Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Aceh

4° 18′ N, 96° 54′ E
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avecAceh (peuple),Aceh (langue) ouBanda Aceh.

Aceh
(id)Aceh
Blason de Aceh
Héraldique
Drapeau de Aceh
Drapeau
Aceh
Carte de localisation de la province.
Administration
PaysDrapeau de l'IndonésieIndonésie
StatutProvince à statut spécial
CapitaleBanda Aceh
GouverneurMuzakir Manaf
Fuseau horaireUTC+7
Démographie
GentiléAcehnais, Achinais
Population5 515 839 hab.(2023[1])
Densité96 hab./km2
Rang15e
Géographie
Superficie57 365,67 km2
Rang11e
Divers
Langue(s)indonésien,acehnais, autres langues locales
Groupes ethniquesacehnais (70,65 %)
autres natifs (18,77 %)
javanais (8,94 %)
autres (1,65 %)[2]
Religion(s)islam (98,61 %)
autres (1,39 %)[1]
modifier 

Aceh (/a.t͡ʃe/ ; enindonésien :Aceh/a.t͡ʃeh/, enacehnais :Acèh/a.cɛh/), anciennementAchem,Achim ou encoreAtjeh[3], est uneprovince d'Indonésie comprenant la pointe nord-ouest de l'île deSumatra et quelques petites îles. Bénéficiant d'unstatut spécial depuis 2005, c'est la seule province d'Indonésie qui applique lacharia. Sa superficie est de 57 365,67 km2 et sa population est estimée à 5,52 millions de personnes en 2023, soit environ 2 % de la population indonésienne[1]. Sa capitale et plus grande ville estBanda Aceh.

Elle est bordée par l'océan Indien à l'ouest et au sud, ledétroit de Malacca au nord et la province deSumatra du Nord à l'est. Elle a desfrontières maritimes avec le territoireindien desÎles Andaman-et-Nicobar, laThaïlande et laMalaisie.

De par sa position géographique privilégiée sur lesroutes commerciales qui relient laChine et l'Inde, la province d'Aceh a entretenu desrelations commerciales avec des commerçants chinois[4], indiens[5],[6], arabes[7],[8], turcs[9] et persans[10] dès leMoyen Âge. Aceh est le point de départ de l'expansion de l'islam en Indonésie, dès leXIIIe siècle[11].

Après laguerre d'Aceh (1873-1904), lescolons néerlandais prennent le contrôle de la province[12]. L'Indonésie obtient sonindépendance en 1945 mais celle-ci n'est reconnue qu'en 1949. Néanmoins, de 1976 à 2005, unconflit long et sanglant oppose le gouvernement indonésien et leGAM, un mouvement séparatiste acehnais[13], causant environ 15 000 morts en 30 ans[14]. Le, untsunami violent frappe Aceh, causant 160 000 morts et laissant 500 000 personnes sans domicile[15].

Un accord de paix est conclu entre le GAM et le gouvernement deSusilo Bambang Yudhoyono le. Le tsunami de 2004 avait accéléré les négociations pour la paix. L'idée qu'il puisse être unepunition divine[16] été une des causes de l'établissement de lacharia dans la province[17],[18].

Par ailleurs, Aceh comprend une grande partie duparc national du mont Leuser et héberge l'essentiel de la population d'orangs-outans de Sumatra.

Nom

[modifier |modifier le code]

Enacehnais, la province s'appelleAcèh. En français et enindonésien, elle s'appelleAceh. L'anciennegraphieAtjeh est parfois attestée. Jusqu'à laréforme de l'orthographe de 1972, commune entre l'Indonésie et laMalaisie, l'indonésien utilisait uneorthographe basée sur lenéerlandais dans laquelle ledigrammetj notait le son/t͡ʃ/ (équivalent detch en français). L'orthographe du nom a varié selon les époques et les auteurs :Acheh,Atjeh,Acem,Achem, ouAchin. Il existe également une graphie à l'anglaise,Acheh, utilisée par leGAM dans ses documents officiels.

De 1959 à 2001, le nom complet de la province estDaerah Istimewa Atjeh puisDaerah Istimewa Aceh (Territoire Spécial d'Aceh). Une loi de 2001 lui accorde uneautonomie spéciale et la province change de nom pour celui deNanggroë Aceh Darussalam. En acehnais,nanggröe signifiepays. Enarabe,darussalam signifiedemeure de la paix oudemeure deDieu (as-Salam étant l'un desnoms de Dieu dans l'islam). En 2009, le gouverneurIrwandi Yusuf (en) rétablit la forme courteAceh.

Histoire

[modifier |modifier le code]

Ère préislamique (jusqu'auXIIIe siècle)

[modifier |modifier le code]

Aceh est habitée depuis lePléistocène. AuVIe siècle, des annales chinoises y attestent la présence de populationsbouddhistes[19]. Dès lesVIIe et VIIIe siècles, la région entretient des rapportscommerciaux avec des commerçantsindiens qui introduisent l'hindouisme[20].

