D'après Muhammad Al-Kawtharî, cette école de pensée se répandit très vite et devint une grande école théologique. Après le déclin dumutazilisme, elle devint la principale école dekalâmsunnite[4]. Anciennement Mu'tazilite pendant environ 40 ans de par son beau-père,Abou Hassan al-Achari finit par se repentir et quitta ces derniers pour finir par adopter un nouveau dogme[5], celui d'Ibn Kullab. Ce dernier était en réalité le véritable chef de file de la doctrine qu'on appelle aujourd'hui l'ash'arisme[réf. nécessaire], bien que les origines de son dogme remontent encore plus loin. Ce n'est que par la célébrité de son élève, Abû Al-Hassan Al-Ash'arî, et l'immense propagation qu'il a fait, de ce à quoi son shaykh l'avait appelé, que le nom de ce dogme lui fut finalement attribué : le Ash'arisme.
Il récuse lathèse qui affirme que les actes de l'homme sont créés par celui-ci, il affirme que l'homme est libre de ses actions mais c'est Dieu qui crée ses actes (bons ou mauvais)[11] ; ces deux affirmations étant difficiles à concilier, on observera une évolution progressive de ses disciples sur ce point[13].
Il réfute la thèse des mutazilites affirmant que leCoran est contingent et créé[14] : Il reprend alors et théorise la position deAhmad Ibn Hanbal et de l'ensemble des traditionalistes en déclarant que leCoran est incréé, à savoir la Parole de Dieu en tant qu'Attribut propre à lui. En effet, l'être étant sans début, il serait indispensable que son Attribut soit sans début[15].
Sur le fond al-Ach'ari reste proche des traditionalistes[16]. Mais l'acharisme ne se réduit pas à la doctrine de son fondateur al-Ash'ari, dont la pensée a été reprise et renouvelée par ses disciplesAl-Baqillani puisAl-Juwaynī. L'acharisme n'est donc pas une pensée monolithique : elle a fait l'objet de révisions et de nouveaux développements[17].Ibn-Khaldūn distingue deux périodes dans l'histoire de la doctrine : celle des anciens, dont la figure dominante estAl-Baqillani.Al-Juwaynī, en introduisant la logique d'Aristote dans leKalâm, inaugure la période moderne dont le principal représentant estAl-Ghazalī[18]. L'une des figures historiques qui a le plus développé la philosophie et la physique acharite est le perseFakhr ad-Dîn ar-Râzî. L'acharisme s'est en partie construit dans la critique de la pensée d'Avicenne, s'opposant à sa philosophie, sa théologie, sa logique et sa physique[19].
Sa croyance fut influencée par des théologiens commeAhmad Ibn Hanbal[22],'Abdu Llâh Ibn Kullâb[11],Hârith Al Muhâsibî etAbul 'Abbâs Al Qalânisî.Ibn Khaldoun (XIVe siècle) a dit dans son livreMuqaddima : « Il suivait les opinions de 'Abdu Llâh Ibn Sa'îd Ibn Kullab, d'Abûl 'Abbâs Al Qalânisî et d'Al-Hâtith Al Muhâsibî, tous partisans de l'attitude dessalafs en accord avec la voie Sunnite ».Ibn Taymiyya a dit aussi : « Al-Ash'arî fut le plus proche de l'Imâm Ahmad Ibn Hanbal, notamment sur les questions se rapportant auCoran et aux Attributs Divins[23] ». Sur le fond, ses positions sont donc traditionalistes. Sur les deux questions polémiques concernant leCoran créé et le libre arbitre humain[24], il ne cède pratiquement rien auxmutazilites. C'est sur la forme qu'al-Ashari a innové, et ouvert la possibilité à son école d'évoluer.
Car il fortifia ces doctrines par des arguments tirés de la théologie dialectique[25]. En effet, il se différencia de la majorité dessalafs par l'utilisation du raisonnement logique afin de prouver[26] la justesse de la révélation contenue dans le Coran et lasunna lorsque le besoin s'en fait ressentir lors d'un débat ou une réfutation[27]. Ce besoin de justifier rationnellement ses positions peut être attribué à ses études auprès du mutaziliteal-Jubba'i[12]. Ce raisonnement lié à la théologie est appelékalâm, qui est accusé d'êtrescolastique par les partisans de la mouvance salafiste, de même qu'Ibn Taymiyya, qui en dénonce l'usage[28]. Il n'en reste pas moins que cette ouverture à la raison a permis aux disciples d'al-Ash'ari de faire évoluer la doctrine du fondateur de l'école, qui est considéré comme le fondateur du kalâm sunnite orthodoxe[16],[29].
