1690 - 1702 : Johann-Baptist von Salis-Soglio, dit "Salis Le Jeune" (1646-1702),lieutenant-colonel du régiment suisse de Stoppa-Jeune (1689), commission de former un régiment suisse de son nom et colonel propriétaire du régiment de Salis (1er janvier 1690), brigadier (1693).
1702 - 1715 : Johann-Rudolf von May (1652-1715),officier au service de France (1673), lieutenant-colonel du régiment de Manuel (1694), colonel (1701), colonel propriétaire du régiment de Salis devenant de May (1702), brigadier (1706), campagne des Pays-Bas.
1715 - 1721 : Ami du Buisson (1649-1721),entré au service en 1673, lieutenant au Gardes Suisses (1673), leva une compagnie (1677) puis une autre (1690), lieutenant-colonel au régiment de Jeune Salis (1690), colonel (1702), brigadier (1706), colonel propriétaire du régiment de May devenant du Buisson (1715).
1721 - 1764 : François Philippe, comte de Diesbach-Steinbrugg, de Fribourg (1682-1764),seigneur d'Heitenried, cadet au régiment des Gardes Suisses (1697 et 1700), lieutenant et aide-major au régiment de Vieux Stuppa (1700), capitaine commandant au régiment de Brendlé (1701), leva une compagnie au régiment de Pfyffer (1702), commandant du second bataillon du régiment de Pfyffer (1709), lieutenant-colonel (1713), comte du saint-Empire par Charles VI (1718), lieutenant-colonel au régiment du Buisson (1719), colonel propriétaire du régiment du Buisson devenant de Diesbach (1721), chevalier de Saint-Louis (1721), brigadier des Armées du Roi (1734), maréchal de camp (1738), et commandeur de Saint-Louis (1743).
1785 - 1792 : François Philippe Ladislas, comte de Diesbach Belleroche, de Fribourg (1747-1822),vicomte d'Ervillers, seigneur des deux Achiet, Wanquetin, La Cour de Cugy, chevalier de St-Louis (1783), colonel-propriétaire du régiment de Diesbach (1785), député au Grand-Conseil de Fribourg (1814-1817), et lieutenant-général en France (1816).
Roland François du Fresne de Kerlan (1794),servit dans la Marine pendant les campagnes de l'Empire (1808-1815), lieutenant d'infanterie (1817), Espagne (1823), capitaine (1830), campagne de Belgique (1832), campagne d'Afrique (1834-1847), major (1841), lieutenant-colonel (1847), colonel du10e léger (1851), retraité (1854), officier de la Légion d'honneur.
Laurent Marie Albert Eusèbe Rozier de Linage (1822),élève de Saint-Cyr, sous-lieutenant (1845), lieutenant (1848), campagne d'Afrique (1852-1854), capitaine (1854), campagne d'Orient (1854-1856), chef de bataillon (1863), campagne du Mexique (1863-1866), lieutenant-colonel (1870), campagne contre l'Allemagne (1870-1871), colonel du85e (1874-1880), retraité (1880), commandeur de la Légion d'honneur.
Jean-Baptiste Alfred Larue (1832),élève de Saint-Cyr (1851), sous-lieutenant (1853), campagnes d'Afrique (1855-1859 ; 1878-1881 ; & 1881-1884), lieutenant (1856), campagne d'Italie (1859), capitaine (1866), campagne contre l'Allemagne (1870-1871), major (1875), campagne de Tunisie (1881), lieutenant-colonel (1884), colonel du85e de ligne (1888-1891), officier de La Légion d'honneur, décoré de l'Ordre du Nicham-Iftikar (2e classe).
18 nivôse an IV (8 janvier 1796) :85e demi-brigade de ligne (formée avec la 56e demi-brigade de bataille, la 104e demi-brigade de bataille, la 113e demi-brigade de bataille, les 1er et 2e bataillons de la 209e (bis) demi-brigade de bataille, le 1er bataillon de volontaires de Maine-et-Loire et le 8e bataillon de volontaires de Saône-et-Loire).
: le régiment est rassemblé sur le champ de manœuvre deMyennes. Depuis quatre jours déjà, l'ordre de mobilisation générale des armées de terre et de mer avait été affiché sur les murs de la ville deCosne. En longues files, les réservistes avaient rejoint leurs unités, cantonnées dans les villages deCours, deSaint-Père et de Myennes. Et maintenant sur ce terrain d'exercice semblant trop étroit, ils défilent la tête haute. La population civile entoure les troupes formées en carré et le colonel Rabier prononce une allocution qui émeut tous les cœurs. Le régiment, pantalons rouges et capotes bleues, défile musique en tête, dans les rues de Cosne sous les acclamations et les fleurs[10].
: embarquement dans les trains et départ vers les frontières.
Le, le général Maistre, commandant le GAC remet, à Fourmies, la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre 1914-1918 aux drapeaux des85e,95e,13e,29e RI et à l’étendard du1er RAC. Les régiments sont représentés respectivement par un bataillon, le Chef de Corps et le Drapeau.
Le : défilé à Paris puis le régiment regagne à piedsMyennes (Nièvre) d'où il était parti cinq ans plus tôt. Acclamation tout au long de sa route[13].
Le : le85e RI se forme sur le terrain de manœuvres de Myennes où il est rejoint par les drapeaux des285e RI et61e RIT ainsi que par les hommes du dépôt ayant appartenu au régiment. À 9 heures, il se met en marche vers l’entrée de la ville et se masse en face de la tribune officielle élevée sur le trottoir de l’hôpital. Discours de réception du Maire – allocution du Sous-Préfet. Réponse du chef de corps. Les jeunes filles de la ville fleurissent les officiers et hommes de troupe du régiment qui passent ensuite sous l’arc de triomphe élevé à l’entrée de la rue de Paris et défilent par cette rue et la rue Saint-Agnan au milieu d’acclamations de la population de la ville massée sur leur passage. À 10h45, le régiment regagnait la caserne Binot qu’il avait quitté le. Journal de Marche arrêté au. Le lieutenant colonel Sallé, commandant le85e RI. Signé : Sallé
: nouvelle ordonnance pour la tenue du régiment : habit rouge, collet et revers bleu céleste, doublure blanche, veste et culotte en drap blanc, col noir, poches en travers garnies de trois boutons, trois petits sur le parement, sept petits sur le revers, trois gros en dessous ; boutons blancs unis collés et mastiqués sur bois; chapeau tricorne bordé d'un galon blanc. Cet uniforme ne fut plus modifié jusqu'en 1792.
LeSalut du85e, marche composée par son chef de musique F. Petit, est considéré comme la Marseillaise Cosnoise[17].
Refrain : Ton numéro comme étincelle / Partout flambe, ne l'oublie pas, / Qu'il te soit plus cher que ta belle, / Petit soldat ne l'oublie pas, / Petit soldat ne l'oublie pas.
↑a etbAristide Martinien,La mobilisation de l'armée, mouvement des dépôts (armée active) du 15 juillet 1870 au : guerre de 1870-1871, Paris, L. Fournier,, 463 p.(lire en ligne),p. 165-167
↑Auguste Édouard Hirschauer,« Annexe 2 : Notice Historique », dansRapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions duSénat (no 263),(lire en ligne),p. 198-199.
↑À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).
Alain-Jacques Tornare :Le régiment de Diesbach au service de France, agent de diffusion des idées révolutionnaires. Colloque : Fribourg et la France au temps de la Révolution française, Université de Fribourg,.