Les premiers royaumes musulmans (1267–1523/1524)

[modifier |modifier le code]

Aceh est la première région d'Indonésie où l'islam s'est répandu. Les preuves les plus anciennes connues sur la présence de l'islam dans le nord de Sumatra datent de la fin duXIIIe siècle. Il a été apporté par des commerçants arabes, turcs et persans.

En 1282,Malik as-Salih (en), lesultan deSamudra, situé au nord-est de l'actuel Aceh, envoie enChine deux émissaires portant des nomsarabes. Dans son voyage de retour de la cour deKubilai Khan àVenise en 1292,Marco Polo fait escale àPerlak, voisin de Samudra, et note que le souverain de ce port estmusulman, ce qui n'est pas le cas de « Basma » et « Samara ». On a essayé d'identifier, sans certitude, Samara à Samudra et Basma àPasai, une autre principauté voisine.

Le voyageur marocainIbn Battuta fait escale à Samudra à l'aller et au retour de sonvoyage en Chine en 1345-46. Il note que le souverain est musulman de l'école jurisprudentielle (oumadhhab)chaféite.

Deux pierres tombales dans le village de Minye Tujuh témoignent de la transition en train de s'opérer dans le pays. Toutes deux rédigées enmalais, l'une est écrite dans un alphabet d'origine indienne qualifié de « proto-sumatranais », l'autre en arabe. Elles sont islamiques et signalent le décès d'une fille du sultan Malik al Zahir. Les deux inscriptions portent une date enère Saka et en ère de l'Hégire, mais diffèrent d'une dizaine d'années, l'une mentionnant l'équivalent de 1380apr. J.-C. et l'autre, 1389. Il existe une inscription en malais rédigée de la même façon dans les deux alphabets, dans l'État duNegeri Sembilan enMalaisie.

Le sultanat (1523/1524–1903)

[modifier |modifier le code]
Les jardins de Kota Gunungan.
Article détaillé :Sultanat d'Aceh.

Fondé à la fin duXVe siècle par un certainAli Moughaïat Shah (en), le sultanat d'Aceh devient unprotectorat desOttomans à l'époque deSélim II pour se protéger de la menaceportugaise grandissante dans la région.

La conquête néerlandaise (1873 – 1903)

[modifier |modifier le code]

En 1873, le consul américain àSingapour rencontre un émissaire d'Aceh pour discuter d'un traité entre les deux pays. Les Néerlandais décident d'attaquer Aceh. Commence la longueguerre d'Aceh. Les Néerlandais bombardent la capitale, Kutaraja (aujourd'huiBanda Aceh) et font débarquer un corps expéditionnaire de 3 000 hommes. Ils sont repoussés, perdant leur général. Le sultan Mahmud Syah (règne 1870-74) organise la résistance et demande de l'aide. Les Américains et les Britanniques refusent de la lui accorder. Les Français ne répondent pas. Les Turcs se montrent impuissants. Les Néerlandais envoient un second corps expéditionnaires de 10 000 hommes. Les troupes d'Aceh abandonnent leur capitale, que les Néerlandais investissent en 1874. Ils proclament l'annexion d'Aceh et l'abolition du sultanat. Mahmud et ses partisans se réfugient dans les montagnes. Il y meurt ducholéra. Son fils Daud est proclamé sultan sous le nom de règne de Ibrahim Mansyur Syah (règne 1875-1907) et poursuit la résistance.

Résidence d'un des premiers notables d'Aceh à avoir accepté la souveraineté néerlandaise (1880).
Un fort d'Aceh après sa prise par les Hollandais (1901).

Les Néerlandais ne tiennent réellement que Kutaraja. Les princes des cités portuaires feignent de se soumettre à l'ordre néerlandais mais soutiennent la résistance. Les Néerlandais bombardent et incendient les villages, forçant la population à se réfugier dans les montagnes, où elles rejoignent la résistance. En 1881, les Néerlandais déclarent la fin de la guerre. Du côté acehnais, la direction de la lutte est passée de l'aristocratie traditionnelle, lesuleebalang, aux chefs religieux, lesulama, dont le plus connu est Teungku Cik di Tiro. La résistance devient une guerre sainte contre les Néerlandais infidèles.

La guerre épuise les ressources du budget colonial néerlandais. Les Néerlandais, qui ont abandonné le contrôle des campagnes aux Acehnais, trouveront la solution en deux hommes. Le premier, Joannes van Heutz, est un militaire qui a longtemps servi au combat. Il est nommé gouverneur en 1898. Le second, Snouck Hurgronje, est un universitaire deLeyde, le meilleur spécialiste néerlandais de l'islam. Hurgronje fait comprendre aux Néerlandais que rien ne pourra apaiser le fanatisme desulama, et qu'ils doivent donc gagner l'alliance de la noblesse desuleebalang.

