Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Aït Waghlis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirAït Waghlis (groupe).

Aït Waghlis
Description de cette image, également commentée ci-après
Vue sur laSoummam, commune deSidi Aïch.

Populations importantes par région
Drapeau de l'AlgérieAlgérie58 908 (2017)[1]
Autres
Régions d’origineVallée de la Soummam
Kabylie
LanguesKabyle
ReligionsIslam(Majoritaire)
Ethnies liéesBerbères,Kabyles
Description de cette image, également commentée ci-après
Carte des communes composant la tribu.

modifier

LesAït Waghlis (kabyle : At Weɣlis,tifinagh : ⴰⵜ ⵡⵖⵍⵉⵙ) sont unetribu kabyle établie sur la rive gauche de laSoummam et le versant sud du massif de l'Akfadou.
Son territoire se compose des communes deSidi Aïch ainsi que des communes avoisinantes[2] :Chemini,Leflaye,Souk-Oufella,Tibane etTinebdar[3].
C'est la tribu la plus importante en nombre de la vallée de la Soummam[4].

Étymologie

[modifier |modifier le code]

L'éthnonymeWeɣlis prend son origine dans le nom kabyle de lapanthère, soit la racine berbèreγls et propose deux acceptations :

  • Le nom viendrait des couleurs tachetées de la panthère que l'on retrouvait sur les tuniques que portaient les Waghlissiens.
  • Il ferait plutôt allusion à la bravoure du fauve qui serait un attribut de la tribu[5].

Le nom de la tribu donnera naissance au patronymeAl-Waghlissi[6].

Appellations passées

[modifier |modifier le code]

Lors de la colonisation française, la tribu prit, dans les différents documents, différentes appellations.On retrouve alors les appellations Beni-Ourlis, Beni-Oughlis ou encore Beni Oughlice.

Géographie

[modifier |modifier le code]
Carte d'état-major de la Région de Sidi Aïch.

Établie sur le versant sud du mont Akfadou, dans la chaîne duDjurdjura, la tribu des Aït Waghlis occupe le territoire inscrit dans le triangle délimité à l’ouest par la rivièreIghzer Amokrane jusqu’au col d’Akfadou (à la limite avec la tribu desOuzellaguen), au nord par une ligne partant du col d'Akfadou le long de l’oued Remila (à la limite avec la tribu desAït Mansour), et au sud par la rivière de laSoummam.

Le territoire de la tribu s'étend sur une vingtaine de kilomètres en longueur, deSemaoun à l'ouest àTinabdher à l'est, et sur une dizaine de kilomètres en largeur, d'Aourir au nord àTakrietz au sud ; Ighzer n Souk délimitant la partie Ath-Sammer à l'Ouest et Ath Mzal à l'Est. Sidi-Aïch constitue un centre reliant la tribu à ses voisins du flanc méridional de la vallée :At-Yemmel Seddouk,Amalou etImessissen.

Relief et hydrographie

[modifier |modifier le code]

La superficie de l'ensemble des communes constituant le territoire de la tribu est égale à 92.05 km².
Le territoire de la tribu contient le lac d'Agoulmim n'Iker, une partie de l'Asif n Assemam, une partie de la foret deYakouren et du massif de l'Akfadou.
L'altitude minimale est de 81m, le long de l'Asif n Assemam et l'altitude maximale y est de 1 616 m dans la massif de l'Akfadou.

