La région est, selon lamythologie grecque, le berceau desAchéens. Les Grecs distinguaient les Achéens dePhthie (Ἀχαιοὶ οἱ φθιῶται /Akhaioì hoi phthiỗtai) de ceux du Péloponnèse. PourHérodote[2], l'Achaïe est d'abord occupée par lesIoniens puis constitue pour les Achéens un refuge face à l'invasion desDoriens.
La Ligue achéenne se reconstitua pour chasser les Macédoniens, en-280. Cette fois, elle se dota de solides institutions fédérales. À l'époque d'Aratos de Sicyone, elle se développa et rivalisa avecSparte pour la suprématie en Grèce. Cette rivalité, liée aux imprudences commises parPhilopœmen, conduisit cependant la Ligue à se laisser soumettre par lesRomains.
Aigio est l'une des nombreuses villes revendiquant d'avoir été la première à être libérée par les Grecs au début de laguerre d'indépendance en 1821, ainsi que plusieurs localités le jour suivant, dont la ville dePatras. L'Achaïe est la patrie de plusieurs acteurs de la révolution dontZaimis,Athanásios Kanakáris, et Roufos, dePremiers ministres grecs dontAndréas Michalakópoulos et dechefs d'État. La région appartenait à la préfecture d'Achaïe-Elide jusqu'en 1899. L'Achaïe vit un afflux deréfugiés grecs chassés d'Asie Mineure pendant laguerre gréco-turque de 1919-1922. Des dizaines de milliers de personnes furent placées dans des camps dans la banlieue de Patras et de quelques villages, principalement sur le littoral.