C'est la découverte de pétrole dans lenord de Sumatra qui va déterminer les Néerlandais à en finir avec la résistance. Ils signent avec les princes uneKorte Verklaring (« déclaration courte ») par lequel ces derniers reconnaissent la souveraineté néerlandaise. Le sultan Daud Shah se rend en 1903 ainsi que son chef des armées, le Panglima Polim. Le sultan garde des contacts avec la résistance. Après une attaque manquée en 1907, il est exilé. Lesulama (oulémas), chefs religieux, poursuivent la résistance.

Aceh et l'indépendance de l'Indonésie (1939–1976)

[modifier |modifier le code]

En 1939 est créée laPersatuan Ulama Seluruh Aceh (union desoulémas d'Aceh) ou PUSA, sous la direction de Daud Beureueh, dont le but est de défendre l'islam et de promouvoir la modernisation des écoles islamiques. La PUSA prend contact avec les Japonais et prévoit de les aider dans leur attaque des Indes néerlandaises. Début 1942, la PUSA entame une campagne de sabotage contre les Hollandais, qui doivent évacuer Aceh vers le sud de Sumatra. Les Japonais débarquent quelques semaines plus tard. Les Acehnais, qui considèrent que leur lutte contre les Hollandais n'est pas terminée, entament des discussions pour l'indépendance avec le nouvel occupant. Ces discussions tournent court avec la fin de la Seconde Guerre mondiale.

L'Indonésie proclame son indépendance le. Commence une période de quatre années du conflit qui oppose la jeune république à son ancien colonisateur hollandais, que les Indonésiens appellent "Revolusi". En Aceh, celle-ci se traduit par l'arrestation des principauxuleebalang et leur assassinat.

Lorsqu'en 1948 les Hollandais lancent leur seconde « action de police », c'est-à-dire opération militaire contre la république, ils prennent la capitale,Yogyakarta et les principales villes de Java et Sumatra. Le territoire de la république d'Indonésie est bientôt réduit à Aceh.

Le conflit prend fin en 1949 avec le transfert de souveraineté du royaume des Pays-Bas à une « république des États-Unis d'Indonésie ». Aceh y obtient le statut de province autonome. Mais en 1950, la province est fusionnée avec celle deSumatra du Nord. Cet acte accroît le mécontentement de la PUSA, qui voyait déjà d'un mauvais œil le caractère non-islamique de la république d'Indonésie.

En 1953,Daud Beureu'eh rejoint la rébellion duDarul Islam, un mouvement séparatiste né dans l'ouest de Java en 1949, qui réclame la création d'unÉtat islamique en Indonésie. Daud Beureueh accepte finalement uncessez-le-feu en 1957 avec le gouvernement, alors que le mouvement du Darul Islam se poursuit. Des discussions sont entamées pour trouver une solution aux revendications des Acehnais. En 1959, le gouvernement indonésien accorde un statut spécial à la province d'Aceh, qui obtient l'autonomie dans les domaines de la religion, du droit coutumier et de l'éducation.

En 1966, après la prise de pouvoir deSoeharto (marquée parle massacre de centaines de milliers voire de millions de personnes), la loi islamique (charia) est progressivement interdite. En 1968, la dictature rejette la demande faite par les Acehnais de pouvoir implémenter les peines prescrites par le Coran et la Sunna (hudud). En 1974, la loi islamique (charia) est formellement interdite. Lespengadilan agama, tribunaux religieux créés en 1989 dépendent directement duministère des Affaires religieuses (en), qui unifie ledroit musulman dans tout le pays[21].

En 1967, desmusulmans attaquent deségliseschrétiennes en Aceh. Ce sont les premiers incidentsanti-chrétiens sérieux du nouveau régime deSoeharto.

La guerre civile (1976–2005)

[modifier |modifier le code]
Drapeau du mouvement indépendantiste de la province d’Aceh.

Selon Al Yassa Abubakar, juriste acehnais et directeur duDinas Syarat Islam, considéré comme le père de la loi islamique à Aceh, la suppression de la cour chariatique (mahkamah syariyah) explique qu’en 1976 les habitants d’Aceh répondent en masse au premier appel du GAM (Gerakan Aceh Merdeka), Mouvement pour un Aceh libre[21].

Mais pour le groupe indépendantiste, il s’agit aussi de défendre les réserves de gaz naturel, découvertes cinq ans plus tôt, en 1971, par la société pétrolière américaineMobil du champ de gaz géant d'Arun[21]. Une usine de liquéfaction du gaz est construite à Lhokseumawe. Legaz naturel liquéfié est exporté au Japon. Puis une usine d'engrais est construite, également alimentée en gaz naturel. Ce développement industriel va bouleverser la vie des habitants, avec la dislocation de la famille traditionnelle, l'arrivée de travailleurs migrants, notamment de Java, la dégradation de l'environnement.