Démographie

[modifier |modifier le code]
Évolution de la population
AnnéeHabitantsAnnéeHabitants
18515 500[7]1966-
18709 433[8]197730 565[9]
18737 500[10]198742 273[9]
18799 104[11]199853 791
190918 000[12]200855 413
193019 000[13]201758 908[1]
195026 271[14]2022-

Localités

[modifier |modifier le code]

Le territoire de la tribu est réparti sur sixcommunes relevant de deuxdaïras de la wilaya de Béjaïa :

Villages de la tribu par fraction et par commune
Aït SameurAït Mzal
CheminiSouk OufellaSidi AichLeflayeTibaneTinabdher
  • Agueni
  • Aït Chemini
  • Aït Ouragh
  • Aït Soula
  • Aït Zadi
  • Boumlal
  • Bouchachiou
  • Djenane
  • Ihaddaden
  • Ilmaten
  • Imaliouène
  • Laazib Mellah
  • Larbaa
  • Louta
  • Semaoun
  • Sidi Hadj Hassiène
  • Sidi Yahia
  • Taghrast
  • Taguemount
  • Takourabt
  • Tazrout
  • Tighilt
  • Tihouna
  • Takhlijt
  • Tidjounane
  • Ighzer N'Chebib
  • Remila
  • Aït Chetla
  • Aït Oubelaïd
  • Ighil Idek
  • Maksene
  • Maxen
  • Mezgoug
  • Takerabt
  • Takourabt
  • Taourirt
  • Tizi Laraïf
  • Tighilt Taouraght
  • Aïchouchène
  • Aghalad Laalam
  • Birmatou
  • Chebirdou
  • Igoudien
  • Iguer Amar
  • Irouflène
  • Lazib N'Ait Atmane
  • Lazib N'Ait Touati
  • Tadoukant
  • Tala Tagout
  • Tala Ouzrou
  • Tighzert
  • Tigzirt
  • Tighouzratine

Toponymie

[modifier |modifier le code]

Les localités de la tribu ont en majorité des noms locaux, bien que certaines d'entre elles ont subi une influence étrangère puisque l'on retrouve quelques toponymes arabes, seuls ou mélangés à des toponymes locaux.

Nous pouvons également noter la présence forte de toponymes faisant référence à des entités naturelles tels queTizi qui signifiecol,Tala qui signifie source ou fontaine ou encoreIghil/Tighilt qui signifieterrain gras.

Nous retrouvons aussi des noms faisant référence à des hommes, avec l'utilisation de la particule kabyleAϊt signifiant « gens de, descendants de, ceux de, fils de, la tribu de,… etc. » suivi d'un prénom (Cemini, Sula, Chetla,...).

Enfin, d'autres toponymes se référent à des lieux. C'est notamment le cas des toponymes qui possèdent le mot kabyleεzib signifiant « ferme, maison isolée à la compagne »[15],[16].

Histoire

[modifier |modifier le code]

Origine

[modifier |modifier le code]
Articles détaillés :Ausès,Quinquégentiens etTindenses.

AuVe siècle av. J.-C., lestribus libyques étaient au nombre de 17 et réparties sur toute l'Afrique du Nord, de l'Atlantique auNil selonHérodote. Parmi ces 17 tribus, celle qui était présente en Kabylie actuelle était celle desAusès[17].
Ces tribus se sont probablement formées lors de lapréhistoire.
De cette tribu vont naitre de nombreuses autres tribus, dont une confédération de 5 d'entre elles dans leDjurdjura, lesQuinquégentiens.
L'une de ces tribus, lesTindenses va etre à l'origine de 3 tribus actuelles dont celles des Aït Waghlis, aux environs duXIIe siècle.

Selon les anciens, la tribu des Aït Weɣlis a été très tôt divisée en deux. Au Nord-est se trouvent les At Menzal (communes deSidi Aich,Tibane,Leflaye,Tinebdar) tandis qu'au sud-ouest se situent les At Usammar (communes deChemini etSouk Oufella).Les Aït Weɣlis Usammar auraient fait partie de la confédération desIgawawen qui rassemblait beaucoup de tribus des versants nord du Djurdjura. Les At Menzer ont fait alliance avec des tribus de la vallée de laSoummam. Cela explique les différences linguistiques entre les deux factions. Alors que les Usammar (comme ses voisins: Awzellagen,At Ziki,Aït Idjer) utilisent des explosives comme les tribus de la confédération des Igawawen (tappurt, heggi, axxam k yemɣaren, axxam-aki), les At Menzal prononcent cesphonèmes comme plus largement dans la vallée de la Soummam (tawwurt, heyyi, axxam yemɣaren, axxam-ayi)[18].

