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Accords du Louvre

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Lesaccords du Louvre sont un accord sur lestaux de change signé le aupalais du Louvre, siège duministère français de l'économie, àParis, par les pays duG7, moins l'Italie qui n'a pas voulu signer l'accord final (États-Unis,Japon,Allemagne de l'Ouest,France,Royaume-Uni,Canada)[1]. La rencontre concerne les ministres des finances et les gouverneurs desbanques centrales des pays concernés. Le directeur général duFMIJacques de Larosière a participé aux discussions[2].

Le but est de réduire la volatilité des changes[3], par la mise en place de procédures renforcées dans la gestion des taux de change[4].

Il s'agit de tactiques desinterventions sur le marché des changes à un moment où l'économie des États-Unis a des conséquences au niveau dudollar américain menant aukrach d'octobre 1987, événement succédant aux Accords du Louvre (AL).

Désireux de stopper la machine infernale qu'ils ont mis en route, les pays du G6, rejoints par le Canada, signent àParis le les accords du Louvre, destinés à enrayer la baisse du dollar, qui a été déclenchée par lesaccords du Plaza en. Malgré cela, après une pause dans le courant de l'année 1987, le dollar va continuer à se déprécier pendant toute lapériode des junk bonds et du krach de 1987 et même pendant dix ans.

Déroulement et prolongement

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La question économique était déjà abordée lors dusommet du G7 à Tokyo de 1986, notamment la lutte contre l'inflation[réf. nécessaire] . Lors de ce sommet, le groupe des ministres de l'économie du G7 fut créé. C'est ce groupe qui signa les accords du Louvre[2].

À la fin de l’année 1986, à la suite de ladépréciation importante du dollar liée à la mise en pratique desaccords du Plaza, les États-Unis et le Japon convinrent de stabiliser la parité dollar–yen. « Leur accord fut formalisé dans un cadre multilatéral – le premier accord du Louvre, signé les 21 et – qui fixait secrètement une grille d’intervention étroite pour les monnaies des pays du Groupe des Sept. »[5]

Cet accord fonctionna bien dans un premier temps[réf. nécessaire], mais la collaboration entre les principales puissances se réduisit parce que les pays concernés privilégièrent assez rapidement leurs intérêts individuels. En 1990, l’Allemagne releva ses taux d’intérêt pour contrer l’inflation que provoquait laréunification. Simultanément, laFed diminuait ses taux directeurs en raison de la baisse d’activité économique. Ces deux phénomènes provoquèrent une appréciation de plusieurs monnaies européennes vis-à-vis du dollar, mais les pays duG7 ne réagirent pas[5].

L’échec des accords du Louvre contribua en partie à provoquer six mois plus tard lekrach d'octobre 1987[4].

Notes et références

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  1. Journal de 20 heures d'Antenne 2 du 22 février 1987.
  2. a etb« Communiqué commun des ministres des finances et des gouverneurs de Banque centrale de la Grande-Bretagne, du Japon, de la RFA, de la France, du Canada et des Etats-Unis, à la suite de l'accord sur la stabilisation des parités monétaires, à Paris le 22 février 1987. », survie publique.fr
  3. « La persistance des chocs de volatilité sur le marché des changes s’est-elle modifiée depuis le début des années 1980 ? », Michel Beine, Sebastien Laurent,Revue économique, Vol. 51, No. 3, mai 2000
  4. a etbLa coopération économique informelle : le cas du G7,CEPII, 1999
  5. a etbStabilité des changes : contre le laisser-faire,Benoît Cœuré etJean Pisani-Ferry, septembre 1999, page 6

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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