Mais surtout, l'appropriation des revenus du gaz par le gouvernement central, sans véritable retombée pour la population locale, crée un ressentiment. Dans les années 1970 et 1980, Aceh était en effet le premier producteur degaz naturel d'Indonésie grâce auchamp géant d'Arun. Mais la production est en déclin et les réserves s'épuisent sans être renouvelées. En 1976, leMouvement pour un Aceh libre(Gerakan Aceh Merdeka) ou GAM est fondé, avec à sa tête Hasan Di Tiro, un descendant deTeungku Chik di Tiro (en), le dirigeant de la lutte contre les Hollandais à la fin duXIXe siècle. L'objectif de Hasan est la restauration du sultanat d'Aceh qui bâtirait sa prospérité sur le gaz d'Arun. Hasan avait participé en son temps au Darul Islam. Mais cette fois-ci, son objectif est de faire profiter la manne gazière, dont l'essentiel va au gouvernement central, au seul peuple d'Aceh.

Le GAM entreprend une série d'attaques contre des positions militaires et policières. En 1990, le gouvernement indonésien déclare Aceh « zone d'opérations militaires » et envoie destroupes dans la province. La répression organisée par le régime deSuharto fait 9 000 morts[22].

Le tsunami (2004)

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Séisme et tsunami de 2004 dans l'océan Indien.
Vue aérienne d'une ville d'Aceh touchée par letsunami de décembre 2004.

Aceh est le point côtier le plus proche de l'épicentre dutremblement de terre du 26 décembre 2004 qui, suivi d'untsunami, a causé d'immenses dégâts humains (170 000 morts et 500 000sans-abris) et matériels (entre 4 et 6 milliards dedollars) dans la province. En 2007, 84 % de la population souffrait encore de diverstroubles psychiques liées à la catastrophe[23].

La paix (depuis 2005)

[modifier |modifier le code]

Le statut spécial

[modifier |modifier le code]

Avec la fin de ladictature en 1999, le gouvernement indonésien annonce l'introduction de la loi islamique (charia) en Aceh. Cette initiative vient du président de l'époque,B. J. Habibie qui s'appuie sur les recommandations de son conseiller pour le conflit en Aceh, Usman Hasan. La mesure étant particulièrement populaire, le gouvernement pense pouvoir régler ainsi un conflit qui ensanglante la province depuis 1976.

Lors de l'élection gouvernorale de 2006 à Aceh (en) c'est un membre du GAM, Irwandi Yusuf, qui l'a emporté avec 38,2 % des suffrages exprimés soit 22points de plus que son adversaire duPPP[24].

L'introduction partielle de la loi islamique, concrétisée par lecode pénal de 2014 (en) (en partie en réaction autsunami de 2004, vécu comme unchâtiment divin venu sanctionner la baisse de foi des habitants), s'est d'emblée traduite par des campagnes pour la mise en place des symboles physiques de l'islam. Les femmes se virent intimer l'ordre de porter ledjilbab (unvoile répondant auxstandards de pudeur musulmans) dans l'espace public et une police de la loi islamique (polisi syariah) fut créée[25]. En, la première bastonnade d'homosexuels eut lieu àBanda Aceh[26]. Cependant, en, après la défaite électorale de la maireIlliza Sa'aduddin Djamal« connue pour être une fanatique de la bastonnade », certains musulmans (comme le vice-gouverneurNova Iriansyah[27]) prônent certains aménagements, comme le fait de ne plus infliger les châtiments corporels en public[28].

Outre certaines pratiques considérées comme homosexuelles (par exemple lasodomie), lesinfractions relevant de la législation chariatique (appelée localementKanun Jinayat) sont les suivantes : le fait de consommer, de transporter ou de produire de l'alcool, lejeu de hasard (oumaisir (en)), l'adultère (ouzina), leviol et leharcèlement sexuel.

En mars 2018, le bureau à la loi islamique et auxdroits humains d'Aceh a commencé à mener des recherches et à consulter l'opinion publique (très importante lorsqu'il s'agit de faire des réformes chariatiques) en vue d'introduire lapeine de mort pardécapitation pour punir des crimes aussi graves que lemeurtre[29]. Dix ans plus tôt, une tentative d'introduire lalapidation ouRajm (faisant partie intégrante du corpuschaféite) avait échoué parce que le gouverneur de l'époque,Irwandi Yusuf (en) (unvétérinaire formé auxÉtats-Unis connu pour ses points de vuelaïcs[30]) y avait posé sonveto (la mesure ayant déjà été débattue et votée en aval par le parlement provincial)[31], arguant qu'une telle mesure perturberait la paix locale et ferait fuir les investisseurs internationaux[32].