Préhistoire

[modifier |modifier le code]

Dans la préhistoire, la région était déjà occupée. Il existe des grottes dans la région, les plus connues étant celles deGueldaman à Bou Hamza,Akbou dans lesquelles furent trouvés les objets suivants[19] :

  • Des tessons de poteries portant des décors imprimés et incisés qui ont conservés des résidus de miel, de lait et de matières grasses.
  • De nombreux outils lithiques et osseux
  • Des objets fabriqués à partir d'ivoire d’éléphant, de coquilles d’œufs d’autruche, de carapace de tortue, et de coquillages marins[20]

La présence de ces objets prouve que la région était habitée depuis au moins leVe millénaire av. J.-C.

  • Localisation des grottes de Gueldaman
    Localisation des grottes de Gueldaman

Antiquité

[modifier |modifier le code]

AuIIIe siècle, la confédération était sous domination romaine mais elle participa, pendant plusieurs siècles, à de nombreuses guerres de résistance ainsi que des razzias sous les ordres deFirmus etGildon[21].

Dans cette région, de nombreuses ruines datent de l'Antiquité. Notamment, une fontaine àLeflaye, les vestiges d'une voie romaine à la sortie de cette même ville et également des pierres éparses à Tiliouacadi, attestant un centre agricole[22].

Moyen-âge

[modifier |modifier le code]

C'est au moyen-âge que la tribu des At Waghlis fut son apparition, vers leXIIe siècle, meme si les premières mentions de la tribu remontent aux environs de l'année 1500.

Lors de cette période du Moyen-Age, la région restera indépendante et ne sera pas touchée par lesconquêtes musulmanes du fait de la forte résistance. Les habitants sont alors convertis par l'intermédiaire demarabouts.À la suite de lagrande révolte berbère, les Ait Waghlis resteront indépendants desAghlabides. Il faudra attendre la formation duCalifat fatimide pour que la tribu fasse de nouveau parti d'un état.

Pendant leXIe siècle et leXIIe siècle, le vallée de la Soummam est sous contrôle de la dynastie kabyle deshammadides et une route, laTriq sultan, reliant l'ancienne (Kalâa des Béni Hammad) et la nouvelle (Béjaia) capitale du royaume, est construite. Cette route passe par le territoire de la tribu en longeant l'Oued Soummam et correspond aujourd'hui à la routeN 26[23].

Lors duXVIe siècle et duXVIIe siècle, lorsqueBejaïa était alors occupée par lesespagnols puis l'Empire ottoman, la région des Ait Waghlis faisait partie par intermittence des royaumes deKoukou et deAit Abbas[24],[25].

AuXVIe siècle, celui qui avait épousé Aicha Tazeroukt et fondé le village deTifrit N'Aït El Hadj dans la tribu des Izeɣfawen était issu de la tribu.

À cette époque, un conflit éclata entre la tribu et lesAït Djennad après que des marchants de la tribu furent dépouillés par ceux-ci.Afin d'apaiser les tensions,Youcef Ou Kaci écrit un poème à propos de la tribu des Aït Waghlis dont les vers sont les suivants :

KabyleFrançais

Asmi terbeḥ ddunit
ar wanida k-ihwa ddu
Di Letnayen n At Jennad
dinna ay-d ibda laadu
Aweɣlis si zik d aḥṛuṛ
mačči d yiwen ad as yeḥku

Belleh ar-k azenɣ a ttiṛ
abrid ik Akeffadu
Aameṛ Waali deg-Gwewrir
d Ateṛkwi di Baṛeddu
Ulamma nexdem tuḥsift
abrid-a ilezm aɣ laafu.