Pour les acharites, la raison est témoin de la véracité. Mais contrairement aux moutazilites, leur croyance ne repose pas sur la raison. De même, le bien et le mal sont définis par le divin[5].
Au départ, les acharis n'étaient pas partisans du kalam[30].
Abû Hamid Al-Ghazali (mort en1111), sur le point de la prédestination, prend le contre-pied de la position desmutazilites. Conformément à l'idée d'al-Ash'ari, tout ce qui arrive est en effet le résultat de la volonté libre de Dieu. Par conséquent, les actions humaines sont créées par Dieu ; l'efficacité de notre volonté n'est qu'une illusion[31]. Dieu n'a de compte à rendre à personne et n'a à se soumettre à aucune loi. En effet la seule cause dans l'univers est la volonté de Dieu, qui pourrait tout aussi bien agir autrement. Il n'y a pas de lois de la nature, seulement la volonté divine ; pas de relation de causalité, mais seulement le bon vouloir de Dieu[32]. Pour al-Ash'ari, il n'y a pas non plus de loi morale naturelle, à l'opposé de ce qu'affirment les mutazilites[33]. Le bien et le mal n'existent pas en soi. Nous n'en avons qu'une représentation humaine. Aucune idée du bien et du juste ne saurait s'imposer à Dieu et lui dicter des choix dans la Création. Ce serait limiter sa Toute-puissance. L'univers est parfait comme il est sans que rien puisse y être amélioré. La condition de chaque humain n'est l'objet d'aucune injustice car ce serait contraire au principe de la justice divine : les misères de la vie terrestre sont certes des pertes sur terre, mais elles sont aussi des gains dans l'au-delà. Sans la nuit, le jour n'aurait pas de valeur. Sans la maladie, la santé ne serait pas si appréciable. Si l’imperfection n’avait pas été créée, la perfection resterait inconnue.
Fakhr ad-Dîn ar-Râzî critique fortementAvicenne concernant la conception de ce dernier du temps. Ce faisant, il établit la position acharite concernant la nature dutemps. D'après lui, Dieu a créé le temps comme un cadre pour créer le reste des créatures, sans jamais être limité par ce dernier. La temps en tant que durée (muddah) dépend de Dieu, mais est indépendant et subsiste par soi-même. Dieu est exalté par-delà le temps et le lieu, et c'est de lui que l'espace et le temps proviennent[34]. Cette notion du temps et de l'espace se retrouve déjà chez le théologien achariteIbn Asakir, avant son développement théologique et philosophique parFakhr ad-Dîn ar-Râzî.
Une question conflictuelle fut celle de la prédestination et du libre arbitre. Les Mu`tazilites soutenaient que l’homme dispose d’une totale liberté d’agir et qu’il est le propre créateur de ses actes[35], de sorte que Dieu ne prend connaissance des actes de l’homme qu’au moment de leur survenue[36]. L’Imâm Al-Ash`arî réfuta cette idée et réaffirma la doctrine coranique selon laquelle la Science de Dieu embrasse toute chose passée et future, que Dieu est le Créateur de tout, y compris des actions bonnes et mauvaises, et que l’homme dispose d’une liberté de choix qui fait qu’il agira de telle ou telle manière, qu’il choisira telle bonne action créée par Dieu ou telle mauvaise action tout aussi créée par Dieu. Sa Connaissance éternelle des actions des hommes ne contredit en rien la liberté de choix relative de ces derniers. Par ailleurs, dire que Dieu est le Créateur des actions ne contredit en rien le fait que c’est bien l’homme qui prend le parti de commettre telle ou telle action. La thèse d'al-Ash'ari a paru cependant problématique non seulement à ses adversaires mutazilites, mais aussi à ses successeurs. « Comment Dieu peut-il imposer une loi si l'homme n'est pas libre de choisir entre observance ou inobservance de celle-ci ? Or la thèse ash'arite ne fait aucune concession au libre arbitre humain et, de ce fait, le problème fondamental du déterminisme demeure »[13].