Administration

[modifier |modifier le code]

La province d'Aceh comprend le nord de l'île deSumatra et quelques îles de moindres dimensions. Elle comporte 18kabupaten (comtés) et 5kota (villes), divisés en 290kecamatan (districts), eux-mêmes divisés en 6 517 kelurahan/desa (quartiers/villages)[33]. La capitale et plus grande ville estBanda Aceh, située sur le littoral de la pointe nord-ouest de Sumatra.

Ci-dessous la liste deskabupaten et deskota de la province :

Code

BPS

NomCapitaleStatutPopulation

(2023)[1]

Superficie

(en km²)[34]

Emplacement
11.01Aceh occidentalMeulabohKabupaten204 4752 782,87
11.02Aceh du Sud-OuestBlangpidieKabupaten154 8001 882,28
11.03Grand AcehJanthoKabupaten435 2982 891,48
11.04Aceh JayaCalangKabupaten99 7173 872,35
11.05Aceh du SudTapaktuanKabupaten236 9334 175,38
11.06Aceh SingkilSingkilKabupaten135 4351 852,82
11.07Aceh TamiangKarang BaruKabupaten308 1022 187,66
11.08Aceh centralTakengonKabupaten227 1584 468,42
11.09Aceh du Sud-EstKutacaneKabupaten231 3314 719,12
11.10Aceh orientalIdi RayeukKabupaten449 7965 409,41
11.11Aceh du NordLhoksukonKabupaten627 5432 705,26
11.12Bener MeriahSimpang Tiga RedelongKabupaten175 7811 907,40
11.13BireuenBireuenKabupaten458 9781 796,99
11.14Gayo LuesBlangkejerenKabupaten104 8565 541,29
11.15Nagan RayaSuka MakmueKabupaten176 4613 524,16
11.16PidieSigliKabupaten444 8983 177,49
11.17Pidie JayaMeureuduKabupaten163 591939,00
11.18SimeulueSinabangKabupaten96 0311 821,75
11.71Banda AcehKota259 53856,77
11.72LangsaKota182 469224,24
11.73LhokseumaweKota196 067132,97
11.74SabangKota43 527122,06
11.75SubulussalamKota103 0441 183,60

Population et société

[modifier |modifier le code]

Groupes ethniques

[modifier |modifier le code]

Acehnais

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Acehnais (peuple).
Une maison traditionnelle acehnaise.

Au recensement de 2010, lesacehnais représentaient 70,65 % de la province d'Aceh[2]. C'est une ethniematrilocale[35],accueillante et religieusementconservatrice, généralement perçue comme détentrice et garante du savoir islamique authentique en Indonésie[36]. Traditionnellement, ses activités sont centrés autour de l'agriculture, de lamétallurgie et dutissage[37].

Autres natifs

[modifier |modifier le code]

Les autres peuples natifs de la région d'Aceh sont[38] :

Immigrés

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Transmigration (Indonésie).

Une minoritéjavanaise est attestée dans la province dès leXVe siècle[39] mais elle reste marginale jusque dans lesannées 1960. En 1964, dans le cadre latransmigration (un programme de migrations internes organisé par le gouvernement indonésien), de nombreuses familles javanaises migrent àSumatra, y compris dans la province d'Aceh. Des vagues de transmigrations plus importantes ont lieu en 1973 et 1975. Mais entre 1976 et 2005, unconflit armé oppose le gouvernement indonésien et leGAM, un mouvement séparatiste acehnais qui se déclare« indépendant de toute forme de contrôle politique du régime étranger deJakarta et desallogènes de l'île de Java »[40]. Près de 19 000 familles javanaises quittent la province pendant ces trois décennies[41]. En2010, les javanais représentaient 8,94% de la population d'Aceh, soit 399 976 personnes[38]. La province comportait aussi 10 864 soundanais (0,24%), principalement issus de la transmigration[42].

Dès leXVIIe siècle, des commerçantschinois s'installent à Aceh, notamment dans la capitaleBanda Aceh. En 2010, la population chinoise de la province était de 9 620 personnes (0,21 %)[42].

Statistiques

[modifier |modifier le code]
Données duBPS (2010)[38],[42]
Groupe ethniquePopulation%Origine
Acehnais3 160 72870,65 %Sumatra
Javanais399 9768,94 %Java
Gayo322 9967,22 %Sumatra
Batak147 2953,29 %Sumatra
Alas95 1522,13 %Sumatra
Simeulue66 4951,49 %Sumatra
Aneuk jamee62 8381,40 %Sumatra
Tamiang49 5801,11 %Sumatra
Singkil46 6001,04 %Sumatra
Minangkabau33 1120,74 %Sumatra
Autres ethnies natives d'Aceh15 5660,35 %Sumatra
Autres73 6061,65 %-
Total4 473 944100 %-

Langues

[modifier |modifier le code]
Articles connexes :Indonésien etAcehnais (langue).
Panneau bilingue indonésien (gauche) et acehnais (droite). Traduction :En cas de tremblement de terre, éloignez-vous de la côte et allez à un endroit en hauteur.