Aux jours heureux d'antan
On pouvait aller où bon semblait
Puis au marché des Aït Djennad
Ont commencé les troubles
Les Aït Waghlis sont de toujours nobles hommes
À qui le dire qui déjà le le sache

Par Dieu oiseau soit mon messager
Va vers l'Akfadou
Puis à Aourir chez Amar Ouali
Turc du Palais du Bardo
Quoique nous ayons commis une faute
Il faut cette fois qu'on nous pardonne.

Ces vers furent récités par Youcef Ou Kaci sur la place du village et, lorsque celui qui avait hébergé ce dernier la veille révéla son identité, la tension monta mais l'hôte le protégea sous sonburnous[26].

Période coloniale française

[modifier |modifier le code]

Lors de la campagne de colonisation française, des combats opposaient la tribu aux hommes duMaréchal Bugeaud en 1841 et certains combattants ont résisté jusqu'à se soumettre, en juillet 1871, au colonelJean Thibaudin[27].

En 1846, lors de la colonisation de la Kabylie, un témoignage anonyme affirme que la tribu possédait 2500 fantassins ce qui était très élevé comparé à ses voisins, lesOuzellaguen et les Illoula en possédaient respectivement 150 et 800[28].

Le 22 Juin 1851, les Ait Waghlis se soumettent à la France après la défaite de Bou Baghla.

En 1871, la tribu participe activement à larévolte de Mokrani contre l'occupation française.

Le 13 avril 1872, la commune mixte deSidi Aich fut fondée puis instituée le 25 août 1880 par le gouverneur général[29].

En 1909 ou 1910, l'association des Jeunes Oughlissiens fut fondée. Elle proposait notamment l'installation de lampadaires dans les rues de la tribu[30].


Période de l'Algérie indépendante

[modifier |modifier le code]

Dans les années 1980, les lieux de la tribu, comme tout le reste de la Kabylie, participent auPrintemps berbère[31]. En 2001, lePrintemps noir surveint après l'assassinat d'un lycéen par un gendarme àBeni Douala. Les villes et villages de la tribu y participent également et de nombreux manifestants originaire de la tribu y sont tués.

En 2018, de nombreux lycéens deKabylie participent à un boycott de la langue arabe. De nombreuses écritures arabes présentes sur les panneaux de signalisation sont alors effacées[32].

Chefs de tribu

[modifier |modifier le code]
  • Yanat Mohand Tayeb ben Mahfoud (1928 - ?)
  • Chabour Mohand Seghir (1936 - 1940)

Culture

[modifier |modifier le code]

Langue

[modifier |modifier le code]

Les Ait Waghlis parlent exclusivement lekabyle. Le dialecte parlé sur leur territoire est le dialecte kabyle oriental central, également parlé par lesAit Aidel et At Khiar[33]. Cette tribu a la particularité, avec quelques autres tribus, d'utiliser la consonne labiale sourde [p][34].

Coutumes et traditions

[modifier |modifier le code]

Les Aït Waghlis sont connus dans la région pour leur pouvoir (qudra) de soigner (ou de traiter) les fractures du corps que leur attribue la coutume[35]. Cette pratique perdure aujourd'hui chez une famille du village d'Ath Soula (axxam n'tbib). Les Aït Waghlis étaient passés maîtres dans le travail dupalmier nain (ddum,igezdem enkabyle)[36].

La tribu est l'une des cinq tribus d'Afrique du Nord qui fabriquaient ces chapeaux de pailles de taille démesurés portés pendant l'été appelés mz'alla[37]. Les femmes de la tribu étaient tatouées au cou avec le tatouage numéroté 4 sur l'image ci-dessous (1) pour montrer leur appartenance à la tribu[38]. De nombreux paternes, propres à la tribu, sont utilisés sur les poteries de la tribu. Notamment les paternes 1 à 14 de l'image ci-dessous (2), utilisés dans le village Ait Daoud.Nous voyons également, sur la troisième image, des poteries originaires de la tribu et qui présentent les paternes mentionnés précédemment[39].

Les Aït Waghlis, comme de nombreuses autres tribus kabyles, fabriquaient des coffres (4)[40].