L'argument principal des Mu'tazilites affirmant que l'homme était créateur de ses actes et que dans le cas contraire, l’idée du Jugement dernier n’aurait plus aucun sens, puisque l’homme serait jugé pour des actes dont il ne serait pas responsable. Les mu'tazilites mettent au centre de leur doctrine la justice divine : un Dieu auteur du mal, et qui jugerait les hommes selon des actes dont ils ne sont pas les créateurs leur paraît inacceptable[37].Mais dans le même temps, la conclusion des Mu`tazilites induisait que Dieu ne détient pas un savoir absolu, puisqu’il ne prendrait connaissance des actions des hommes qu’après-coup. La faille de ce raisonnement par l’absurde opéré par les Mu`tazilites était qu’ils partaient du postulat implicite selon lequel Dieu obéirait à la loi chronologique qui dit que le conséquent ne peut précéder l’antécédent. Ainsi, selon eux, Dieu ne connaîtrait les actions des hommes qu’après que celles-ci se sont effectivement réalisées. La conséquence de cette affirmation est en outre que ce sont les hommes qui créent leurs actions bonnes ou mauvaises, non Dieu. Ainsi, les Mu`tazilites soutenaient non seulement que Dieu n’était pas Savant de toute chose, mais également qu’Il n’était pas Créateur de toute chose[réf. nécessaire]. La vision de l'Imâm Al-Ash`arî sur ce sujet donne à Dieu la connaissance des actions des hommes et affirme que c'est Dieu qui crée ses actions (bonnes comme mauvaises), mais c'est bien l'homme qui décide de les effectuer. Al-Ash'ari justifie cette position par la notion dekasb (« acquisition »), empruntée àḌirār ibn ʻAmr[38]. Dieu crée l'acte humain. La différence entre les actes involontaires (réflexes, par exemple) et les actes volontaires, c'est que ces derniers sont « acquis » par le sujet humain[13]. La notion dekasb peut apparaître comme une solution ad hoc[39]. Les disciples d'al-Ash'ari, al-Baqillani et surtout al-Juwayni, tenteront de préciser ce concept et devront faire quelques concessions à la notion de libre arbitre[40].
L'Imâm Al-Ash`arî s'oppose également auxJahmites qui affirment que l'homme n'a aucun choix, qu'il est contraint de faire ses actes.
Al-Ash'ari affirme la réalité des attributs divins[41],[42], contre lesjahmites qui en nient l'existence[43].
'Abd al-Hayy Ar-Rajshahi a résumé le dogme acharite concernant les attributs d'Allah en disant : « Selon les Ash'arites, Allâh est Un, Unique, Éternel et est un Être existant. Il n'est pas une substance, ni un corps, ni un accident, ni limité par une quelconque direction et ni contenu par un quelconque espace. Il possède des Attributs tels que l'omniscience, la toute-puissance, la vie et la volonté. Il est entendant, voyant et est doué de la parole[44]».
Al-Ash'ari s'oppose auxmujassima (corporéistes) qui lisent les versets anthropomorphiques du Coran à la lettre. Les énoncés qui suggèrent une ressemblance d'Allah avec ses créatures ne doivent pas être pris en un sens littéral[45].
Ils considèrent que le Coran est incréé et qu'il n'y a pas de changement dans la volonté au sujet des versets abrogés. Ceci a été contesté par les moutazilites qui y ont vu la possibilité pour des individus d'avoir ces attributs. Enfin, Dieu ne rend de compte à personne, n'étant régi par aucune loi, et ayant pu ne pas créer l'univers[5].
L'acharisme est durant la période classique, la doctrine des malikites, ainsi que celle de la majorité des chaféites. Le malikisme se propage au Maghreb, dans leHijaz et dans une partie de l'Irak, puis face à l'avancée des chaféites, les malikites partent en Égypte[46].
Grâce au retour de théologiens maghrébins formés en Orient, la doctrine se propage au Maghreb[47]. Elle est de nos jours la doctrine officielle enAfrique du Nord et enAfrique de l'Ouest[5].