L'indonésien est la seule langue officielle de l'Indonésie. De par son statut spécial, la province d'Aceh confère à l'acehnais unstatut co-officiel au niveau local[43].

L'indonésien,langue véhiculaire de l'Indonésie, est utilisée dans l'administration, l'éducation et les médias. Elle sert aussi de moyen de communication entre les différentsgroupes ethniques qui ont différentes langues maternelles. En 2020, l'indonésien était parlé par 98,44 % des habitants d'Aceh âgés de 5 ans et plus, soit 4,8 millions de personnes[44]. Environ 1,3 million de personnes l'utilisaient commelangue maternelle, soit 26,48 % de la population[45]. Ce chiffre est quasiment deux fois plus élevé que celui de 2010, témoignant de la place croissante de l'indonésien à Aceh, notamment chez les jeunes et dans les grands centres urbains. Cette dynamique est également observée dans les autres provinces d'Indonésie.

En 2010, l'acehnais,langue vernaculaire du peuple acehnais, était parlée par 2,5 millions de personnes dans le pays[38],[46]. Elle appartient à un groupe dit « chamique » du rameaumalayo-sumbawien de la branchemalayo-polynésienne de la famille deslangues austronésiennes. Cela veut dire qu'elle est plus proche ducham, parlé auViêt Nam et auCambodge, que des autres langues de Sumatra. Certains linguistes y distinguent un substrataustroasiatique, notamment dans le vocabulaire[47].

Lesminorités ethniques natives de la province ont leurs propres langues :gayo,batak,simeulue,minangkabau, etc. Quant aux javanais, population immigrée, près d'un tiers d'entre eux (120 000 personnes) parlaient encorejavanais à la maison en 2010[46].

L'anglais est parlé par une partie de l'élite et par les travailleurs du secteur touristique et l'arabe est parlé par certains dignitaires religieux.

Statistiques

[modifier |modifier le code]
Données duBPS, population âgée de 5 ans et plus[38],[46],[44],[45]
Langue20102022
Population%Population%
Indonésien3 661 13491,51 %4 838 48698,44 %
locuteurs premiers691 04317,36 %1 301 67926,48 %
locuteurs seconds2 970 09174,61 %3 536 80771,95 %
Langues locales (acehnais,gayo, etc.)3 281 12182,41 %3 606 72973,38 %
Autres langues8 5250,21 %6 9500,14 %
Total3 980 689100 %4 915 358100 %

Religions

[modifier |modifier le code]

Avec 98,61 % demusulmans en2023, Aceh est laprovince d'Indonésie avec le plus grand pourcentage de musulmans[1], ce qui lui vaut le surnom d'« antichambre dela Mecque » (enindonésien :Serambi Mekah)[48]. Les musulmans d'Aceh sont principalementsunnites de ritechaféite. Bénéficiant d'unstatut spécial depuis 2005, c'est la seule province d'Indonésie qui applique lacharia. Néanmoins, en théorie, la loi islamique ne s'applique qu'auxmusulmans. Les minorités religieuses de la province sont sujettes au droit indonésien comme dans les autresprovinces.

Il y a une communautéchrétienne parmi lesbataks qui habitent au sud-est de la province et leschinois qui habitent dans les grands centres urbains. Une communautébouddhiste est également présente chez les chinois.

Statistiques

[modifier |modifier le code]
Données duBPS (2023)[1]
ReligionPopulation%
Islam5 438 90698,61 %
Christianisme69 9101,27 %
Protestantisme63 9971,16 %
Catholicisme5 9130,11 %
Bouddhisme6 6720,12 %
Autres3510,01 %
Total5 515 839100 %

Tourisme

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :tourisme en Indonésie.

Sur l'île deWeh se trouve la petite ville et le port deSabang, où à l'époque de la marine à vapeur, les bateaux venaient se ravitailler en charbon. À Sabang sont enterrés deux marins français, qui étaient parmi les trente-six survivants du naufrage du contre-torpilleurLe Mousquet, coulé en 1914 par le croiseur allemandEmden lors ducombat de Penang au large de l'île dePenang enMalaisie. Leur tombe commune est l'objet d’un entretien régulier par le gouvernement français.

Weh est la plus grande d'un groupe d'îles parmi lesquelles on trouve Klah, Rubiah, Seulako et Rondo. Leur superficie totale est de 154 km2. Rubiah, un îlot d'à peine 17 hectares, était un lieu de quarantaine pour les pèlerins qui revenaient deLa Mecque à l'époque des voyages en bateau. L'îlot possède des récifs de coraux.

À environ trente kilomètres de la côte deSumatra, au nord de l'île deNias, se trouvent lesîles Banyak (« nombreuses »), un archipel de soixante petites îles qui font administrativement partie de la province. Leur superficie totale est de 319 km2. Les plus grandes de ces îles sont Tuanku et Bangkaru.

