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| Abitibi-Témiscamingue | |
| Administration | |
|---|---|
| Pays | |
| Province | |
| Statut | Région administrative |
| MRC etTE | Abitibi Abitibi-Ouest La Vallée-de-l'Or Témiscamingue Rouyn-Noranda |
| Nombre de municipalités | 65 |
| Ministre responsable | François Legault |
| Fuseau horaire | Heure de l'Est |
| Indicatif téléphonique | +1 819 +1 873 |
| Code géographique | 08 |
| Démographie | |
| Gentilé | Témiscabitibien, Témiscabitibienne |
| Population | 147 897 hab.() |
| Densité | 2,6 hab./km2 |
| Variation 2014-2019 | −0,1 % |
| Géographie | |
| Coordonnées | 48° 06′ nord, 77° 42′ ouest |
| Altitude | Min. 0 m Max. 655 m |
| Superficie | 57 337 km2 |
| – incluant eau | 64 651 km2 |
| Économie | |
| PIB régional | 7 813,1 MCAD(2017) |
| Taux d'activité | 66,6 %(2019) |
| Taux de chômage | 3,9 %(2019) |
| Sources | |
| Institut de la statistique du Québec, 2020 | |
| modifier | |
L'Abitibi-Témiscamingue est unerégion administrative de l'ouest duQuébec, auCanada. Elle est composée de cinqmunicipalités régionales de comté (MRC) et de 79municipalités. Ses principales villes sontRouyn-Noranda,Val-d’Or, suivie deAmos etLa Sarre.
Son économie dépend principalement de l'exploitation forestière dans les MRC d'Abitibi-Témiscamingue, d'Abitibi-Ouest et deTémiscamingue, des mines tout au long de lafaille de Cadillac, entreVal-d'Or etRouyn-Noranda, ainsi que de l'agriculture dans les MRC de Témiscamingue et d'Abitibi-Ouest.
Abitibi : Il y aurait plusieurs variétés orthographiques dans la littérature ethnohistorique sur cetethnonyme[1]. Selon le père Antoine Silvy[2], les Abitibis, apparentés auxCris de labaie James et qui peuplent le pourtour dulac Abitibi auXVIIe siècle s’auto-désignentApittipi anissinape qui signifie « Gens du lac à coloration foncée »[3].
Le terme le plus populaire proviendrait de l'algonquin signifiant : « là où les eaux se séparent ». La région est sise sur uneligne de partage des eaux, d'où cette dénomination donnée par lesAlgonquins à cette région, reprise par la suite par lesEuropéens.
Selon une autre interprétation, ce mot signifierait « eaux mitoyennes » puisque le lac Abitibi (d'où la région tire son nom) est situé à mi-parcours entre labaie d'Hudson et lefleuve St-Laurent. Le motAbitibi semble venir du motAbitaw (dont la racine estabitt « milieu, la moitié ») etnipiy (« eau — qui fait ipi »), d'oùabitipi : eau de milieu, eau à mi-distance[4].
Témiscamingue : dérive de l'algonquintimiskaming, se décomposant entimi, (« profond »),kami, (« étendue d'eau ») eting (« au »), pour ainsi signifier « au lac profond ». On retrouve justement dans cette région un grand lac très profond appelélac Témiscamingue[5]. Les Témiscamingues, apparentés auxAnichinabés et qui peuplent le pourtour dulac Témiscamingue auXVIIe siècle, s’auto-désignentSagi wan icana bi[3].
Sont répartis sur son territoire, en ordre d'importance : les forêts (66 %), les milieux humides (20,2 %), les eaux (11 %), les terres agricoles (2,3 %) et finalement les surfaces artificielles (0,5 %)[6].