Averroès (Ibn Rushd), philosophe proche partiellement des thèses mutazilites, critique les asharites dans sonDiscours décisif. Il leur reproche d'avoir trop interprété les Textes et, surtout, d'avoir diffusé ces interprétations qui risquent de fragiliser la foi populaire sans la remplacer par des croyances solides. Il vise particulièrement Al-Ghazali[53]. Cette critique est plus longuement développée dansAl-Kashf 'an manahij al-'adilla où il se livre à une réfutation méthodique des thèses asharites. Il déconstruit notamment leurs preuves rationnelles de l'existence de Dieu pour revenir, de façon paradoxalement plus littéraliste, à l'argument qui est celui des Écritures : l'argument téléologique, celui du Prophète, à savoir l'ordre harmonieux de l'univers qui témoigne de l'action d'une Providence. Dans la logique de cet argument, il leur reproche de surévaluer cet attribut qu'est la Toute-puissance aux dépens de la Sagesse divine. Les mutazilites soulignent la Justice de Dieu, au risque d'en limiter l'omnipotence. Averroès, lui, conteste l'idée asharite d'un Dieu tout-puissant dont la liberté lui aurait permis de créer un monde tout à fait différent s'Il l'avait voulu. Pour lui, Dieu n'a pas créé ce monde arbitrairement mais, dans sa sagesse, il a créé le meilleur possible[54].
Outre lesmutazilites, lesanthropomorphistes[précision nécessaire] et lesqadarites, les acharites furent également l'objet de vives critiques tels qu'Ibn Taymiyya ouIbn Al-Qayyim par rapport à leur crédo théologique. Ce dernier a consacré plusieurs volumes à la critique de l'acharisme avec son livre :Réfutation de l'opposition entre raison et révélation :
Ibn Hazm (XIe siècle) semble avoir été assez critique à leur égard,mais il serait possible qu'il eut de mauvaises informations sur l'acharisme, les accusant de choses qui ne sont trouveraient nulle part dans les ouvrages d'oulémas acharites[réf. souhaitée][réf. nécessaire] ;
Ibn Taymiyya (XIIIe siècle) a écrit plusieurs réfutations sur l'acharisme, dont un livre en plusieurs tomes intituléDaru' Taʿâruḍ al-ʿaql wa an-naql (Réfutation de la contradiction entre la raison et la révélation) ou encoreMuwāfaqat sahîh al-manqoūl li sarīh al-maʿqoūl (Conformité entre la tradition authentique et la raison explicite)[réf. nécessaire] ;
Ibn Al-Qayyim (XIVe siècle), disciple d'Ibn Taymiyya, réfuta les opinions des acharites dans plusieurs ouvrages, notamment dansAl-sawâʿiq al-moursala ʿalâl-jahmiyya wa al-mouʿattila (il nommait souvent les acharitesJahmiyya du nom d'une groupe plus radical, proche desmutazilites,),Ijtimâʿ al-jouyoûsh al-islâmiyya li ghazw al-muʿattila wa al-jahmiyya (livre consacré à démontrer, par d'innombrables citations, le dogme selon lequel Dieu est au-dessus des cieux, récusé par les acharites qui eux, ne donnent aucun lieu, ni direction à Dieu). Il écrivit également un poème intituléQasîdat an-noûniyyah dans lequel il expose sa croyance et critique l'acharime. Ce poème était diffuséen secret par peur de représailles[réf. souhaitée], étant donné que l'école acharite était plus répandue[55] ;
l'imam Abou Nasr As-Sijzî (m. 1052) était opposé à l'ash'arisme. Il composa une épître pour les réfuter[56] connue sous le titre deRisâla ilâ ahl zoubayd[57] ;
l'imam Ibn Aqil était un opposant notable du Ash'arisme[58] ;
Adh-Dhahabi élève de Ibn taymiyyah, il aurait suivie la doctrine de son professeur[réf. nécessaire] ;
l'imamAbdelhamid Ben Badis était fortement contre le asharisme et lestariqa soufies durant la colonisation française de l'Algérie car certaine tariqa était connu pour soutenir la France[réf. nécessaire]
↑John B.Henderson,« The Making of Orthodoxies », dansThe Construction of Orthodoxy and Heresy: Neo-Confucian, Islamic, Jewish, and Early Christian Patterns, New York,SUNY Press,(ISBN978-0-7914-3760-5,lire en ligne),p. 55–58
↑ʻAbd al-RaḥmānBadawī,Histoire de la philosophie en Islam, J. Vrin,(lire en ligne),p. 263
↑Hervé Bleuchot,Droit musulman. Ch. II : Formation des principaux rites du droit musulman, Presses universitaires d’Aix-Marseille,(lire en ligne), Section 2, §4
Mais al-Subki ne mentionne pas le nom d'al-Achari parmi la liste qu'il donne des élèves d'Ibn Surayj (Christopher Melchert. The Formation of the Sunni Schools of Law: 9th-10th Centuries C.E., p. 92-94.
