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| Conjoint | Antònia Fontanillas Borràs(à partir de) |
| Enfant | Ariel Camacho(d) |
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Abel Paz est le nom de plume deDiego Camacho Escámez[1], un historien, écrivain et militantanarchisteespagnol, né le àAlmería et mort le àBarcelone.
Contributeur assidu de nombreux titres de la presselibertaire française et espagnole, il est notamment connu pour sa biographie deBuenaventura Durruti qui fait référence[2].

Sa vie est profondément liée à l'histoire de la lutte desanarchistes etantifascistes pendant laguerre d'Espagne.
En1934, il commence à travailler comme ouvrier apprenti dans un atelier textile. Un an plus tard il rejoint lesanarcho-syndicalistes de laCNT.
Après lesoulèvement nationaliste des 17 et 18 juillet 1936 en Espagne et au début de laguerre civile, trop jeune pour rejoindre lescolonnes de miliciens qui partent vers le front d'Aragon, il fonde avec deux amis anarchistes du même âge,Liberto Sarrau[3] etFederico Arcos, un groupe : « Les Quichottes de l'idéal »[4]. Ils publient un petit journal,Le Quichotte, dans lequel ils dénoncent le réformisme rampant qui se dessine au sein des dirigeants de la CNT.
En, Barcelone tombe aux mains des troupes de Franco : Abel Paz participe alors à laretirada (retraite) et traverse avec des milliers d'autres la frontière française.
Il fait le tour descamps de concentration français (Camp de concentration d'Argelès-sur-Mer,Le Barcarès,Saint-Cyprien). Lors de l'occupation de France par laWehrmacht, il rentre en Espagne et reprend la lutte dans le maquis. En décembre1942, il est arrêté et libéré ; en1943, il se fait arrêter une dernière fois et purge une peine de 9 ans de prison.

Libéré en 1953, il se réfugie ensuite enFrance où il milite au sein de laCNT espagnole en exil.
En 1960, il est admis dans unsanatorium pour suivre un traitement, à cause d'une vieille lésion pulmonaire contractée lors de ses années de prison[4].
Il exerce divers métiers avant de travailler à l'imprimerie Néogravure.
Il participe aux événements demai 1968 et s'inscrit en histoire dans la toute nouvellefaculté de Vincennes. Ses travaux sont consacrés à la figure révolutionnaire espagnoleBuenaventura Durruti.
En 1972, il publie en français aux éditions la Tête de feuilles la première biographie sur ce personnage central de larévolution espagnole.
En 1977, comme de nombreux exilés en France, il est autorisé à retourner en Espagne. Il s'installe à Barcelone dans le quartier populaire de Gracia. Depuis, il a écrit de nombreux livres sur l'histoire dumouvement libertaire espagnol, ainsi que ses mémoires.
Abel Paz meurt le lundi à Barcelone[5].
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