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| Décès | |
| Sépulture | Sanctuaire d'Abu Bakr al-Shibli(d) |
| Nom dans la langue maternelle | |
| Domicile | |
| Activités |
| Maître |
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Abū Bakr al-Shiblī est né en861 àSāmarrā, selon certains, àBagdad, selon d’autres. Il mourut en946[1],[2].
Il débuta comme fonctionnaire de la cour abbasside en tant que chambellan du frère du calife, puis devint gouverneur deDamāvand.
Savant réputé en droitmalékite, il fut aussi un spécialiste duhadith[2].
À l’âge de quarante ans, sous l’influence de Khayr an-Nassāj, unsoufi de Sāmarrā, ami deJunayd, il se rendit àBagdad recevoir un enseignement spirituel et devenir le disciple de ce dernier jusqu’à sa mort en 910.
Il est connu pour ses « excentricités », sesshatahat (en) (« outrances paradoxales » dites lors d’états spirituels)[3] et ses provocations apparentes qui lui valurent d’être désapprouvé par certains savants hanbalites et même blâmé par son maîtreJunayd. Lui-même cependant désavoua, extérieurement en tous cas,al-Hallāj dont il fut cependant très proche[3].
Sans avoir laissé de traités, ses propos et ses actes ont été recueillis et transmis jusqu’à l'époque moderne. En tant que maître, il ne reculait pas devant la violence vis-à-vis de ses disciples et les visiteurs le fuyaient autant que lui-même s’efforçait de les éviter.Junayd conseillait de lui parler « à l’abri derrière un siège car ses épées dégoulinent de sang ». Shiblī demandait à ses disciples de voir en lui le support de la puissance divine.