Quatrième plus grande région du Québec, devancée seulement par leNord-du-Québec, laCôte-Nord et leSaguenay–Lac-Saint-Jean,l'Abitibi-Témiscamingue a une superficie de 65 000 km2, soit plus de deux fois laBelgique. La région la plus à l'ouest du Québec, elle s'étend depuis la frontière ontarienne à l'ouest jusqu'à laMauricie à l'est, puis de l'Outaouais au sud jusqu'au Nord-du Québec dans sa limite septentrionale, soit au49e parallèle. À titre indicatif, la ville la plus au sud estTémiscaming (46°45'), la plus au nord estNormétal (49°00'), la plus à l'est estSenneterre (47°14') et la plus à l'ouest estLa Reine (49°30').
Située à même leLaurentides dubouclier canadien, la région est en partie composée deplateaux et decollines peu élevées et l'élévation moyenne y dépasse difficilement les300 mètres. On retrouve néanmoins quelques petites formations montagneuses, comme lescollines Abijévis, situées dans leParc national d'Aiguebelle (mont Dominant, 565 m) et lescollines Kékéko, se situant au sud-ouest deRouyn-Noranda (colline Cheminis ou lemont Chaudron à507 mètres). Cependant, le plus haut sommet se situe à l'est deSenneterre, où une colline sans nom au registre officiel culmine à 599 m (la deuxième colline la plus élevée, également anonyme, atteint598 mètres).
Les bassins hydrographiques sont composés d'une importante quantité de cours d'eau, dans l'ensemble peu profonds dans la partie nord vu la relative planéité du relief. Si la partie nord appartient au bassin versant de la baie James, inversement la partie sud appartient au bassin versant de l'Outaouais et du Saint-Laurent. L'Abitibi est située sur la ligne de partage des eaux, qu'une série de petites collines forme, scindant en deux versants le relief abitibien. En plus de la ligne de partage des eaux, on retrouve en Abitibi l'esker Saint-Mathieu-Berry[7].
C'est pourquoi deux des principales rivières de cette région progressent en directions opposées. Alors que larivière Kinojévis sillonne le sol argileux des plateaux abitibiens sur 140 km afin de rejoindre larivière des Outaouais au sud, larivière Harricana chemine vers le nord sur 553 km avant d'aboutir dans labaie James.
Parmi les principaux lacs de la région, on répertorie notamment lelac Osisko, ceinturé par le centre-ville de Rouyn-Noranda et apparaissant aussi sur certaines cartes en tant que lac Tremoy. Si ce lac est plutôt connu, il n'est toutefois pas important en taille, les lacsTémiscamingue,Kipawa,De Montigny,Malartic,Preissac,Abitibi étant parmi les plus vastes.
La forêt y est variée, passant d'uneforêt mixte dans le Témiscamingue à laforêt boréale en Abitibi, et les terres étonnamment riches près deslacs Abitibi etTémiscamingue, l'ancienne période glaciaire ayant déposé de riches ceintures d'argile à ces endroits. L'ONGAction Boréale milite depuis 2000 pour la protection des forêts de la région.

D'abord habité depuis 8 000 ans par lesAmérindiens et plus spécifiquement par lesAlgonquins depuis au moins leXIIIe siècle selon certaines recherches archéologiques, le territoire abitibien voit les premières expéditions européennes vers1670 sous la direction dePierre-Esprit Radisson, expéditions inhérentes à une stratégie de développement de latraite des fourrures dans la région de labaie d'Hudson et des colonies de laNouvelle-France. LeFort Témiscamingue, érigé en un point névralgique sur la berge est du lac Témiscamingue par un commerçant français en1720 sur des terresAnicinabées, devient à l'époque un important carrefour pour la traite des fourrures le long de la route de traite de la baie d'Hudson.
Devenu possession française, puis britannique à la suite dutraité d'Utrecht, le territoire abitibien appartient ensuite à laCompagnie de la Baie d'Hudson jusqu'à ce que celle-ci le cède à la Couronne Britannique dans le cadre de la cession des Territoires du Nord-Ouest et de la Terre de Rupert, que la Couronne Britannique vend à son tour au Canada en 1870 (pour la somme de 300 000 livres. Après de longues négociations auprès du gouvernement fédéral deWilfrid Laurier par le Québec). L'Abitibi est annexée à la province de Québec le par décret fédéral. Le Témiscamingue de son côté, est déjà à cette époque au sein de la province de Québec, ce depuis le début de la Confédération. Il faisait déjà partie des configurations territoriales de la province, celles même qui composaient leBas-Canada avant lesActes de l'Amérique du Nord britannique.