  • (1) 4. Sidi-Aich, Bougie
    (1) 4. Sidi-Aich, Bougie
  • (2) 1 à 14. Ait Daoud, Sidi Aich
    (2) 1 à 14. Ait Daoud, Sidi Aich
  • (3) Poteries des Ait Waghlis
    (3) Poteries des Ait Waghlis
  • (4) Coffre des Aït Waghlis
    (4) Coffre des Aït Waghlis

Économie

[modifier |modifier le code]

La ville deSidi Aich possédait autrefois le marché le plus important de lavallée de la Soummam. La commune importait et exportait de nombreuses denrées et produits. Les produits exportés étaient constitués par les biens suivants :

  • Scouffins, paniers, nattes, azembils (couffins enpalmier nain), couvertures de laine, cuillères et plats en bois, couteaux et pupitres kabyles, cardeurs,socs,charrues, cruches et marmites, peaux de chèvre (sèches et fraiches), peaux de mouton, sel, olives, huile d'olive, figues (fraîches et sèches),caroubes, oranges, citrons, grenades,nèfles, noix, oignons verts, févettes, djelbouns, pois, pois chiches, poivrons (verts ou rouges), cuir, laine en toison, volailles, œufs,suif, viande, miel, cire,noix de galle, savon noir, moutons, chèvres, bœufs et vaches.

Les produits importés étaient également nombreux :

Cette tribu est passée maitre dans l'art de construire les ruches à miel, la culture des oliviers et des céréales, du lin et des fruits de diverses espèces. Ils fabriquent aussi des toiles de lin, des étoffes de laine et beaucoup de savon[41].

Personnalités

[modifier |modifier le code]

Politique et militaire

[modifier |modifier le code]

Religion

[modifier |modifier le code]
  • Abu Abdallah Mohamed Ibn Ibrahim El-Waghlisi, savant et imam.
  • Abderrahmane El Waghlissi (1303-1384), savant et imammalékite.
  • Cheikh El Hadj Hassaïne : fondateur de la plus ancienneZawiya (Ecole religieuse) de la région, en 1340. Le villageSidi Hadj Hassaine porte aujourd'hui son nom.
  • Cheikh Mohand Saïd ou Sahnoune Amokrane (-1889), fondateur de lazawiya Taghrast à Chemini vers 1870.
  • CheikhTaher At Waghlis (1852-1920), savant musulman, homme de lettres, enseignant, inspecteur des bibliothèques de Syrie et Jérusalem, membre de l'Académie arabe deDamas.
  • Cheikh Abdelghani Aouissat (1959-), savant, originaire deChemini.

Littérature et journalisme

[modifier |modifier le code]

Arts

[modifier |modifier le code]

Musique

[modifier |modifier le code]
  • Allaoua Zerrouki (1915-1968), auteur compositeur interprète, poète Kabyle. Originaire de la tribu par son père.
  • Marcel Mouloudji (1922-1994), chanteur, auteur compositeur interprète, peintre et acteur français qui en était originaire par son père.
  • Oudjani Nouara (Louiza) (1943-), chanteuse originaire de Takorabt.
  • Azerzour (1945-2017), chanteur et auteur compositeur interprète algérien d'expression kabyle.
  • Rachid Ferhani (1945-), chanteur d'expression kabyle, surtout connu pour sa chansonAssa tsa'maghra.
  • Djamel Allam (1947-2018), chanteur d'expression kabyle, originaire de la tribu par son père.
  • Hamid Tibouchi (1951-), peintre et poète.
  • Hadi Kessili (1952-), auteur compositeur interprète d'expression kabyle connu sous le pseudonyme Hadi Aouaghlis. Originaire du village deDjenane.
  • Hamsi Boubeker (1952-), chanteur, enseignant et peintre, originaire de Mezgoug.
  • Abdenour Amour (1952-), auteur compositeur interprète d'expression kabyle.
  • Boudjemâa Agraw (1952-), chanteur, auteur compositeur interprète.
  • Zahir Adjou (1956-2023), guitariste et compositeur, fondateur des groupesIdeflawen et Debza.
  • Majid Soula (1956-), musicien et producteur demusique kabyle.
  • Rachid Taha (1958-2018), chanteur et musicien dont le père, Ali Chérif Taha, est originaire de la tribu.
  • Hocine Lasnami (1958-), auteur compositeur interprète.
  • Mahfoud Mohamed, chanteur originaire de Tinebdar. Son nom d'artiste est Mohamed Aït Ouaghlis.
  • Akli Hamadou, chanteur du groupeAït Waghlis, il est originaire du village de Mezgoug.

