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| 8e régiment d'infanterie territoriale | |
| Pays | |
|---|---|
| Branche | Armée de terre |
| Type | Régiment d'infanterie territoriale |
| Rôle | Infanterie de soutien |
| Inscriptions sur l’emblème | Artois 1915 Verdun 1916 |
| Guerres | Première Guerre mondiale |
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Le8e régiment d'infanterie territoriale est unrégiment d'infanterie de l'armée de terrefrançaise qui a participé à laPremière Guerre mondiale.
Le régiment reçoit son numéro par décret du, en prévision de lamobilisation[1]
Le8e régiment d'infanterie territoriale, est mobilisé àDunkerque et ses environs :
Le les compagnies dudépôt (21e,22e,23e et24e compagnies, tiennent garnison àDunkerque. Le régiment organise la1re ligne de résistance de la place et fournit de nombreux travailleurs pour l'exécution des travaux que legénie effectue sur la ligne principale de défense.
Le les bataillons de guerre sont portés à 1 200 hommes.
Le le4e bataillon est envoyé àRoesbrugge, enBelgique, et ont un engagement avec un parti de cavalerie allemande, durant lequel le régiment déplore 2 morts et 10 blessés.
Le les unités sont à nouveau réparties :
Le le2e bataillon est envoyé à la garde desvoies ferrées que les Allemands détruisent dans leur retraite vers l'est. L'état-major s'établit à Hazebrouck et les compagnies sont détachées àLa Madeleine,Dourges,Lens etDonSainghin.
Le le2e bataillon a un engagement avec des automobiles allemandes.
Le la3e compagnie, prend en main 600 prisonniers qu'elle conduit jusqu'auBourget et rentre àZuydcoote le.
Le les2e et3e bataillons livrent deux combats àRaches etOrchies durant lesquels la9e compagnie s'empare d'un canon. Après ces engagements, les deux bataillons rejoignentLille avec un bataillon du5e régiment d'infanterie territoriale et diverses autres troupes envoyées spécialement à Lille.
Le même jour, la10e compagnie envoyée sur Dunkerque, avec les bagages, est attaquée et dispersée et son capitaine fait prisonnier. Les débris parviennent à rejoindre Dunkerque.
Entre-temps se déroulent lesévènements de Lille.
Cette ville attaquée par un corps d'armée et violemment bombardée est prise le avec les troupes qui la défendaient.
Compte rendu concernant la défense de Lille :
Quelques éléments du régiment parviennent toutefois à s'échapper et regagnent Dunkerque[note 1].
Le le4e bataillon part pourFurnes se mettre à la disposition de la mission française en Belgique. Le, après avoir fait le service dans les tranchées au nord de l'Yser, le bataillon rentre cantonner àGrande-Synthe, à l'exception de la section de mitrailleuses, qui rentre le.
Le la4e compagnie du1er bataillon détruite à Lille est reconstituée.
Le des avions allemands lancent des bombes sur le camp retranché de Dunkerque.
Le un2e bataillon, qui avait été détruit au siège de Lille, est reconstitué avec les8e et10e compagnies et de 2 nouvelles compagnies.
A cette date le régiment occupe les emplacements suivants :
Les 6 et des avions allemands lancent des bombes sur le camp retranché de Dunkerque.
Extrait de l'ordre du général commandant le groupement de Nieuport du :
Par l'itinéraireAdinkerque,La Panne etCoxyde, le régiment rejoint ses positions.En conséquence de ses dispositions :Le1er bataillon montra au front le en même temps que le3e bataillon du2e régiment de Marins actuellement àCoxyde-Village. Il fournira dans les tranchées du Boterdyck[3] et les tranchées de2e ligne 3 compagnies sauf une section chargée de la garde des ponts. Les mitrailleuses s'installeront la tranchée de Boterdyck. La section de garde des ponts relèvera dans ce service la section de marins qui en est chargée et qui ralliera sa compagnie. La dernière compagnie du bataillon sera destinée aux différents services deNieuport.
Extrait de l'ordre de l'amiral commandant la brigade de marins du :« Par modification par l'ordre du le service du bataillon de territoriale au front sera réglé comme suit à partir de ce soir :
Durant cetteguerre de tranchées, les compagnies du régiment se relaient dans les tranchées de1re ligne et de2e ligne, ainsi que pour les corvées et les périodes de cantonnement. Les morts et les blessés sont quotidiens.
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[4] :