Concernant la ville d'Amos, un pilier de la région, il y est possible d'en apprendre sur cette dernière en se rendant à la Société d'histoire d'Amos, un organisme à but non-lucratif[8].

Si d'ores et déjà y vivent lesAlgonquins depuis fort longtemps, le développement à grande échelle du territoire témiscabitibien s'opère significativement vers la fin duXIXe siècle et au début duXXe siècle par le biais du développement de l'agriculture et de la foresterie. Initialement, ce développement prend racine dans la partie sud de la région, menant à la fondation entre autres, deVille-Marie en1886, etTémiscaming en1888, cette dernière subséquemment conçue selon un aménagement urbain de typecité-jardin par l'architecte écossaisThomas Adams à la demande de la papetière Riordon Pulp and Paper Co.
Cependant, les premières vagues coloniales d'importance que rencontre la région, s'amorcent dans les années entourant les deux conflits mondiaux du début duXXe siècle. Faisant fi des aléas et des conditions de vie rudimentaires, des milliers de citadins des centres urbains du sud de la province rejoindront la région. Cette première vague migratoire amène les colons dans la partie septentrionale de la région, principalement le long du nouveau chemin de fer duNational Transcontinental Railway. Premier creuset démographique à atteindre cette partie de la région, celui-ci ouvre dès lors le territoire à l'agriculture et conduit notamment à la fondation des villes d'Amos en1914, deLa Sarre en1917, ou même à l'érection de différentes infrastructures n'ayant nul regard à la colonisation, comme le camp de prisonniers de Spirit Lake[9], instauré afin de servir laLoi des mesures de guerre lors de laPremière Guerre mondiale.
Au cours desannées 1930, des plans fédéraux et provinciaux tels que leplan Vautrin et leplan Gordon sont mis en œuvre; ces subsides étatiques prenant la forme de dons terriens subordonnées à conditions. Ces deux scénarios de colonisation planifiés tentent entre autres de soustraire des chômeurs des grandes villes victimes dukrach de 1929, et les inciter à investir les régions non développées de la province, tout en accroissant ces populations régionales. Conjugués à la découverte de nombreux gisements aurifères le long de lafaille de Cadillac qui amène avec elle des milliers de travailleurs miniers de l'Europe orientale, ces plans de colonisation engendrent ce qui peut être perçu comme la deuxième vague coloniale en Abitibi-Témiscamingue. Sans doute la colonisation la plus pluriethnique qu'ait pu connaître une région périphérique du Québec à l'époque hors Montréal, ce mouvement de colonisation laisse sur son passage plusieurs éléments architecturaux inusités, tels que des églises orthodoxes russes et ukrainiennes et même unesynagogue à Rouyn-Noranda.


Ainsi, l'industrie minière, laquelle consiste essentiellement à l'exploitation de gisements d'or et de cuivre, contribuera également à l'effervescence que rencontre la région à l'aube de laSeconde grande guerre, alors que de nombreux gisements exceptionnels entrent en phase d'exploitation à travers la région. De nouvelles villes sont alors créées et explosent en quelques années, parmi elles, les villes deRouyn-Noranda (initialement deux villes distinctes) en1926 dans l'ouest de la région etVal-d'Or dans l'est de la région en1934 qui encore aujourd'hui constituent les piliers économiques et démographiques de la région.
Au cours desannées 1960 et1970, conséquemment à la lancée des grands projets hydro-électriques dans le moyen-nord québécois et du fait de sa situation géographique, la région deviendra progressivement un centre important en ce qui a trait aux relations commerciales avec leNord-du-Québec et les communautés autochtones. Cet isolement géographique relatif de la région avec le reste du Québec tendra également à favoriser maintes relations culturelles, économiques et sociales avec le nord de l'Ontario, les autochtones de la région et duNord-du-Québec.