Autres

[modifier |modifier le code]
  • Bouaraba Mohand Ouidir (1947-2015), connu sous le nom de scène "Da Belaïd", il est comédien.
  • Farid Benyaa (1953-), artiste peintre, né à Sidi-Aich.
  • Khadidja Hamsi (1937-2021), artiste et styliste, originaire de Mezgoug, Tibane. Elle est connue pour avoir fait la promotion de la culture amazighe.
  • Yasmine Ferhani, présentatrice et journaliste surCanal Algérie etDzaïr. Mannequin et ambassadrice de la beauté en Algérie. Ses parents sont originaires deLeflaye.
  • Rachid Yal (Boukirat), chanteur compositeur, originaire du village Izghad.
  • Makhlouf Boukirat, chanteur, compositeur, poète, originaire du village Izghad.
  • Rabah Semmache : Chanteur.

Sport

[modifier |modifier le code]
  • Karim Tahar (1931-), boxeur et chanteur, il est surnommé le Tino Rossi kabyle.
  • Mohand Amokrane Maouche (1925-1971), fondateur et premier président de laFAF de 1962 à 1967[46].
  • Ali Brakchi (1934-2021), athlète franco-algérien, spécialiste du saut en longueur.
  • Ahmed Oudjani (1937-1998), footballeur international algérien évoluant au poste d'attaquant.
  • Mourad Abdelouahab (1948-2008), entraineur de football, originaire du village Larbaa Ihaddaden.
  • Meziane Zaghzi (1962-), footballeur international algérien évoluant au poste d'attaquant.
  • Mourad Rahmouni (1963-), footballeur international algérien et joueur à laJS Kabylie évoluant au poste d'arrière droit.
  • Chérif Oudjani (1964-), footballeur international algérien évoluant au poste d'attaquant. Sa famille est originaire de Takorabt.
  • Hakim Amaouche (1972-), footballeur algérien, frère deYacine Amaouche.
  • Kheireddine Madoui (1977-), footballeur international algérien puis entraineur. Il est le fils de Madjid Madoui, originaire du village de Iabdounène.
  • Yacine Amaouche (1979-), footballeur international algérien qui évoluait au poste d'attaquant.
  • Sofiane Younes (1982-), footballeur algérien qui évolue au poste d'ailier. Né à Alger, il est originaire du villageBirmatou.
  • Faouzi Rahal (1985-), footballeur évoluant au poste d'attaquant.
  • Lyes Saïdi (1987-), footballeur algérien.
  • Salim Hanifi (1988-), footballeur algérien.
  • Tassadit Aïssou (1989-), joueuse de volley-ball.
  • Lahna Khasrani (1991-), athlète, spécialiste de la marche.
  • Rafik Boulaïnseur (1991-), footballeur algérien qui évolue au poste d'attaquant auNC Magra.

Cinéma et télévision

[modifier |modifier le code]
  • Hachemi Souami (1941-), journaliste et présentateur du journal télévisé de la Télévision algérienne RTA en français puis directeur de laChaîne 2 enkabyle puis de laChaîne 3.
  • Mourad Chebine, journaliste, présentateur de l'émission "Rencontre avec la presse" à la Télévision algérienne.
  • Azzedine Meddour (1947-2000), réalisateur de longs métrages, notamment du film:La Montagne de Baya.
  • Djaffar Gacem (1966-), réalisateur de télévision, scénariste et producteur.
  • Hamid Kacimi (1968-)
  • Yasmine Oughlis (1981-), animatrice à la télévision française.
  • Mustapha Kessaci (1982-), journaliste et producteur sur la chaîneEl Djazairia One
  • Omar Ahreb, comédien, né à Larbaa Ihaddaden.