↑A. Badawi, Histoire de la philosophie en islam, p. 264.
↑a etbLouisGardet, M. M.Anawati et Georges C.Anawati,Introduction à la théologie musulmane: essai de théologie comparée, J. Vrin,(lire en ligne),p. 53
↑ab etcMohyddin Yahiya,La pensée classique arabe. 4, Le kalâm d'Al-Ash'Ari,(lire en ligne),p. 30-34
↑LouisGardet, M. M.Anawati et Georges C.Anawati,Introduction à la théologie musulmane: essai de théologie comparée, J. Vrin,(lire en ligne),p. 53
↑Mohyddin Yahiya,La pensée classique arable. 4, Le kalâm d'Al-Ash'Ari,(lire en ligne),p. 26
↑a etbMohyddin Yahiya,La pensée classique arabe. 4, Le kalâm d'Al-Ash'Ari,(lire en ligne),p. 5
↑(en) Jan Thiele, « Between Cordoba and Nīsābūr : The Emergence and Consolidation of Ashʿarism », dans Oxford handbook of islamic théology, Oxford University Press, 2016 (lire en ligne), p. 2.
↑Peter Adamson and Andreas Lammer (2020). "Fakhr al-Dīn al-Rāzī’s Platonist Account of the Essence of Time" In: Ayman Shihadeh and Jan Thiele (eds.)Philosophical Theology in Islam. Later Ashʿarism East and West. Leiden - Boston: Brill, p. 95
↑Roger Arnaldez,Fakhr al-Dîn al-Râzî, commentateur du Coran et philosophe. Ch. II., Vrin, :
« [L'asharisme] « se proposait de garder le juste milieu entre une pensée purement littéraliste et une pensée qui faisait une place à la raison ». »
↑LouisGardet, M. M.Anawati et Georges C.Anawati,Introduction à la théologie musulmane: essai de théologie comparée, J. Vrin,(lire en ligne),p. 52 :
« Une via media conciliatrice »
↑LouisGardet, M. M.Anawati et Georges C.Anawati,Introduction à la théologie musulmane: essai de théologie comparée, J. Vrin,(lire en ligne),p. 54 et 57
« « In 698/1299, Ibn Taymiyya wrote one of his most famous statements of creed, al-Fatwā al-Ḥamawiyya al-kubrā, which was hostile to Ashʿarī theology and to kalām in general. » »
↑LouisGardet, M. M.Anawati et Georges C.Anawati,Introduction à la théologie musulmane: essai de théologie comparée, J. Vrin,(lire en ligne),p. 56
↑Peter Adamson and Andreas Lammer (2020). "Fakhr al-Dīn al-Rāzī’s Platonist Account of the Essence of Time" In: Ayman Shihadeh and Jan Thiele (eds.)Philosophical Theology in Islam. Later Ashʿarism East and West. Leiden - Boston: Brill, p. 118-119
↑Quoique les mutazilites évitent en général d'utiliser le mot «créateur» au sujet d'un autre que Dieu. (Mohyddin Yahiya, La pensée classique arabe. 4, Le kalâm d'Al-Ash'Ari (lire en ligne), p. 35.
↑LouisGardet, M. M.Anawati et Georges C.Anawati,Introduction à la théologie musulmane: essai de théologie comparée, J. Vrin,(lire en ligne),p. 48-49
↑Mohyddin Yahiya,La pensée classique arabe. 3, L'aurore du kalâm,(lire en ligne),p. 18-19
↑Averroès,Discours décisif sur la connexion entre la religion et la philosophie, GF-Flammarion,, 247 p.(ISBN9782080708717)
↑Averroès,L'islam et la raison : Dévoilement des méthodes de démonstration des dogmes de la religion musulmane, GF-Flammarion,, 218 p.(ISBN9782080711328),p. 95 sq
Histoire des philosophes et des théologiens musulmans (de 632 1258 J.-C.).Scènes de la vie religieuse en Orient, Gustave Dugat, Adegi Graphics LLC,(ISBN978-1-4212-2215-8),(ISBN978-1-4212-2215-8).
Les schismes dans l'Islam: introduction à une étude de la religion musulmane, Volume 1 de Bibliothèque historique. Collection d'histoire des religions, Bibliothèque historique, Collection d'histoire des religions, Henri Laoust, Payot, 1983.