Cet article est uneébauche concernant uneunité ou formation militairefrançaise.
Pour les articles homonymes, voir82e régiment.
| 82e régiment d’infanterie | |
Insigne régimentaire du82e régiment de mitrailleurs d'infanterie de forteresse | |
| Création | 1684 |
|---|---|
| Dissolution | 1940 |
| Pays | |
| Branche | Armée de terre |
| Type | Régiment d'infanterie |
| Rôle | Infanterie |
| Devise | J'y suis |
| Inscriptions sur l’emblème | Mayence 1793 Iéna 1806 Moskowa 1812 Sébastopol 1854-55 L'Aisne 1917 Noyon 1918 Château-Thierry 1918 |
| Guerres | Guerres de la Révolution et de l'Empire Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
| Fourragères | aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918 |
| Décorations | Croix de guerre 1914-1918 deux palmes une étoile de vermeil |
| modifier | |
Le82e régiment d'infanterie (82e RI) est unrégiment d'infanterie de l'Armée de terre française, àdouble héritage,créé sous la Révolution à partir durégiment de Saintonge, unrégiment français d'Ancien Régime, et du7e régiment d'infanterie légère créé à partir des chasseurs d'Auvergne.
Le82e régiment d’infanterie a la particularité,comme tous les régiments d’infanterie portant un numéro entre le76e et le99e, d’être l'héritier des traditions de deux régiments : le82e régiment d'infanterie de ligne et le7e régiment d'infanterie légère
(*) Officier qui devint par la suitegénéral de brigade.
(**) Officier qui devint par la suitegénéral de division.
1731 : en garnison à Fort Barraux (Isère)
De 1763 à 1768, le régiment sert auxAntilles et enGuyane française. En 1780, le régiment est envoyé avecRochambeau pour aider lesÉtats-Unis pendant laguerre d'indépendance. Le régiment prend part auSiège de Yorktown en 1781. En 1782 le régiment retourne aux Antilles, puis revient enFrance en 1783.
Le décret du24 octobre 1854 réorganise les régiments d'infanterie légère les corps de l'armée française. À cet effet le7e régiment d'infanterie légère prend le numéro 82 et devient le82e régiment d'infanterie de ligne.
Après la capture du régiment à Sedan, le dépôt du82e de ligne, àLa Rochelle, met sur pied de nombreux détachements ou compagnies pour former desrégiments de marche[4].

Après laSemaine Sanglante, le82e régiment de marche, formé en janvier 1871 et affecté au2e corps de l'armée de Versailles[5], fusionne avec le82e régiment d'infanterie de ligne le[6], par décision du[7].
Lors de laréorganisation des corps d'infanterie de1887, le régiment fournit un bataillon pour former le148e régiment d'infanterie.
En 1914, le82e RI est en casernement àMontargis etTroyes, il appartient à la17e brigade d'infanterie de la9e division d'infanterie,5e corps d'armée.
Il est à la9e division d'infanterie d' à.
Revenu àMontargis le[8], le régiment est dissous le[9].
Formé le sous le nom de82e régiment de mitrailleurs d'infanterie de forteresse (82e RMIF) àLeyviller,Barst-Marienthal et àMorhange. Il occupe alors lesecteur fortifié de la Sarre, plus précisément de Biding à Cappel. En1940 il passe au secteur fortifié de Faulquemont.
Il compte trois bataillons de mitrailleurs et est dirigé par le lieutenant-colonel Matheu. Le deuxième bataillon défend l'avancée de Barst-Cappel au nord du front de la Sarre et dont le PC se trouvait au château de Barst combatau prix de lourdes pertes face au272e régiment d'infanterie allemand.
Replié vers le sud à partir du avec le groupement de marche Girval, le régiment est capturé le aucol du Haut Jacques[10].
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[11] :

Sa cravate est décorée de laCroix de guerre 1914-1918
avec deux citations à l'ordre de l'armée et une citation au corps d'armée.
Il a le droit au port de lafourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.
L'insigne, adopté par le régiment en 1939, présente, dans un écu argent au chef crénelé, unlion rampant au-dessus de rails antichars[10].