Autres

[modifier |modifier le code]
  • Lynda Allouche (1988-), miss Kabylie 2010.
  • Blekacem Boukirat (Boukhyar), compagnon du Cheikh Aheddad, originaire du village Izghad, chargé s'établir la liste des soldats moudjahidine pour préparer la révolution de 1871, expatriés en série avec le fils de Cheikh Aheddad Aziz.

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. a etbMONOGRAPHIE WILAYA DE BEJAIA, ANIREF,, 26 p.(présentation en ligne),p. 11.
  2. a etbCamilleLacoste-Dujardin,Dictionnaire de la culture berbère en Kabylie, Paris, La Découverte,, 394 p.(ISBN 2-7071-4588-2),p. 55.
  3. YacineOuld Zakres, « Sur les traces des Aït Waghlis : parcours de mémoire »,El Watan,no 6551,‎,p. 16(ISSN 1111-0333,lire en ligne).
  4. FouedLaroussi,Plurilinguisme et identités au Maghreb, Publications de l'Université de Rouen,, 124 p.(ISBN 978-2-87775-228-2,lire en ligne),p. 64.
  5. YoucefAllioui,Les Archs, tribus berbères de Kabylie : Histoire, résistance, culture et démocratie, L'Harmattan,, 406 p.(ISBN 978-2-296-01363-6,présentation en ligne),p. 250.
  6. M. A.Haddadou, « Ces prénoms que vous portez : Noms de lieux devenus prénoms (I) »,Infosoir,‎(lire en ligne).
  7. HippolytePeut,Annales de la colonisation algérienne,, 452 p.(présentation en ligne),p. 116.
  8. Conseiller rapporteur Urbain. Délimitation et répartition du territoire de la tribu des Beni Oughlis, cercle de Bougie. N° 2179,, 6 p.(présentation en ligne),p. 2.
  9. a etbNadiaMessaci,Un espace montagnard en pleine reconstruction : Les Ath Waghlis, 29 p.(présentation en ligne),p. 6
  10. AlainMahé,Histoire de la Grand Kabylie,XIXe – XXe siècles : Anthropologie historique du lien social dans les communautés villageoises, Editions Bouchène,, 656 p.(ISBN 978-2-356-76050-0,présentation en ligne),p. 578.
  11. F.Accardo,Répertoire alphabétique des tribus et douars de l'Algérie,, 656 p.(ISBN 978-2-356-76050-0,présentation en ligne),p. 578.
  12. JacquetonMahé, AugustinBernard et StéphaneGsell,Algérie et Tunisie, Hachette,, 417 p.(présentation en ligne),p. 217.
  13. L'Afrique du Nord illustrée : journal hebdomadaire d'actualités nord-africaines : Algérie, Tunisie, Maroc, [s.n.] (Alger),, 28 p.(présentation en ligne),p. 12.
  14. AlainMahé,Histoire De La Grande Kabylie:XIXe etXXe siècles : Anthropologie Historique Du Lien Social Dans Les Communautés Villageoises, Bouchene,, 670 p.(présentation en ligne),p. 400
  15. LyndaMounsi,Etude macrotoponymique de la tribu d’ Aїt Oughlis : Approche morphologique et sémantique,‎, 60 p.(présentation en ligne).
  16. Jean-MarieDallet,Dictionnaire Kabyle-Français : Parler des Ait Mangellat, Algérie, SELAF,, 1094 p.(présentation en ligne).
  17. (en)Herodote,The History of Herodotus : A New English Version, Ed. with Copious Notes and Appendices · Volume 3, D. Appleton and Company,, 616 p.(lire en ligne),p. 127
  18. Rapport de la commission chargée de l'application duSénatus consulte le 25 novembre 1869, présidée par M. Augeraud, colonel commandant la Subdivision de Sétif, Province de Constantine, extrait en ligne [archive].