Une activité touristique s'est développée à Aceh autour de la mémoire du tsunami, notamment le Musée du tsunami et un bateau de pêche que les vagues du tsunami avaient projeté sur les toits de maisons à plusieurs kilomètres de la mer, et qui avait sauvé la vie à 59 personnes qui avaient pu se hisser dessus. Des anciens rebelles duMouvement pour un Aceh libre (GAM) font également visiter leurs anciens camps. En2013, 1,2 million de touristes, dont 42 000 étrangers, ont visité la province, qui reste soumise à l'observance de lacharî'a[49].

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. abcde etf(id) « Visualisasi Data Kependudukan », surgis.dukcapil.kemendagri.go.id(consulté le)
  2. a etbAris Ananta, Evi Nurvidya Arifin, M. Sairi Hasbullah, Nur Budi Handayani et dan Agus Pramono,Demography of Indonesia's Ethnicity, Institute of Southeast Asian Studies dan BPS – Statistics Indonesia,
  3. Charles-Louis de Secondat, baron de Montesquieu,« Véritable origine du droit des l'esclavage », dansL'Esprit des lois, Paris, Garnier, Classiques jaunes,, 705 p.(ISBN 978-2-8124-2776-3,lire en ligne),p. 266
  4. (id) Abdul Rani Usman,Etnis Cina Perantauan Di Aceh, Yayasan Pustaka Obor Indonesia,(lire en ligne)
  5. (en) Susanne Schröter,Acehnese Culture(s): Plurality and Homogeneity, Institut für Ethnologie, Francfort, Allemagne, 31 p.(lire en ligne)
  6. (en) Anthony Reid,Verandah of Violence,
  7. (id) Hasanuddin Yusuf Adan,Politik dan tamaddun Aceh,(ISBN 97-925-9480-9)
  8. (en) Skutsch et Carl,Encyclopedia of the World's Minorities,vol. 1,(ISBN 1-57958-468-3)
  9. (en) Arndt Graf, Susanne Schroter et Edwin Wieringa,Aceh: History, Politics and Culture,
  10. (en) Kamaruzzaman Bustamam-Ahmad, « From power to cultural landscapes : rewriting history of shi'ah in Aceh »,Journal of Indonesian Islam,vol. 11,no 2,‎(lire en ligneAccès libre[PDF])
  11. (id) TagarNews, « Sejarah Awal Masuknya Islam di Aceh », surTAGAR,(consulté le)
  12. (id) Ibrahim Alfian,Perang di jalan Allah, Jakarta, Pustaka Sinar Harapan,(lire en ligne)
  13. (id)Kompasiana.com, « Jawa Di Mata Aceh », surKOMPASIANA,(consulté le)
  14. (en) « Former rebel Irwandi Yusuf wins Aceh election for governor »,People's Daily,(consulté le).
  15. Alain Lallemand, « Indonésie : retour à Aceh, vingt ans après le tsunami »,Le Soir,.
  16. (en) Bimal Kanti Paul et MD Nadiruzzaman, « Religion Interpretations for the Causes of the 2004 Indian Ocean Tsunami »,Asian Profile,‎(lire en ligne)
  17. (en) « Peace and Sharia law in Aceh province – DW – 12/26/2014 », surdw.com(consulté le)
  18. (en) NickMeo, « After tsunami, Islamic religious police gain power in Aceh / They tap into idea that God sent the wave as punishment »,SFGATE,‎(lire en ligne, consulté le)
  19. (en) Skutsch et Carl,Encyclopedia of the World's Minorities,vol. 1,(ISBN 1-57958-468-3)
  20. (en) Susanne Schröter,Acehnese Culture(s): Plurality and Homogeneity, Institut für Ethnologie, Francfort, Allemagne, 31 p.(lire en ligne)
  21. ab etcAgnès de Feo,Aceh, une charia de complaisance, dansLes Cahiers de l'Orient, n°92, 2008
  22. « Suharto, le dictateur canonisé »,Le Monde diplomatique,‎(lire en ligne, consulté le)
  23. Souza, R., Bernatsky, S., Ryes, R., Jong, K. (2007). "Mental Health Status of Vulnerable Tsunami-Affected Communities: A Survey in Aceh Province, Indonesia". Journal of Traumatic Stress. 20(3), 263–269
  24. (en) « Indonesia agrees Aceh peace deal »,BBC News,(consulté le).
  25. Kamaruzzaman, "Women and syariah in Aceh",Inside Indonesia, juillet-septembre 2004
  26. BBC,Indonesian men caned for gay sex in Aceh, 2017-05-23.
  27. (en) Henry Holloway, « Child rapist collapses as he’s caned 52 times before cheering crowd after being sentenced to 169 lashes », surTheSun.ie,(consulté le).
  28. Bruno Philip, « En Indonésie, une province sous l’emprise de la charia »,Le Monde,(consulté le).