Les premiers documentaires canadiens ont été tournés en Abitibi-Témiscamingue à l'époque de la colonisation commeEn pays neufs (1937) deMaurice Proulx[10]. En 1959, le documentaristeGilles Groulx réalise son documentaireNormétal qui présente le village du même nom et la vie quotidienne de ses travailleurs. Les images sont prises parMichel Brault[11].
Dans les années 1970 et 1980,Pierre Perreault réaliseUn royaume vous attend avecBernard Gosselin,Le Retour à la terre etGens d'Abitibi avec la participation d'Hauris Lalancette[12]. La région apparaît aussi dans le long métrage documentaireLa richesse des autres deMaurice Bulbulian en 1973[13].
Dans les années 1990 et 2000,Richard Desjardins etRobert Monderie ont réalisél'Erreur boréale,Le peuple invisible etTrou Story, traitant de sujets environnementaux et autochtones. En 2003,Martin Guérin présente le documentaireBric-à-Brac.
À partir de 2014, avec son filmDanse avec elles, la réalisatriceBéatriz Mediavilla explore une niche cinématographique et se spécialise dans les documentaires qui porte sur la danse.
Le réalisateur,Serge Bordeleau, quant à lui, explore le cinéma en réalité virtuelle avec sa sérieAbitibi360 à partir de 2017.
En 2022,Dominic Leclerc présentePour nous chez nous auFCIAT.
Dès lesannées 1920, plusieurs films hollywoodiens sont tournés au Témiscamingue dontThe Snow Bride (en) d'Henry Koller[14].
D'autres films ont été tournés en Abitibi-Témiscamingue tirant parti des particularités géographiques de la région, notamment :
Sophie Dupuis[15],Éric Morin[16],Robert Cornellier[17], etCédric Corbeil[18][réf. à confirmer] sont également des cinéastes originaires de l'Abitibi-Témiscamingue.
La présence autochtone est importante dans le cinéma régional avecKevin Papatie[19] et la présence régulière deWapikoni, d'où a émergé le rappeurSamian.
On retrouve aussi quelques maisons de productions en Abitibi-Témiscamingue commeNadagam films,Productions Nova Média etMajor productions.
| 1951 | 1961 | 1971 | 1981 | 1986 | 1991 | 1996 | 2001 | 2006 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 136 725 | 155 484 | 148 237 | 153 566 | 146 770 | 151 978 | 153 905 | 146 097 | 143 872 |
| 2011 | 2016 | 2021 | 2026 | 2031 | 2036 | 2041 | 2046 | 2051 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 145 690 | 146 717 | 148 242 | - | - | - | - | - | - |
La région comporte deux parcs nationaux.
L'Abitibi-Témiscamingue est la troisième région forestière la plus importante sur 13[23]. Parmi ces forêts, on retrouve laForêt ancienne du Lac-Opasatica, laForêt récréative de Val-d'Or, leParc-Aventure Joannès et la Forêt d’enseignement et de recherche du lac Duparquet[24].
L'Abitibi-Témiscamingue est reconnue pour ses nombreux événements et festivals, dont certains jouissent d'une renommée au-delà des limites de la région, tels que leFestival de musique émergente à Rouyn-Noranda, leFestival du cinéma international, le Festival des Guitares du Monde,Osisko en lumière, laFoire gourmande de l'Abitibi-Témiscamingue et du Nord-Est ontarien (ATNEO) àVille-Marie, leRodéo du camion deNotre-Dame-du-Nord[25], laFoire du camionneur de Barraute ou encore, leFestival de la relève indépendante musicale en Abitibi-Témiscamingue[26]. Également, laTroupe à cœur ouvert a souvent des productions en cours. Il y a aussi la Semaine des arts qui a lieu annuellement auThéâtre des Eskers.
Dans la MRC d'Amos, àSaint-Félix-de-Dalquier, se trouve une fermeagroalimentaire,Boréalait[27]. Une autre ferme agroalimentaire, la ferme Nordvie, se trouve à St-Bruno-de-Guigues, de la MRC duTémiscamingue[28].