  19. DjamilAïssani,REPERES : l’environnement historique et social de la tribu des Ath Waghlis, Gehimab,, 20 p.(lire en ligne),p. 1
  20. YounesRezkallah,Le néolithique de la grotte de Gueldaman (Babors, Algérie), CNRPAH,(lire en ligne)
  21. Laporte, J.-P., « Kabylie : La Kabylie antique »,Encyclopédie berbère, Éditions Peeters,no 26,‎1er mai 2004,p. 4000–4015(ISBN 2-7449-0452-X,ISSN 1015-7344,DOI 10.4000/encyclopedieberbere.1400,lire en ligne, consulté le)
  22. Ruines Romaines de l'Algérie : Kabylie du Djurdjura, Imprimerie de J. Claye,, 189 p.(présentation en ligne),p. 114.
  23. [1], REPERES : l’environnement historique et social de la tribu des Ath Waghlis,p. 3
  24. [2], REPERES : l’environnement historique et social de la tribu des Ath Waghlis
  25. EdmondPellissier,Annales Algériennes, Camoni,, 376 p.(présentation en ligne),p. 354.
  26. https://archive.org/details/isefraiqburennleqbayelnmuludatmeemmer/page/n91/mode/1up?q=letnayen
  27. a etblien=https://books.openedition.org/pup/49638?lang=fr#ftn78
  28. « Awal », surdata.over-blog-kiwi.com(consulté le)
  29. « Sidi-Aïch », surFranceArchives(consulté le)
  30. AlainMahé,Histoire De La Grande Kabylie:XIXe etXXe siècles : Anthropologie Historique Du Lien Social Dans Les Communautés Villageoises, Bouchene,, 670 p.(présentation en ligne),p. 297
  31. [3], Printemps Berbère
  32. [4],Algérie : en Kabylie, les lycéens dans la rue pour appeler au boycott de la langue arabe.
  33. [5], Kabylie : Dialectologie, K. Naït-Zerrad
  34. [6], Contes kabyles
  35. M. A.Haddadou, « Coutumes & Traditions : La magie et ses rites (XV) »,Infosoir,no 1842,‎,p. 6(ISSN 1112-9379)
  36. Youcef Allioui,p. 168
  37. ArmandColin,Revue sur l'histoire des religions, Presses Universitaires de France,(présentation en ligne)
  38. Ernest-GustaveGobert,Notes sur les tatouages des indigènes tunisiens, Masson,, 90 p.(présentation en ligne)
  39. ArnoldVan Gennep,Etudes d'éthnographie algérienne, Ernest Leroux,, 134 p.(présentation en ligne)
  40. Jeanned'Ucel,Berber art,, 214 p.(présentation en ligne),p. 76
  41. JustRouvier,Revue de l'orient et de l'Algerie, recueil consacre a la discussion des interets de tous les etats orientaux et des colonies francaises de l'Afrique, de l'Inde et de l'Occanie.,, 503 p.(présentation en ligne),p. 430
  42. Le philosophe happé par la politique. Article du journalEl Watan du 30/06/2011. Consulté le 09/04/2012
  43. [7] Consulté le 9 avril 2012
  44. Combattant durant laGuerre de Libération nationale algérienne
  45. Zoheir Ihadaden - Du maquis au journalisme. Article du journalEl Watan du 30/06/2011. Consulté le 15/10/2011
  46. Mohand Amokrane Maouche, un pionnier du football algérien Consulté le 06/07/2013

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

v ·m
Villages de Kabylie -Kabyles -Kabylie -Petite Kabylie -Zouaoua
Âarchs
Histoire des Berbères -Langues berbères
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Aït_Waghlis&oldid=227902046 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp