et est donc devenu synonyme du terme officielNivellois. Mais il reste plus spécifiquement employé par certains pour parler d'un Nivellois connu de beaucoup par sa participation active à la vie (associative, folklorique, culturelle, etc.) de Nivelles[5].
L'hôpital deNivelles étant situé hors des anciens remparts de la cité aclote et les naissances à domicile étant à notre époque devenues des exceptions, il ne reste pratiquement plus de véritables Aclots nés intra-muros.
L'aclot est lewallon parlé àNivelles. Il fait partie de la zone dialectalewallo-picard.
Il existe deux cercles dialectaux qui montent régulièrement des pièces de théâtre en aclot :Le Cercle Royal des XIII etLa Royal Nouvelle Gavotte. En 2009, une association de jeunes aclots,Les Ripayeûs del Toûr, adaptèrent et jouèrent en aclotLe Père Noël est une ordure, pièce célèbre duThéâtre du Splendid[5].
L'aclot est aussi le nom d’un journal gratuit distribué toutes boîtes dans la région deNivelles. Il est aujourd'hui la propriété du groupeVlan.