La région de l'Abitibi-Témiscamingue est composée de 79municipalités locales et 10territoires non organisés répartis dans 5municipalités régionales de comté (MRC). La ville de Rouyn-Noranda jouit également des pouvoirs d'une MRC et constitue donc un cas d'exception, il s'agit en fait d'unterritoire équivalent.
La région es réclamé par laNation algonquine et elle comporte 4réserves indiennes duConseil tribal Anishinabeg (Kebaowek,Pikogan etLac-Simon) et duSecrétariat des programmes et des services Anishinabeg (Timiskaming) ainsi que 3établissements indiens du mêmes Conseil et Secrétariat (Hunter's Point,Winneway etKitcisakik).
| Nom | Chef-lieu | Population | Superficie terrestre (km2) | Densité (hab./km2) |
|---|---|---|---|---|
| Abitibi | Amos | 24 764 | 7 679,36 | 3,22 |
| Abitibi-Ouest | La Sarre | 20 526 | 3 334,92 | 6,15 |
| La Vallée-de-l'Or | Val-d'Or | 43 347 | 24 292,04 | 1,78 |
| Témiscamingue | Ville-Marie | 16 132 | 19 154,1 | 0,84 |
| Rouyn-Noranda | 42 313 | 6 009,86 | 7,04 | |
| Région | 147 082 | 64 663 | 2,27 | |
| Années | Député | Parti | |
|---|---|---|---|
| 2012 -2014 | François Gendron | Parti québécois | |
| 2014 -2018 | Luc Blanchette | Parti libéral du Québec | |
| 2018 -2022 | Pierre Dufour | Coalition avenir Québec | |
| 2022 -2023 | Mathieu Lacombe | ||
| 2023 - en cours | Jean Boulet | ||
Ces circonscriptions sont partagées avec la région duNord-du-Québec.
Deux équipes de la Ligue junior majeur du Québec ont domicile dans la région : lesHuskies de Rouyn-Noranda et lesForeurs de Val-d'Or. Les Huskies ont remporté laCoupe Memorial en2019[29].
Plusieurs joueurs de hockey professionnels proviennent de la région :Serge Savard,Rogatien Vachon,Jacques Laperrière,Dave Keon,Sylvain Turgeon,Pierre Turgeon,Réjean Houle,Michel Brière,Éric Desjadins,Dany Sabourin,Stéphane Matteau[30] etNicolas Roy[31].
L'haltérophileChristine Girard a remporté deux médailles auxJeux Olympiques[32].Denyse Julien s'est démarquée en badminton avant trois présences aux Jeux Olympiques[33].
La région a reçu la finale desJeux du Québec à trois reprises : Amos en 1978 (hiver), Val-d'Or en 1987 (été) et Amos en 2005 (été)[34].
LeTour de l'Abitibi, organisé parLéandre Normand[35], se tient dans la région depuis 1969[36].
La région bénéficie de deux institutions d'enseignement supérieur, soit leCégep de l'Abitibi-Témiscamingue qui bénéficie de trois campus à Rouyn-Noranda, Amos et Val-d'Or. Quant à elle, l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue bénéficie également de campus dans ces trois mêmes villes. Bien qu'elle offre plusieurs programmes dans un éventail varié de domaines de la connaissance, l'université se distingue notamment par ses champs d'études et ses cheminements en adéquation avec sa situation géographique, tels que les étudesautochtones, l'étude desmines et l'étude desforêts[37].
Les services éducatifs publics de la région sont administrés par leministère de l'Éducation du Québec et ses cinqcentres de services scolaires francophones. Leur territoire desservi respectif correspond à celui de lacommission scolaire du même nom, structure composée d'élus qui existait jusqu'en.
Selon un recensement fait par l'Institut de la statistique du Québec en 2019, le taux de scolarité de la population entre 25 et 64 ans de la région s'élève à 81,4 %. Le rapportPanorama des régions du Québec[38] contient aussi les éléments suivants :
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