L’Abanico (« éventail » en français), dans le monde de latauromachie, est unepasse decape qui peut aussi être exécutée avec lamuleta en fin defaena, mais plus rarement[1].
Le mot « abanico » peut devenir un verbe : « abanicar » (signifiant : éventer) qui peut être utilisé en tauromachie commegérondif dans la forme « abanicando » qui qualifie l'action (mot à mot : en éventant)[2].
Le matador exécute cettesuerte pour faire courir letaureau. Coudes relevés, il tient la cape déployée au sol à deux mains et recule en suivant une trajectoire sinueuse[3]. Le matador garde les mains basses pour amener le taureau à suivre tête baissée en balançant la cape. C'est une manière de mettre en confiance un animal fuyard[3].
Au moment dutercio depiques, la méthodeabanicando est une des façons d'amener le taureau jusqu'aupicador. Le torero balance la cape et s'arrête lorsque le taureau est placé, laissant l'étoffe retomber devant lui comme un tablier[1]
Avec la muleta, le toreroabanicando termine une série denaturelles par lasuerte de l'éventail. Puis il conclut par unabaniqueo-desplante en faisant tourbillonner la muleta avec des mouvements circulaires qui se terminent en repliant l'étoffe sous son bras, et en se tournant vers le public[3].