  29. (en) « Indonesian province considers beheading as murder punishment », surTheGuardian.com,(consulté le).
  30. (en) Stephen Fitzpatrick, « Aceh to allow stoning to death »,The Australian,(consulté le).
  31. (en) Moch NurIchwan, « Official Ulema and the Politics of Re-Islamization: The Majelis Permusyawaratan Ulama, Sharīʿatization and Contested Authority in Post-New Order Aceh »,Journal of Islamic Studies,vol. 22,no 2,‎1er mai 2011,p. 183–214(ISSN 0955-2340,DOI 10.1093/jis/etr026,lire en ligne, consulté le)
  32. (en)Mohammad Hashim Kamali,Crime and Punishment in Islamic Law: A Fresh Interpretation,New York,Oxford University Press,, 464 p.(ISBN 9780190910648 et019091064X,lire en ligne),p. 280
  33. (id) « Jumlah Desa di Provinsi Aceh », suraceh.bps.go.id(consulté le)
  34. (id) « Kode dan Data Wilayah Administrasi Pemerintahan (Permendagri No.56-2015) - Kementerian Dalam Negeri - Republik Indonesia », surweb.archive.org,(consulté le)
  35. (en) ReimarSchefold, P.Nas et GaudenzDomenig,Indonesian Houses: Tradition and Transformation in Vernacular Architecture, Singapore University Press,1er décembre 2004(ISBN 978-9971-69-292-6,lire en ligne)
  36. (id) Chaerol Riezal, Hermanu Joebagio et Susanto, « Konstruksi makna tradisi peusijuek dalam budaya Aceh »,Jurnal antropologi : Isu-Isu Sosial Budaya,vol. 20,‎
  37. (en) Susanne Schröter,Acehnese Culture(s): Plurality and Homogeneity, Institut für Ethnologie, Francfort, Allemagne, 31 p.(lire en ligne)
  38. abcd ete(en) Aris Ananta, Evi Nurvidya Arifin, M. Sairi Hasbullah, Nur Budi Handayani et Agus Pramono,Demography of Indonesia's Ethnicity, Institute of Southeast Asian Studies & BPS (Statistique Indonésie),
  39. (id)Kompasiana.com, « Dua Sisi Kehidupan Orang-orang Jawa di Aceh », surKOMPASIANA,(consulté le)
  40. (en) « UNPO: Acheh Declaration of independence », surunpo.org(consulté le) :« [...] independent from all political control of the foreign regime of Jakarta and the alien people of the island of Java. »
  41. (id) « Sejak Konflik, 19 Ribu KK Transmigran Asal Jawa Ngungsi dari Aceh », surdetiknews(consulté le)
  42. ab etc(id) Badan Pusat Statistik, « Kewarganegaraan, suku bangsa, agama dan bahasa sehari-hari penduduk Indonesia : Hasil sensus penduduk 2010 »[PDF],(consulté le)
  43. (id) Qanun Aceh,Qanun Aceh Tentang Bahasa Aceh, Parlement d'Aceh(lire en ligne)
  44. a etb(id) « Jumlah Penduduk Berumur 5 Tahun ke Atas Menurut Wilayah, Jenis Kelamin, dan Kemampuan Berbahasa Indonesia, di INDONESIA - Dataset - Long Form Sensus Penduduk 2020 - Badan Pusat Statistik », sursensus.bps.go.id(consulté le)
  45. a etb(id) « Jumlah Penduduk Berumur 5 Tahun ke Atas Menurut Wilayah, Jenis Kelamin, dan Bahasa yang Pertama Kali Dikuasai, di INDONESIA - Dataset - Long Form Sensus Penduduk 2020 - Badan Pusat Statistik », sursensus.bps.go.id(consulté le)
  46. ab etc(id) Badan Pusat Statistik, « Kewarganegaraan, suku bangsa, agama dan bahasa sehari-hari penduduk Indonesia : Hasil sensus penduduk 2010 »[PDF],(consulté le)
  47. (en) Paul Sidwell, « Dating the separation of Acehnese and Chamic by etymological analysis of the Aceh-Chamic lexicon »,Australian National University,‎(lire en ligne)
  48. (id) Aprilda ArianaSianturi, « Ternyata Ini Alasan Aceh Dijuluki Serambi Mekkah », surdetiksumut(consulté le)
  49. Marue Dhumières, « Dans la province d'Aceh, le tourisme inattendu », slate.fr,(consulté le).

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Aceh, surWikimedia Commons

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Article connexe

[modifier |modifier le code]

Lien externe

[modifier |modifier le code]
v ·m
Provinces et territoires d’Indonésie
Sumatra
Java
Îles de la sonde
Bornéo
Célèbes
Îles Moluques
Nouvelle-Guinée
Anciennes provinces
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Aceh&oldid=223262515 ».
Catégorie :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp