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Abbaye de la Bussière

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Page d’aide sur l’homonymie

À ne pas confondre avec l'abbaye de Bussières-les-Nonains, également cistercienne mais de la branche féminine, et située dans la vallée de laQueugne.

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Pour les articles homonymes, voirLa Bussière.

Abbaye de la Bussière
image de l'abbaye
L'église Notre-Dame-des-Trois-Vallées[MH 1] ou église paroissiale de l'Assomption[MH 2]
Données clés
Nom localAbbaye Notre-Dame des Trois Vallées
DiocèseDiocèse de Dijon
PatronageNotre-Dame
Numéro d'ordre (selonJanauschek)XLI (41)[1]
Fondation1131
Dissolution1791
Abbaye-mèreAbbaye de Cîteaux
Lignée deAbbaye de Cîteaux
Abbayes-fillesAucune
CongrégationOrdre cistercien
ProtectionLogo monument historique Inscrite MH(1966,1981)
Logo monument historique Classée MH(1981)[2]
Données clés
Coordonnées47° 12′ 59″ N, 4° 43′ 14″ E[3]
PaysDrapeau de la FranceFrance
ProvinceDuché de Bourgogne
RégionBourgogne-Franche-Comté
DépartementCôte-d'Or
CommuneLa Bussière-sur-Ouche
Siteabbayedelabussiere.fr
(l'hôtel-restaurant)
Géolocalisation sur la carte :Côte-d'Or
(Voir situation sur carte : Côte-d'Or)
Abbaye de la Bussière
Abbaye de la Bussière
Géolocalisation sur la carte :Bourgogne
(Voir situation sur carte : Bourgogne)
Abbaye de la Bussière
Abbaye de la Bussière
Géolocalisation sur la carte :France
(Voir situation sur carte : France)
Abbaye de la Bussière
Abbaye de la Bussière

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L'abbaye de la Bussière, appelée égalementabbaye Notre-Dame des Trois Vallées, est une ancienneabbaye cistercienne fondée auXIIe siècle sur lacommune française deLa Bussière-sur-Ouche, dans le département de laCôte-d'Or et la régionBourgogne-Franche-Comté.

Elle est le lieu de sépulture des épouses desducs de Bourgogne.

Histoire

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Fondation, incendie, déménagement

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Le, Garnier de Sombernon fonde l'abbaye d'Aseraule[note 1] (où poussent des érables[4]) tout à fait en amont de l'Arvo (Arvault à l'époque), à 5,3 km au nord-ouest de l'actuelle abbaye, lui donnantTres Valles et tout son territoire[5].

L'emplacement exact deTres Valles est débattu. L'endroit est déjà mentionné auVIIe siècle : en 696, Ansbert,évêque d'Autun, lègue par testament savilla deTres Valles "à son église cathédrale" et à l'oratoire dédié à saint Léger[5],[note 2]. AuXIIe siècle, il est probable queTres Valles n'est plus habité voire est détruit, car les moines de Saint-Symphorien n'émettent aucune réclamation sur cette terre à la suite de la donation de 1131. De même rien n'indique qu'Azeraule est habitée lors de l'installation des moines[6] (comme les cisterciens recherchaient la solitude, il est même très probable que le lieu était désert).

Pour Marion, leTres Valles duXIIe siècle est unevilla à l'emplacement de l'abbaye actuelle[7] ; pour Richard, le nom désigne le territoire des vallons de l'Oiserolle, des Godeaux (les Gordots) et de Saunière, tandis que pour Fyot, il englobe tout le bassin de l'Arvo y compris Crosson, la Forêt, Comberainbeuf, et une portion de la vallée de l'Ouche[8]. Il n'y a pas de cours d'eau dans le vallon de Saunière ; par contre, l'Arvo tout à fait en amont est bien divisé en trois petits bras, dans les vallons de l'Oiserolle, des Gordots et du Champ Piquet ; les trois bras se réunissent à la ferme de Crosson, qui correspond bien à un lieu où trois vaux se rencontrent[loc 1].

L'ordre de Cîteaux, pourtant âgé de seulement 33 ans, a déjà acquis une grande renommée ; Gauthier s'adresse àÉtienne Harding, troisième abbé deCîteaux, pour peupler la nouvelle abbaye de ses moines. Harding envoie treize moines, dont l'un, Gauthier, est nommé supérieur[5]. En septembre[6] ou, Garnier de Sombernon confirme sa donation devant leduc de BourgogneHuguesII et la duchesse Mathildede Mayenne[9]. À cette occasion,HuguesII déclare prendre la nouvelle abbaye sous sa protection spéciale et, sous son instigation, Bouchard, prieur deVergy, fait lui aussi une donation : toute la terre depuis lavilla Croat (actuellementles Gruey[note 3]) jusqu'à la rivièreOscre (l'Ouche), et depuisle pont de l'Ouche jusqu'àCombam Raibo (Comberainbeuf[loc 2]). En compensation, Hugues donne à Vergy tout ce qu'il possède sur les territoires deFlagy (Flagey) et deVeone (Vosne - celui duVosne-Romanée[loc 3])[7].

Le choix du lieu d'implantation n'est pas très heureux : le terroir est rude, le sol est caillouteux et l'eau est rare[4] : il y a bien une belle source à l'Azeraule, mais elle tarit lors de grandes sécheresses[10]. Puis les bâtiments de l'abbaye ne sont pas encore achevés, qu'un incendie détruit tout le bâti existant[7]. Garnier de Sombernon persévère : il transporte le siège de l'abbaye à la confluence de l'Arvo, à 514 m d'altitude, au pied du même plateau où se trouve l'Aseraule. Ce lieu s'appelle désormaisBuxeria, qui devient à terme "la Bussière"[7]. Dès leXIIe siècle, des hameaux se groupent autour de l'abbaye[11].

Lors de ce transfert, Garnier, décidément généreux, achète des biens proches de la nouvelle abbaye et les donne à celle-ci ; il fait ratifier cette donation par Arnoul le Cornu, qui tient ces biens en fief[7]. Il donne aussi aux moines les droits de pâturage et de pêche sur toutes ses terres et le droit d'usage dans ses bois - mais se réserve le droit de chasse. Le territoire de l'abbaye est alors divisé en deux parties : l'amont de l'Arvo (leTres Valles d'origine) et l'aval vers la confluence ; Crosson, qui se trouve au point de passage obligé pour accéder aux trois petites vallées de l'amont, voit ses terres endommagées par les fréquentes allées et venues des convers et des sergents de l'abbaye. Les plaintes vont loin, puisqu'on les retrouve dans une bulle du papeAlexandreIII. Mais cet inconvénient dure peu : vers 1140, Aymond de Drée, qui tient Crosson enalleu, le donne à l'abbaye ; dans la charte de donation, il est spécifié que le hameau est « enclos dans les terres de l'abbaye »[12].

Les travaux de construction sont activement poussés, mais Garnier meurt avant de les voir terminés. La grande église qu'il a commencée est achevée en 1172 au frais de Ponce-de-Mont-Saint-Jean, seigneur deCharny ; dédiée à Marie selon la tradition cistercienne, elle est consacrée la même année parPierre le Vénérable,évêque de Tarentaise et ancien moine de Cîteaux, qui traverse le pays en chemin vers l'Angleterre où il a pour mission de réconcilier leroiHenriII Plantagenêt et son filsHenri le Jeune[13].

L'église achevée avec sa sacristie et l'armarium attenant, les travaux se poursuivent sur le reste de l'abbaye. DébutXIIIe siècle , l'aile Est du corps principal de l'abbaye englobe l'armarium et la sacristie qui est agrandie d'une travée côté Est[MH 2] et reçoit une croisée d'ogives[14]. En même temps que cette aile sont construits le cellier et le réfectoire des moines, trois éléments qui ont survécu jusqu'à notre temps ; le chœur de l'église est aussi agrandi d'une travée[MH 2].

Croissance

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Marie de Couches, femme d'Étienne de Sombernon.
Étienne de Montagu († 1339?).

Dès leXIIe siècle des hameaux se groupent autour de l'abbaye[11]. FinXIIe siècle ou débutXIIIe siècle une très grande grange est construite à Azeraule. Remaniée au long des siècles, elle existe toujours[15]. Elle est appelée "grange dîmière"[MH 3]. Ses contreforts, pieds droits et arcs de cintre sont en belle pierre blanche importée d'ailleurs (pierre d'origine non locale) et qui contraste avec les moëllons des murs[16]. Une croix de chemin de l'époque, voisine de la grange, a également perduré jusqu'à nos jours[loc 4]. En-dehors de l'enceinte de l'abbaye se développe un petit bourg appelé laBasse-Cour, enclos de murs auxXVIe,XVIIe et XVIIIe siècles[17].

Les exemples de générosité du fondateur, du duc de Bourgogne et d'autres, portent leurs fruits : l'abbaye s'enrichit "à une incroyable rapidité", dit l'un de ses historiens, dès la fin duXIIe siècle et au long duXIIIe siècle. Des biens sont dénombrés jusqu'àDijon,Beaune,Semur,Vitteaux. Vers l'an 1200 elle possède droits de pâturage et d'usage dans presque toutes les forêts de l'Auxois. En1204, Ylla deThorey donne les hameaux de Beurey et l'Epinois deSoussey à l'Abbaye[18]. En selon une charte de Guy seigneur de Coyon[note 4], elle a le droit de pêche exclusif sur presque 10 km du cours de l'Ouche,ad navem et filetum, lurram et trussam? Godefroy,évêque de Langres (1139-1163), donne à l'abbaye les deux paroisses d'Agey et deGissey avec leurs dépendances :Baume-la-Roche et la moitié de la paroisse deRemilly, et exempte les moines de toutes dîmes et exactions[19]. Parmi la multitude de chartes similaires, l'une de 1211 montre Guillaume le Blanc, seigneur de Marigny, donnant aux moines le droit d'extraction dans la mine sur sa terre de Gissey[20]. Une autre charte porte une indication digne de curiosité : en 1202EudesIII,duc de Bourgogne (1192-1218), confirme une donation par Bertrand de Saudone, de toutes ses vignes à Savigny, avec le consentement des enfants du donateuret celui de la communauté de Savigny ("laudante communia de villa Saviniaci") - pourtant Savigny n'a jamais été affranchi[19]. Les plus gros donateurs sont les seigneurs deChâtellenot, deCharny, deChaudenay, deSaffres (Guy de Saffres, mort en 1305, est enterré à l'abbaye[MH 4]), deCommarin et surtout ceux de Sombernon et de la maison de Marigny-Montagu. AuXIIIe siècle les moines élèvent une grande chapelle derrière le chœur de l'église : la "chapelle des fondateurs". Les ducs de Bourgogne sont en bonne place : en 1196 l'abbé de la Bussière tient en fief d'EudesIII une maison à Dijon[20]. Avant 1349[note 5]EudesIV cède à l'abbé Guy de Châteauneuf le cimetière des juifs à Dijon, sur lequel l'abbé fait construire un hôtel. Les ducs abandonnent aussi à l'abbaye les droits seigneuriaux dehaute, moyenne et basse justice sur les habitants deBellenot, deMartroy, de Grandchamps, deBeury, et toutes leurs possessions sur les bords de l'Armançon. Les moines avaient àMorey (où existe toujours un petit hameau appelé "la Bussière")[loc 5] un lieu de franchise et d'asile appeléla Petite Bussière : toute violation entraînait l'excommunication.

L'abbaye compte trois cents moines à son apogée à la fin duXIIIe siècle. Elle attire les seigneurs locaux ; en 1248 Guillaume de Maconge est enterré à l'abbaye[21]. Mais les donations se font plus rares après 1260 ; il est possible que l'aisance ait amené un relâchement des mœurs et que l'abbaye ait perdu de son prestige[22].

Les évêques d'Autun, qui voudraient soumettre l'abbaye à leur juridiction diocésaine, n'ont même pas le droit de visite (qui entraîne un coût parfois élevé pour l'établissement hôte) et se heurtent aux abbés de la Bussière : au-delà des privilèges généraux dont bénéficie l'ordre de Cîteaux, la Bussière a des privilèges spéciaux qui tiennent tant du pouvoir séculier que de l'ecclésiastique ; et ces privilèges spéciaux ont été confirmés par les papesLuceIII en 1180 etNicolasIV le. Querelles, plaintes et réclamations sans cesse renouvelées vont devant les abbés de Citeaux ou les ducs de Bourgogne[23] mais aucun accord n'est atteint[24].

En 1345Guy de la Chaume (1345 - †),évêque d'Autun nouvellement installé, veut faire plier la Bussière. Il obtient des lettres deClémentVI ordonnant à l'abbé de recevoir les commissaires de l'évêque et de leur payer undroit de past de 10livres petits tournois. Hugues de Pressac, député par les commissaires et armé des lettres papales, se présente à l'abbaye - où il n'est pas reçu. L'exhibition des lettres amène l'abbé à se retrancher derrière ses privilèges ; trois sommations devant témoins restant sans résultat, Pressac fait rédiger par un clerc du bailliage de Vitteaux un procès-verbal du refus de le recevoir et se retire en menaçant le couvent d'excommunication et autres sanctions ecclésiastiques. L'affaire n'en est très probablement pas restée là mais, comme on peut s'y attendre, les archives de la Bussière ne contiennent rien de plus sur ce point. Les évêques n'ont peut-être eu d'autre recours que de se lasser devant la porte close et de laisser les abbés régner en paix sur leur maison[24].

XIVe siècle : double papauté et guerre de Cent Ans

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Un tournant est pris le, lorsque l'évêque de Paris,Étienne Tempier, condamne lesaverroïstes (Siger de Brabant) et certaines thèses deThomas d'Aquin. L'Église devient une force conservatrice[25]. L'ordre féodal est menacé par la demande de reconnaissance politique des villes (Étienne Marcel,ordonnance cabochienne…). La première séquence de lapapauté d'Avignon commence en 1309 avecClémentV. Sept papes vont se succéder à Avignon jusqu'en 1377. Laguerre de Cent Ans dure de 1337 à 1453.

En les Anglais assiègentSavigny, la prennent le et s'en servent comme base pour écumer les alentours pendant six semaines. Les moines fuient comme tous les autres habitants des petites places, et se réfugient dans leur maison de Dijon. Letraité de Brétigny, qui ouvre sur neuf ans d'une trêve inconfortable, intervient en ; les écumeurs s'en vont, les moines reviennent et constatent les dégâts. Quelque18 mois après, ils ont l'opportunité d'adresser leurs prières auroiJean le Bon : le jeuneduc de BourgognePhilippe de Rouvre étant mort à 15 ans en 1361, Jean vient prendre possession du duché. C'est l'occasion pour lui de mériter de son surnom, car il est disposé à plaire à ses nouveaux sujets et reçoit avec bienveillance la demande d'aide de la Bussière. Il octroie à l'abbaye assez de subsides pour la remettre sur pied[26].

L'établissement accueille en toute fin de siècle la sépulture de Marguerite de Ventadour (? - 7 déc. 1399), fille deBernardIIcomte de Ventadour etde Montpensier, dame d'Antigny, devenuecomtesse de Joigny en épousant Miles de Noyers vers 1376/1378 et qui a donné à la Bussière sa maison deBuone (Beaune ?) avec ses dépendances. Elle est enterrée dans l'église de l'abbaye[27] ainsi que Loys de la Trémoille, sirede Joigny, deBourbon-Lancy et deTonnerre, mort le[19],[note 6].

XVe – XVIIe siècles : la commende, déclin et fin de l'abbaye

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L'abbaye s'est remise debout mais l'esprit duXVe siècle l'atteint profondément, comme beaucoup d'autres communautés : c'est le renouveau durégime de la commende après la première vague d'abus desIXe – XIe siècles. L'abbaye n'est plus qu'unbénéfice ecclésiastique servant à engraisser quelque gent de cour. L'intérêt de ses archives est réduit d'autant[26].

En 1559 l'abbaye comprend deux logis abbatiaux (de nos jours disparus), l'un dit « ancien » et l'autre « neuf ».

Mais leXVIe siècle est celui desguerres de religion, qui accélère un déclin commencé.

Vers 1620, la chapelle dite des étrangers est selon certains, détruite et remplacée par la chapelle Sainte-Anne se tenant dans le cimetière des moines au nord de l'église[MH 2]. Ceci correspond peut-être à l'anecdote suivante : depuis le début de l'abbaye, c'est-à-dire depuis leXIIe siècle, les moines concédaient aux habitants de la paroisse une des chapelles de leur église pour servir de lieu de culte paroissial. En 1621, sous le futile prétexte que leurs dévotions religieuses sont troublées par les activités de cette chapelle dans leur église, les moines s'avisent de transférer le lieu de culte paroissial dans la chapelle Sainte-Anne sise "dans leur garenne" (donc pas tout à fait dans leur cimetière). Grand tollé des habitants qui protestent haut ; les moines tiennent bon, les habitants aussi. L'abbé de Citeaux et l'évêque d'Autun doivent s'en mêler mais ne suffisent pas à arranger la situation. Plusieurs années se passent dans cette lutte, jusqu'à une excommunication qui seule peut amener les habitants à utiliser la chapelle Sainte-Anne - encore l'un d'eux préfère-t-il jusqu'à sa mort l'excommunication à l'humiliation de la perte de l'usage de l'église[11]. Ainsi la chapelle Sainte-Anne devient église paroissiale auXVIIIe siècle[MH 2].

Un troisième logis abbatial, lui aussi disparu de nos jours, est construit auXVIIe siècle[MH 2].

En 1683[MH 2] ou 1700, la Bussière subit un incendie. Six corps de bâtiments sont détruits[28], le clocher et une partie des voûtes de l'église également - la croisée du transept est sauve[MH 2]. Deuxième incendie en 1706 : destruction d'une grange et de deux écuries, le toit de la maison attenante à l'une des écuries incendiées est aussi endommagé[28]. AuXVIIIe siècle l'église est très délabrée. Des travaux nécessaires sont effectués (vers 1820 ?). Un clocher-tour carré surmonté d'une flèche à huit pans à couverture d'ardoise vient remplacer la coupole d'origine - mais le portail est détruit et, par manque de finances, la nef est diminuée des deux-tiers sur sa longueur[29] : les quatre travées antérieures de la nef et des bas-côtés sont supprimés[MH 2]. Malgré cela l'église a encore de belles proportions.

Survivance des bâtiments

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À la Révolution, les moines sont chassés en 1791 et l'abbaye est vendue aux enchères. L'église abbatiale construite en 1140 devient église paroissiale.

Le domaine est transmis en 1856 auxHély d'Oissel, qui commencent à faire restaurer l'église et à y faire transporter les derniers gisants[30]. À partir de 1897, leur fils, le baronJean-Léonce Hely d'Oissel (1833-1920), entreprend une restauration générale qu'il confie à l'architecteCharles Suisse, architecte diocésain depuis 1874[31], et au sculpteurXavier Schanosky[32], pour un coût final de 264 347,44 Francs de l'époque, soit 4 229 984 Francs en 1989[33]. La sacristie et l'armarium ensemble deviennent la « chapelle des fondateurs »[MH 2]. En 1921, l'abbaye passe à sa fille, la marquisede Ségur. Devenue veuve et sans descendance, cette dernière en fait don en 1929 à l'évêché de Dijon pour qu'il accueille des retraites spirituelles. Elle prend cependant à sa charge, jusqu'à sa mort en 1935, une grande part du coût des travaux de restauration dirigés par Tillet, architecte des monuments historiques pour l'église, et par l'architecte ordinaire Forey pour l'abbaye[30],[34].

La maison d'accueil dudiocèse de Dijon fonctionnant à partir des années 1960 a fermé en 2005. Les bâtiments ont été rachetés en 2005 et restaurés pour créer un château-hôtel de luxe, membre du réseauRelais & Châteaux, dans un parc de7 hectares ; l'établissement a reçu sa première étoile auguide Michelin2007. De 1967 à 1977, l'abbaye a accueilli les réunions informelles d'un groupe d'historiens qui devient par métonymie leGroupe de la Bussière[35]. En 1988, le docteur François Alix, passionné degnomonique, fait réaliser à l'abbaye un cadran solaire de typeanalemmatique de 6 × 4,40 m qui donne l'heure légale d'été de 6h du matin à 9h du soir[36].

L'église Notre-Dame-des-Trois-Vallées est attenante à l'abbaye mais non dépendante de cette dernière ; on peut encore la visiter en été. Son extérieur a été restauré peu avant 2010, pour un coût d'un million d'euros.

Abbés

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Suit une liste chronologique des abbés de la Bussière. Sauf indications contraires, les noms et autres renseignements sont ceux donnés par l'abbéHugues du Tems (voirDu Tems 1775, ch. « Évêché d'Autun »,p. 478-479).

Religieux et personnalités célèbres

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Filiation, terrier, propriétés et revenus

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La Bussière est fille de l'Abbaye de Cîteaux.

  • 1154 :Saint-Bénigne de Dijon donne lavilla de Croalt et le sixième de la grange de la Forêt, contre un cens de 9setiers, convertis (plus tard ?) en une rente de72 mesures de froment sur la grange de la Forêt[12].
  • 1164 : l'évêque d'Autun donne l'église de Crosson[12].
  • 1165 : pour 75 sols, l'abbaye acquiert de Guy de la Chaux[38] toutes les possessions de ce dernier dans le territoire des Deux Poiriers[note 8] (Duae Piroy) et au moulin de la Rochette ; son gendre Hugues Robert renonce en 1188 à ses droits sur ces biens. La grange des Deux Poiriers faisait probablement partie de la donation de septembre ou, car en 1159 la Bussière paye sept setiers de grain à Saint-Vivant[39].
  • ~1169 : Guillaume de Beire et son frère Haymond donnent toutes leurs possessions sur les territoires deCroel (Croalt) et de la Forêt, contre cent sous et un cheval[39].
  • 1175 : la Bussière conclut un arrangement avec Cîteaux pour les droits de pâturage sur le territoire des Deux Poiriers[39].
  • 1286 : Saint-Bénigne échange la rente de72 mesures de froment sur la grande de la Forêt, contre une terre sur Veuvey appartenant à la Bussière « et beaucoup d'autres terres »[12].
  • ~1180 : Garnier de la Chaux lègue un cens dû sur le territoire des Deux Poiriers[39].

Architecture

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La porte d'enceinte est inscrite au titre desmonuments historiques depuis le. Puis, le, l'église et le cellier duXIIIe siècle (avec pressoir) sont classés, et la chapelle, le réfectoire, le pigeonnier et les vestiges du cloître inscrits[2].

Église

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L'église jouxtant l'ancienne abbaye est appelée parfois « église paroissiale de l'Assomption »[MH 2], parfois « église Notre-Dame-des-Trois-Vallées »[MH 1].

L'église est orientée et bâtie en forme de croix latine, et porte le style ogival "primaire" arrivé en Bourgogne sur la fin duXIIe siècle : formes sévères et peu d'ornements[13]. La nef est particulièrement haute ; elle est séparée des bas-côtés par des arcades ogivales sur des piliers carrés dont lechapiteau est fait d'une simple moulure. Il n'y a pas d'abside derrière le chœur, qui se termine par un mur droit percé de deux grandes fenêtres en ogive séparées par un contrefort carré[29].

Un bas-relief représente Marie debout, cheveux longs tombant sur les épaules, enveloppée d'un manteau et environnée de bandelettes déroulées qui, dans chacun de leurs plis, portent un des attributs que leCantique des Cantiques donne à l'Épouse et que les litanies appliquent plus tard à Marie. De nombreux symboles s'y trouvent : la tour, l'arche, la maison, l'étoile[27]...

La plus ancienne tombe dans l'église est en avant du chœur entre les transepts ; elle date de 1279 et est celle de Jean de Sombernon, doyen dePouilly. Les deux tombes les plus richement décorées sont celles de Marguerite de Ventadour,comtesse de Joigny et dame d'Antigny[27], morte le ; et de Loys de la Trémoille, sirede Joigny, deBourbon-Lancy et deTonnerre, mort le[19],[note 6].

Plusieurs types de tuiles plates de très grande taille (tout à fait hors norme pour des tuiles de Bourgogne) ont été trouvées dans les combles de l'église ; le même type de tuile a également été trouvé dans un comble de l'abbaye de Cluny. La toiture de l'église de la Bussière inclut quelques-unes de ces tuiles. Elles ont été datées duXVIe siècle, de 1520 pour deux lots et 1590 pour un autre lot[40].

Bâtiments conventuels

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Mobilier classé MH

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Dans l'abbaye et l'église, 64 pièces ou ensemble de pièces de mobilier sont listées ou classéesMonuments historiques à titre d'objets.

Mobilier classéMH dans l'ancienne abbaye et dans l'église N-D des Trois Vallées
Dans l'abbaye


Dans l'église (sous deux noms différents)
« Église Notre-Dame-des-Trois-Vallées »
« Église paroissiale de l'Assomption »

Le mobilier de l'abbaye listé dans labase Palissy mais non étudié[MH 59] comprendune dalle funéraire (fragment)[MH 60],une table[MH 61],deux fauteuils[MH 62],un canapé[MH 63],un tableau de saint François d'Assise[MH 64],la statue en pierre d'un moine[MH 65]et un cache-pot[MH 66].

 

L'abbaye de La Bussière dans la littérature

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Les étoiles de Compostelle, roman d'Henri Vincenot, a pour cadre d'ouverture la construction de cette abbaye[41].

Il y est mentionnép. 15 que les moines s'étaient d'abord installés en un lieu-dit "l'Azeraule" (l'Oizerolle)[note 1],[loc 4], lieu resté hostile malgré l'ardeur des moines au travail (p. 17) : le premier établissement aurait été sujet à toutes sortes de calamités allant de maladies diverses pour hommes et bêtes à l'éboulement subit de bâtiments à priori construits dans les règles de l'art, accompagnés d'accidents variés comme la mort par foudre ou par écrasement sous un arbre (p. 18).

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Sur les bâtiments de l'abbaye auxXIIe – XIIIe siècle :
Sur les travaux auXVIIIe siècle :

Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. a etb"L'Azeraule" est devenueL'Oizerolle (voirMarion 1843,p. 550, note (1)), un hameau indiqué sur la carte d'État-major 1820-1866. Il avait immédiatement à sa gauche (côté ouest) un château non-nommé : voir « l'Oizerolle » surGéoportail. (couche « Carte d’État-major (1820-1866) » activée). De nos jours le hameau n'existe plus ; reste une belle demeure à l'endroit où le château était indiqué, et de nombreuses dépendances absentes de la carte duXIXe siècle. L'emplacement du hameau de l'Oizerolle correspond à ce qu'en dit Vincenotp. 17 : les moines "sont descendus de leur montagne de cailloux". Or l'Oizerolle est sur le plateau à540 m d'altitude et l'abbaye à514 m d'altitude, au pied du même plateau.
  2. Selon Marion Ansbert lègueTres Valles "à son église cathédrale Saint-Symphorien" ; mais l'ancienne cathédrale d'Autun était non pas Saint-Symphorien maisSaint-Nazaire. Marion a peut-être pensé à l'abbaye Saint-Symphorien.
  3. Citée au temps de la fondation de l'abbaye, la "villa Croat" n'est de nouveau mentionnée qu'en 1535 quand les religieux donnent à bail à Jehan Clémencet "dict Gruyer" cent journaux de terre situées entre autres "sous les roches du Boys de Créault", à charge de construire une grange et une maison - bâtiments dûment édifiés en 1556. En 1574 c'est la "grange de Cray", en 1625 la "grange de Créault", en 1676 la "grange de Cras". Il y a même une appellation inattendue en 1657 : "Créaut dict la Goue". LeXVIIe siècle nous donne ceci : "Esgruey autrement dit Créa" (voirColombet,p. 293-294). Les Gruey, hameau existant de nos jours, s'appelaitEsgruey sur lacarte de Cassini (voir « Esgruey » surGéoportail. Couche « Carte de Cassini » activée).
  4. Coyon est devenuSainte-Marie-sur-Ouche. VoirMarion 1843,p. 555, note 2.
  5. Marion date la donation du cimetière parEudesIV en 1388, ce qui n'est pas possible puisqueEudesIV meurt en 1349. Guy de Châteauneuf meurt le, selon l'abbé Du Tems.
  6. a etbLouisII de Chalon-Tonnerre épouse en 1402 Marie, fille de Guy de la Trémoille, comte de Guînes. Le Loys de la Trémoille enterré dans l'église est probablement un de leurs descendants.
  7. La chapelle Saint-Sylvestre fait partie des dépendances du château de L'Oiserolle. Voir« Le château de Loizerolle à Bussière-sur-Ouche (La) (21) », surpetit-patrimoine.com(consulté le).
  8. Les Deux Poiriers est l'ancien nom de la Forge auXIIe siècle (voirColombet,p. 294).
  9. D'aprèsd'après Eugène Fyot il s'agirait du tombeau d'Alexandre de Montagu ; d'après Ernest Petit et dom Plancher, il s'agirait de la dalle funéraire deGuillaumeII de Montagu, fils de GuillaumeIer. Voir« Dalle funéraire d'Alexandre de Montagu (?) », noticeno PM21000439, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
Emplacements de quelques lieux mentionnés ici

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  1. « Crosson et les trois bras de l'Arvo » surGéoportail.
  2. « Comberainbeuf » surGéoportail.
  3. « Flagey et Vosne » surGéoportail.
  4. a etb« Croix de chemin à côté du château de l'Oizerolle » surGéoportail. Zoomer pour voir les dépendances du château.
  5. « Morey-Saint-Denis et le hameau de la Bussière » surGéoportail.

Références

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  7. « Groupe sculpté : Saint Joseph et l'Enfant Jésus (?) », noticeno IM21010052, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
  8. « Groupe sculpté : Déploration avec un ange », noticeno IM21010051, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
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  10. « Statue : saint évêque », noticeno IM21010049, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
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  14. « Miroir d'applique encadré », noticeno IM21010045, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
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  27. « Armoire n° 4 : armoire basse de style néo-gothique », noticeno IM21010035, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
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  34. « Coffre n° 4 », noticeno IM21010027, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
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  42. « Statue : « sainte Marguerite » », noticeno PM21000457, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
  43. « Dalle funéraire de Nicolas Baillot », noticeno PM21000456, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
  44. « Dalle funéraire de Jeanne de Montagu », noticeno PM21000455, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
  45. « Dalle funéraire de Marguerite de Ventadour », noticeno PM21000454, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
  46. « Dalle funéraire d'ÉtienneIer de Montagu », noticeno PM21000453, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
  47. « Dalle funéraire de Jean de Drée », noticeno PM21000452, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
  48. « Dalle funéraire de Jean de Sombernon », noticeno PM21000451, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
  49. « 4 tableaux : « la Visitation », « l'Assomption », « un abbé cistercien », « saint Nicolas et un prêtre donateur » », noticeno PM21000449, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
  50. « Autel, bas-reliefs et retables avec scènes de la vie de la Vierge, Nativité et Adoration des Mages », noticeno PM21000448, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
  51. « Bas-relief : la Vision de saint Hubert », noticeno PM21000447, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
  52. « Statue : sainte Barbe », noticeno PM21000446, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
  53. « Piscine baptismale (?) », noticeno PM21000445, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
  54. « Statue : « Vierge à l'Enfant » », noticeno PM21000443, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
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  56. « Dalle funéraire d'Etienne II de Montagu », noticeno PM21000441, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
  57. « Dalle funéraire de Jacquette de Sombernon », noticeno PM21000440, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
  58. « Dalle funéraire d'Alexandre de Montagu (?) », noticeno PM21000439, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
  59. « Le mobilier de l'abbaye de Cisterciens », noticeno IM21010054, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
  60. Dalle funéraire, fiche photo sur labase Palissy.
  61. Table, fiche photo sur labase Palissy.
  62. Fauteuil , fiche photo sur labase Palissy.
  63. Canapé, fiche photo sur labase Palissy.
  64. Tableau de saint François d'Assise, fiche photo sur labase Palissy.
  65. Statue de moine, fiche photo sur labase Palissy.
  66. Cache-pot, vue d'ensemble etdétail de l'intérieur, fiches photos sur labase Palissy.
v ·m
Ordres et congrégations
Caractéristiques
Abbayes et autres édifices
Personnalités
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