Cet article est uneébauche concernant uneunité ou formation militairefrançaise.
Pour les articles homonymes, voir89e régiment.
| 89e régiment d’infanterie | |
Insigne régimentaire du89e RI | |
| Création | 1690 |
|---|---|
| Dissolution | 1940 |
| Pays | |
| Branche | Armée de terre |
| Type | Régiment d'infanterie |
| Rôle | Infanterie |
| Ancienne dénomination | Royal Suédois |
| Inscriptions sur l’emblème | Valmy 1792 Hondschoote 1793 Hohenlinden 1800 Caldiero 1805 Lützen 1813 Vauquois 1915 La Somme 1916 L'Aisne 1917-1918 |
| Fourragères | Aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918 |
| Décorations | Lacroix de guerre 1914-1918 deux palmes |
| modifier | |
Le89e régiment d'infanterie (89e RI) est unrégiment d'infanterie de l'Armée de terre française, àdouble héritage,créé sous la Révolution à partir durégiment Royal-Suédois, unrégiment d'infanterie allemand au service duroyaume de France, et du14e régiment d'infanterie légère créé à partir d'une grande partie de lagarde nationale soldée de Paris.
Le89e régiment d’infanterie a la particularité,comme tous les régiments d’infanterie portant un numéro entre le76e et le99e, d’être l’héritier des traditions de deux régiments : le89e régiment d'infanterie de ligne et le14e régiment d'infanterie légère.
(*) Officier devenu par la suitegénéral de brigade.
(**) Officier devenu par la suitegénéral de division.
Le régiment est utilisé dans l'Armée de la Moselle, notamment dans l'expédition deTrèves. Il est incorporé en 1794 à l'Armée du Nord, avant de revenir dans l'Armée de Rhin-et-Moselle en 1796. En 1805 il participe à la bataille deCaldiero, en 1807-1809 à celle deCorfou. En 1810, les éléments survivants de la89e demi-brigade revenue deSaint-Domingue sont incorporés dans les26e,66e et82e régiments d'infanterie de ligne[1]. Il seront utilisés lors de laCampagne d'Allemagne à laBataille de Leipzig.
Le régiment est incorporé au 14e régiment d'infanterie légère, et participera notamment à la répression de l'Insurrection républicaine à Paris en juin 1832.
En, le14e régiment d’infanterie légère participe à la répression de l’insurrection républicaine, soulevée par lecoup d'État du 2 décembre 1851. Il affronte les insurgés auxMées (Basses-Alpes), et recule.
Le décret du24 octobre 1854 réorganise les régiments d'infanterie légère les corps de l'armée française. À cet effet le14e régiment d'infanterie légère prend le numéro 89 et devient le89e régiment d'infanterie de ligne.
De1854 à1855, il participe à la campagne d'Italie àRome.
En 1856, le89e de ligne est affecté à laconquête de l'Algérie. Il fait partie de ladivision d'Oran[2],[3].
En 1859, le régiment participe à lacampagne en Italie du Nord. Il est rattaché à la1re division du5e corps de l'Armée d'Italie[4].
Au moment du déclenchement de laguerre franco-allemande de 1870, le89e de ligne est en garnison àAntibes[5]. Au, le89e régiment d'infanterie fait partie de l'Armée du Rhin. Avec le53e régiment d'infanterie du colonel Japy, le89e forme la2e Brigade aux ordres du général de La Bastide. Cette2e Brigade avec la1re Brigade du général Guiomar, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la2e Division d'Infanterie commandée par le général de division Liébert. Cette division d'infanterie évolue au sein du7e Corps d'Armée ayant pour commandant en chef le général de division Douay.
Le 89e de ligne participe à laBataille de Sedan le. Il y perd 14 officiers tués et 18 blessés, ainsi que 937 sous-officiers et hommes du rang tués, blessés et disparus sur les 1937 présents sur les rangs. L'intégralité de l'effectif restant est fait prisonnier de guerre en vertu de la capitulation de Sedan signée le surlendemain 3 septembre.
Le, le4e bataillon du89e de ligne, complétant deux autres bataillons, donne naissance àParis au26e régiment de marche[6]. En octobre, des compagnies du89e de ligne rejoignent le nouveau39e de marche (renommé139e de ligne)[7].
Un nouveau régiment, le89e régiment de marche est créé àBordeaux[8]. Il fait partie de l'armée de Versailles lors de lacampagne de 1871 à l'intérieur[9],[10],[11] et participe à la répression de la commune.
En août 1871, le89e de marche fusionne avec le89e de ligne[12]. Le régiment est toujours en mai 1872 à l'Armée de Versailles[13], et sondépôt àDraguignan[14].
Lors de laréorganisation des corps d'armée de 1873, le89e de ligne est affecté à la19e brigade d'infanterie de la10e division d'infanterie, en5e région militaire, correspondant au5e corps d'armée[15]. En 1874, le régiment a sondépôt àMontargis mais est provisoirement aufort d'Aubervilliers[16].
En 1914, le régiment est caserné àParis,Vincennes,Sens. À la mobilisation, il donne naissance au289e régiment d’infanterie.
Le 89e RI est rattaché à la10e division d'infanterie d' à, le régiment étant directement rattaché à l'infanterie divisionnaire à partir de la dissolution de la19ebrigade en août 1917.

Le régiment est dissous le[17].
Le régiment est reformé le par le centre mobilisateur d'infanterie 83, comme régiment d'infanterie deréserve A type Nord-Est. Sous les ordres du Lieutenant-Colonel Baudelle, il appartient à la16e division d'infanterie.La16e division d'infanterie participe à la Bataille au sud d'Amiens en tenant le village deSaint Fuscien. La division pendant la bataille détruit plus de 136panzers III etIV sur les 196 chars.[réf. nécessaire]
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[18] :

Sa cravate est décorée de laCroix de guerre 1914-1918
avec deux citations à l'ordre de l'armée (deux palmes).
Il a le droit au port de lafourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.