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En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?Abate | ||
![]() Armes de la famille. | ||
Blasonnement | Spaccato di verde e d'argento[1] Timbre : couronne de Marquis | |
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Période | XIe siècle auXXIe siècle | |
Pays ou province d’origine | Italie du Nord etSicile | |
Allégeance | République de Florence etRoyaume d'Aragon | |
Fiefs tenus | Val di Mazara | |
Demeures | Château de Carini | |
Charges | Consuls deFlorence, Seigneurs duVal di Mazara | |
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Lafamille Abate est une famille subsistante de la noblesse espagnole d'extraction ancienne de 1176, d'origine florentine et sicilienne, elle est initialement dénomméeAbati auXIIe siècle etAbate ouAbbate à la fin duXIIIe siècle . Elle compte parmi ses membres de nombreux ecclésiastiques de haut-rang et officiers non religieux de laSainte-Inquisition d'Espagne. LeSaint de l'Église catholique romaine,Saint Albert de Trapani canonisé en 1476 par le papeSixte IV provient notamment de cette famille. Sa descendance actuelle en ligne directe est représentée par plusieurs branches établies enEspagne et une branche établie enFrance.
Le premier membre connu de cette famille qui vivait à Florence futDegli abati ouAbate d'Ildebrandino della Lombarda, consul florentin en 1176. Sa famille possédait plusieurs propriétés aux environs de l'église d'Orsanmichele et, après l'assassinat deBuondelmonte de'Buondelmonti par les Amidei, ceux-ci rejoignirent le parti de la famille de l'assassiné et prirent ainsi part dans la lutte opposant les guelfes et gibelins en devenant eux-mêmes gibelins.
La mère du poète et écrivainDante, Bella degli Abati, ferait partie de cette famille bien qu'aucune source valable ne puisse l'attester de manière indiscutable. Un autre membre connu de cette famille futBocca degli Abati qui combattit à la Bataille de Montaperti en 1260 en tant que guelfe avant de trahir son parti et de couper la main du porte-étendard des guelfes,Jacopo de'Pazzi. Ce personnage est notamment cité par Dante dans son œuvre l'Enfer (Divine Comédie) ce qui pourrait apporter une nouvelle présomption à l'appartenance de sa mère à cette famille.
Le personnage emblématique de la famille Abad demeure êtrePalmerio Abate y Palacios, Seigneur deTrapani, que l'on retient comme étant l'un des instigateurs de la révolte desvêpres siciliennes en 1282 contre le roi de France,Charles Ier d'Anjou. Palmerio Abate élabore la révolte des vêpres aux côtés des autres barons de Sicile,Gualtiero di Caltagirone,Alaimo di Lentini,Enrico II Ventimiglia etGiovanni da Procida, au profit de la couronne d'Aragon. Issu de la très haute noblesse sicilienne, son père est un proche de l'Empereur duSaint-Empire romain germanique, il serait en effet né à Trapani vers 1255, et aurait été le frère cadet de Albert de Trapani et deuxième fils du Seigneur de Favignana, Benedetto Nicolas Degli Abate. Le, il fait accoster en Sicile en sa seigneurie de Trapani la flotte aragonaise commandée parRoger de Lauria pour aider les siciliens contre les angevins, et accueille en personne le RoiPierre III d'Aragon. Palmerio Abate combattit ensuite en Sicile pendant près de 20 ans pour la couronne d'Aragon, et se vit récompenser par le Roi de nombreux fiefs, tels queFavignana, l'ancienne seigneurie de son père ou encoreCarini etButera ainsi que d'autres possessions espagnoles récemment conquises aux mains des arabes dans le royaume de Valence. Ceci impliqua de fait que Palmerio Abate devint à cette période l'un des seigneurs les plus puissants de Sicile puisque possédant de par ses fiefs plus du tiers de la Sicile il établissa sa domination sur l'ensemble duVal di Mazara. Il semble cependant que peu avant sa disparition, Palmerio Abate ait redistribué ses seigneuries à d'autres nobles siciliens et notamment à deux de ses neveux.
En 1300 durant la bataille de Ponza dans les eaux deCatane opposant le royaume de Sicile à la maison d'Anjou alliée à la couronne d'Aragon, Palmerio Abate est grièvement blessé et fût capturé par les angevins, il mourut la même année de ses blessures en prison mais fût cependant inhumé avec les honneurs comme le rapporte les écrits dans la cathédrale deCatane. La légende veut que Palmerio Abate ait été capturé l'épée à la main, les vêtements déchirés et le corps ensanglanté mais que réduit en esclavage il mourut quelques mois plus tard. La disparition de Palmerio Abate eu des conséquences profondes pour sa famille qui semble à partir de cet évènement d'une part ne plus faire état de sa domination sur ses anciennes seigneuries et d'autre part avoir perdu l'immense fortune qui provenait des Degli abatti, notamment en Espagne ou ses descendants ne laissent pas de traces dans les écrits entre 1310 et 1470.
La descendance de Palmerio Abate refait surface à la fin duXVe siècle àAlcoy, la ville même ou il avait épousé en 1294 Francisca Torregrossa, issue d'une très ancienne famille de la noblesse espagnole qui s'est illustrée durant laReconquista dont elle reçut le château de Jijona-Xixona passé aux mains des chrétiens en 1258 après sa conquête par le roi Jacques Ier d'Aragon. Le nomTorregrossa faisant référence à l'imposante tour massive de 16 mêtres de haut que possédait ce château, laTorre grossa (Grosse tour). Les armoieriesTorregrossa étant d'ailleurs des armes parlantes puisque formées d'une grosse tour d'argent au centre d'un fond de gueule.
On trouvera dans la descendance espagnole des abates certains dignitaires de l'église et particulièrement de l'inquisition espagnole, notamment un Ministre de la Sainte-Inquisition de Murcie, plusieurs membres du tribunal du saint-office de l'inquisition,
Un manuscrit intituléÁrbol Genealógico de la Real e Ylustre familia de los Abad de Alcoy, Elda y Novelda est conservé aux archives paroissialles deSan Pedro y San Sebastian de Carmona enEspagne dans la province deSéville. Celui-ci fût rédigé à l'initiative de don Gerónimo Abad y Beltrán lorsque le testament de l'évêque de Calahora qui fût réglé le prévoyait la donation de diverses terres et biens situés à Séville aux Abad de Novelda, descendants des frères Cosme, Andrès, Gines et Geronimo lesquels étaient les cousins de son père.[réf. nécessaire]
(saut générationnel)